FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2016 Partager sur Facebook
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  • péage de Valence
    Anduze 30
  • Lundi 1 Aout 2016
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    Inutile de me casser le bol, je fais un copié-collé de lundi dernier et c'est torché. En fait non, j'ai dû m'occuper de mon gamin ce matin. Je le savais mais je ne m'en rappelais plus. « Oui, toi tout ce qui est hors boulot ça rentre par une oreille... gnin gnin gnin... » Voilà voilà. Du coup je ne suis pas en avance mais comme j'ai prévu de ne pas faire de constat cet après-m' à Aigues Vives, ça va aller.

    Comme lundi dernier, dépôt, gasoil, N83 jusqu'à Bourg puis autobahn, c'est après que ça change. Les panneaux de l'autoroute disent d'écouter 107,7. Je m'exécute. Ils annoncent un gros bordel à Lyon, puis de Chasse à Valence. Ils conseillent d'aller tourner à Grenoble. Ouais t'as raison, bien sûr. Je prends le plan B. St Quentin Fallavier, Diémoz, Beaurepaire, Romans. C'est long c'est chiant mais t'es tout seul et c'est gratuit. Il y a juste dans la descente avant le péage de Valence Sud que c'est le binz. Allez 10 min de perdues tout au plus, ça reste correct. Ça roule encore en accordéon jusqu'à Loriol, et ensuite miracle ça roule, tu sais pas pourquoi.

    A7 jusqu'à Montélimar sud, Bagnols, Alès, le classique du lundi en ce moment.

    Je suis à Anduze sur la route de Nîmes avec 9h de volant tout pile, font chier les vacanciers, peuvent pas rouler le dimanche ? La route serpente entre le Gardon et la montagne, rien pour me garer. Je vais me retourner dans l'entrée d'un camping, je roule plus doucement pour trouver un coin potable. Rien. Pas le choix, il y a un pizzaiolo avec un J7 sur un bout de terre, je vais le voir. Tout bien réfléchi c'est peut-être un J9, désolé pour le manque de précision du récit. Donc, le gars est cool, il veut bien que je squatte là un moment. Vendredi j'avais chargé intelligemment. De quoi ? Mais si c'est possible. Je n'ai qu'à ouvrir les portes. C'est une grosse rénovation avec margelles, j'y vais en deux fois. Le client me demande si je peux monter. Faut voir... Ouille ! Ils ont bétonné une allée, ça monte sur la colline à la verticale ou presque. J'essaie, ça monte, lentement pour ne pas verser mais ça monte. Le client est super content, il se voyait déjà dépoter la palette de margelles à la main.

    En repartant je vais remercier le pizzeur et je file. Je file non, je me suis enfilé sur le parking en marche avant pas le choix. Je dois reculer sur la route, au mois d'Août sur une telle route touristique je ne vous dis pas, mes oreilles ont sifflé.

    Fin de journée chez Mag' à la sortie d'Alès, au plus proche pour demain.

     

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  • Nan mais je veux aller à gauche moi !
    pas emmerdé par les voisins
    canal du midi
    ils reprennent à 14h je crois...
    au loin c'est Carca
  • Mardi 2 Aout 2016
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    Café douche et zou ! J'ai appelé mon client hier soir, j'ai une bonne journée, faut que j'attaque de bonne heure. Il est tout surpris de me voir à 8h moins le quart devant sa baraque. L'heure c'est l'heure. Moi je ne suis pas Einstein, suis incapable d'expliquer la distorsion du temps dans l'espace, moi quand je donne une heure je m'y tiens et basta.

    Oh tiens pendant que j'y pense, si vous avez deux minutes à perdre le matin à 9h moins 5, l'humoriste habituel est remplacé par Christophe Galfard. C'est un physicien qui fait de la vulgarisation, et avec humour en plus. Une phrase type : «  les dinosaures ont dominé le monde pendant 300 millions d'années, mais ils ont été incapables d'inventer les universités. L'homme si. »

    A 9h45 je suis à St Gilles, grosse piscine, toutes options, garé pas trop loin, tranquille.

    Je choppe l'autoroute à Lunel, puis Montpellier Béziers, à 13h je suis chez ma copine. On mange un bout en vitesse et elle vient se balader cet ap' avec moi. On va se faire une piscine vers Trèbes, à l'entrée de Carcassonne. A ce propos faut que j'avoue un truc. Je ne vais pas y aller par 4 chemins, pas de propos dilatoires, je viens au fait directement, pas de circonlocutions, pas de bavardages inutiles, pas de périphrases pour diminuer ma faute, je me couvre de cendres, je rentre dans un trou de souris, j'ai dit une connerie à Samu. La minervoise est bien interdite à Marseillette et à Trèbes. Sauf desserte locale, mais interdite, c'est récent. Moi je vais livrer donc je passe. A ma décharge les panneaux sont tout neufs, ça doit être récent cette histoire.

    Je laisse le camion dans le pays et j'y vais en chariot. Je trouve la maison, pas de sonnette, je tambourine à la porte. Au bout d'un moment un vieux se pointe, je me présente, il ne voit pas ce que je viens faire. Grand moment de solitude. Mon adresse est fausse, je livre chez le voisin. Oups !

    C'est un couple d'anglais, qui ne parlent pas français. Moi et la langue de Mister Bean ça fait deux. On y arrive quand même.

    Retour au camion, mon téléphone sonne avec un numéro en +90, c'est quoi ça ? 90 c'est le territoire de Belfort, mais je ne pense pas que ce soit ça. Non c'est Sevket qui est en vacances chez lui à Ankara. On a reçu les programmes Waterair pour la rentrée, il n'a ni carte ni atlas, il me demande si je peux lui faire sa tournée. No problemo comme on dit en turc.

    On se fait une dernière livraison pour aujourd'hui vers Limoux dans la cambrousse. Le coin est sublime, vue sur les Pyrénées, paysage vallonné, magnifique. Sauf que le téléphone ne passe pas. A deux km de la maison le gps me fait descendre sur une petite route à gauche, ça pue. Je renonce. J'appelle le client une nouvelle fois, il décroche enfin, je comprends un mot sur deux. Je continue la route au sommet de la crête. Il doit me rejoindre en bagnole mais on se loupe. Quelle merde ! Au village suivant j'ai enfin du réseau, je suis bien trop loin, demi-tour. Je tombe enfin sur la C5 noire. Sauvé ! A 19h on est de retour à la maison, j'attaque les tournées Waterair à l'ombre sur la terrasse en sirotant du rosé. Ma vie est un enfer.

     

     

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  • le Rhône au calme
    Fourvière moins calme
  • Jeudi 4 Aout 2016
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    Comme la semaine dernière je fais l'ouverture du bistrot, café douche puis gasoil à Croix Sud. Pauline m'a envoyé les coordonnées, je recharge de l'amiante sur un chantier. J'appelle le gars,il me dit qu'il n'est pas sur le chantier, il ne sera pas prêt avant 14h30. Bon, bé du coup je ne suis plus pressé. Je quitte l'Autobahn à la nouvelle sortie vers Mornas, je monte à l'économie.

    Après avoir bien pédalé pour passer le Fourvière, je trouve la rue du chantier. Ici c'est la Duchère, les quartiers chics de Lyon, à base de bagnoles pourries aux pieds des immeubles, pelouses défoncées... Mon gars bloque la circulation, je recule dans une impasse. Les palettes sont de l'autre côté du bloc, je dois faire le tour. C'est chiément long. Je dis de l'amiante, ce sont des portes et des fenêtres, il n'y a que le mastic qui contient un peu d'amiante, ce n'est pas classé ADR. Tant mieux que ce ne soit pas dangereux, les palettes sont stockées au niveau du square et des toboggans, au plus proche des gamins. Les fenêtres sont empilées sur deux mauvaises palettes attachées ensemble, un tour de film et basta. Même en écartant les fourches ça penche, ça vrille, ça passe très difficilement par 3 de large dans la semi. Bref, faut plus de 3h pour charger. Le vent se lève quand je termine, je ferme vite, on fait les papiers dans le bungalow et un putain d'orage éclate, j'ai le cul bordé de nouilles sur le coup. Allo Elisabeth, tu fais quoi en ce moment ? C'est le plombier ou le facteur ?

    Maintenant que je suis là je ne vais pas remonter par Bourg, j'enquille un bout d'A6 jusqu'à Mâcon nord puis N6, normal. J'ai le temps, je comptais couper chez le Guy à St Maurice en Rivière pour changer un peu mais il est en vacances. Bon bé ma foi, le suivant c'est Beauchemin. Le parking est blindé des deux côtés, je trouve une place quand même. Le Guy et le Gaby à Chemin sont en vacances, tout le monde vient là. Ils ont l'intelligence de ne pas fermer ensemble c'est déjà ça.

    Hier à 9h j'avais 9h de volant, ce soir à 8h, 8h de volant...demain...

     

     

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  • ça sent les vacances
    dans la merde
  • Vendredi 5 Aout 2016
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    Bon. Ça commence mal, le boulanger habituel est en vacances, il n'y a pas de pains aux raisins, la journée est ruinée.

    Je passe au dépôt pour rendre mes papiers et prendre la température, c'est le boss qui est à l'exploitation départs. Il me dit : « T'as pas été surpris de remonter à Lyon ? J'ai fait un coup d'enfer. L’affréteur de l'amiante m'a appelé, il fallait vider le chantier obligatoirement avant les vacances. Je leur ai dit, oui, j'ai un chariot embarqué mais il est en Espagne, vous me payez l'approche. Jackpot. »

    A 10h je suis à Vesoul. Une heure d'avance c'est un minimum ici. Bien sûr il y a une merde dans les papiers comme à chaque fois. Une palette qui n'est pas pour eux mais pour le 57. J'avais bien vu hier qu'elle n'était pas comme les autres, mais comme il fallait tout prendre... Ça téléphone, ça pinaille, pour finalement l'accepter. Il a bien plu, l'aire de déchargement est dégueulasse. J'avais dans l'idée de laver ce matin, vu la météo j'ai renoncé, j'ai bien fait. A midi c'est vide, retour à Besançon.

    Le chef a un truc à me faire faire avec le chariot. On va voir en bagnole. Je vais vider deux palettes dans Besac', en vitesse et je reviens au dépôt. Courant Août il y a le contrôle sécurité des engins, j'abandonne le Moffett et je me rentre.

    A17h30 je décroche au bled pour trois semaines, bon weekend et bonnes vacances pour les chanceux.

     

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  • Lundi 29 Aout 2016
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    Après avoir papapoulé pendant trois semaines j'y retourne. J'ai eu le temps de tout oublier. A 7h je fais les 200m qui me séparent de ma remorque, j'accroche, branche les flexibles, et j'oublie les béquilles... bien, bravo, il est tôt personne ne m'a vu j'espère, c'est la honte.

    A 8h je suis à Seppois, Fabrice est d 'attaque, on charge. La semaine dernière j'ai reçu un mail, j'ai un rajout, je dois passer à l'agence de Barcelone avec deux gros locaux techniques à enterrer. J'ai donc revu mon programme en conséquence et ce matin, c'est annulé ! Tant mieux ça aurait été fin pour tout rentrer. Salem et Gérald arrivent derrière moi, on va boire le café évidemment. Juste avant 10h je file, le mec des pneus m'a appelé la semaine passée aussi, il veut me voir...enfin mon camion surtout.

    On se donne rendez-vous au dépôt, j'y suis avant midi. Je vais faire coucou, fais les pleins, mange un bout et Alex se pointe. A 160000 km mes arrières sont bons à retailler. « Boh toi j'arrive jamais à te voir, on va pas s'emmerder, je te mets du neuf. » Oh ben ! Nickel. Me vlà avec six gommes neuves sur le tracteur, et deux occaz' correctes sur la semi au milieu. Faut juste pas qu'il pleuve, faut pas faire le mariole tant qu'il y a la pellicule de gras sur la bande de roulement. Je voulais laver mais il tombe des gouttes par ci par là et je n'ai plus trop le temps non plus. Zou !

    Comme d'hab' N83 jusqu'à Bourg puis autobahn. Le contournement de Lyon passe tranquille il est à peine 17h. Les 4h30 de volant m'amènent à Pont de l'Isère. Juste en dessous de Montélimar un Doumen a couché sa semi sur la glissière en béton, ça fait bizarre, de loin le tracteur a l'air de ne pas avoir de mal, sauf que vu que la semi est couchée, le châssis du FH a dû faire tire-bouchon. De notre côté ça passe, en face je compte 5km de bouchon et ça augmente. Ceux qui ne sont pas sortis à Bollène vont pleurer.

    Fin de journée au centre routier de Nîmes, il est 21h, il n'y a plus de place. Le temps de me garer dans une rue à côté j'ai 9h05 de volant, ça ne devrait pas porter à conséquence...

     

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  • Mardi 30 Aout 2016
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    Café-douche, la petite dame au bar est quand même bien courageuse, toute seule pour tout ce monde. Par exemple au centre routier d'Alfajarin à l'entrée de Saragosse, il y a au moins 4 serveurs en grande tenue pour autant de clients. Courageuse la petite dame.

    A 8h moins le quart je suis à Montpellier, avenue de Palavas. On m'avait prévu une assistance petit camion parce que c'est impossible de se garer. Chuis un teug' comme disent les enfants, je me débrouille tout seul, j'ai refusé l'assistance. Je trouve une ruelle pas trop passante à 2 ou 300m de là, ça va. Au deuxième tour, un mec en gilet fluo me dit qu'il ne faut pas que je reste là, il va y avoir des travaux, faut que je bouge. Ben écoute gros, vous allez être patients, moi je ne bouge plus. De loin je vois un Toy, genre Rav 4, vachement près de ma cabine, bon... Au retour pendant que je remballe les gaules je vois arriver un type de l'entreprise de TP mais lui roule en Clio, j'en conclus que c'est un chef. Il me dit que je ne gêne pas, que je peux rester là... Il est où l'autre branque de tout à l'heure ? Encore un subordonné qui veut se la raconter. C'est quand j'ai fini que je vois mon pare choc, l'autre con avec son Toy est vraiment passé près en tournant, ça fait une jolie trace noire. Je n'ai plus qu'à le polisher ce week-end.

    La suite est dans le col de Rodomouls, on dit aussi le Poussarou, c'est à dire c'est la côte entre Béziers et Castres. La nationale monte en lacets puis au-dessus il y a un bout de 2x2 voies avec une glissière au milieu. Et bien sûr le chemin de mon client est de l'autre côté. Je vais faire demi-tour à l'entrée de St Pons, il y a bien une carrière avant mais je sentais mal la manœuvre, ça roule, c'est dangereux. Donc je reviens sur mes pas, mais putain, y a pas de parking ! A un endroit il n'y a pas de glissière, le chemin plonge, c'est l'accès des clients ! C'est pas raisonnable de vider là ! Je fais quoi ? Je me barre ? Je ramène la piscine ? Arrive du chemin un type torse nu. C'est mon client bien sûr. Il voit bien le topo... On négocie. Je vide en vitesse, je laisse tout à l'entrée du chemin, et lui fait serrer les bagnoles sur la file de gauche. J'ai jamais vidé aussi vite, en cas d'accident je me retrouve au tribunal pour stationnement dangereux ? Stationnement criminel ? Ça existe ? Je ne suis pas fier.

    Énorme soulagement quand c'est fini. Je vais à nouveau faire demi-tour au bout parce que la suite est en direction de Castres cette fois. Pause pain sous les platanes à St Pons de Thomières, je trouve un parking avant Mazamet, retour au calme.

    J'enquille Castres, Puylaurens, Cuq Toulza pour me retrouver dans la plaine entre le Lauragais et Toulouse. Lotissement tout neuf, j'écrase quelques plantations sur le trottoir avec le chariot, la routine.

    La dernière livraison du jour est à 30 bornes, direction l'Ariège. Un petit couple bien gentil, pas chiant, ça devrait toujours être comme ça.

    Fin de mission à l'Escapade à Saverdun. Bon ici c'est l'Ariège mais pas de paysages de cartes postales. Ici c'est la plaine, moche comme tous les environs de Toulouse, mais chut faut pas le dire...

     

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  • Catalunya
  • Mercredi 31 Aout 2016
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    Café, pain grillé, beurre, douche, zou ! Me vlà rassuré j'ai enfin eu ma cliente au téléphone, elle me donne un nom de rue à taper sur le GPS, je ne serai pas loin selon elle. Dans le quart d'heure je trouve bien la rue mais pas de lotissement neuf. Je la rappelle...messagerie. Je trouve un autochtone, il connaît, il m'envoie plus loin. Je trouve enfin. C'est étroit, je recule, je me gare, débâche et pars à l'aventure avec l'escalier... Je trouve 4 maisons neuves ça doit être ça. Elle me rappelle enfin. Mais elle ne voit pas où je suis... Elle me file le numéro de son mari...et c'est le drame, je ne suis pas au bon lotissement ! Je suis maudit ce matin ? Le gars m'explique que je suis à 300m, je remballe les gaules. Je garde le gars en ligne, j'y suis enfin et cette fois c'est bon. Vidage rapide et café rapide.

    Bon, à partir de là, je m'offre le road trip de l'année ! Ma piscine suivante est à Tarragone ! Je grimpe sur la montagne par Foix, Ax les Thermes, où je trouve une formidable boulangerie avec une baguette de campagne non moins formidable. J'ai cru la bouffer directement sans attendre midi. Donc, la N20 jusqu'au bout par le tunnel de Puymorens, le col étant fermé pour travaux. Bourg Madame, Puigcerda. Le pied intégral, jolie route, super paysages, j'adore !

    Juste avant Bourg Madame, une pancarte indique Barcelona, j'y vais. Je me retrouve sur une petite route, au bout d'un km je me retrouve sur un rond point avec des panneaux espagnols ! Purée, il n'y a aucune frontière, aucun panneau. J'attaque la descente par le tunnel de Cadi, 30 € quand même, puis la jolie C16 jusqu'à Manresa. Cassage de graine au pied du Montserrat, puis un bout d'AP7 jusqu'à Vilafranca. Nestor le commercial m'appelle, je m'annonce pour 15h30. Un peu de la magnifique N340 jusqu'à presque Tarragone et je grimpe dans l'arrière pays par une petite route à virolos, en moto ça doit être sympa.

    Le lotissement est tellement en pente que je dois descendre le chariot pour manœuvrer sous peine de cramer mes jolis pneus neufs en patinant. Le client s'appelle Gerd, il est de Wuppertal vu l'immat' de sa bagnole, on se parle en allemand ça fait bizarre ici. Quand j'ai fini je balaye ma caravane et j'envoie un message à Laurence. Elle me fait remonter en France, elle m'envoie la suite après. Zou !

    Il est 17h Barcelone passe tranquille, ça freine comme d'hab' sur les contre-allées de l'autoroute, mais je suis épargné. Je pensais recharger en Espagne et donc couper à Altafulla ou quelque chose comme ça, du coup je n'ai coupé que 15, histoire d'avoir un peu de marteau pour la journée. Je me fais une 30 à hauteur de Gérone.

    La première ramasse arrive : Narbonne. Nickel, je vais pouvoir couper chez la Vosgienne. La suite arrive : Perpignan. Bon, va pour le centre routier. J'y suis sur les coups de 20h, bizarrement il reste plein de places.