FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2016 Partager sur Facebook
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  • Jeudi 1 Septembre 2016
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    Les douches ont été refaites à neuf, ça en avait besoin. Les douches type centre routier ont dégagé pour deux belles douches carrelées du sol au plafond, la classe.

    A 7h30 je suis à St Estève, je charge des pavés et des cailloux décoratifs, ça va super vite... Sauf que les gens des bureaux n'arrivent qu'à 8h. Le temps qu'ils s'installent, se racontent le film d'hier soir, j'ai mes papiers à 8h20, vive la France.

    Je monte à Narbonne chez TFE. On me donne un quai de suite. Le cariste est en blouson, moi en short et polo, j'ai l'air con. Je chope un tire-pal plus pour me réchauffer qu'autre chose et on charge 22 palettes de pinard. Il va être bon le vin avec un coup de froid et un coup de chaud à 30° en 5 minutes. Perso je m'en fous, c'est chargé jusqu'aux portes, tout bien.

    Premier arrêt à ma boulangerie favorite entre les deux ronds-points avant l'autoroute, un coup de gasoil à Croix Sud et me vlà paré.

    J'ai rendez-vous à 8h à St Vit demain, ça va le faire tranquille, faut pas trop glander quand même. Donc autoroute jusqu'à la nouvelle sortie de l'A7 avant Bollène. Je veux vérifier un truc. Pendant le mois d'Août la comptable m'a envoyé un procès. Je me suis fait contrôler à 60 dans Mornas au lieu de 50 en Juillet. Chez nous on ne dénonce pas, mais ça me fait quand même 90 boules dans le cul. Et là j'ai beau rouler doucement, je ne vois pas de radar automatique. Nos amis ont dû en planquer un embarqué dans une bagnole ce jour-là. Pas bien grave, j'ai payé, c'est clos.

    Retour sur l'autoroute à Montélimar sud, à Valence je croise Péli et son bien bel ensemble. C'est le seul truc notable. A Bourg je vois que j'ai bien avancé, je continue par la 83 malgré les 25t...et le chariot.

    Fin de mission chez le Thierry à Mouchard. J'ai passé un fort agréable moment avec deux mecs dont un lit « sciences et vie » à parler de l'univers et de la vie. Il n'y a pas que des gros bœufs et des fachos chez les routiers, ça fait plaisir.

     

     

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  • Vendredi 2 Septembre 2016
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    Ce matin j'ai tiré la carte chance, j'ai la grande douche. Pas trop envie de me payer le bordel à l'entrée de Besac', je coupe au travers. Je passe devant la saline de notre bon roi Louis quatorzième du nom, puis la superbe forêt de Chaux. A 8h moins dix je suis chez U. On me donne un quai de suite. Je me vide. J'ai une palette fatiguée à droite, j'ai pris le premier rond-point de St Vit un peu fort, j'avoue. T'es presque arrivé, tu te détends, tu prends la confiance... Bref, un coup d'épaule sur les cartons et c'est redressé. Quand c'est vide je vais boire un café-gobelet en attendant le contrôleur, quand je reviens son chariot avec l'ordi et la zapette n'a pas bougé. Je pars à sa recherche. Je le trouve dans une allée, il me dit que je peux partir, il mettra les papiers dans notre casier. Cool. Du coup je n'ai pas de bon de palettes, je me casse. Il y a quelques temps, ça avait changé de chef là dedans, ils avaient supprimés les casiers, chacun devait attendre son contrôle, les papiers et reprendre les Europe. Ils ont dû se rendre compte que faire chier les chauffeurs ça n'arrange pas nécessairement les choses, ça ne va pas plus vite pour eux au contraire, ils ont remis les casiers...

    Le chauffeur suivant reprend les papiers, et un coup de temps et temps un camion qui a le temps récupère les Europe de tout le monde et le tour est joué.

    J'appelle Séverine, la cheftaine, elle réfléchit à la suite. J'en profite pour aller laver. En remettant les roues le mec des pneus mais une goutte d'huile sur chaque goujon, en roulant l'excès d'huile se volatilise, mon pauvre camion est crépi. Je monte laver à Valentin.

    Entre temps Séverine a eu le temps de gamberger, je vais chez Tillet, je garde mes cailloux pour Delle et je complète avec du Pont de Roide à vider lundi aussi. Je monte sur la bascule, bureau, le gars me demande si je plaisante ? Bah non. Si on te charge les deux lots tu vas sortir à 52t ! Ah oui quand même. Bon, c'est pas que ça m'inquiète, je ne vais pas loin, m'enfin. Re-appelle au bureau, elle ne savait pas que j'étais lourd comme ça, je ne prends qu'un lot. L'autre partira avec Sevket, ça le fera rentrer chez lui. Il n'y a personne à l'intérieur, on charge aussi sec.

    Retour au dépôt, je fais les pleins, je discute le bout de gras avec les collègues et je me rentre. 13h30 je décroche à la maison, fin d'une semaine bien agréable. La prochaine sera moins exotique, j'ai déjà le cafard. Allez, on s'en fout, il fait beau et chaud, bon weekend à tous.

     

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  • Lundi 5 Septembre 2016
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    Cette fois tout est rentré dans l'ordre. Mes gamins sont soit à la fac, soit au lycée, j'ai repris mes navettes à Nancy et ma copine est enfin rentrée du Sud. Je vous vois venir, n'imaginez pas de retrouvailles torrides, ce weekend on avait nos nains respectifs. La routine reprend et finalement c'est pas mal.

    Je ne vais aux piscines que demain, ma mission du jour est fort simple, vider mes lots et me rentrer . A 8h30 je commence à Pont de Roide comme d'hab'. Je n'ai que 4 palettes, j'ouvre le côté et coup de bol, un Portmann arrive avec un complet de matière. Je referme sommairement et je traverse la rue. Là l'usine est bien plus petite, on est toujours tout seuls. Allez hop, je file à Delle pour vider mon lot de Perpignan.

    J'y suis à 10h. Je me présente au Bricomarché mais ce n'est pas là, faut vider au Bâti un peu plus loin. Nouveau coup de bol, je me mets en place et arrive un complet de ciment ! L'entrée est petite je me sers au mieux pour le laisser passer. Le chauffeur est mosellan mais bien sympa, il vient taper la discute. Quand j'ai fini, il faut reculer sur la route c'est bien dangereux, il me guide pour sortir, merci encore à lui.

    A 11h je redécroche à la maison, putain la journée !

     

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  • je vais où ?
    Colmar
    Ammerschwihr
  • Mardi 6 Septembre 2016
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    Bon là on rigole plus, la journée va être super tendue, la RSE respectée sur le fil, le couteau entre les dents pour grimper au mât d'artimon... Nan je déconne, vlà encore une journée de glandage qui s'annonce. Je décolle de ma masure à 8h, direction Seppois. J'ai quand même pas mal de bazar, il faut gerber. C'est bien des tracas pour faire 30 bornes !

    A 13h je tourne en rond dans Illzach. Ma rue est en travaux, il y a bien une déviation mais interdite aux PL. Tsss. Je fais le tour du pâté de maisons et je me retrouve bien sûr au même endroit. Je ne vois pas de solution, je dégaine Google maps quand un type m'interpelle. « C'est Pierre ? » Hein ? Oui c'est bien moi... Par le plus grand hasard me voilà avec Jeff du forum. Je descends de mon fier destrier pour lui serrer la louche. Il conduit des bus ici, je suis donc tombé sur la bonne personne. Il me donne la bonne explication, en deux minutes je me retrouve de l'autre côté des travaux. Facile. Même pas le temps de faire une photo, il file au taf sur son petit vélo, mais merci encore .

    Je dépose une rénovation+margelles en échange d'un chèque et je file. C'est pas que je sois pressé mais je suis vraiment mal garé, la rue est sur un circuit de bus, visiblement je fais chier...

    Je fais une autre rénovation à Kunheim, patelin connu pour sa zone portuaire et son usine de PQ. J'ai fait malin, j'ai juste à ouvrir les portes pour sortir la palette, vite fait, bien fait.

    Et encore une rénovation dans le vignoble cette fois, Ammerschwihr. Là y a du lourd, non pas la cliente oh non, mais le vin. Pour moi Ammerschwihr avec Pfaffenheim c'est le top du top. Je crois déjà avoir parlé ici du Gewurtz' Kaefferkopf de chez Schoech, quand t'as goûté à ça, tu peux mourir en paix. Bacchus t'accueille direct en son royaume.

    Fin de journée à Kogenheim, bon ben je vais peut-être aller me jeter un petit blanc moi...

     

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  • Ebersmunster 67
    la Moselle
  • Mercredi 7 Septembre 2016
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    Journée noire pour un vieux belfortain comme moi, Alstom annonce la fermeture du site de Belfort. Bah oui, à force de couper, taillader, vendre par morceaux, ouvrir une route publique qui traverse l'usine, vendre les turbines à General Electric, vendre des ateliers pour faire autre chose, à force il ne reste rien. Il ne reste rien de cette usine qui faisait vivre la ville. Les locomotives putain ! Les motrices du TGV... Encore un immense gâchis.

    Je commence à deux bleds du resto. Un bled où je suis déjà venu d'ailleurs, malgré ma mémoire défaillante je reconnais le coin. La rue est inaccessible en semi je reste sur la départementale. Deux tours de chariot, un chèque, un café et zou.

    Je monte de l'autre côté de Straß, le village est étroit, forme une chicane à un endroit et bien sûr la maison du client est juste là ! Facile à trouver, les gars de chez Alsavert sont en train de faire le trou. Eux c'est un peu l'armée américaine, ils ne se déplacent pas sans un porte-avions et un hôpital de campagne. Ils squattent la rue avec une benne, un tombereau, un Bobcat, une pelle, un 6x4... Moi ça me va bien, ils font une circulation alternée pendant que je vide, faut dire que si je ne décharge pas ils vont vite être au chômage technique. A noter quand même un abruti de cycliste en casque et cuissard fluo, le mec lui fait signe de ne pas passer, il force le passage et m'engueule parce qu'il a failli passer sous le chariot. Chaud bouillant, je l'insulte, lui dis de descendre de son vélo...penses-tu , il trace. Connard ! Je ne m'éternise pas, ça circule fort, je referme et je me casse.

    Autoroute jusqu'à Phalsbourg, c'est obligatoire, puis départementale par Château-Salins jusqu'à Metz, c'est gratuit. A 14h je suis à Aumetz, c'est avant Longwy. Ici aussi je reconnais le pays, j'ai fait une piscine il y a peu, je vois par dessus les thuyas qu'elle est finie. La cliente ne sait pas comment faire, il n'y a pas d'accès. Son mari rentre pendant entre-temps, on dépote tout le merdier.

    A 15h et des boulettes j'ai fini. Je reprends la route et je me rends compte que mercredi dernier pile à cette heure j'étais à Tarragone. Vous n'allez pas me croire mais je me sens mieux à Tarragone qu'à Thionville, étonnant non ?

    Je me fais une dernière piscine pour aujourd'hui au Sud de Metz. La rue grimpe, on ne voit pas le bout, ça m'inquiète un peu pour repartir. Il y a une croix, je pourrais me retourner et monter en marche arrière mais mon adresse est le 19, et je suis au 9 puis 9.1, 9.2 ...ouhlààà je vais reculer 15 bornes ? Je tente ma chance j'y vais en marche avant. Je me gare sous des platanes, je pause tout devant le garage, facile. Quand je veux refermer des branches de platane sont passées dans la semi avec le vent. Putain je ne peux plus refermer ! J'y crois pas ! Avec une planche je repousse les branches au dessus du toit, ça ne m'est jamais arrivé un truc pareil. Quelle vie palpitante,non ? Bon c'est pas tout ça mais bien sûr la rue est en cul de sac, je redégringole tout en marche arrière, faut faire serrer les bagnoles qui montent... la haine.

    Je m'en vais couper à Champey sur Moselle, c'est un peu cher mais la patronne cuisine vraiment pas mal. A une table en face je reconnais un ancien Buffa, je ne me souviens que de son QRZ : Bête à zaile. Il bosse dans une boîte qui fait du matériel pour les déchetteries. Il livre les machines et fait la formation des gars. Un type bien intéressant qui m'avait laissé un bon souvenir. Confirmé.

     

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  • un beau cul
    St Dié des Vosges
  • Jeudi 8 Septembre 2016
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    Café douche et zou. A 9h, oui 9h c'était la consigne je suis à St Dié des Vosges. Il ne fallait pas que je livre pendant les heures d'entrée et de sortie des écoles. Je me suis dit que j'allais être garé devant une école ou que la cliente conduisait un bus de ramassage. Que nenni. Je suis garé sur une rue super large, genre 10m ! En fait c'est juste qu'elle emmène son nain à l'école le matin, tsssss. Comme tout le monde quoi ! Quand c'est comme ça j'attends un peu et voilà. La maison est sur une butte, elle veut que je pose tout en bas. Bon prince je lui propose de déposer la structure au bord du trou. Oui mais mon mari a fermé le portail du haut avec des Rilsan.- Ah ? Et vous préférez tout vous payer à la main plutôt que de couper 3 colliers en plastique ? Elle appelle son mari... Je sens que ça à l'air grave de couper ces Rilsan, il doit y être très attaché... Verdict : je peux y aller à la pince coupante. Je vide les gros trucs au bord du trou, les colis dans le garage. La cliente me donne 4 Rilsan pour refermer. Pas facile avec les gants, je les pose sur la grille contre le poteau.

    Je retourne vers la cliente, on signe les papiers. Retour au camion pour remballer, qu'est ce que j'ai fait de mes gants ? Ah oui je me souviens... sauf qu'en refermant le portail je les ai pincés contre le poteau, j'en chie pour les reprendre. Putain je suis débile ! C'est grave.

    Je remonte sur mon cheval et je quitte la ville. Le col du Haut Jacques, Bruyères, Pouxeux, N57, à midi et demi je suis à la maison.

    L'après- midi est terrible. Je sors de chez moi, je traverse Saulnot, au carrefour à droite et je suis à Chavanne F-70400. Je vide ma dernière piscine, à 15h30 je décroche à la maison. C'est tard je sais ...

    Il fait une chaleur à crever, je vais me baigner. C'est pas moi qui donne le boulot, je ne suis qu'un modeste exécutant...je n'ai même pas honte.

     

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  • optimisation
  • Vendredi 9 Septembre 2016
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    A 9h je me claque derrière Gérald sous le auvent. Je suis en avance, je le laisse finir tranquillement. En allant j'assiste au spectacle, une pelle défonce une piscine. Le bureau d'études a fait un prototype, quand les tests sont finis ils la bousillent, ils ne vont pas garder des dizaines de piscines dans la cour. C'est trash. Dans l'industrie c'est comme ça, ça peut paraître choquant mais chez Peugeot ils niquent des bagnoles tous les jours.

    A 9h et demi c'est mon tour, je vais à Damazan en fin de semaine, faut que je charge un max de cadres. Comme d'hab' on se fait des nœuds dans le cerveau mais tout rentre.

    A propos de rentrer, ben j'y vais... A midi je redécroche. Purée la semaine ! 18h51 de volant pour 5 jours, incroyable ! Mon calvaire est fini, lundi je roule. Bon weekend à tous.  

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  • La Haute Saône, les vaches et le bois
    au bord de la RCEA
  • Lundi 12 Septembre 2016
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    Décollage de la maison à 7h, direction Besac'. Je passe au dépôt pour donner une preuve de vie, ils me prennent en photo, assis sur une chaise avec l'exemplaire du jour de l'Est Républicain. Je fais les pleins, on boit le café avec Gérald qui traîne par là et zou ! Lavage. Oui mais non, chez Jeantet le lavage est fermé par des banderoles rouges et blanches. Merde ! Plus le temps de retourner chez Iveco à Valentin, tant pis. L'autoroute est juste là de l'autre côté du grillage, je vais rouler un peu dessus pour faire genre grand routier, jusqu'à Dôle c'est tout, restons modestes.

    Entre le gasoil et le lavage loupé j'ai perdu un peu de temps, ça me perturberait presque. En 4h30 de volant je ne suis qu'à l'aire de Thiel sur la RCEA alors que normalement je dépasse Moulins tranquille. Après ça roule mieux, je suis à Limoges en 7h20, je n'ai perdu que 10 min, ça va.

    J'hésite longuement sur l'itinéraire, je commence en dessous de Mont de Marsan. Soit Bordeaux-Langon mais ça me fait passer la rocade de Bdx au matin, j'évite. Soit Montauban-Auch mais ça rallonge un chouilla, soit Bergerac-Marmande la route de Damazan quoi ! C'est ce que me dit Viamichelin, j'avoue que je connais un peu la route, venga !

    Il paraît qu'à Campsegret ça a changé de proprio, ok mais j'y passe avec 9h25 de volant, c'est ballot. Je pousse jusqu'au relais de Plaisance. Je me gare avec 9h57 de guidon, ça fait plus professionnel. Demain je couperai par Eymet et le tour est joué.

     

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  • la Lot et Garonne au petit matin
    j'ai jamais vu ça !
    allez vous faire foutre
    juste avant l'apocalypse
  • Mardi 13 Septembre 2016
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    Café douche et zou. Je descends par Damazan, Houeillès, Mont de Marsan, Grenade sur l'Adour. A la sortie de Grenade je dois prendre une toute petite route qui passe entre deux ou trois maisons. C'est interdit aux 3m de large... Boh déjà avec une taut ordinaire j'ai fait caca-culotte pour ne pas arracher un chéneau ou une avancée de toit, les maisons sont trop serrées tu ne peux pas prendre large, j'imagine pas en 3m de large. Il est 10h je suis pile poil dans les clous.

    J'imagine déjà devoir mettre le chariot dans l'entrée du client et déplacer le camion à chaque palette mais non ça va. C'est étroit, il y a un fossé de chaque côté mais comme j'ai chargé intelligemment (lol, j'ai eu du cul c'est tout) j'ouvre d'arrière en avant et ça le fait.

    La suite est à Pau à 14h, j'ai le temps je prends la nationale. Aire sur l'Adour, Garlin, Pau. Je sais que c'est interdit mais je refuse toujours de prendre l'autoroute scandaleuse. Que les élus locaux aillent se faire sodomiser, c'est roulant il n'y a aucune raison d'interdire cette route si ce n'est d'engraisser la société d'autoroute.

    Je mange un bout devant un marchand de tracteurs avec quelques jolies antiquités exposées. A 14h je tourne dans Lescar, c'est tout interdit. Je fais toute la boucle, ça me saoule. J'évite quand même le centre ville, j'enquille un boulevard, c'est interdit mais c'est un boulevard merde, faut arrêter. La route serpente dans un lotissement, je trouve à me garer. RAS. Pour repartir mon gps m'envoie sur un chemin...bouché par des pierres. Demi-tour, je ne fais plus le malin, je pars comme je suis venu, basta. C'était ma première idée mais la rue proposée par le gps me semblait bien large, au début.

    Pour 16h je suis vers Navarrenx, là aussi je fais une vache de boucle à cause d'un pont limité à 1t5. Oui 1t5 ça fait léger pour passer. Personne à la maison, j'appelle. Le gars est paysan, il court après ses vaches, il n'y a plus rien à manger à cause de la sécheresse elles sont allées voir ailleurs. Je débâche en attendant, il arrive dans le quart d'heure. Déchargement en vitesse, le vent se lève, l'apocalypse approche. Une dizaine de minutes après avoir refermé c'est le déluge, il fait noir, ça souffle, les maïs dansent, des branches tombent, terrible.

    Je file vite de là, pas trop envie de me prendre un arbre sur la cabine, je souffle arrivé sur la grande route. Je pousse tranquillou jusqu'à mon resto fétiche, Cauneille. Je vous conseille le pot au feu en salade en entrée, elle n'en fait pas tout le temps mais c'est mortel et aussi la crème brûlée aux pruneaux à l'Armagnac. Du haut de gamme dans un menu routier, incroyable !

     

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  • inquiet...
    ouf !
    procédure route étroite
  • Mercredi 14 Septembre 2016
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    Grand café, pain-beurre, douche : 4€40, ils ne connaissent pas les prix pratiqués en Moselle ici, tant mieux pour nous.

    Je commence à Tyrosse chez un mosellan justement. Il est surpris que j'aie reconnu son accent, alors qu'il me dit habiter ici depuis très longtemps. J'entends dans sa voix un petit fond de St Avold-Creutzwald-Forbach. Sa rue est étroite, je laisse le camion à l'entrée du lotissement.

    Je fais un saut de puce jusqu'à St Geours de Maremnes. Je loupe le chemin, je prends le suivant en pensant retomber sur mes pattes, mauvaise idée. Le temps que je comprenne mon erreur je suis dans un cul de sac après un bois. Je trouve l'entrée d'une ferme, ouf, j'arrive à me retourner. Une bonne dame vient me voir, je pense me faire engueuler, mais non elle croit que c'est une livraison pour elle. J'en profite pour lui demander mon chemin, elle m'envoie au bon endroit. Je passe une patte d'oie dans le bon sens. Finalement j'ai bien fait de me tromper sans cela j'aurais été dans une belle merde pour repartir. Je trouve enfin ma maison, c'est étroit je vais me garer plus loin devant les poubelles. Je livre chez un couple de bretons forts sympas. Quand c'est fini ils m'offrent le café, ce sont les premiers de la semaine je crois.

    Maintenant je roule un peu, jusqu'à Branne. C'est la lointaine banlieue de Bordeaux sur la route de Bergerac. C'est le bled avec le pont en fer que j'ai déjà pris en photo dix fois dans ce carnet. J'y suis pour 14h30. Je m'inquiète un peu, la maison est isolée dans les vignes, Maps ne me rassure pas. J'appelle le client qui me dit de ne surtout pas suivre le GPS. Il est artisan, il a un petit camion et me dit que c'est impossible de tourner dans deux virages. Il me fait un guidage que je suis à la lettre. Posé encore une fois cette semaine sur une route chiément étroite, là pas le choix, faut déplacer le camion à chaque palette. Il paye son café une fois fini. Il a une belle maison d'artisan du bâtiment. Il a retapé une ruine, c'est superbe. Magnifiques prestations comme ils disent dans les agences immobilières.

    En remontant au camion j'ai le message que j'attendais, les programmes Waterair sont tombés pour dans deux semaines. J'ouvre le mail fébrilement, putain dans quinze jours je fais une dépression. Je vais essayer de m'en remettre.

    Pour l'heure je n'ai plus qu'à descendre à Damazan pour demain. Il y a toujours les panneaux d'interdiction de traverser La Réole. C'est pas possible, il y a au moins 1 an que c'est en travaux, j'y vais. Eh ben mon cul Paul, c'est toujours fermé ! Une déviation envoie les camions à Langon, au rond-point je prends à gauche et je coupe par une petite route à la con, Waterair attitude. Je m'arrête un moment pour faire la tournée qui me déprime à l'avance et je termine la journée à Marmande.

     

     

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  • à Damazan
    bric à brac
  • Jeudi 15 Septembre 2016
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    A 7h et demi je suis chez Waterair, je range mon bazar dans la remorque, je donne un coup de balai et je vais voir Patrick, on charge. C'est du vite fait, 4 palettes, 13m de plancher. Je vais tchatcher un peu avec les copains, on boit un café et je vais à la douche.

    J'en ai marre de toujours prendre la même route, même si ça fait bien deux mois que je ne suis pas venu. J'ai vu en descendant lundi que ça se vaut de passer par Villeneuve sur Lot ou par Seyches. A propos de Villeneuve c'est le bled où Cahuzac était élu. Le pauvre, il pleure à son procès. Ou comment un homme brillant peu perdre sa dignité en accusant les autres. S'il pouvait faire un peu de tôle en entraînant les Balkany et tous les tricheurs … Je prends mes désirs pour des réalités.

    Au Temple sur Lot je coupe au travers pour rejoindre Cancon, bon c'est pas une bonne idée ! Petite route, pont à 5t, faut que je pense à ne plus passer par là. Petit arrêt pain à Castillonnès , facile pour se garer. A Bergerac je fais une association d'idées : Périgord-->Fabien 24. Je l'appelle pour prendre des nouvelles. C'est comme ça que ça marche dans mon cerveau malade.

    Je bouffe ma dernière salade sur mon parking habituel sous les arbres avant Limoges. Petite pause gas-oil au centre routier de la capitale de la porcelaine. Encore que sur FDR, Limoges est plus connue pour Greg que pour la porcelaine...

    Je me fais une 45 à St Eusèbe juste après les travaux, je vais marcher un peu au bord du canal pour détendre mes vieilles guibolles. Sevket m'appelle, il me demande si je peux charger plus tôt demain, ça l'arrange parce qu'un Perrenot ne sera pas là, donc....c'est bien compliqué cette affaire mais ça me va je finirai encore plus tôt.

    Ben vous savez quoi ? Le chargement à Damazan me fait finir mes heures à Beauchemin ! Étonnant non ? Quand j'entre un polonais paye son repas. Le José lui demande s'il veut un ticket de parking pour se faire rembourser, le gars décline l'offre, paye ses 13 boules et se casse. Bizarre. Moi à cette heure je demande un ticket pour un Kir...

     

     

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  • Allez! Fais tes devoirs!
  • Vendredi 16 Septembre 2016
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    Réveil bien trop tôt à cause de mon pote mahométan, café, maxi pain aux raisins, douche et zou ! A 8h15 j'attrape Jean-Pierre et on vide le Damazan. Comme d'hab' j'avance de 100m et on recharge. Vu le nombre d'escaliers j'étais bien inquiet mais finalement je me suis gouré, ça rentre tranquille.

    A 10h Sevket arrive je lui laisse la place, on va boire le café. Je le chambre un peu sur Erdogan, il est aveuglé c'est peine perdue. C'est un très bon collègue, adorable, j'arrête avant d'être trop lourd, déjà qu'il a bien les boules. Le boss lui a acheté un Merco, il est monté le voir pour garder son Vico mais c'est niet. Il change mercredi. Tu verras poto, c'est pas si horrible que ça de rouler en Panzer, on survit.

    A 11h et demi je décroche à la maison. Bon weekend à toutes et tous.  

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  • vraiment pas bien pour vider en sécurité
  • Lundi 19 Septembre 2016
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    Réveil 5h et quart, oui vous avez bien lu, 5h15 ! Pfouu ça fait longtemps que je ne me suis pas levé si tôt un lundi ! Je sors de la maison à 6h, ça pèle, l'été indien est bien fini. Je passe au dépôt faire les pleins, je dépose mes papiers sur le comptoir, il n'y a encore personne à cette heure, pas de perte de temps.

    A 8h je suis au garage PL, pile poil à l'ouverture. J'ai une fuite sur les coussins de l'essieu n°2, on a fait le 3 l'autre jour, normal. Un gars démonte et son collègue saute dans une bagnole, il va chercher les pièces chez un revendeur pas bien loin paraît-il. Le patron arrive, il m'offre le café et un croissant. C'est une bonne maison ici, je reviendrai... Mon gars ne revient toujours pas, j'en parle au mécano. Il pense qu'ils n'ont pas les pièces et qu'au pire on remettra les vieux coussins. Tu blagues ? J'avais tout bien cadré, j'ai levé mon cul bien trop tôt ce matin, ah non ! Le mec revient avec deux jolis coussins, ouf ! Je fais graisser mon essieu fou et ce putain de verrou de blocage. C'est un carré qui monte dans un logement et bloque l'auto-vireur quand on met la marche arrière. Ça c'est la théorie, en pratique ce putain de carré a bien du mal à trouver le trou... A 10h je me casse.

    Pause pain à St Vit, je mange un bout du côté de Montceau les Mines.

    A 14h je suis à St Yan, c'est le bled avec les deux mauvais virages en dessous de Digoin sur la route de Roanne. Le lieu-dit n'apparaît nulle part, j'appelle mon client. Il me fait remonter sur la route de Paray le Monial. Impossible de m'arrêter là, je dois remonter jusqu'à Paray pour faire demi-tour. Je me gare dans l'entrée du voisin, je suis au bord de la route, c'est assez dangereux, le client laisse sa bagnole en warning un peu avant. Inutile de dire que je ne m'éternise pas, d'autant que le voisin vient râler parce que je bouche son passage.

    La suite est à Bordeaux, je n'ai plus qu'à descendre tranquillou. A 19h je suis au centre routier de Limoges. J'aurais pu aller plus loin mais je voudrais faire une 11h. Je serai vide mercredi matin, et si je dois faire une remontée sportive, je n'aurai de 11h que mardi. Bref dans le doute...

     

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  • le vin bourru
    Donc napoléon est mort en Gironde ?
  • Mardi 20 Septembre 2016
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    Royal au bar je m'offre la formule « mug tartine » à 2€50, je ne me refuse aucun luxe, j'ai laissé l'Aston-Martin tourner devant le troquet, une douche par là-dessus et zou !

    Ah oui au fait, je suis à Limoges parce que la route La Souterraine/Bellac est fermée. Pour faire Guéret Angoulême faut aller tourner à Limoges, vous allez me dire que ça ne change rien puisque de toute façon c'est interdit dans ce sens toute l'année. Certes mais là la route est carrément barrée alors que d'habitude...

    A 10h je suis du côté de St André de Cubzac, à Périssac. Je suis garé sur le parking de la cave coopérative, le lotissement est juste en face, facile. Le client, fort sympa, dans une phrase me dit : « quand j'aurai perçu le liner... » Ouhlaa ! Je souris, il me voit et s'excuse de la déformation professionnelle. Le verbe percevoir ne s'utilise que dans l'armée française : perception du paquetage, perception de l'armement... Quand il a perçu sa piscine, je file à la cave en face.

    Énorme coup de bol, vu la pancarte dehors, je tombe juste au moment de la vente du vin bourru. Je suis bien content. Je me prends en plus une bouteille de rouge d'ici, je n'aime pas trop mais celui-ci est médaillé de je ne sais quel concours, à voir. A boire.

    A 13h je suis à St Médard en Jalles, banlieue ouest de Bordeaux dans un quartier assez chicos. Je tombe sur le seul pauvre du quartier. Papy modifie sa vieille piscine de fond en comble. Le jardin est étroit, je lui propose de porter l'escalier à la main. Je lui offre mes bras, il m'offre un café et un chèque. Euh non, le chèque c'est pas pour moi.

    La suite est un peu plus haut dans le Médoc, le village avant Margaux. C'est le prénom de ma fille. Je suis adorateur des vins de Bourgogne, je voulais prénommer ma gamine Aloxe Corton, Chablis ou Hautes Côtes de Beaune mais sa mère a refusé, jamais compris pourquoi... Je me suis rabattu sur Margaux.

    Je trouve la maison assez facilement, ce sont les beaux-parents qui réceptionnent. Visiblement ça ne les passionne pas, du coup je ne m'éternise pas.

    Dernière piscine pour aujourd'hui en direction du Bassin d'Arcachon. Lotissement étroit, client sympa, classique. Il feuillette la notice de montage que je viens de lui donner, il me dit qu'il veut simplifier, ne pas bétonner, pas de parpaings. Ouhlaa ! Je lui conseille vivement de se renseigner avant, d'appeler la hot-line. Bon ,j'ai fait mon boulot, je l'ai prévenu, après il est adulte c'est lui qui voit.

    Demain je recommence à Arcachon, donc coupure chez mon pote Lionel le multi-divorcé à Gujan. Il a fait un Osso Bucco, j'ai apporté un Chablis de derrière les fagots, ça va le faire...

     

     

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  • Mercredi 21 Septembre 2016
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    Au réveil la cuisine sent le pain grillé, chez mon vieux pote je suis comme un coq en plâtre, comme disait l'autre. Il veut refaire un café, je refuse, 8h je mets enfin en route, si j'avais su...

    Je roule jusqu'au patelin d'à côté, lotissement facile, livraison facile, balayage de la semi facile, message à Laurence facile. Réponse : rien pour le moment. J'ai vu un supermarché à l'entrée du pays, je vais faire quelques courses et poireauter... Si j'avais su j'aurais bu un second café avec Lionel. Il doit y avoir un chantier ou une carrière par là, c'est un défilé de benneux dont un 143 en échappement libre, lovely.

    A 15h30 ça bouge enfin. Elle m'a trouvé un rechargement à Casteljaloux, j'irais bien essayer de charger ce soir mais ce n'est à vider que lundi, ça ne sert à rien, je ne ferai rien de plus demain soir. A Marcheprime un convoi a bien du mal à tourner au feu, on est bloqué un petit moment. Quand il passe devant moi je crois reconnaître, après coup, Geoffroy alias Solaris. Je suis assez peu physionomiste, si c'était lui qu'il me pardonne de l'avoir snobé.

    J'ai tout mon temps, j'enquille les départementales de Gironde, tranquille tranquille. Les programmes Wat tombent pour dans 15 jours, je fais ça sur un parking à l'ombre des pins, le pied.

    Je termine cette journée harassante à Marmande, le gros troquet a changé de proprio si on en croit la banderole, on va voir ça.

     

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  • Jeudi 22 Septembre 2016
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    Le resto a changé de tôlier mais c'est tout, c'est toujours une plutôt bonne adresse. Café pain-beurre douche, zou ! A 7h30 je suis à Casteljaloux, pour aller à l'usine le GPS veut me faire tourner devant l'Intermarché mais c'est interdit aux PL. L'itinéraire PL c'est de passer dans le centre ville au lieu de prendre une rue qui tombe direct. Étonnant non ?

    Il y a déjà 3 camions devant moi, ça discute tranquille en entendant l'ouverture du bureau. Chaque cariste vient chercher son camion au parking, c'est dans l'ordre, nickel. A mon tour un type me met en place, il ne faut ouvrir qu'un côté, il pousse les palettes, en 20 minutes c'est torché. Chargé jusqu'aux portes, du sol au plafond, c'est de l'isolation, 6t800 un complet. A 9h20 je décarre, du taf en or.

    Je remonte par Marmande, à Seyches je retrouve la route des retours de Damazan, ça va, je ne vais pas me perdre aujourd'hui. Je me fais une remontée tout ce qu'il y a de classique, ça roule même mieux que certaines fois. Pas de bordel au grand rond-point du centre routier de Limoges, pas de chieurs sur la RCEA, aucun casse-couilles qui se traîne à 80, trop fort. Tant et si bien que je ne m'arrête pas à Beauchemin, oui je suis malade... Pauline m'a demandé de lui faire des bricoles demain, je roule au max. Fin de mission à 20h30 au Moulin des Malades, ça fait longtemps que je ne suis pas venu. Je soupe avec un Hemmerlin extérieur, fort agréable.

     

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  • vendu !
  • Vendredi 23 Septembre 2016
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    A 6h je mets en route, sans café ni douche tel le routier moyen. Premier arrêt à la grosse boul' de St Vit, c'est bien commode pour le pain ici, on peut se garer et faire demi-tour sans cramer un train de pneus. Au dépôt je décroche et reprends une caravane vide, j'y claque 4 bobines à quai et je file à la douche. Quand je ressors je tombe sur le waterairien Sébastien, il a apporté les croissants, il sait vivre cet homme.

    Je file à Pirey chez un emboutisseur, ils font de la pièce auto et visiblement des petites tôles pour l'ameublement. Un coup de quai, quatre coups de fourches et je dégage. Je descends à la papeterie du Doubs, je me pète donc le boulevard de Besac'. La remorque est bien crade, je la balaye avant de charger. Le mec arrive et il trouve que c'est pas top... re-coup de balai. Ils ont des bobines de différents poids, selon la tare on sort avec 44t pile poil. Je remonte décrocher ça au dépôt.

    Je reprends une autre semi vide, c'est la dernière, on n'est pas chez Buffa où il y avait toujours un volant de remorques à dispo. Direction Système U. Passage chez Jeantet, les rouleaux sont toujours HS mais la Karcher fonctionne. Je passe un bon coup de savon et de balai sur mon tracteur.

    Gros changement ici, on n'est plus obligés d'aller chercher les papiers à St Vit2 puis charger à SV1 puis SV2 puis... Ils ont réfléchi, faut désespérer du genre humain. Donc je charge 17 palettes à SV2, on fait les papiers et je descends compléter à l'autre. Seul défaut, faut pas qu'ils se gourent en comptant le plancher avec des palettes de merdes genres matelas bazar brico... Si ça rentre pas les papiers sont édités...bonjour le binz. Bref moi ça rentre tranquille. Il est 13h je commence à avoir les crocs, je bouffe ma dernière salade sur le parking.

    Re re retour à Devecey plage, je récupère ma calèche. Au bureau on discute avec un chauffeur, il me dit qu'il ne m'a pas reconnu ce matin sur le boulevard, pas l'habitude de me voir avec une semi ATS. Assez fort pour qu'elle m'entende je dis que c'est la faute de Pauline, elle ne me fait faire que de la merde et patati et patata, j'en fais des caisses. Quand le chauffeur s'éloigne elle me dit : « Ah ben là pour les pleurnicheries t'es tombé sur le roi, et lui il ne rigole pas. » Voilà, ça c'est fait.

    Bricolage du vendredi, contrôle du classeur à documents, lot de bord, moi j'ai pas l'adr donc c'est vite fait. A 16h30 je décroche à la maison, bon weekend à toutes.

     

     

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  • Pont les Moulins 25, ça grimpe!
    Quingey 25
  • Lundi 26 Septembre 2016
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    Lundi dernier j'écrivais que l'été indien était fini, erreur, il est toujours là. J'ai eu le temps de bricoler dehors mais là faut y retourner.

    J'y retourne mais pas loin, je vide à 25 min de la maison, chez le gros marchand de matériaux à l'entrée de Montbéliard. Le gars veut me faire ouvrir les deux côtés, ouhlaa, avec tout mon bazar côté passager, j'évite. Je descends le tacot et je tire les palettes au bord, facile.

    Direction Seppois. Je croise Gérald, puis le Salem à un quart d'heure d'intervalle. Soit l'un a chargé en un quart d'heure, soit l'autre a taper la discut' avec les filles... Je me pointe à l'usine à 11h alors que je ne charge qu'à 13h. Comme j'ai deux livraisons dans la foulée, c'est chaud je voudrais prendre de l'avance. Le meilleur d'entre nous, non c'est pas Juppé mais Sylvain, le plus rapide au chargement, a déjà presque terminé. Je vais chercher ma liste au bureau, je commence à pointer, Fabrice me propose de charger de suite après. Lui ça ne lui change pas sa quantité de travail et moi ça m'arrange bien. A midi et demi, clic clac c'est dans la boîte.

    Du coup j'ai le temps je monte de l'autre côté de Besançon par Baume les Dames, Pont les Moulins et la route du haut. Je commence dans un petit patelin au-dessus de Quingey, client sympa, fastoche. Je redescends de la montagne par St Vit pour me retrouver à Dampierre, c'est le début du Jura quand on sort de Besac'. Là aussi client sympa, facile. A 19h j'ai fini. Je remonte dans la cabine, je range mes papiers et un gamin vient taper à ma porte : « Mon père vous demande si vous voulez boire un coup avec lui ? » Oh moi, si on me prend par les sentiments... On siphonne une Despé, et je décolle enfin.

    Nouvelle infidélité au José à Beauchemin, je pousse jusqu'à St Maurice en Rivière ça fait une éternité que je ne me suis pas arrêté là. Cerise sur le gâteau je tombe sur Rémy de chez Pierrat, il vient d'arriver à l'instant, on ne s'est pas vu depuis l'autre fois à Marmande.

     

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  • clocher tors à Mervans 71
    vue inhabituelle de Solvay Tavaux
  • Mardi 27 Septembre 2016
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    Le Guy s'emmerde à faire du pain grillé tous les matins, faut pas décourager les bonnes initiatives... Je décolle tranquillou à 8h, je coupe par la Bresse profonde, Mervans, Louhans pour me retrouver au nord de Bourg pile poil dans mon patelin. Le chemin me semble bien étroit, je recule, merde c'est un cul de sac, je ressors, une manœuvre pour rien. Les routes sont chiément étroites dans le coin, je me pose en merde devant le stade, pas le choix. J'étais en avance, à force de tourner le volant je suis pile poil dans les clous. Le client se pointe, je vide et il m'offre un café.

    De là je remonte dans le Jura, cette tournée est vraiment bizarre. Pauline m'appelle et me demande que si elle me charge ce soir, est ce que je peux être demain à 10h à Clermont dans l'Oise ? Je réfléchis 20 secondes, pas plus après ça brûle...je dis oui. Du coup faut que je me magne le cul. Cette semaine qui s'annonçait déprimante, m'a l'air bien speed finalement, ça me plaît. Pause pain à Villemotier, ensuite la 83 est fermée avant Lons, faut prendre la soporifique A39.

    A 13h je suis entre Poligny et Dôle. Le gars rénove une piscine, mais le modèle est récent, je ne comprends pas trop … En fait il a voulu faire poser le liner par une connaissance mais il s'est déchiré sous l'escalier (pas le client, le liner). Inutile de dire qu'il est un peu dégoûté ( le client). Ma dernière piscine est à Dôle, côté Tavaux. Le client est ravi que je vienne avec une heure d'avance. Son père est là, il m'explique qu'il est un ancien routier de chez Bouquerod. Généralement les vieux sont bien pénibles, comme si nous on n'avait jamais roulé... mais non lui ça va.

    Je file à Devecey. Mon chargement est là, mais dans une semi décrochée. Il me faut décrocher, mettre l'autre à quai, transvaser, raccrocher ma calèche. Pour l'instant je suis dans les clous.

    Comme rien n'est simple dans le transport, Pauline me rajoute un lot pour Troyes. Du coup je ne serai jamais à 10h dans le 60. Pas le choix, elle a voulu vendre le lot en complément mais il n'est pas parti. Edouard le stagiaire vient me donner un coup de main pour tout ça. Pensant gagner du temps je lui demande d'aller décrocher la semi blanche derrière le dépôt pendant que je charge la longueur par le côté dans la mienne. Comme un con j'oublie de lui parler de ma coupure, il a bougé, je n'ai que 15. Putain je suis une buse.

    Tant pis je dois pouvoir monter à Chaumont quand même. Je calcule et recalcule mon affaire, si je dors à Chaumont, demain je dois refaire une 45 avant d'arriver dans l'Oise... Du coup je bouffe un bout de pain en 30 min vers Langres.

    Dans une descente je laisse filer, je double un Gérard de Vesoul qui me fait un appel, il me redouble dans la grimpette suivante et me klaxonne comme si j'étais une fille facile... J'imagine que c'est notre ami Ludo 25, c'est le seul gars de chez Gérard que je connaisse.

    Je trouve une place à l'aire de Troyes truc-machin entre deux français. Moi qui dors une fois par siècle sur l'autoroute il ne manquerait plus que je me fasse tirer du gas-oil... Il est 21h35, j'ai fait du mieux possible. Demain est un autre jour.

     

     

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  • jamais vu
    tondeuses Faure et Machet
    moi aussi je suis N4 liner
  • Mercredi 28 Septembre 2016
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    J'avoue. J'ai dormi au calme et la douche est nickel-chrome, 2€ y a rien à dire.

    Je décolle à 6h35, à 7h pétantes je suis chez les transports Clivot à Troyes. Pendant que je me vide mes deux palettes dans un coin arrive un petit gars tout choupinou. Je me dis qu'il a tout juste l'âge de rouler à vélo sans les roulettes, et encore, si ça trouve il met un bout de carton tenu par une pince à linge contre les rayons pour faire le bruit du moteur... Que nenni, c'est un FDR de Facebook, il s'appelle Valentin et roule donc chez Clivot. Merci à lui pour le bonjour, seul truc qui me chagrine il me vouvoie ...je fais si vieux que ça ?

    Je termine une 15, sait-on jamais et zou ! C'est mort pour le rdv du terreau, le gps me dit 10h20...sans emmerdes. En temps normal je monte par la 19 puis 231 puis l'obélisque, là j'enquille A5 puis A104, Sytadin met l'itinéraire en vert. Sauf que quand je monte sur l'A104 une putain de bagnole tombe en panne après l'aire de Villevaudé, là où il n'y a pas trop de bande d'arrêt d'urgence, plus un petit coup de frein juste avant, vlà une demi-heure de perdue. Un coup de Google, j'appelle la plate forme Weldom pour annoncer mon retard, ça peut peut-être les calmer. Je ne sais jamais si c'est mieux d'appeler ou pas, si la bonne dame m'avait dit : « demain » ?

    A 11h moins le quart je suis ZI de Breuil le Sec. Le temps de me garer et de remplir cette chierie de protocole il est quasi 11h quand je me pointe à la réception.

    Le mec : «  Ah mais on m'a dit que tu serais en retard.

    Moi : Bah quand même, il est 11h.

    Lui : Ah mais ça c'est rien ! On s'en fout, vas-y, mets-toi au milieu et ouvre les 2 côtés j'arrive. »

    Pas osé lui dire que dans certaines bases si t'arrives avec 1h dans le cul on te refuse direct...

    Il me vide vite fait bien fait, me claque 2 piles d'Europe vides contre le tablier et zou !

    Comme d'hab' Laurence m'a envoyé mon retour hier soir, direction FM Longueil, c'est l'entrepôt qu'on voit au bord de l'A1 vers Compiègne. Là pareil, j'ai une heure de retard. La gardienne des lieux me dit que ça craint. Il est presque 13h, c'est la relève, les camions de l'après-midi sont là, je vais sûrement devoir attendre, et un bon moment.

    Qu'est ce que tu veux que je te dise ? J'ai fait au plus vite. Je m'installe pour manger un bout, depuis 6h il commence à faire faim. Tu sens le petit moment de léthargie juste après manger ? Le moment d'engourdissement où tu te dis que tu serais bien avec les jambes sur le volant en écoutant Jean Lebrun. Eh bien non ! C'est juste le moment où sonne le bip. Quai 74.

    J'hésite, j'enlève les Europe devant ou pas. Je complète ailleurs, si les métrages annoncés sont respectés, ça passe. Je prends le risque, mesuré le risque, y a pas mort d'homme non plus.

    On complète à la papeterie de Soissons, c'est Vénizel le bled exact. C'est la grosse papeterie en contre-bas de la nationale. Ici il faut passer au bureau Norbert, enfin XPO puis aller charger. Un Norbert justement s'en va d'un quai, on me donne sa place. C'est du carton fini, pas lourd, facile.

    A 16h je referme les portes, rembarque le tagazou, et zou ! Il me reste 3h à rouler, je voudrais caser une 11h, je n'ai de rendez-vous pour le carton et la semaine n'est finie. T'es pas en piscines là Tonton Pierre, faut y aller. Je descends par Reims, St Dizier, c'est à dire N44 puis N4 tel un vrai routier... J'arrive au Viaduc à Chaumont avec 4h34 de conduite continue, mais je case une 11h, ça me va.

     

     

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  • tout propre
    Haut Jura
  • Jeudi 29 Septembre 2016
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    A 8h et demi je suis à Cayenne. Non je n'ai pas traversé l'océan dans la nuit, c'est un lieu-dit à côté de Devecey. Je vide dans un vieil entrepôt SLBO, c'était les transports Oudin ici autrefois. Heureusement que Gérald m'a expliqué, jamais je ne me serais engagé dans ce chemin alors que c'est à 2km du dépôt. Boh je ne suis pas censé tout connaître.

    A propos de dépôt, j'y vais. En un je file à la douche, en deux je vide mon lot pour dégager les Europe coincées devant, en trois je recharge. C'est bien ça fait marcher le tire-pal.

    Je complète le gasoil et je vais laver chez Jeantet. Personne devant ni derrière, j'ai le temps de fignoler. A midi et demi je suis chez U, casse-croûte tranquille, puis glandage.

    A 2h je vais présenter sur la pointe des pieds, je n'ai rdv qu'à 15h mais j'ai la phrase magique : « je vide ça et je recharge. » On me donne un quai illico presto. Je vide, le contrôleur pointe au fur et à mesure, ça drope.

    Une fois je vide je descends pour charger le bazar et de la pub, des grands cartons j'imagine que ce sont les pancartes qu'ils pendent dans les magasins. C'est sur palette, ça pèse rien, je balance ça sur la cam', c'est marre. Retour à SV2, je revide le léger. C'est un peu le bordel, j'ai deux magasins et faudrait mettre le lourd devant bien sûr, pas le choix c'est mélangé je ferai le tri demain. J'ai quand même écrit la destination au marker sur les palettes, d'ici demain j'aurai dormi... A 16h30 je me casse, c'est beau. Je vais aller rouler un peu, aujourd'hui pour l'instant j'ai plus de km à marcher derrière un trans-pal que de km au volant. Ceci dit c'est bon pour ce que j'ai...

    Comme d'hab je suis chargé pour le 74, rdv 6h aux Houches, 7h Chamonix. C'est ultra fin, le gps me donne un quart d'heure de battement. Toujours comme d'hab' je monte par Lons Oyonnax. Fin de journée chez le Marcel aux Neyrolles, pour l'instant je suis dans les clous.

     

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  • la sortie est plus simple
    de l'eau
    Haute Savoie
  • Vendredi 30 Septembre 2016
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    Réveil bien trop tôt, café au camion, j'enquille ma nouvelle carte dans le tachy. Je me dis que ça va mettre un moment, que nenni, en même pas 30 secondes elle est validée. Les premières cartes avec les chronos à la minute ça mettait 107 ans, les suivantes allaient beaucoup mieux, là c'est TGV. J'esquive le contrôle pour le Mont Blanc, à 6h pile poil je suis devant le Super U Les Houches. Pas de quai on vide au tire pal. Après 2 ou 3 palettes, le gars descend un box, et vlam, le box s'éventre... Ohhh, c'est du chocolat Lindt. Gros coup de bol pour moi, le carton s'est éclaté dans la cour et pas dans ma semi. On prend des cagettes vertes à légumes et on ramasse les tablettes éparpillées. De bon matin, ça met bien les nerfs.

    Le deuxième magasin est à Chamonix. C'est un tout petit magasin en pleine ville. Le gps m'envoie à gauche, sauf qu'on ne peut pas tourner à cause de bornes en béton. Je continue mon chemin, et je tombe par hasard sur le parking à l'arrière. Enfin le parking...une impasse. Je suis à ma main, j'essaie de reculer mais c'est impossible à cause d'un lampadaire et de rochers. Je vais voir à pied. Le gars me dit : « c'est bien là, faut que tu recules ici, à tout à l'heure, bon courage. » Si les autres y arrivent, ma foi... Je bloque l'auto-vireur pour pouvoir me reprendre sans qu'il se foute en travers et en regardant de temps en temps par la fenêtre passager j'y arrive assez facilement finalement. Le jour se lève mais j'imagine que de nuit avec des tas de neige ça doit être moins commode. Il n'est pas 8h je suis vide, c'est pas mal.

    J'ai eu mon retour en montant hier, classique, de la flotte à Aix les Bains. A 9h et des boulettes je sonne au portail de la source, d'habitude ça s'ouvre direct, là une femme me fait réciter mon pedigree : destination, numéro de commande... Je me gare, je prends mes affaires pour la douche et je vais m'inscrire, pas le feu c'est rdv 10h. Une dame me demande si je ne veux pas charger de suite. Oh mais si. On y va. Un Dupess' libère un quai, pile poil. A 10h je suis chargé, douché et papierisé.

    Petit road-trip par la montagne, le soleil brille. Moi qui déprimais à l'avance, au final cette semaine a été bien sympa.

    Grosse activité au dépôt, des camions dans tous les sens, on transvase la flotte dans un fond mouvant, moi lundi j'ai piscine. Complément de gasoil, paperasse et zou ! A 17h30 je décroche au bout de la rue entre deux bennes, bon week à toutes et tous.