FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2019 Partager sur Facebook
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    c'est ça Marseille
    mais c'est ça aussi
  • Mardi 8 Janvier 2019
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    Je suis en industriel, pas en piscines mais mon mode de vie n'est pas négociable...café douche et je mets en route ensuite. J'attaque Marseille à 7h et demi, c'est la limite. Ça freine vers Septème mais rien de méchant. Je découvre la nouvelle autoroute, à un moment on passe sous le centre commercial Carrouf je crois, là où il y a 5 ou 6m de hauteur sous plafond. En fait ils ont fait rejoindre des bouts existants mais c'est vachement bien, on évite les dix mille ronds- point vers les Trois Lucs et l'avenue des Peintres Roux. En un quart d'heure Marseille est traversée, à 8h le matin c'est miraculeux.

    Donc à 8h moins le quart je suis à La Valentine, personne dans la cour, un cariste m'attaque de suite. Ça va largement mieux à vider qu'à charger, je m'offre un café au distributeur et j'appelle mon gars pour le rechargement. On se donne rendez-vous pour 9h et demi à Puyricard.

    Le bled est petit, je ne vois pas ce que je viens charger, je me gare sur un arrêt de bus, le gars arrive.

    En fait ici c'est le terminus des bus, il y a un chiotte pour les chauffeurs et un illuminé n'a rien trouvé de mieux que d'y mettre le feu. Donc les chauffeurs et chauffeuses surtout, pissent dans un truc en plastique, ils se croient à un festival de rock en été du coup. Je ne vois pas trop comment attraper ce machin mais le gars perce des rivets et enlève une tôle déco, il y a des logements pour les fourches du chariot. Trop cool ! Pour une fois que je suis en fret je me la raconte gros professionnel, je fais le JU42 du pauvre... 4 gummis sous les pieds du chiotte et 2 sangles. Faut d'abord enlever les toiles d'araignés des sangles, limite les cliquets étaient grippés depuis le temps. Bon c'est pas vrai j'abuse, j'ai sanglé les bobines à Bilbao avant Noël.

    Ce truc paye le retour mais faut pas déconner, j'ai une deuxième ramasse. A Marseille vers l'Estaque. C'est con de redescendre à Marseille me direz-vous mais j'avais pas le choix, fallait impérativement charger le cagoince avant midi.

    J'y suis à 11h, c'est un truc destroy, chez un transporteur, le quai tout pourri, de la merde partout, une friche, le charme de Marseille quoi ! Le petit gars est bien brave, il me charge pendant que je vais voir une cagole qui me fait les papiers. Pour midi je suis chargé aux portes, ça me plait cette histoire. Ne me reste plus qu'à remonter.

    A Puyricard j'étais garé à deux pas d'une jolie boulangerie, je me suis pris une ficelle que j'attaque du côté de Lançon de Pce.

    Au péage de Vienne j'ai 4h de guidon, j'espérais passer Lyon et couper ensuite mais ça va pas le faire, pas grave je coupe au péage. Je m'attendais à l'apocalypse sur la rocade mais boh, pour dire qu'il est 17h ça roule pas si mal.

    Je finis la journée à Montchauvrot chez le roi de la ficelle de parking. Il est chiant avec ça mais faut reconnaître qu'on y mange très bien. Et je retrouve un ex collègue de chez Coing, on a commencé la route ensemble c'est dire que ça date. Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans.......