FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • sous le soleil de Brignais
    ça fume, c'est là
    que d'eau
  • Jeudi 10 Janvier 2019
  •  

    Café croissant douche, vavavoum. A 7h et demi je suis chez le premier emboutisseur de la journée. Petite usine, on m'attaque de suite, ils n'ont pas de rallonges de fourches faut ouvrir les deux côtés, ce sera pareil partout aujourd'hui. La cour est en cul de sac, faut ressortir à contre-main, ça réveille.

    Autre truc qui réveille, j'arrive un peu fort à un carrefour, j'avoue, ça brille, l'ABS se déclenche, ça secoue mais merci la technologie. Il caille bien et où ça n'a pas été salé, c'est pas top.

    Ensuite je vais à Corbas, encore une petite usine, faut aller au fond en marche arrière. Le cariste est bizarre, il tire les palettes, les empile, pour les désempiler 3m plus loin. Il se passe quoi sous son crâne ? En plus il casse les bois donc après il se fait chier. Il m'impressionne ce type en fait.

    Je prends le temps de tirer un café à la machine avant de filer direction Brignais. Il y a juste le Rhône a traverser.

    Ici je connais, ils emboutissent des pièces pour Volvo. Un gars me dit qu'il faut que j'attende, le gros Fen est parti sur un autre camion. Finalement dans les 10 minutes le gars se pointe, je m'attendais à pire. Bon là je suis content, je voulais absolument vider ces trois avant midi, c'est fait.

    Je monte à Grenoble, je prends un bout de pain à Rives, j'ai le temps de casser la graine. Dernier client à Voreppe, le cariste râle parce que selon lui les palettes sont posées trop loin, au milieu du plateau. Pfouuu détends-toi les autres caristes n'ont rien trouvé à redire. Pas grave.

    Ensuite c'est du connu, je vais recharger un complet de cartons à La Rochette pour Besançon. A Grenoble je reçois un coup de fil de Baloo, on vient de se croiser. Tant pis j'aurais bien bu le café avec lui.

    A la papeterie il y a des camions au large, c'est Jacky qui a récupéré le trafic régional ici. Vais voir le chef de quai, je lui dis que je prends le Besançon. « Oh ben ça m'arrange bien, le lot me fait chier là au milieu, mets-toi à quai vite fait, je te charge de suite, ça me débarrasse. » Purée j'ai le cul bordé de nouilles.

    Le temps de boire un café et de remplir mon récep', c'est chargé complet, gerbé sur deux. Trop bien.

    Ne me reste plus qu'à me rentrer tranquillou. J'ai le temps je me fais Morestel Montalieu Lagnieu, à l'économie quoi.

    A 19h15 je suis à Villemotier avec 4h15 de volant. A quoi bon couper pour repartir, j'en ai assez fait pour aujourd'hui. Basta. Il ne reste plus qu'à espérer que Villemotier- Granges la Ville ça passe en 10h...lol.