FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2019 Partager sur Facebook
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  • mon château en Espagne
    Catalunya
    C25, putain ça grimpe
  • Jeudi 14 Mars 2019
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    Café, napolitano, douche, je descends à Santa Perpetua. Parfois Béa arrive de bonne heure, pas ce matin. Ça m'aurait bien arrangé pourtant. C'est Nicolas qui arrive le premier, il m'ouvre la maison. Je me vide et je monte voir Nico pour prendre la température, pas la sienne mais celle des affaires, ça redémarre. A suivre.

    Comme d'hab' Laurence m'a envoyé mon retour hier, je monte à Vic pour charger des meubles comme j'ai fait il y a quelques semaines, ou mois je ne sais plus.

    Pas besoin de tourner en rond, je connais. Heureusement parcequ'ils ont mis un nom sur la grille qui n'a rien à voir, j'ai eu un doute sur le coup. Faut que j'attende un peu, un gars de chez Simon est à quai, pas les Simon aux camions verts de Vesoul ça n'existe plus, un Simon catalo-roumain. Normal quoi !

    A midi moins le quart je me casse, chargé jusqu'aux portes. J'ai rendez-vous à 7h demain matin, d'emblée c'est mort. 10 h de volant, plus 9h de coupure, plus au moins une 45', ça passe pas. On verra.

    Ils sont sympas les ingénieurs Mercedes, ils ont pensé à tout, avec 24t de meubles plus le chariot j'ai largement le temps d'admirer les paysages catalans dans les côtes de la C25. Sauf que les minutes s'égrainent sur le GPS.

    Je bouffe, oui je ne peux pas dire que je mange, je bouffe une boîte de sardines pendant que le gasoil coule à la Petrem de Figueras. J'ai de la moule, il y avait une place direct à une pompe. D'habitude c'est blindé de camions du levant. Une boîte de sardines avec un mauvais bout de pain, optimisation, zou !

    J'ai coupé 15' à quai, eh eh pas con le gars ! Je finis les 30' vers Béziers. A Montpellier je prends l'ancienne autoroute, c'est gratuit sur une quinzaine de bornes. Je ne pense jamais à demander à Céline la comptable chez nous si c'est rentable.

    Les heures m'amènent à Lyon, bof bof pour la coupure. Je me pose à Chasse, je vais souper à la pizzeria-routier. Il y a 20 ou 25 ans ici le resto était tenu par une femme au look particulier. La légende disait que c'était une ancienne pute de Lyon qui s'était bien débrouillée avec ses économies. Ma foi si c'est vrai tant mieux pour elle. Si c'est faux et qu'elle me lit, qu'elle veuille bien m'excuser d'avoir sali sa vertu. Je dîne avec un gars, il a des patates à la place des yeux, pas faim. Il s'est fait larguer par sa copine par texto, et il s'est payé un radar de feux à Marseille. C'est pas trop sa journée. Je joue au psychologue de comptoir, lui dis qu'il a bien fait de venir manger que ça sert de rien de chialer dans sa cabine. Un verre de rosé par là-dessus, il retrouve le sourire, je fais ce que je peux et pis ça évite de parler boulot client camion boîtes de vitesses.