FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • le camion à Jojo
    Gerland, mauvais plan
    l'aqueduc romain à Chaponost
  • Lundi 2 Septembre 2019
  •  

    Sur les coups de 7h je dépose mes affaires dans le camion, vais garer la bagnole et je vois mon poto Joël qui fait chauffer son MAN. Il va du côté de Bordeaux, nickel, on convient de boire le café à Beauchemin. Il est parti avant moi mais fatalement je le double dans la première côte, avant l'aire d'Ecot. Il me dit que c'est normal il a une palette de margelles de plus que moi, il est drôle en plus.

    On boit le jus vite fait. Je lui raconte que ça me fait bizarre à Bourogne, je ne connais personne, il me répond que c'est pareil pour lui. Ils ne sont plus qu'une poignée de Buffa, le reste c'est gros turn over et intérimaires. Eh ben ! C'est pas le tout mais j'ai du taf, je file.

    Juste avant 11h je suis du côté de Tournus dans la pampa, la cliente bricole de son côté elle me laisse faire mon truc tranquille.

    Je me prends un petit bout de pain à Pont de Vaux, le bled de Régis et son inoubliable carnet de bord. Je mange un bout en vitesse avant Villefranche.

    Je commence l'après-midi chez un inquiet à Massieux. Il a un carport qui bouche l'allée, bien brave je lui aide pour les tôles, tout seul c'est chiant. On se fait les colis à deux et je le laisse se débrouiller pour les margelles. Je lui laisse une palette vide pour qu'il ne les brasse pas deux fois, bien brave je vous dis.

    De là je vais dans la plaine de l'Ain pas loin de la centrale du Bugey. Je me sers au mieux sur le trottoir. Les darons sont partis, un gamin appelle son père, il est au boulot. Il lui donne les consignes par téléphone, le chèque et là, patati patata. Je m'en sors bien sur le coup. Que la signature sur les papiers soit enfantine je m'en fous un peu j'avoue. En remontant dans le camion je me fais alpaguer par un voisin mécontent que je sois sur le trottoir. Avec 29 t de papier comme l'autre jour je ne dis pas, en piscines faut se calmer. Donc j'ai fait mon métier je l'ai envoyé chier.

    Ensuite ça se gâte je dois traverser Lyon pour aller côté Brignais-St Genis Laval. A 17h c'est pas bon du tout. Sur maps c'est rouge de partout. Je prends mon mal en patience. Je pense avoir une bonne idée en passant par Gerland mais c'est pas mieux, peut-être même pire. Baloo m'appelle, il me dit que c'est normal avec les travaux à Givors le trafic se reporte par là. J'ai vu ça oui...

    Je me fais une rénovation dans le vieux village de Chaponost, autant dire que c'est pas facile. Je me gare à 200m j'en ai ras le cul de pédaler.

    Dernière livraison du jour à Francheville. Je devais avoir une assistance petit camion, j'ai appelé le gars plusieurs fois dans la journée il ne m'a jamais répondu. J'y vais tout seul comme un grand garçon... Je trouve à me garer à 3 ou 400m du client, c'est correct. C'est là qu'une dame m'appelle pour l'assistance. Sans déconner ? C'est trop tard merci. La ville est en sens unique, je remonte la rue du client en sens interdit, pas envie de faire des bornes en triporteur.

    Je finis la journée au Bel Air, une nouveauté pour moi. J'avoue que j'en ai plus que ras le cul. Je savais que ce serait dur mais avec 15 clients fallait avancer aujourd'hui. J'ai mérité mon kir.