FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2019 Partager sur Facebook
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  • la route devrait toujours être comme ça
    Carrion Guadalajara
    el pueblo del cliente
  • Mercredi 11 Septembre 2019
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    Ici ils n'attachent pas leurs chiens avec des saucisses, 7€15 un cafe con leche, un croissant et une douche. C'est les prix en Moselle ! Ma foi, faut bien se laver.

    Vu que ma 11h n'a pas compté je me décale pour en faire une ce soir, je ne démarre qu'à 8h. J'ai pas loin de 12h de coupure pourtant, ce système est ridicule on en a déjà parlé mille fois mais c'est la loi. Dura lex sed lex. Une locution latine dans un texte ça fait bien, vous trouvez pas ? Ça fait intello qui se la raconte.

    Avec juste une piscine dans la remorque et 500 fougueux chevaux suédois, la C25 passe à fond partout. Au bout de 2h la pause s'impose. Non j'en ai rien à foutre de ces slogans, c'est juste que je chope un coup de pompe, 15 minutes dans la niche et c'est reparti.

    Je fais les pleins gas-oil et Adblue à l'entrée de Saragosse, il n'y a jamais personne à cette station, toute neuve pourtant.

    Un peu plus loin les 4h30 sonnent, je règle son compte à une tomate avec du pain d'hier à Valence. Faudra que je me souvienne que le pain de campagne de cette boulan' se garde fort bien.

    A 16h c'est l'heure de mon cortado de l'après-midi, le petit troquet de Trijueque fera l'affaire. Comme l'autre jour c'est l'heure du ménage, la chica va penser que je le fais exprès, le prochain coup elle me balance la serpillère dans la gueule si je marche dans son récurage.

    On s'est whatsappé avec Roman, le client sera là à 18h. J'y vais un peu plus tôt, j'aurai le temps de déballer. Le lotissement est large, je me gare fastoche devant la maison. Le commercial arrive quasi en même temps. Le portail est bizarre avec une barre en haut qui ne se démonte pas, on se pète tout le bordel à la main avec Roman. On livre chez un couple de garçons sensibles. En discutant le plus jeune comprend que je suis Français, il me dit que lui aussi. Ah ben bravo ! Un expatrié homosexuel, voilà l'image qu'on donne de la France, un pays de tarlouzes........

    Blague à part, c'est bien sympa, on boit un coup. Je parle un peu avec Roman, il me raconte qu'il a vendu des piscines mais pas pour tout de suite, rien avant Novembre. Sans déconner ? Je fais quoi moi en attendant ? Il en a vendu une à Pontevedra paraît-il, faut absolument que ce soit pour moi. S'ils l'affrètent à Gefco je me coupe les veines.

    A 18h30 je remets en route, me reste deux bonnes heures à rouler. Je coupe par une tite nationale, on se retrouve au pied du Somosierra. J'oubliais, je passe par là parce que Laurence m'a trouvé un retour pour le 90 à Bilbao. C'est pas beau ça ?

    J'ai loupé deux photos, un giga camion avec deux tautliners comme le Sesé l'autre jour mais là c'est un Scania blanc anonyme et un 25m50 mais en grumier ! Il était à vide, tracté par un Merco petite cabine. Là je ne vois pas trop l'intérêt, si tu charges les deux remorques tu fais 80 tonnes !

    En Espagne il y a un resto à presque chaque sortie d'autovia, je finis à Lerma, avant Burgos avec 9h52 de volant, tip top.