FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2020 Partager sur Facebook
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  • Vendredi 10 Janvier 2020
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    Le cœur léger après mes café-douche je démarre pour vider mon petit groupage. Trois lots et un complet à recharger, ça va passer crème...

    Juste avant 8h je suis chez DSV à St Quentin Fallavier. Je trouve un cariste à la machine à café du bâtiment 1 : « tu vas en face, quai 2, il y a un tire-pal, tu te vides et tu tamponnes tes papiers, surtout tu ne m'attends pas. »J'adore cette procédure, ça devrait être partout comme ça. Dans les 5 minutes je me casse. Deuxième lot à St Pierre de Chandieu, ici pas de quai le mec me file un tire-pal, il vient chercher les palettes au cul, ça drope. Troisième lot à Vaulx en Velin c'est les bidules en bois que j'ai chargé dans le 21, trois coups de fourches et c'est torché. Purée il est 10h et je suis vide, trop fort, je vais rentrer de bonne heure.

    A 10h et demi je suis à Mions, je n'ai rendez-vous qu'à 14h, je fais l'innocent mais ça ne marche pas, c'est pas prêt. Pas grave, je dis au gars que j'ai une bricole à faire et que je reviens.

    Je file chez Hiab à St Priest. Les gens sont surpris ils ne m'attendaient que cet après-midi, pas grave ils s'occupent de mon cas. On fait le tour du Moffett avec un gars, c'est un ancien chariot de chez Cargomatic, il a été refait à neuf ou presque, hormis la peinture mais ça je m'en fous. Le mec me demande si je sais l'embarquer et l'attacher. Oui ça va merci, j'ai quelques connaissances sur le sujet. En tous cas là-dedans ils sont pros, sympas, rien à redire. J'attrape la baguette que je me suis achetée chez Marie Blachère tout à l'heure et je finis ma dernière soupe de la semaine.

    A 13h30 je suis de retour chez Aldes à Mions. Le chef de quai me dit qu'il y aura un peu d'attente, bon bon... Il me donne un quai de suite. Ça traîne un peu. Ils fabriquent du matériel de ventilation, je charge pour une clinique en construction à Montbéliard, nickel pour moi. Le cariste va chercher des racks de gros tubes dehors. Les machins font tous trois mètres, on met d'abord les gros puis des moyens dedans puis des petits dans les moyens, des poupées russes quoi ! Un carton de séparation et on recommence, c'est chiément long à charger. Le drame survient après la troisième pile de tubes, on doit mettre des palettes au cul mais rien n'est prêt ! Pour pouvoir rentrer il y aurait fallu que je parte à 17h dernier délai. A 17h les mecs partent en pause et il manque trois mètres dans ma semi. Bon ben voilà voilà... Mes palettes sortent de la production au compte-goutte. Tous les autres camions sont partis, je fais la fermeture tel le pilier de bistrot qu'on fout dehors. A 19h05 je m'en vais enfin. Bêtement je me dis que le coup de chaud de la rocade est passé. Mon cul Paul, ça merde encore.

    Je pensais souper à Villemotier et déjeuner demain matin mais c'est fermé. Pas le choix, je pousse jusqu'à Mouchard. A Lons j'appelle le Dan, il me dit qu'il m'attend jusqu'à 22h. Cool. J'y suis à 21h45, il me reste 4 minutes d'amplitude...