FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • c'est pas une preuve de qualité
  • Vendredi 24 Janvier 2020
  •  

    Je passe par la nationale entre Belfort et Mulhouse, c'est interdit mais il y a une super boulangerie aux Errues, facile pour se garer. Je reste sur la 83 jusqu'à presque Colmar, avec la nouvelle bretelle à Rouffach ça va super bien pour reprendre l'A35.

    Sur les coups de 7h je suis à l'Intermarché de Benfeld, c'est parfait Benfeld ça évite de devoir passer Strass de bon matin. Un porteur frigo termine quand j'arrive, je prends sa place. Le magasin est récent, il y a de la place pour manœuvrer, c'est royal même. Ils ne m'ont pas l'air anticamions ici, des mecs ont les rideaux tirés. On vide vite fait, je récupère une pile d'Europe et je file à Obernai.

    C'est pas loin, une quinzaine de bornes mais chez Edouard c'est pas la même chanson. Je me présente au premier quai, une fille me dit que ça se vide au quai du fond. Pour s'y mettre sans rien casser faut un miracle, j'ai épargné mes marches-pieds c'est l'essentiel. Un gars se pointe, regarde mes papiers : « ah ben ça, ça se vide devant au premier quai ». Euh comment vous dire ? Faudrait peut-être vous mettre d'accord. En bon petit soldat il appelle son chef, palabres et discutions... Je retourne devant. La nénette de tout à l'heure a disparu c'est une autre qui me vide.

    Mon dernier client est juste à côté. Je sais que les bobines se vident chez les transports Huck, ça me fait chier d'aller là-bas, je tente ma chance à l'usine. Bingo on me donne un quai, il y a un outil de presse avec, ils en ont besoin. Nickel. Ici je suis toujours impressionné, le matériel électrique ça doit brasser du pognon, tout est hyper luxueux, les bureaux, salle café, ça fait genre showroom, ne manque plus que les hôtesses en minijupe.

    Nouveau changement de décor à Strasbourg, retour dans l'industrie lourde. Il y a du camion en attente à la bascule. Ici on pèse et on va au bureau. Le gars me dit que je suis trop lourd, ça me ferait sortir à 44t300. Oui effectivement c'est grave... Inutile de discuter, il me dit qu'il se renseigne. C'est ça renseigne-toi. J'ai la solution pour que ça aille plus vite, je retourne au camion et j'appelle Laurence. Elle appelle Profil C en direct, ils enlèvent une bobine sur la commande, en 4 secondes c'est réglé. Je retourne au bureau, le mec tripote son ordi et il me dit que c'est bon. Je suis magicien.

    Vu le nombre de camions à la bascule ça n'annonce rien de bon au chargement. Que nenni. Il n'y a personne dans le hall B. J'entre directement, j'ouvre le toit, la fosse, un côté et on charge. Le temps de refermer ça n'aura mis qu'une demi-heure, le top. Bascule, papiers, à midi je me casse. Vider trois clients, recharger dans une boîte de merde pour midi, ça a vraiment bien marché cette histoire. Je prends le temps de manger sur la route du retour. Chemin inverse, j'évite Mulhouse et le péage.

    Avant Belfort j'appelle Cyrille, on avait prévu que je vienne au dépôt pour reprendre ma remorque mais il a du Tillet à vider foulée lundi avant que j'aille aux piscines. Je propose de venir maintenant mais c'est mort le vendredi après-midi chez Tillet. Bon ben ma foi tant mieux, je pique à droite direction la Suisse, à 15h je suis à Bourogne, tip top. Bon week-end à vous, le ciel vous tienne en joie.