FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2020 Partager sur Facebook
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  • ça vide
    ça recharge
  • Lundi 17 Février 2020
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    Je veux saluer une figure des routiers de Belfort. Le Kinkin a bossé chez Mandroyan en frigo à la grande époque, chez Begey ensuite où on ne dormait pas beaucoup non plus, un vrai amoureux du métier qui même à la retraite n'hésitait pas à monter dans un camion un bus, voire un minibus pour balader des gamins, à 76 ans il s'en est allé dans la nuit de samedi à dimanche. Repose en paix.

    A 7h je range mes affaires dans le camion. Je retourne au taf après un week-end de St Valentin radieux, chaud même, imaginez, 20° en février en Franche Comté. Sur Terre il n'y a plus que Trump pour dire qu'il n'y a pas de problème. Les restaurants étaient bondés, ça a bossé, tout va bien ma foi. Et on économise du chauffage.

    En arrivant de bonne heure à Novillars je pensais être tranquille, mon cul Paul. Il y a déjà un mec du 39, un du 25 et un LT. A 10h et des boulettes je suis quand même vide.

    Je pensais charger du terreau mais non je monte chez Tillet. Tant mieux, en passant devant chez Compo je vois une sacrée file de camions en attente, dont mon jumeau de Scania, la saison du terreau a commencé.

    Personne chez Tillet, j'entre directement, le petit Nono me charge aussi sec. Pas de merde pour les papiers ce matin, je me demande si j'ai passé une demi-heure en tout dans l'usine.

    Je descends au dépôt, l'Adblue frise le mode dégradé. En fait je dis ça j'en sais rien, j'ai jamais essayé. Je monte voir Pauline, j'ai laissé mes rallonges de fourches dans mon ancienne semi pour ne pas foutre la merde mais je me retrouve avec des merdes qui traînaient dans la cour. Faut que j'en fasse refaire chez le charron à Grandvillars, elle en parle au chef... A suivre.

    Il me reste un peu de place, Cyrille me fait compléter par une grosse palette sur la route de Dôle à Dannemarie sur Crête. J'y arrive du temps de midi. C'est fermé, j'ai le temps de faire chauffer une soupe maison.

    A 13h15 je sonne, un mec vient m'ouvrir, il ne voit pas ce que je veux. Là il me dit : « vous avez suivi Google ? C'est l'usine plus bas à 100m. » Moment de solitude...

    A la bonne boutique j'explique mon histoire à la fille du bureau, elle me dit que tout le monde se goure, qu'elle a même écrit à Google mais que rien ne bouge. Bon, ça atténue ma honte. J'ouvre les portes, un gars bourre la palette avec son Fen et ciao. Pour une fois que je ne suis pas en piscines, je fais du 26 et du 84. Que de changement ! Je rigole mais c'est toujours mieux qu'un Casino pour Paris. Je passe en vitesse à côté chez AD pour récupérer un câble TIR. Ils ont bien le câble commandé par Pauline mais pas les supports pour l'enrouler à l'avant de la remorque, faudra que je revienne. C'est con.

    J'attaque Lyon à 17h15, c'est rouge de partout bien sûr, ça me semble moins bouché sur le périph'. Mouais, je pédale une trentaine de minutes à St Fons, les minutes défilent, je finis mes 30 à la station à Feyzin.

    Je termine ce lundi à La Mule Blanche à Tain l'Hermitage, nickel.