FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • monstrueux
    ça grandit chez eux
    ça charge
  • Vendredi 11 Septembre 2020
  •  

    Je n'étais pas revenu ici depuis le changement de proprio, c'est toujours du trois étoiles, cerise sur croissant du matin, frais de boulangerie, les douches ont été refaites. A 5h et demi je file.

    Je monte par la route des Vosgiens bien sûr, sur les coups de 9h et demi je fais la queue au guichet avec mes amis du levant en survêtement. La fille prend mon CMR et me dit ; quai C. C'était la peine de poireauter... Chez Parisot /compagnie française du panneau, ils ne fabriquent plus les-dits panneaux, problèmes de particules dans l'air, ils les font venir de Lure d'Auxerre et de Burgos quand ça ne suit pas. Pendant que je débâche un mec des transports Gérard vient me voir : « c'est bien de la merde à rouler ces panneaux, ça glisse tout le temps, t'as pas mis assez de sangles. » Je lui réponds que moi je ne viens pas de Lure mais d'Espagne, quand tu feras le tour tu compteras les ronds-points, certes le paquet du haut à l'avant à bouger de 5 cm mais je ne suis pas mécontent de ma conduite. Un Roumain vide devant moi, je me mets en place, l'énorme Fen prend tout une pile ! En deux coups de fourches les 25t sont par terre . Le cariste fait le tour, RAS, arrive l'autre de chez Gérard « oh t'as vu Tony, un panneau est abîmé, là . » Je lui lance un regard noir, il se casse, le cariste me dit qu'il doit mettre une réserve. Je m'en fous c'est un problème de qualité c'est pas du transport m'enfin putain si l'autre avait fermé sa gueule...

    Pour 13h je suis au moulin à Nancy, je range mes sangles mes équerres et je mange un bout, un Mauffrey libère le quai, tip top. Un peu avant 15h je prends la direction de Besac'. Vent du cul dans la montagne, quand je ne vois plus la ligne bleue des Vosges je ne suis plus loin d'arriver. C'est un peu le bordel à Vesoul, normal, c'est la mégapole saônoise, Shanghai le vendredi soir c'est pareil. Le tachy s'affole, conduite journalière, hebdo, bi-hebdo...calme-toi c'est pas grave tout ça, faut que tu t'habitues. En fait non, ça va se calmer dans les semaines à venir.

    Je me mets à quai chez Jeantet et je vois que le Master des pneus est encore là, je vais voir Alex, il doit tourner mes avant. Je me vide en vitesse puis j'avance le nez dans l'atelier. Je vais faire signer mes papiers pendant que le Bibendum retourne et équilibre mes gommards. Mes arrière d'été sont morts mais il est tard, il me les fera demain à Devecey.

    A cause de la sécheresse le lavage est toujours fermé, fait chier. A 19h je suis au dépôt, je décroche, je pose le tracteur devant le local des pneus et je monte les suspensions à fond comme ça avec ses mains pleines de cambouis il ne touchera pas mon Scania chéri.

    Je balance mes affaires dans le Cubo. Bon week-end à toutes, le ciel vous tienne en joie.