FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2020 Partager sur Facebook
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  • Lundi 14 Septembre 2020
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    Ça me change ce matin je ne re-déjeune pas à Villemotier, je suis à la boul' de l'autre côté de la place à l'ouverture à 6h.

    Un peu avant 8h je suis à Devecey, je range mes affaires et gare le Cubo. Content, Alex a changé mes gommes à l'arrière. Tiens, l'odb réclame de l'huile. Bon. Je fais le plein , accroche ma semi et je vais chez Scania. J'y vais au pas, les travaux perpétuels à Cayenne continuent, c'est planté du rond-point de chez nous jusqu'à l'autoroute. Incroyable ! Et il n'y a pas d'alternative c'est ça le pire.

    Chez Scan le chef d'atelier trouve étrange que le camion me réclame de l'huile. Il n'a pas osé me dire : « impossible, un Scania ne consomme pas d'huile. » Mais je pense qu'on n'en était pas loin. Selon lui c'est la jauge qui déconne, faut que je passe à l'atelier, il bascule la cabine... La jauge de l'ancien temps confirme, faut un peu d'huile. Il branche la valise pour ré étalonner la jauge de l'odb. Putain à l'avenir je saurai, pour rajouter de l'huile faut brancher la valise ! J'te jure ! Bien sûr le temps que les tests se fassent ça prend deux plombes.

    Ensuite je vais laver chez anciennement Iveco, Ghislain finit un bus et il m'attaque.

    Après je monte chez Tillet. Voilà 1000 ans que je n'étais pas venu. Je suis le seul camion dans l'usine, ça ne traîne pas. Sur les coups d' 11h et demi je peux enfin prendre la route.

    Prendre la route c'est le mot, toute la route même. Les pneus sont tellement neufs qu'il y a encore les picots de démoulage, je ne fais pas le mariole, ça danse, horrible.

    A 13h30 pile poil pour la reprise je suis à St Claude. Je vois d'ici votre œil égrillard, non non je ne céderai pas à la facilité, aucune blague sur les pipes de St Claude. Client facile, habituel, ça vide à quai, fastoche. Quand c'est vide j'appelle Cyrille, il m'envoie recharger à l'usine juste en face. Même pas besoin de fermer les portes, je laisse mon chariot où il est. Encore plus fort sans le faire exprès je n'ai pas cassé ma coupure. On charge vite fait et je redescends à Dôle. Les pneus ont chauffé en montant, cette fois ça tient le parquet. La montagne c'est sympa mais j'en ai assez, je descends par Lons.

    Vers 16h je suis chez Parrot, encore un client habituel, ça vide en vitesse. Je pensais faire la ramasse ici mais c'est fait. Je n'ai plus qu'à me rentrer. A 18h30 je suis à Audincourt, nickel l'histoire.