FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2020 Partager sur Facebook
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  • Mardi 22 Septembre 2020
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    Voilà un troquet qui ne change pas, on mange toujours bien, la douche est toujours à un euro, c'est un resto pour les vieux qui n'aiment pas le changement.

    Je commence à Mirabel, faut faire attention aux merdes de chiens dans la cour sinon ça va. Parfois les gens me demandent pourquoi je laisse mes godasses dans le marche-pied, ceci explique cela.

    Après je vais dans le vignoble, Fronton. Je devais être garé à 200m de la maison mais après une astucieuse manœuvre, lol, je recule jusque devant le portail. C'est un papa qui réceptionne pour son fiston. Moi, pourvu qu'il ait le chèque. Je sais il n'y a que le pognon qui m'intéresse.

    J'ai le temps de me faire une rénovation à Bouloc, pas bien loin de l'Eurocentre. La route est très passante, je fous le chariot en travers pour pouvoir débâcher sans me faire écraser par un caisseux pressé. Les clients sont charmants, un café, un chèque et je me sauve.

    Je me prends un bout de pain à Castelnau puis j'attaque ma route favorite, la route d'Auch. Des allées de platanes, des villages typiques, le kif.

    Pour 13h30 je suis à Seissan, la route est assez étroite, un peu plus loin je vois du bois derrière un grillage, je m'approche, bingo c'est une scierie. Je vais voir un cariste, il ne veut pas prendre de responsabilités, ce que je comprends, il m'envoie au bureau. Je demande à une charmante dame si je peux me garer chez eux pour vider sans gêner, elle s'en fout carrément. Nickel, merci.

    Je descends avec l'escalier, personne à la maison . La baraque me semble vide, bizarre. Je remonte chercher le kit, j'appelle le client depuis le camion, il me dit qu'il arrive. On arrive presque ensemble , parfait. Je fais mon truc, on dépose tout sous un appentis. 

    Je me fais une dernière piscine complète entre Tarbes et Pau, Bénéjacq. Désormais Pontacq est interdit aux 26t, ma foi ils n'avaient qu'à prévenir avant, voire m'envoyer un courrier à la maison, c'est trop tard, j'enquille. Les clients sont bien sympas, ils ont reçu un abri de jardin, le chauffeur a déposé comme ça venait, je déplace la palette de bonne grâce.

    Pour repartir je me dis que puisque je n'étais pas au courant à l'aller, je n'ai pas ouvert mon courrier depuis, je peux donc repasser par là et voilà. En fait faudrait aller tourner à Pau, nan mais ça va le bocal ?

    Il est 18h il ne me reste qu'à remonter vers Toulouse. J'appelle mon client de demain matin, j'avais dit 8-10h mais ça ne lui convenait pas, on a décalé à 7h. Moi ça ne me dérange pas encore faut-il que tout soit verrouillé. Au téléphone le gars me semble sérieux, on verra bien. Je finis la journée à Mondavezan, encore une bonne adresse.