FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2020 Partager sur Facebook
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  • impression de vitesse
    Corbières
  • Mardi 20 Octobre 2020
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    Je n'irais pas jusqu'à dire que le Covid a du bon, mais ici on progresse. D'ordinaire c'est rock n' roll avec les règles, ça fume au bar etc... Là, c'est strict on se croirait en Moselle ! Personne au bar, les gens consomment dehors, on remplit une fiche avant de passer à table, distanciation, tout y est !!!

    Donc je bois mon café loin du comptoir, une douche gratuite par là-dessus et zou !

    Je commence à Pouzolles, là faut pas se gourer, il y a plusieurs Pouzols et Pouzolles entre l'Hérault et l'Aude. A 8h je suis chez un citoyen belge, il a un accent à couper au couteau, on dirait un humoriste qui imite l'accent. La rue est en travaux, si on ajoute un peu de circulation du matin c'est bien le bordel. Je dépose ici la couverture solaire, kit, margelles, escalier, j'y passe un moment. Ça pèle j'accepte un café quand c'est fini.

    Ensuite je monte dans les Corbières. Je m'arrête au pain vite fait à ma boul' habituelle à Narbonne, j'en prends un peu plus si des fois ça coince en Espagne au niveau des restos.

    A Monséret je m'arrête dans le pays, je vais voir à pied, pendant que je marche je tombe sur la cliente qui rentre chez elle, on fait le tour en bagnole. C'est mort je reste où je suis. En deux voyages c'est torché. Je redescends de la montagne par Sigean pour choper l'autoroute.

    Semaine dernière j'ai doublé un camion avec un chariot embarqué et je regardais ces autocollants de vitesse : 60 80 90. Il avait des petits, vachement jolis. Et moi ? Putain ça fait des mois que je roule sans rien ! Avec le chariot neuf j'ai complètement zappé cette histoire de disques de vitesse. Donc je m'arrête à la boutique de merdier à routiers à La Jonquera et je trouve mon bonheur ; des trucs réfléchissants pas trop moches. Oui je vous vois venir, au moins un truc qui réfléchit dans ce camion.

    A 16h je suis à Sta Perpetua, je dépose une piscine de Marionna à l'agence. Elle n'est pas là mais je monte me faire payer le café par Montsé. Dans 15 jours j'aurai une piscine à La Corogne, sehr gut !

    Coupure faite je me sauve, je m'annonce vers Javier pour demain à Madrid, on se cale pour midi, nickel. Tout à l'heure Laurence m'a appelé elle m'a trouvé un retour d'emballages pour Peugeot mais fallait que j'annonce des heures de chargement et déchargement, on n'est que mardi c'est difficile à dire. J'ai prévu 14h au chargement à Madrid je dois pas être trop mal en vidant la dernière piscine à midi.

    Je n'ai plus qu'à finir mes heures direction la capitale, j'échoue comme souvent à l'entrée de Saragosse avec 8h45 de volant et 12h50 d'amplitude, mieux que sur le plan.