FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2025 Partager sur Facebook
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  • ô mon pais ô Peyroux
    en Dordogne
    ça passe ...
  • Mardi 1 Juillet 2025
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    A 7h je m'en vais de chez ma tantine, bien sûr j'allume la radio. Ouf ! Hier madame Dati a pris une volée à l'assemblée nationale, du coup la grève à Radio France s'est détendu*. Moi la playlist d'Inter avec les chanteuses pénibles ça me saoule, moins que les radios publicitaires mais ça m'insupporte quand même. Ceci dit je n'attends rien de la grille d'été non plus. On aura quand même le jeu des mille à une heure moins le quart.

    Juste avant 8h je suis à Naves au nord de Tulle. Après 7 ou 8 km de petite route je me gare à droite, je vais voir à pied dans le hameau, les numéros sur les maisons sont incohérents, je téléphone, la cliente m'explique, je n'en suis pas loin. On range la réno dans le garage, j'accepte un café tiède et zou ! Deuxième réno à Brive dans un quartier beaucoup plus facile, limite fastoche, pas loin de l'autoroute. Troisième à Noailles, pas loin de l'ancien routier au bord de l'autoroute, ça aussi c'est un drame, une adresse mythique maintenant c'est une entreprise du bâtiment, c'est affreux. Rebelote, on range les cartons dans le garage, un chèque et je file. Il est 11h, la température commence à monter.

    A midi moins le quart je suis vers Les Eyzies, le chemin ne figure nulle part, la loi a changé les communes sont tenues de donner des adresses aux maisons, faut le temps que Google envoie une bagnole. J'appelle le client, j'étais censé le livrer à 13h, il est ok pour maintenant, il vient me chercher à l'entrée du bled. On grimpe dans les collines, je me gare à un carrefour, la maison est à 100m. La chaleur est atroce. Le client tient à tout ranger dans le garage, ça sert à rien mais il me prend en avance je ne vais pas râler. Quand c'est fini je redescends et je mange un bout sur le premier parking à l'ombre. L'ombre ne sert pas à grand chose, la clim de nuit tourne à fond.

    Je suis un peu en avance à Prats en Périgord, il me faut traverser le village, c'est ultra fin entre des maisons, ça grimpe sec, le hameau est étroit, je trouve quand même à me garer potablement. Le client me dit qu'il doit aller au village en urgence, il y va en fourgon. Je commence mon affaire, il revient dans le quart d'heure avec une couverture Sécuriwat. Le chauffeur a refusé de monter quand il a vu le passage entre les maisons. Raahh c'est des petits joueurs ces gars. Je dis ça mais sur le coup je ne faisais pas trop le malin.

    La dernière livraison du jour est à 120 bornes, que de la petite route, c'est bien long. Le client ne comprend pas pourquoi je me retourne, c'est pour être à l'ombre bien sûr. Quand on a fini il veut m'offrir une bière, teu teu teu, c'est hors de question, de l'eau oui, rien de plus. Une bière avec ce cagnard c'est une très mauvaise idée.

    A 19h tout pile je suis à Sauveterre de Guyenne, première chose je vais à la douche, je suis trempé de chaud.

    * non c'est bizarre mais on n'accorde pas avec un "e", c'est la règle des verbes occasionnellement pronominaux

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  • Mercredi 2 Juillet 2025
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    Ce matin le temps est couvert, il fait 22, c'est bien agréable. Café pain-beurre douche et je démarre. Ne cherchez pas de cohérence dans cette journée, j'ai un impératif ce matin, j'ai dû chambouler. Donc à 8h pétantes je suis à St Seurin sur l'Isle. La maison est fermée, je sonne, personne. Je vais ouvrir la remorque, je sonne à nouveau, tout est fermé, genre maison inhabitée. Purée ils ont exigé un impératif mercredi et ils ne sont pas là. Je téléphone, la cliente dans le gaz, me dit qu'elle se lève, qu'ils n'ont pas entendu. Pas grave, ils sont là c'est l'essentiel. Petite piscine avec un banc, pas d'escalier, pas de margelles, ça va super vite. Ils sont toujours en pyjama, je pense qu'ils vont aller se recoucher.

    Je repasse à Sauveterre, ce bled est beau m'enfin je me serais bien abstenu d'y repasser. Sur les coups de 10h30 je suis à Ruffiac dans le 47, la maison est en plein bois, chemin bien étroit. Là on livre chez des bordéliques, du merdier partout, les poules qui montent sur la table, vu les impactes de chiures c'est pas la première fois. C'est crade mais la cliente est sympa. En repartant je croise le commercial du coin, on s'arrête deux minutes pour papoter, bien cool ce jeune.

    Il est presque midi je m'arrête là le long avec quasi 4h de volant.

    A 13h je suis chez des paysans à Langon au milieu des vignes mais ici ils ont des Prim'Holstein. La cliente me dit de poser sur une dalle en béton, son mari bougera les palettes avec le télesco. Vu la météo je fais ouvrir un bout de hangar pour mettre la palette de colis à l'abri. Un chèque et je me taille.

    C'était le dernier kit de la tournée, je n'ai plus que des rénos, on y voit clair dans la semi cette fois. Je monte à Bordeaux, il est 14h30 ou 15h mais dans le sens de la descente c'est bien bouché. Je croise le bordel, je croise les doigts pour tout à l'heure. Je livre à Martignas chez un gars qui vient de racheter une maison avec la piscine existante, il me pose une chiée de questions bien sûr. Il voulait tout faire lui-même, en repartant il me dit qu'il va appeler un artisan...

    L'heure a tourné, c'est le gros bordel sur la rocade, Maps annonce +25min jusqu'à Bordeaux Lac. Pas le choix, on y va. Après la sortie c'est encore le bouz pour monter le pont, ensuite ça va pas trop mal. A 18h15 je suis à St Porchaire 17. Le client avoue qu'il m'avait oublié, je lui pose sa palette contre un chèque, zou ! Je m'en vais couper à Yves, comme un gland je loupe la sortie du resto, je vais retourner un peu plus loin, 4h37 de conduite, tssss ! Un Perrier citron et je vais souper, en sortant je tombe sur un gars que je connais du relais du Soleil à Montpellier, on avait passé mon anniv mal au crâne ensemble, il est super sympa ce gars mais faut éviter l'apéro avec lui. Ici il y a de l'air, la journée a été largement plus supportable qu'hier, je m'endors avec les carreaux ouverts, le pied.

     

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  • ça c'est fait
    vers Cholet, ça commence ...
    la Loire ...
    ... à Saumur
  • Jeudi 3 Juillet 2025
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    Après mes perpétuels café pain-beurre douche je commence à Lagord, c'est la banlieue de La Rochelle. Le lotissement n'est pas loin de la 4 voies mais il n'y a pas de sortie à cet endroit, c'est ballot. Il me faut passer en ville et tourner à l'équerre à droite, il y a des bites en ferraille, ça tourne pas vingt dieux. Je recule, je dois me faire insulter dans les bagnoles. 3 ou 400m plus loin je trouve une rue plus facile, je tombe sur mon adresse. La rue est étroite, je reste sur la rue d'à côté. Le client arrive avec son chien, il m'a vu passer de l'autre côté. Je dépose la réno dans le garage. Il a une BM 1200 de 2005, il paraît que James Bond a la même dans un film. Cette machine pourrait faire du cinoche, elle est comme neuve ! Incroyable. La cliente a fait du café, un chèque et je file.

    La dernière réno est dans le 79, je passe par Niort, j'en profite pour compléter 4 gouttes de gas-oil. 4 grosses gouttes. J'ai pour consigne d'aller déposer à Champdeniers chez un marchand de motoculteurs plutôt que chez le client. Faut que je demande Thomas, il aura le chèque. C'est exactement ça, le gars Thomas a bien le chèque, il m'ouvre la grille derrière et je dépose sur une remorque au cul d'une bagnole, parfait.

    Laurence m'a évidemment envoyé un retour, on recharge chez U aux Herbiers, rendez-vous entre 14 et 15h.

    J'y vais tranquille, je mange à l'ombre là le long. A 13h15 je suis chez U log. Je me présente sur la pointe des pieds, c'est très élégant comme démarche. Le gars à l'accueil me donne le quai 138 mais me demande de ne pas entrer avant 13h30. Ça me fait un quart de coupure ma foi. A quai la porte s'ouvre de suite, 33 palettes, 22 minutes. Au poil ! A 14h15 je me casse, mieux que sur le plan l'histoire. J'ai rendez-vous à Saint Vit à 15h demain, j'y vais cool cool, si je me pointe trop tôt jamais l'équipe du matin ne voudra me vider, des fois que ça arrange l'autre équipe, tu penses !

    Je prends l'autoroute jusqu'à Cholet, pas le choix, ensuite je coupe au travers ; Saumur Noyant Château-Renault, j'adore passer par là. Je finis mes 30 à l'ombre par là le long.

    On se croise avec Tim, je lui raconte que je vais couper au pont des Bégniers, selon lui ça a bien progressé depuis le changement de proprio, on va aller voir ça.

     

     

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  • le pont royal
    ça commence à griller
    pour Mich 2395 km
  • Vendredi 4 Juillet 2025
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    On va dire que je suis mal tombé hier soir, faudra réessayer. Le pain-beurre est copieux et la douche est gratuite, ça compense. Je mets les voiles à 7h et quelques. J'ai le temps j'évite les péages, Courtenay, je descends par la petite route jusqu'à Villeneuve sur Yonne puis N6 Auxerre Avallon Sombernon Dijon, pas un centime d'autoroute jusqu'à St Vit.

    A 13h30 je suis chez U, gros bordel, les quais sont pleins paraît-il. Je tombe sur Jean-François mon nouveau mais déjà futur ex collègue, on boit le café, il n'a pas su s'intégrer chez ATS. J'ai du bol avec mon bazar made in China, quai 38 directement. Je me vide, les Uistes sont en pause, je pose la liasse de papelard sur la dernière palette. Je dégage du quai histoire de ne pas perdre trop de temps, j'embarque le chariot et je retourne sur le quai. Mon carnet est posé sur la dernière palette, tamponné. Je n'aurai pas vu le contrôleur, ce qui ne me manque pas non plus, hasta luego. 14h15 je dégage pour rdv 15h, j'en entends se plaindre de la grande distrib', là entre le chargement et la livraison c'était royal.

    Je rentre au dépôt, je dételle la vieille 412, personne au gas-oil, je fais les pleins et je descends à la halle fret. Je récupère mon carrosse et je me charge. Un garage et une mini-pelle. Selon le poids des mini-pelles, certains chariots de chez nous n'arrivent pas à les lever semble-t-il, du coup pour ne pas avoir l'air con lundi chez le client je me charge tout seul. En plus le Nico a pas mal de boulot, des camions au large, ça va plus vite comme ça.

    A 17h15 je suis à Devecey, ce week-end c'est la braderie à Seloncourt j'ai besoin de la Fiat, je balance mes affaires et zou ! Bon week à toutes et tous, le ciel vous tienne en joie.