Carnet de bord de Février 2023 | Partager sur Facebook |
Réveillé de bonne heure, je profite de la demi-heure supplémentaire… Oui, je croyais là aussi 8h mais c’est 8 30… pour faire les pressions du tracteur avec mon achat récent… Un tuyau pneumatique avec une main d’air de semi et un gonfleur… On se met à quai avec le collègue arrivé entre-temps…
Une fois vide et après avoir fait mes pleins à Genas, je descends à Salaise-sur-Sanne charger de la ferraille pour l’Italie…C’est bien foutu cette usine, le gars te charge et prend un dernier godet et t’emmène sur une bascule pour mettre juste ce qu’il faut en poids quand t’as pas les 40t…
Pour retourner en Italie, je m’emmerde pas : Chanas => La Côte St André => Chambéry => Fréjus => Aire de Rho, près de Milan…
Heureusement qu’un chauffeur italien m’a indiqué ce parking en terre derrière, parce que sinon, je sais où j’aurais dormi… peut-être devant le client, y’avait la place, mais là au moins, j’étais au calme…
J’arrive peu avant 8h au client… Y’a déjà un peu de monde et ça fait quand même de l’attente un poil pénible…
Une fois que j’ai vidé ma ferraille, un petit coup de balai et je pars recharger… L’affréteur nous a , au départ, donné la bonne adresse à l’exception de la ville… Heureusement que j’ai l’habitude de regarder GMaps en satellite pour voir à quoi ça ressemble… En tapant le nom du client, ça m’envoyait non pas à 20049 Concorezzo mais à 20049 Settala Milanese… Hop, on se gare et on appelle au dépôt pour faire confirmer… Puis je vais à Settala et là, je me rappelle que je l’avais fais une fois ce client, mais y’a 7 mois…
Et la journée pénible ne s’arrête pas là… Ils ne retrouvent pas mon voyage arlésien dans leur système… Ma marchandise, c’est l’Arlesienne bordel ^^
Plus sérieusement, ils finissent par trouver, le gars charge viteuf, et j’attends quelques minutes la personne pour les papiers, et je me casse direction la France via la côte pour une fois… Et là, c’est le drame, y’a des travaux au niveau de la Diramazione A26/A7 et qui c’est qui a continué sur l’A7 parce qu’il a été distrait ? Ma pomme… Bon, ça fait du tourisme et ça me permet de repasser sur le nouveau viaduc du Polcevera, ça n’a pas d’influence sur le boulot mais ça fait caguer un peu quand même…
Je finis journée sur l’aire de St Maximin, car là, contrairement à Rousset, y’a de la place au moins…
Décollage 6h20 pour Arles, y’a un vent d’encadré quand j’arrive chez le client… Même en vidant au FMA, c’est pas chouette… On galère sur les deux dernières palettes qui sont sur le tapis, mais on s’en sort quand même, malgré que ça m’a couté la mort d’une sangle… Mardi prochain, je passe au dépôt, j’en récupérerais une ou deux…
Je pars ensuite au rechargement, mais sur l’Astrata, j’ai toujours pas la mission… J’appelle une fois, deux fois « on a toujours pas la commande »… Je rappelle une troisième fois au bout d’1h30 et là, je tombe sur le 3ème affréteur qui m’explique qu’il n’y a pas besoin, que le DO c’est le gars au pied du tas de verre et que je peux aller peser à Vergèze avant d’aller à Vauvert même sans la mission… 1h30 de perdue… Je pèse, mais on est obligé d’avoir le responsable au téléphone pour savoir à quelle usine italienne je vide… Ils ont deux destinations, Origgio, mon ex-taf habituel du lundi ou Gerenzano… C’est Gerenzano… Je pèse et je vais à Vauvert, à côté du dépôt de ceux qui subissent Chouchen en tant que relation de travail imposée par leur employeur, pour couper, et gagner du temps en ouvrant le toit, et je vais charger… Je vais ensuite peser et direction MAISON.
Je sens, en roulant, que le gars m’a vraiment mal chargé et que j’ai beaucoup de poids sur la droite… Les pneus aiment pas, et le capteur non plus puisqu’il me dit que j’ai une fuite… Je m’arrête contrôler, rien… J’appelle mon chef-mécano, je lui explique, il me répond que c’est très probablement le capteur qui déconne… J’en aurais le cœur net Dimanche, quand j’irais poser mes affaires au camion…
17h15, je suis garé… Bon week-end les amiches !
Les départs du lundi piquent toujours autant… Mais les pneus vont bien, ça fait moins mal et j’ai plus aucune alerte du capteur… C’est une bonne chose…
Plein habituel à Nice et sieste anticipée car ce matin, j’ai vraiment du mal, ça arrive…
J’arrive à mon usine tranquillement, je me trompe d’entrée… Bah une entrée, une bascule, tu te dis, c’est bon, c’est là, et puis non ^^
Bon, elle m’enregistre quand même donc ça va, mais normalement, c’est pas là… Je le saurais pour lundi prochain xD
Je craignais aussi que le FMA couine pour vider avec un poids si mal équilibré, mais ça s’est vidé pépère…
Une fois, je me rapproche de mon rechargement en m’arrêtant 45min pour manger… Et quand j’arrive « c’est 13h on part manger, on revient à 15 »… J’me suis niqué tout seul wesh… J’suis vert… Parce qu’en plus ils vont bien à charger ces zouaves… M’enfin, c’est pas grave, je suis pas en retard, c’est à vider mercredi à midi, donc tranquillou bilou ^^
Je finis journée à 17h à Torino…
Départ à 2 du mat puisque j’suis réveillé… Désolé pour ceux qui m’aiment pas…
Montée tranquille même si je tombe sur quelques traînards incapables de rouler correctement…
Une coupure siestée avant Mâcon, passage au dépôt pour faire mes pleins, laver le bonhomme et traîner un peu…
Je finis journée à Reau à 14h25 jusqu’à 9h15 demain matin… Dans le milieu, on appelle ça une Jo001.
La grasse mat’ ça fait du bien, badole va…
On monte pépèrement à base de pépèrade, à l’aise comme Fatal, à Verneuil/Halatte… C’est là que ça s’gâte… Les italiens nous ont pas donné la bonne réf, mais comme à la réception, on a quelqu’un de compétent, ça change (lol), elle retrouve ma réf et mon rendez-vous (11h39 et non 12h comme annoncé… Heureusement que je suis venu à l’avance), bah on me vide…
Une fois vide, retraversée de Paris pour aller charger à Corbeil-Essonnes de l’issue de céréales pour Val-De-Mercy… Je me pose au dépôt à temps pour recaler une 11h, impeccable…
Crac, une bonne douche pour se réveiller et go vider mes céréales… Il fait un froid d’enc*** ce matin… Pas un temps à foutre un sudiste dehors ça… Ça se vide bien ces issues de céréales mais qu’est ce que c’est poussiéreux sans déconner…
Une fois vide, je fonce dans une scierie sur la N6 charger pour la grande et belle( !) usine de Tarascon… J’arrive, degun en attente pour l’enregistrement, et le chargeur avait quasiment fini le gars devant moi… Peccable ça…
Le défaut ici, c’est qu’ils ne te tassent pas les plaquettes… T’as des dômes là-haut… Pouaarf… Pas grave, mode lazar activé, marche avant/arrière et coup d’patin d’sa grand-mère, ça se remet en place et je peux bâcher sans avoir à monter dans les plaquettes :D
Plus qu’à descendre… Je m’arrête casser la croûte à Villefranche/Saône garé comme un Chouchen mais sans casser les rétros et une autre coupure chez Testud pour, enfin, laver le camion qui était bien crado comme les cheveux de Zaz.
Fin des opérations sur une petite place que j’aime bien, près d’Avignon…
5h, feu ! Aujourd’hui, faut pas que je traîne, je dois me faire triturer non pas l’oignon comme Lolo mais le pif, alors…
Le Tarascon se vide tranquille, au Perles Jaune et je descends toutdebout.gouv.fr peser à Vergèze avant d’aller charger à Vauvert… Et c’est AUJOURD’HUI que le chargeur est pas là quand j’arrive et que je dois l’attendre 1h…
Je suis large sur mon heure de rendez-vous médical, mais ça me stresse…
Une fois chargé, pesé, un peu vidé… 40,6T ça fait pas sérieux il parait xD, je rebâche non sans avoir un peu reculé le chargement… Il me restait de la place derrière et j’avais un peu trop de poids sur l’essieu… C’est bonnard quand tu peux gérer comme ça…
Plus qu’à rentrer, non sans avoir cassé la croûte… Lundi départ même heure même destination : Gerenzano…