Carnet de bord de Mai 2012 | Partager sur Facebook |
Pouah, que j’ai bien dormi, j’éteins mon réveil et commence à somnoler. Punaise, Rigal, lève toi où tu vas te redormir pour de bon là ! Aller, un bonne douche plus tard, je file prendre mon p’tit dèj’. Omelette, saucisses, bacon, café, jus d’orange, je kiff ! Je retrouve mon Daf bien emprisonné sur le pont supérieur, si bien emprisonné que je descendrais en bon dernier du bateau. Pas encore 1kms de parcourus qu’il faut s’arrêter. Ben oui, la Maut, la fameuse Maut. Sur les deux bornes disponible, une ne fonctionne pas et 5 chauffeurs devant moi, je crains le pire. Mais tout le monde est bien rapide, ça traine pas. Reste plus qu’à enfiler le long ruban.
La bonne blague du jour, se sera la fermeture de l’échangeur qui permet de reprendre la direction Bremen à Hamburg; pourquoi? Comment? Qui suis-je? Ou vers-je? Et bien démerdez vous!
Démerdez vous de prendre la 1ère sortie bien bouchée bien évidement, avec une déviation faisant passer dans un bled avec plusieurs feux. Heureusement que l’on est samedi avec sa circulation « un peu » moins soutenue parce que là, je deviens fou. Quand je reprends la 1, j’estime le temps perdu à 1 bonne heure. Punaise, faut plus que ça merde là, parce ça va être tendu du string pour être au Lux ce soir !
Heureusement, je trouve pas trop de grumeaux le long de ma route. Juste l’apparition d’une pluie bien soutenue en arrivant dans la Rhur me fait craindre le pire… Mais j’ai été mauvaise langue sur ce coup là, ça se passe les doigts dans le nez. Je continue à scruter le chrono et le gps en même temps, ça devrait le faire à 1 minutes ou 2 près, autant dire que c’est pas le moment de me faire chier! J’avoue des vitesses loin d’être réglementaires sur la national 51...
Me voici enfin au Luxembourg, Je vois des nuages bien bien noirs au loin, bien en face de moi. Bingo, peu avant l’aéroport, je prends une saucée pas vraiment homologuée, mélange de pluie et de grêle plutôt violent, heureusement personne ne prend peur et continue son chemin sans tout planter sur l’autoroute.
Il est un peu plus de 19h quand j’arrive à Kehlen, je me dépèche de me mettre à une place dans la cour remplie et me mets en coupure le temps de déconner avec Filip et Hannibal avant qu’ils ne rentrent chez eux. Alors là, si je ne passe pas une bonne nuit face à la forêt, pas de frigo qui tourne, juste le bruit d’un petit court d’eau au loin, tranquille Emile!