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Mercredi 2 Mai 2012

 

J’étais plein de bonnes volontés ce matin, j’ai mis le réveil assez tôt pour mettre le frigo en marche pour qu’il soit en température au moment de charger, peine perdue, le quai où je charge n’est pas du tout isolé et ouvert à tous les vents. Il est un peu plus de 12h quand je décolle enfin. Je rejoins Moulin pour prendre une bonne douche et file sur Chalon sur Saône histoire de remplir le frigo rapidement. La montée sur l’A31 est comme d’habitude monotone, je me tracasse pas mal en réfléchissant sur le fait que mes heures vont me mener en Allemagne ce soir, pays pas vraiment réputé pour le nombre de places de parking au mètre carré. Sur le conseil de Régis, entre deux jérémiades (!), je me poserais ce soir dans la zone de Grevenmacher au Luxembourg. Une place devant une boutique ne gênant pas le moins du monde, malgré tout, je ne suis pas bien en confiance je redoute la voiture de police me délogeant de là en pleine nuit mais non, je serais tranquille pour ma nuit.

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Jeudi 3 Mai 2012

 

Café coulé, je mange mes petites tartines beurrées. Je peux me mettre en marche pour 8h et faire 5mns de route pour m’arrêter sur l’aire de Wasserbilig déserté et pouvoir prendre la fameuse Toll Collect si chiante quand on s’amuse à prendre la 51. Me voici tranquille pour enquiller cette nationale qui ne roule pas trop mal, 2 contrôle de la BAG  plus loin, je m’arrête de nouveau pour prendre une nouvelle taxe bien plus simple puisque il s’agit de suivre l’A1 d’un bout à l’autre: Blankenheim- Heiligenhafen.
Je suis plutôt content de moi, ça roule pas trop mal jusqu’à… Cologne. Une grosse zone de travaux me stoppe dans mon élan, et quand je dis stop, c’est stop ! Je vois me doubler par la gauche un, puis deux, trois, quatre camions… L’esprit rebelle du Français moyen que je suis me décide à les suivre gagnant pas mal de kilomètres sur mes collègues plus respectueux que moi. Le 1er et 2ème se feront arrêter par la Polizeï un peu plus loin mais ceux-ci ne pouvant arrêter tout le monde, je passe sans soucis. Je suis plutôt content de moi sur ce coup là. Une croisure avec mon ami Loulou61 avec une petite discute sur le 19 finiront ma traversée de la Rhur. Le reste de la route est assez monotone, régulateur de vitesse et de distance, je suis là mes congénères germaniques dans le long gymkhana qui m’amène à Hamburg. Une nouvelle zone de travaux assez ardue me fait perdre encore quelques minutes. J’espérais un peu pouvoir passer coté Danois ce soir mais je suis obligé de rester en Allemagne pour ce soir, je profite quand même à fond du Wifi disponible sur le port Puttgarden. Punaise, j’étais venu ici dans les 1ères années où je roulais chez Strabert, je pensais pas un jour y revenir.  

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Vendredi 4 Mai 2012

 

Les choses sérieuses commencent, 45mns de traversée plus tard, je suis à Rodby. La route est plutôt montant sur Copenhague et vraiment calme, on se croirait un samedi ou dimanche en France. Du coup je traverse la ville à la régule là où je craignais de perdre beaucoup de temps. J’arrive à Helsingor pour prendre une seconde traversée de quelques minutes, j’arrive juste à temps pour monter direct sur le bateau avant qu’il ne parte. Et nous y voilà, Suède, pays que j’aime tant. Là aussi, 10 ans que je n’y avait pas mis les pieds et n’espérais pas vraiment la revoir un jour. Je file jusque chez mon client distant que d’une grosse demi heure de route la banane aux lèvres, l’appareil photo scotché à la main. J’arrive dans cette boutique assez impressionnante par son étendue, bascule, entrée, je me mets à quai quelques minutes plus tard. J’attends un bon moment avant que l’on ne s’occupe de moi mais ensuite, tout va très vite; vider, laver la caisse, tout ça ne prend pas longtemps. En sortant je prends contact avec Enès notre correspondant Suédois et surtout celui qui parle Français, il vaut mieux pour moi…
2 ramasses sur Helsingborg; j’arrive chez le 1er qui se trouve en pause, je patiente gentiment, quelques minutes plus tard, je repars pour ma 2ème ramasse où j’ai à peine le temps de dire ce que je viens chercher. Punaise ça marche bien. Coup de fil pour me confirmer que je remonte à Halmstad. Impec, j’en verrais un peu plus quand même. Arrivé chez notre transporteur suédois préféré, mise à quai, et moi je file prendre ma douche. Je retrouve les fameux vélos récupérer par Régis la semaine dernière dans le sud de la France, j’ai un p’tit sourire… Le programme que l’on m’expose, c’est de charger le plus gros tout de suite et d’attendre du groupage qui sera là pour 18h, bon ok, mais quelques minutes plus tard, ils préfèrent compléter avec un lot dispo sur le quai pour me permettre de descendre prendre le bateau dès ce soir. 16h je mets les voiles et à bientôt j’espère !
Je descends sur Malmö pour l’embarquement de ce soir. Je trouve le port sans problème mais j’ai un putain de doute en arrivant; celui-ci indique la compagnie Finnlines alors que moi, je dois prendre la Nördö Link… en fait, c’est la même chose, faut juste le savoir.
J’embarque vers les 20h30 dans les 1er , en mangeant je vois les derniers en train d’embarquer. Je regrette de ne pas avoir pris mon ordinateur dans le camion pour avancer dans ce CDB mais j’irais me coucher bien plus vite pour le coup.

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Samedi 5 Mai 2012

 

Pouah, que j’ai bien dormi, j’éteins mon réveil et commence à somnoler. Punaise, Rigal, lève toi où tu vas te redormir pour de  bon là ! Aller, un bonne douche plus tard, je file prendre mon p’tit dèj’. Omelette, saucisses, bacon, café, jus d’orange, je kiff ! Je retrouve mon Daf bien emprisonné sur le pont supérieur, si bien emprisonné que je descendrais en bon dernier du bateau. Pas encore 1kms de parcourus qu’il faut s’arrêter. Ben oui, la Maut, la fameuse Maut. Sur les deux bornes disponible, une ne fonctionne pas et 5 chauffeurs devant moi, je crains le pire. Mais tout le monde est bien rapide, ça traine pas. Reste plus qu’à enfiler le long ruban.
La bonne blague du jour, se sera la fermeture de l’échangeur qui permet de reprendre la direction Bremen à Hamburg; pourquoi? Comment? Qui suis-je?  Ou vers-je? Et bien démerdez vous!
Démerdez vous de prendre la 1ère sortie bien bouchée bien évidement, avec une déviation faisant passer dans un bled avec plusieurs feux. Heureusement que l’on est samedi avec sa circulation « un peu » moins soutenue parce que là, je deviens fou. Quand je reprends la 1, j’estime le temps perdu à 1 bonne heure. Punaise, faut plus que ça merde là, parce ça va être tendu du string pour être au Lux ce soir !
Heureusement, je trouve pas trop de grumeaux le long de ma route. Juste l’apparition d’une pluie bien soutenue en arrivant dans la Rhur me fait craindre le pire… Mais j’ai été mauvaise langue sur ce coup là, ça se passe les doigts dans le nez. Je continue à scruter le chrono et le gps en même temps, ça devrait le faire à 1 minutes ou 2 près, autant dire que c’est pas le moment de me faire chier! J’avoue des vitesses loin d’être réglementaires sur la national 51...
Me voici enfin au Luxembourg, Je vois des nuages bien bien noirs au loin, bien en face de moi. Bingo, peu avant l’aéroport, je prends une saucée pas vraiment homologuée, mélange de pluie et de grêle plutôt violent, heureusement personne ne prend peur et continue son chemin sans tout planter sur l’autoroute.
Il est un peu plus de 19h quand j’arrive à Kehlen, je me dépèche de me mettre à une place dans la cour remplie et me mets en coupure le temps de déconner avec Filip et Hannibal avant qu’ils ne rentrent chez eux. Alors là, si je ne passe pas une bonne nuit face à la forêt, pas de frigo qui tourne, juste le bruit d’un petit court d’eau au loin, tranquille Emile!

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Dimanche 6 Mai 2012

 

09! Oui, 09h, même chez moi je ne me lève pas aussi tard ! Radio branchée sur Classic21 (excellente radio Belge) je finis de taper ce carnet avant de vider à quai les palettes destinées à l’ouest de la France. Je remets les 5 autres qui me sont destinées. Un peu de carnet de bord, un peu de douche, un peu de repas, un peu de manut’ avec l’équipe de GN qui vient d’arriver, un peu de voyage avec Filipe jusqu’à Bettembourg (ce qui était loin de me manquer), voilà comment passe super vite cette journée de dimanche. Il faudrait le coup de téléphone de ma merveilleuse épouse pour me rappeler qu’il y avait élection en France ce dimanche, le résultat, quel que soit qu’il est était, ne m’inspire aucun émoi, aucun commentaire, aucune sensibilité militante qu’elle soit d’un coté comme de l’autre.
Ni pour ni contre, bien au contraire…

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Lundi 7 Mai 2012

 

Pas grand-chose à raconter ce matin, tous mes clients ne sont à vider que mercredi alors je décolle sagement au petit matin de Kehlen, petit déjeuner à Metz, complément de gasoil à Toul et je peux gentiment prendre la nationale jusqu’à la maison. Midi, je recule dans ma cour, fin des opérations.

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Mercredi 9 Mai 2012

 

Ah! Comment raconter cette journée ?

Ben ça avait bien commencé, parti à 06h de la maison je suis arrivé à Villefranche sur Saône pour 07h30 où j’envisageais une livraison de bonne heure. Ben non, comme toute bonne boutique en France, ça ouvre à 8h…
08h15, une connerie est faite; je me mettais gentiment en place à quai dans cette cour pas trop grande mais bon, j’ai déjà vu pire et surtout entre les rails du système de calage automatique qui poussent un peu partout dans les usines. Ca rentre au cm de chaque coté mais moi, j’ai voulu me remettre bien droit ! Putain en avançant à peine, je sens et surtout, j’entend un choc à l’arrière. Je viens de prendre la protection latérale du hayon contre la cale !!! Je suis dégouté et mon premier réflexe est d’essayer de le redresser comme ça à la main. Mon con oui, c’est tordu et ça à casser au niveau des soudures.
Autant dire que le temps de vider je gamberge et je stresse comme un fou là, j’aimerais revenir 10 en arrière et avoir pris le temps de descendre voir si tout se passait bien derrière, voir lever la remorque mais c’est trop tard.
Je préviens Nico, on verra ça quand je reviendrais au dépôt…
Je file à St Vulbas poser 1 palette dans cette société internationale du produit de lavage et de l’hygiène; j’avais peur de perdre beaucoup de temps pour cette unique palette mais j’ai été surpris de la rapidité de tous les intervenants de l’entrée à la sortie. 3ème client à Heyrieux, un spécialiste du matériel de chantier que j’avais déjà eu l’occasion de livrer, une formalité. Les 4ème et 5ème clients se déposent chez les transports Mermet à Corbas, du vite fait bien fait.
Je prends de nouveau contact avec Stéphane, 8 semaines que je n’avais pas été sous son commandement. Chargement à Genas pour une livraison à Pont Evèque. Là bas je recharge sur place pour le dépôt, ça traine en longueur pour une informatique pas du tout d’accord avec les caristes sur le nombre de palettes en stock. Ensuite je repars pour Chasse sur Rhone pour la vidange du groupe, dommage les carrossiers viennent de débaucher. Je file ensuite au dépôt vider à quai. Phil et Alain sont là prêt à repartir. Nico constate ma connerie, je me sens con mais con à un point…
Bon après tout ça, je fais un bon lavage à l’ensemble complet qui en a bien besoin, je me casse pour échouer de nouveau à Chasse pour ce soir.
J’étais tellement pas dans mon assiette aujourd’hui que j’en ai loupé le 6ème anniversaire de mon petit Tom, j’ai la chance de l’avoir au téléphone avant qu’il ne s’endorme. Je vais me coucher avec un mal de crane carabiné…

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Jeudi 10 Mai 2012

 

On dit toujours que « demain est un autre jour », j’espère l’adage de bonne augure. Ca commence mal vu que je me lève en ayant toujours mal à la tête. Je monte donc la Chereau chez un carrossier à Vaulx en Velin. Chose faite à 7h, je redescends au dépôt et raccroche le frigo de Philou comme pour conjurer le sort. Je recharge à quai et attends Aurélien qui me ramène le complément. Gasoil fait, je file en direction de Valence pour aller chez Truck Service Rhône Alpes; La Schmitz continue ses caprices électriques, Fred mettra presque 2h pour en venir à bout et moi, mon stock de fusibles a fondu comme neige au soleil. 15h et des brouettes je me remets en marche, je file tout debout en direction de l’Espagne. Un arrêt au village Catalan pour prendre la bonne douche qui détend avant de finir en roue libre jusqu’à Girone sud. Je prends un énième cacheton pour ce maudit mal de tronche qui ne m’aura pas quitté de la journée…

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Vendredi 11 Mai 2012

 

Ce matin, c’est une vieille crampe sortie de je ne sais où qui me réveille, putain, fait pas bon vieillir! Allez papy, bois ton café et mets toi en marche.
Je traverse Barcelone à la régule pourtant à l’heure de pointe, enfin normalement. J’arrive à Igualada pour 8h40, je jette les 6 palettes et me casse vite fait. Je descends maintenant à Villafranca del penedes, je trouve rapidement mon client; 1 camion à quai, 1 qui attend dans le rue, c’est 2h d’attente, viva España !
Le retour tombe, je recharge des containers qui retournent dans le 42 en début d’après midi. Je suis en contact avec Philmou qui m’ordonne de décrocher sa remorque sur place, qu’il va me donner la bâchée comme il me filerait une maladie, la relation sexuelle en moins, heureusement pour moi…
On va quand même casser une graine vite fait, enfin presque une heure (on est en Espagne je vous rappelle), et je me sauve laissant Phil à son triste sort. Avec 1t500 dans la remorque, le Daf retrouve des ailes ce vendredi après midi, je file plein gaz jusque Ambrussum pour enfin prendre une bonne douche…
La bonne blague ! Mais Mr, elles sont en travaux les douches! Punaise, cette station à été rénovée il y a quoi? 3 ans? Je ne sais plus vraiment, mais elles sont déjà en travaux, bah bon dieu! Je repars tel quel jusqu’à Mornas, je pourrais pas aller plus loin ce soir avec mon amplitude et HEUREUSEMENT, les douches sont libres, fonctionnent et sont à peu près propres. Par contre en France, faut savoir que sur autoroute, sur l’A7 une des autoroutes les plus fréquentées de France voire d’Europe, et ben il faut manger avant 22h parce qu’après, on ferme, hallucinant ou navrant, je sais pas quel terme employé.

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Samedi 12 Mai 2012

 

Bon, pas de surprise ce matin hein, pas de bar d’ouvert bien entendu juste le droit à un café-machine pas bon et cher mais j’avais pas le courage d’en faire couler un au camion. Allez, dernière ligne droite pour rentrer en Bresse, je chope la pluie à partir de Vienne. Je loupe une belle photo d’un Sucatrans, boite belge en bétaillère en  passant devant le dépôt Bardy Bresse, dégouté!
Allez il me reste à vous souhaiter un bon week end et peut être à bientôt.

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Lundi 14 Mai 2012

 

Quelle belle journée qui se présente à moi. Il fait beau, les oiseaux chantent, il n’est que 8h30 quand je fais claquer un coup de TGV à mon loulou qui attend devant son école, tous va bien !
1ère croisure au bout de quelques kilomètres, Tonio73 est perdu au milieu de la Bresse profonde, le petit village de Mervans doivent encore se demander ce qu’il c’est passer dans le bourg à 8h40, oui, on a le klaxon facile se matin.
Je jette un coup d’œil chez José à Beauchemin voir si le sage Pierre70 ne serait pas là pour me payer un café mais pas moyen alors je file tout debout sans coupure jusqu’à Tavaux. Ah Tavaux, son  port de pêche, son aérodrome international, sa zone industriel et sa non moins célèbre usine chimique, Solvay !

Que d’heures passé dans se complexe dans ma jeunesse, avec ses ouvriers (à l’époque (!)) qui ne soulevaient pas beaucoup de poussière, des chargements de soude pour Anvers à 19h le soir pour vider le lendemain matin, que de souvenirs. Là, il ne s’agit pas de venir charger mais de vider la remorque récupérer à Barcelone vendredi chargé par notre mentor à tous, Phil26. J’ai rendez vous à 10h, j’ai quand même prévu d’arrivé en avance pour faire mon entrée. 1er soucis, je n’arrive pas à joindre mon contact sur place, son numéro est sur boite vocale. Je tente la demande au seul mec présent à l’accueil, oui, maintenant, tous le monde s’enregistre sur des bornes informatisés comme de bon petit soldats.
_ Ah oui mais il me faut une référence?
_ Ben j’en ai pas moi, j’ai le nom et le numéro de la personne qui réceptionne
_ Mais c’est un numéro Espagnol?
_ Euh oui?
_ Mais si je les appels, ils vont me parler en Espagnoles alors?

A ce moment précis, je me dis qu’il vaut mieux que je reprenne l’affaire moi-même. Je fais quand même mon entrée et c’est à ce moment là que mon interlocuteur Espagnol me rappel m’assurant qu’il arriverait dans 10mns. Ça y est, je suis enfin sur place… 2ème problème !
La grue commander par l’équipe vendredi n’est pas là. En sachant qu’elle stationne sur place à l’année, que cette société je le saurais plus tard dispose de 20 grues sur site, les mecs sont vraiment désolé de m’apprendre de me dire que l’ont ne videra les gros éléments qu’à 14h. Pendant se temps, on vide les quelques pièces pouvant se sortir à la main. Je mange un morceau et m’allonge pendant 1h.
14h sonnante, j’attend de pied ferme cette fameuse grue, je tend l’oreille à chaque que une passe à proximité, les ouvriers rappel la nana du planning qui leur annonce sont arrivé dans l’heure. Dans l’heure? Ca veut dire que c’est déjà plus 14h alors?
C’est à un petit 15h55 que le chauffeur se pointera accompagné de la menteuse au planning, l’équipe lui à passé une brassée à celle là et je pense qu’ils choisiront une autre société pour la suite du chantier.
Alors du coup tous le monde s’y met et on vide les gros éléments en une grosse heure.
Je sors de là à pas loin de 17h30 et vu que mon retour me fais passer par la maison…
18h30 à Simard.

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Mardi 15 Mai 2012

 

Allez, on y retourne, je vais charger ce matin à Pont de Vaux. J’arrive sur place juste derrière un Cayon qui effectue des navettes. On charge l’un derrière l’autre des éléments de chenilles pour une grosse multinational de l’engin de chantier. Mes 14 chenilles en place et sanglé je descend tout debout à Echirolles pour vider avant 12h. Je retrouve le collègue qui m’explique le parcours pour vider ici. On se retrouve ainsi l’un derrière l’autre à discuter pendant presque 1h30 sans que personne ne s’intéresse à notre cas. J’arriverais à être vide pour 14h quand même. Je file recharger maintenant dans un petit village au dessus de Voirons. 13 palettes et 1 colis, ça me fais toujours rire le nom de colis, pas loin de 5m sur 2m ! Je charge assez rapidement et je passe par St Etienne de St Geoirs ramasser 6m pour le 40. Là, ça ne traine pas non plus. Je retourne maintenant au dépôt vider tous ça avec l’aide de Nico, une partie à quai, l’autre dans la cour. Un coup de balai dans la remorque et me voilà reparti chez un pépiniériste du coin qui m’attend pour charger un petit lot pour le 73. Affaire expédié en quelques minutes, je fais un point sur les heures, le peu qu’il me reste me fera passer Grenoble se soir, c’est ça de gagner pour demain matin.

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Mercredi 16 Mai 2012

 

Avant de partir ce matin, j’appel direct mon client pour leur annoncer mon heure d’arrivé, c’est cool, nous serons syncro au niveau timing. J’arrive gentiment sur Chambéry et du coup regarde plus sérieusement ma carte de près. Là, j’ai un moment de solitude en voyant un pont indiqué à 3m50 ! Et vu où se trouve le bled, pas 50 routes pour y monter. Je me renseigne au près d’un chauffeur qui livre des bennes de recyclage, eux ont l’habitude du coin. Il me répond que je peux monter, que le pont est vouter mais que sa passe sans soucis. Sans soucis, sans soucis, à condition que les gens qui descende comme des bourrins de la montagne te laisse la place pour être bien en face !
J’ai bien eux du mal à passer et il a fallu que je m’y reprenne à 2 fois avant d’être bon mais le principal c’est de ne rien casser sur ce coup là. Je monte suivi d’une semi des transports Souchon, lui non plus n’osait pas monter et il livre le même chantier que moi. Vous savez ce que qu’un « running gag » en Anglais? C’est une blague qui revient souvent sur le tapis (enfin, c’est ma définition à moi ça hein…) Et bien devinez ? La grue n’est pas là ! Le chauffeur est parti à St Jean D’arve dans le 74 au lieu de St Jean d’Arvey 73. Le temps qu’il fasse demi tour et arrive, ce ne sera pas avant l’après midi. L’équipe sur place ne veux pas me vider parce qu’il ne peuvent pas vider le Souchon, lui amène le filme plastique qui va sous mes rouleaux de végétation et ma végétation ne peu pas rester enroulé toute une journée, elle risquerait de pourrir. Ils envisagent un moment de faire redescendre le chauffeur du 42 à leur locaux de Genas et ayant mis les rouleaux par-dessus ses palettes de plastique. Soit, vous faites comme vous le sentez mais moi, j’ai pas toute la journée les gars ! Du coup on vide ma came, je me démerde à faire demi tour et je me casse. Un petit souffle de soulagement quand je retrouve Chambéry. Je file vite à coté de Grenoble où je dois recharger pour l’Espagne, je merde dans les sorties et me retrouve sur une mauvaise route. Arrivé à 11h20, les entrés sont suspendu depuis 5mns maintenant. J’ai quand même le droit de valider mon entrée avec une personne pendu au téléphone en train de commander ses vacances de cet été sur le catalogue Pierre et Vacances.
13h40, je peu enfin entré sur site. Des 24p prévu, je ne pourrais en charger que 23 à cause de ma tare sur la bascule, je préviens les mauvaise langues, oui, je suis descendu du camion! Je me met à la rampe et le chargement commence. Des palettes 120*120, il va y avoir schmilblick là. Bah oui, ça ne tiens pas au sol, le cariste veut gerber, le responsable ne veut pas, je pars avec 22p.
Plus de temps à perdre maintenant, je dois absolument passer en Espagne ce soir, mais c’est sans compter sur les départ pour le week end; je rappel que nous sommes mercredi, que la traversé de Valence à 15h30 est blindé, je me demande quand les gens bossent quand même. Rebelote en arrivant sur Montpellier le soir, et j’arriverais à passer le Boulou comme une horloge suisse à 22h exactement!
Je descend jusqu’à la station Emporda essayer de trouver une place, à l’heure qu’il est, il n’y a plus de quoi garer un vélo.

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Jeudi 17 Mai 2012

 

Je me suis réveiller en rigolant comme un con se matin, ben oui, je sais pas à quoi je rêvais mais ça devait être drôle. Peut être Phil26 c’était rasé ce matin en se levant, peut être que Régis kiffais à mort son Magnum, je sais pas trop…
Petite journée en perspective, je descend vider en début de matinée à Prets del Valles, je trouve le client sans trop de difficulté là où pourtant, c’était pas gagné dès le départ. Vide en quelques minutes en étant chargé complet, voilà qui est rare en Espagne. Il ne me reste qu’à remonter à Campdevanol rechargé. Chose faite pour midi et des brouettes. En sortant de l’usine, les mosos se trouvent juste en face de moi… Je fais celui qui ne les a pas vu, genre « tiens des flics mais je m’en fout » mais eux ont bien le temps de me repérer… Un p’tit coup de sifflet, me voilà sur le parking pour un control en bonne et du forme. Tout est nickel, je repars (fissa!) l’esprit libre direction Figueres. Je me pose en début d’après midi sur le parking garder, je mange un bon morceaux, prend une bonne douche, et tape se CDB à l’abris de la salle climatisé. 19h dodo, je tarde pas à m’endormir en essayant de retrouver le rêve qui m’a mis de si bonne humeur ce matin.

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Vendredi 18 Mai 2012

 

01h00, t’ain ça pique les yeux.  Je file prendre un p’tit café alors que la serveuse est en train de faire sa caisse, je paie mon parking et reviens sous des trompes d’eau au camion. Quelques secondes plus tard se sera de beaux grêlons qui prennent la place. Je patiente quelques instant tellement ça tombe fort, j’ai un peu peur qu’en roulant sa puisse cassé les plastiques comme la casquette, voir le Bycool. A l’heure qu’il est je suis râpé pour prendre des cigarettes à La Jonquera.  je cherche même pas une station de radio en passant coté Français, je met ma clé USB direct pour écouté les émissions de radio que j’ai loupé la semaine dernière, et là, je suis sur de ne rien loupé à cause du téléphone. Coupure p’tit déjeuner à Montélimar, et je trace pour être à 8h à Jarcieu. Je vide le tout à quai et je reprend 2 lot déjà là. Je profite d’avoir un peu de temps pour faire un super lavage et espérant pouvoir rentrer sans prendre d’averse au retour. Plaque orange dans le bon sens, je repars pour Tournus prendre un complément chez un petit transporteur. J’arrive entre 12h et 13h, j’ai le temps de manger un morceau et mon salut vient d’un des chauffeur qui me fait mettre à quai pour que je puisse charger, il m’avoue que aujourd’hui, c’est un peu service minimum.
Une fois charger, je prend les nouvelles du front et je suis renvoyer dans mes pénates pour ce week end, putain, ça fais un moment que j’étais pas rentrer un vendredi.
Bon week end à toutes et tous.

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Lundi 21 Mai 2012

 

00h00, fais chier se réveil, il est complètement taré de sonner aussi tôt. Ben oui, pas le choix pour assurer le taf d’aujourd’hui. Je démarre à 00h30 regardant les lumières de chez mes voisins pas encore couché eux. Je monte sur la région parisienne avec un cocktail détonnant: plaque orange, un monoprix de quartier à vider avant 12h et jongler avec les interdictions de circuler du lundi matin c’est pour ça que j’ai préférer assurer au mieux. Je monte plutôt pas mal cette nuit, les CD s’enchaine les uns derrières les autres et je m’arrête au péage de Fleury faire ma coupure et accessoirement roupiller 45mns. Je choisis de passer par la 104 pour atteindre le nord de Paris ne connaissant pas trop les itinéraires autoriser (ou pas) aux matières dangereuse. Je suis à 06h30 devant mon 1er client à St Ouen, je me gare en vrac devant chez cet équipementier automobile pour me renseigner parce que ça ressemble plus à une entrée pour les bagnoles. Loupé, il fallait prendre le portail précédant, ils sont là les quais de réception, je suis bon pour aller faire un demi tour plus loin. Une fois emmanché dans cette minuscule cour, le gardien se renseigne de nouveau, lui, ça l’étonne qu’ont m’envoie vers lui vider ces futs. Bingo, c’est bien à l’entrée où j’étais tout à l’heure qu’il faut que je revienne. Je dis trop rien, je suis déjà si content d’être là de si bonne heure que je suis super zen. Une fois à l’intérieur, je déplie le hayon et sors ma palette. Un cravater viendra me signer mes papiers quelques minutes plus tard. Une fois ressortie, je cherche un moment ma route pour atteindre la Garenne Colombe, je longerais un bon moment la seine coté beau quartier et j’attend sans trop de difficultés, malgré la circulation bien dense, mon fameux Monoprix. Je me gare en vrac pour savoir où je dois vider mon lot de palettes qui servira à la rénovation du magasin.
_ Ah mon bon Mr, il faut aller à la réception derrière le magasin!

Ah? Cool, j’ai une chance de vider à quai ! Je fais demi tour en m’engage dans cette ruelle…
Grave erreur ! La réception ? On doit pouvoir y garer 3 Kangoo et 1 mobylette mais une semi, c’est hors de question ! Me voilà comme un con dans cette rue de merde, avec 10 enragés la bave aux lèvres en train de me traité de tout les noms et aucune chance de sortir de là sans prendre le risque d’aller voir plus loin. Les poteaux métallique à chaque angle de rue m’interdise toute manœuvre pour retourné dans l’artère principal. Je réussi malgré tout à revenir sur mes pas, c’était chaud mais c’est passé. Du coup, pas le choix, je suis bon à me garer à une cinquantaine de mètre de l’entré du magasin et tout sortir au hayon. 6m c’est pas grand-chose, mais avec les trottoirs je galère vraiment et en plus il pleut de plus en plus. Il est 11h quand je met les voiles direction Poissy, ça roule pas trop mal malgré la pluie qui n’arrête pas, j’arrive à 12h pile poil au  portail de mon dernier client, pas de bol, tout le monde est déjà parti mangé, je suis bon pour attendre le début d’après midi pour vider 3 malheureuse palettes. Pendant ce temps les instructions tombent pour mon retour; j’annonce que ça va être super chaud au niveau amplitude mais bon, on essaie quand même. Une fois vide, je peux enfin retourner mes plaques orange et ainsi filer au plus court. Mais je suis loin d’être seul sur la route et en conjuguant pluie + travaux à mon retour sur l’A6, j’ai vite fait de perdre le peu de marge que j’avais. J’aperçois Alain en coupure au péage, je l’envie franchement  mais en fait, je n’irais guère plus loin moi aussi. C’est trop juste et je tape dans les limite de toutes mes heures. Décision est prise de charger une fois la coupure faite, je m’arrête sur le 1er parking que je trouve, quelques minutes plus tard, je me couche comme une grosse merde en ayant pris de couper les sonneries de téléphone, gros, gros dodo…

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Mardi 22 Mai 2012

 

00h00, pouah que ça fait du bien. T’ain, je pète le feux ce matin euh, cette nuit. J’ai très bien dormi, je peu remettre en marche et aller charger à Nemours. Nemours by night, voir un tel spectacle m’a fait monter la larme à l’œil et tel un Thierry Roland ému, je me dis qu’après ça je peu mourir tranquille !
Enfin avant ça faut aller charger quand même. Je sais pas pourquoi mais je sent le plan foireux du genre à me faire refouler par un gardien me riant au nez quand je lui expliquerait que je vient charger de la lessive à 01h du mat’! Que nenni, mon boss ne fait  pas «  que » déconner, on m’attend bien et je me met à quai de suite. De mon coté je saute sur la machine à café qui pratique des tarifs plus que raisonnable, ça donnerait envie de payer le café à tous le monde mais vu que je suis tous seul, je m’en offre 2 à moi-même; merci moi; de rien moi. 1h après je suis sur le départ, j’ai l’impression de « vie ma vie de frigoman » le bruit de thermo king en moins. Je descend par la nationale gentiment, des litres et des litres de flotte m’accompagne tout le long de mon trajet. Arrêt à Macon, vu que je suis largement en avance, je me lance dans une très grosse coupure petit déjeuner, popo, douche de 3 heures. Je me relance pour atteindre St Quentin Fallavier et je suis encore en avance. Je tente de la joué l’air de rien mais je me fais vite refoulé, je suis en avance, j’attend basta! Une fois vide, je repars sur Beaurepaire chargé des emballage vide, je suis de nouveau au bout de l’amplitude en sortant de la cour, des heures il en reste mais plus moyen de faire quoi que se soit. C’est notre jeune stagiaire Stéphane qui viendra récupérer mon ensemble pour rentrer à Jarcieu, moi je rentre en Xsara Gti RS Turbo injection . Nico prend une frayeur en voyant passer le camion alors que moi je suis dans le bureau, t’iiiiiiiiinquiète Nico, je gère!
Un peu plus tard, on pars en amoureux avec Alain manger aux chandelles à Sonnay, bonne petite soirée mais on traine pas trop, c’est pas qu’Alain soit fatigué vu ce qu’il à foutu dans sa journée mais moi, il ne faut pas de berceuse se soir encore.

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Mercredi 23 Mai 2012

 

Oulà, sa pique les yeux là encore, il est 02h, un peu une sorte de grasse matinée me direz vous, mais j’aurais une tendance à jeter le réveil par la fenêtre et me retourner sous ma couette. Fais pas le con garçon, la France t’attend ! Ouais mais si elle pouvait attendre 06-07h je lui en voudrait pas hein !
Allez, je laisse la cour du Duarig circus show pour monter sur l’Alsace. Je passe finger in the noose Lyon et sa rocade bien déserte à cette avancé de la nuit et j’attaque la Wesdenienne (A39) que je connais si bien. Je sors à Poligny pour remonter direct sur Besançon et ainsi casser la monotonie. Et là je suis toucher par le doigt de dieu (alors que je suis athé), la surprise de ce printemps, mieux une révolution, je croise Miko57 déjà sur les routes. Au départ j’ai cru à un tour de mon esprit quand j’ai entendu retentir dans la cibi le fameux « Yaaaaaaaaaaaaaa » si caractéristique de mon ami Mitchou !
Mais non c’était bien lui, à 05h et des brouettes déjà sur les routes. Ne vous vous étonnez plus du temps pourris de se début d’année si pourri, je viens d’avoir un début de réponse…
Arrêt sur l’aire de Besançon blindé de chez blindé et surtout l’entrée est limite bloqué par un Allemand garer comme une bouse au niveau du passage qui amène direct au parking, putain chez eux, ils vous délogeraient pour moins que ça! Je suis bon à me faire couler mon café moi-même parce que le restau n’ouvre pas avant 07h, ben voyons!  J’arrive à Hochfelden pour vider mes 4 palettes de futs vide, il me faut attendre parce que c’est chacun son tour mais je suis dans les temps pour le reste de la journée. Je repasse une 2ème fois Strasbourg pour aller dans une autre brasserie bien plus importante de Obernai, je fais mon mes papiers et on m’appelleras au téléphone au moment où ce sera mon tour de rentré. Pile poil à l’heure du rendez vous, je me met en place pour vider et recharger sur place, ça va pas mal vu le paquet de camion qu’il y a sur le parking. Je peu finir mes heures jusqu’à Mulhouse, je me pose sur le parking du centre routier, cette endroit de rêve qui laisse nostalgique Draczick87.

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Jeudi 24 Mai 2012

 

Incroyable, il est 02h du mat’ et un Polonais ou je ne sais quel nationalité de l’est se gare au moment où je démarre, et ben les mecs sortent la parabole ! Je garantie que moi à cette heure je n’aurais pas envie de regarder les conneries qui peuvent passer à la télé.
Même route que hier, forcément quand on va vider là où on a charger, c’est mieux. J’arrive un peu après 08h à Beaurepaire. Tous va très vite, le cariste pose tout dans un coin, il rangera plus tard. Si seulement tout le monde pouvait faire pareil, on en gagnerait du temps sur une semaine. Quand je remonte dans la cabine je tombe nez à nez avec un frelon du taille plutôt respectable, j’ai beau lui foutre des coups de soufflette dans la tronche il ne bouge pas et il faudra que je lui mette un coup d’agenda dans les dents pour qu’il dédaigne ce casser. Retour à Jarcieu, pas de suite dans l’immédiat alors j’ai le temps de faire mes pleins tranquille et prendre la brosse à dents pour le lavage, tout est nickel chrome. Je ne recharge qu’en début d’après midi à St Rambert d’Albon ça me laisse le temps de caser une bonne coupure de 3h là au milieu.
Je tombe sur un cariste super stressé en rentrant dans la cour, tous n’est pas prêt et il ne veut pas j’attende de trop. Du coup il secoue tout les gars qui font une pause et en fait je ne resterait qu’une petite heure à quai pour charger des menuiserie et bien sangler le tous. Je suis juste bon à reprendre l’autoroute et m’arrêter au 1er parking avant que ne sonne le gong de l’amplitude. Fais chaud ce soir, je met un peu en route la clim’ mais elle s’arrêtera peu de temps plus tard, je me demande si ça viendrais pas des batteries qui commenceraient à fatigués?

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Vendredi 25 Mai 2012

 

Ah bah voilà, je deviens raisonnable ce matin, il n’est que 04h quand je démarre gentiment. Pour une fois que je voulais faire le bandit et passer par Lyon et ben il ont fermé l’A7 plus loin, chier!
Je remonte jusqu’à Macon et ensuite suivre cette magnifique route que l’ont appel RCEA; arrêt café à Moulin, pas de Ludo42 qui traine dans le quartier alors je continue mon bonhomme de chemin pour arrivé à La Charité sur Loire pour 8h30. Je suis obliger d’aller rouler dans la terre battue des travaux dans l’usine, je suis vert ! Une grosse demi heure plus tard sangles rangé, je repars direction Auxerre chargé du novopan.  Pourquoi quand on sort des sangles et que une fois qu’on les a bien enroulés et rangés on a toujours un retour qui fasse qu’il faut tous ressortir? Je les aurais laissé trainé dans la remorque, j’aurais rechargé des palettes !
Grosse usine à la sortie de Auxerre, ça charge pas mal et j’ai surtout eu du bol, il y a pas mal de camion qui sont arrivé derrière moi. Mon cariste n’est pas le plus rapide de tous mais par contre il s’applique à charger en douceur et correctement, ça me laisse le temps de sangler au fur et a mesure et je fini de fermer la remorque quand il met le dernier paquet.
Les ordres sont les suivant: retour direction maison, voir pour récupérer la semi GN pour la semaine prochaine. Je peu redescendre tranquille par la national, il fait un superbe soleil sur la Bourgogne et mon prochain soucis est de savoir si la tondeuse va démarrer comme il faut.
16H30, fin des opérations en Bresse, je vous souhaite un bon et long week end.

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Mardi 29 Mai 2012

 

Ben il était bon ce week end non? On a pu faire péter le barbecue à outrance, nickel chrome mais là faut penser à retourner au boulot hein ?
Ca commence mal, j’ai merder en mettant le réveil et j’ai juste le temps de sauter dans la douche et de me sauver comme un voleur, pas le temps de boire un café et je peux pas compter sur ce râteau de Régis qui à bien choisis un endroit loin de toute civilisation pour que l’ont échange nos remorque ce matin.  Il est déjà le Jurrassien quand j’arrive pile poil à l’heure du rendez vous mais c’est pas pour autant qu’il me décrocherait ma remorque sans que j’ai besoin de descendre, pas d’idées ces jeunes !
Et oui, je repars pour une semaine de GN, je monte avec une semi à peine lesté de 3t se qui va plutôt pas mal. Je croise mon ami Miko un peu plus tard, bien en forme malgré ses matchs de foot fantaisiste du weekend, c’est bien Mitchou, t’as pas abusé. J’avais décider de m’arrêter sur l’aire de Loisy pour ma coupure et ainsi prendre ma taxe mais si les travaux sont bientôt fini, ses cons ont réduit le parking qui n’était déjà pas bien à l’origine, plus la peine de vouloir se poser là bas en étant chaud limite en heures, je pousse au parking suivant qui est heureusement pas trop loin. A ce moment là, je reçois un coup de fil de l’exploitation qui me demande d’attendre un chauffeur Suédois qui à du vider dans le quartier. Je reprend sa remorque vide et je monte charger à Dudelange au Luxembourg. En rentrant, j’ai le plaisir de rencontrer David, chauffeur chez Brignier, on se ne connaissait que par l’intermédiaire de copains en communs, sympa. Je crois que j’ai du passer devant pas mal de chauffeur en attente sur ce coup là, je me met le 1er à quai pour charger des bobines de papiers alu, je sangle au fur à mesure ce qui va bien avec les remorques Krone. Je peu remonter maintenant au dépôt de Kehlen et décrocher en arrivant, les sangles que je viens de mettre n’auront fait qu’une vingtaine de kilomètres mais c’est ça ou le risque de prendre un PV. Je reprend une remorque pour vider dans la foulé un lot de pneus d’origine Chinoise et passé par la Suède et qui finir leur carrière sur un camion de France, je sais pas qui peu bien acheter des saloperies pareil… J’arrive à Verdun, je suis le gps et le peu de voie qui ne sont pas interdite aux poids lourds, je loupe mon marchand de gomme qui est dans un angle de rue, c’est super chaud pour faire demi tour au rond point suivant pas vraiment étudier pour voir se pointer une semi. Je vide mes pneus et suis bon pour me retaper ce giratoire de merde. Je suis bien content de sortir de ce quartier de merde. J’opte pour une descente en direction de Neufchateau mais j’ai beau chercher, je trouve pas grand-chose de potable pour me garer pour ce soir. Je trouve un mini parking à coté d’un cimetière, peinard.

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Mercredi 30 Mai 2012

 

5h je lâche le frein de parc, je descend jusqu’à Montigny le roi par la national où je rattrape l’autoroute, je stop aussitôt pour un grand crème du matin, là aussi la station va être raser pour un agrandissement en espérant que se ne soit pas au détriment du parking…
Je fini la coupure à Beaune bien déserte pour une fois. Me voilà sur cette RCEA que je déteste tant, je passe un p’tit coup de fil au Lux pour connaitre le reste du programme au cas ou je rechargeais sur place, c’est le cas mais… demain matin ! Sur le coup je me dis que j’ai bien d’opter pour une 11h cette nuit. J’essais l’appel à Ludo 21x2 pour essayer de lui péter la gueule et p’têt lui piquer 2-3 accessoires sur Daf de compétition mais il préfère m’éviter une nouvelle fois par peur certainement…
Du coup je fil tout debout à Commentry, je pèse, j’ouvre et désangle le bin’s et j’attend qu’une âme charitable me déleste de mes palettes. J’ai pour le coup 2 Fen pour moi tous seul, un coup de balai dans la semi, je referme, repèse et je peu aller prendre une bonne douche tranquille. Avant de partir je demande au gardien s’il y a un endroit tranquille où me garer jusqu’à demain mais le seul parking du bled est squatter par un cirque laors, non, il n’y a rien. Je tente la sortie en directions de Clermond Ferrand, la seule pas interdite (!), et je trouve mon bonheur; un petit parking sous les arbres mais à coté d’un fossé qui doit servir d’égout… Bon, l’égout et les couleurs… 

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Jeudi 31 Mai 2012

 

16h et quelques de coupure, je suis bon ? Je pense que ça devrait le faire. Je peux aller charger mes 14 palettes, sangler et reprendre la direction du nord. Je file sur Chalon, je sais que plus loin Ghyslain fait sa coupure sur l’aire de Beaune je m’arrête le temps qu’il me paie à bouffer mais bon, le Havrais est pire que l’Ardéchois, je repars la faim au ventre. Le temps de manger, je vais l’avoir un peu plus loin, j’arrive juste quelques derrière une pulvé qui vient de se manger le mur central de l’autoroute et prendre feu. 1h30 sur place, du coup j’ai cassé la croute et je repars avec la coupure faite. Martin me rappel pour mettre au point un relais pour pouvoir vider impératif demain matin à Macon, le soucis est de trouver un endroit en fin de journée sur Toul/Nancy pour pouvoir décrocher, on sait que les places de parking y sont chère dans le coin. Je choisis le grand parking du magasin Atlas vers Gondreville, au moins ont est sur d’y trouver la place nécessaire. J’arrive le 1er et décroche de suite. J’attend une bonne heure et demi avant que ma remorque arrive, du coup je suis rapé pour finir mes heures du jour dommage, j’aurais presque pu descendre direct ce soir mais en additionnant l’heure d’arriver + plus la coupure je pourrais pas vider à l’heure du rendez vous. Dodo de bonne heure.