FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2012 Partager sur Facebook
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  • Le TGV vient planquer ses thunes au Luxembourg
    No Man's land...
  • Vendredi 15 Juin 2012
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    J’avais signalé que j’avais besoin de refaire une 11h cette nuit, bien m’en a pris. Je pars un peu avant 8h, et je peux presque reprendre ma journée d’hier: A31, Toul, taxe à Loisy, rien de flamboyant. Je décroche avant 12h à Kehlen, je peux me mettre en coupure pour l’instant, il n’y a rien pour moi pour le moment. Je vais à la douche, je mange et je m’occupe comme un fou en regardant la balayeuse passer et repasser dans la rue pour effacer les traces des multiples travaux dans la zone. Martin m’appel et me demande de raccrocher une remorque pour faire 2 ramasses. Je prend une remorque que GN loué à un des traco du Luxembourg! Vous avez suivi? Un tracteur Français, Duarig roulant pour des Suédois et tractant une remorque immatriculé au Luxembourg mais appartenant à des Portugais… Compliqué à expliquer en cas de contrôle…
    Je charge 2 palettes à Dudelange, et comme la dernière fois j’y croise un Brignier qui en sort. C’est mon ancien 1855, il parait qu’il est dans un sale état à l’intérieur. Je pars maintenant en direction de  l’Allemagne, mon client se trouve pas bien loin de la frontière. Je cherche un peu dans la zone et fallait faire preuve d’observation parce qu’il se trouve dans la cour arrière d’un concessionnaire Ford. Mon « Bonjour » en Français dans le texte n’aura aucune résonnance, alors je sors mes phrases toute faite du parfait petit chauffeur international dans la langue de Goethe. Je peux revenir au dépôt malgré les gros bouchons qui commencent à bien chargé les autoroutes en cette fin d’après midi, je pensais en avoir fini pour aujourd’hui mais je suis bon à amener une remorque au terminal ferroviaire de Bettembourg, ça ressemble plus à camping sauvage vu de l’extérieur, les Roumains roulant pour Carrion sont en majorité numérique ce soir. Je dépose la méga à sa place, coup de fil pour savoir s’il n’y a rien à sortir d’ici et je peux enfin rentré à Kelhen. Je dis enfin comme si je rentrais à la maison, faudrait que je songe à louer un p’tit quelques chose là haut, je serais au moins à la maison le vendredi soir de temps à autres…