FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2014 Partager sur Facebook
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  • magnifique !
    Au bord de la N89
  • Jeudi 6 Mars 2014
  •  


    Antibio and co ! Une bonne trachéïte qu'il a dit le toubib. Je décolle de la maison à 5h pour un client inédit, ça fait deux fois cette semaine et je vais réclamer un GPS si ça continu, lol !
    Je raccroche ma remorque avant de m'attaquer au massif central. Je passe l'A47 à la régule, à doubler quand-même une chié de mille-pattes, bien cul à cul à 80 km/h, pathétiques bons petits soldats va !

    Je passe St Etienne et une fois sur l'A72 je m'arrête sur le premier parking, obligé de roupiller tellement je suis cassé. Je me réveille en sursaut, il fait presque jour et j'ai dormi quasiment 45 minutes, rare chez moi. Je redecolle prêt à bouffer du lion, et je suis vite calmé à l'approche des monts du Forez et ses grimpettes infernales. Je descend tranquille la côte de  Thiers et je suis rattrapé par un Fatton qui reste derrière moi, il ose pas me doubler de peur de se faire engueuler ou quoi ? Comme il a une bonne régule il me dépasse dans la plaine et je reconnais Eric 69, mr Peli senior. On s'appelle au téléphone car mossieur n'est pas équipé, mais la limagne c'est pas top niveau réseau. On a quand même le temps de se dire le principal puis nous filons chacun de notre coté. Lui file faire des livraisons Clermontoise, moi je vais à Combronde.
    En fait c'est une usine toute neuve où je vide, même que les bureaux ne sont pas terminés, obligé de passer entre les escabeaux des menuisiers et les pots de peintures des peintres, c'est rigolo ! La receptionniste en chef est en fait une ancienne de chez Hoyer Rouen, le monde est petit. Elle m'indique le poste de dépotage et m'annonce qu'il y a déjà un Allemand, arrivé dans la nuit, qui dépote. Un seul poste pour tous, ça promet ! Du coup je regrette de ne pas avoir dormi plus longtemps...

    L'Allemand une fois vide sort du poste de façon bizarre, il avance de 2 mètres, s'arrête 10 secondes, repart etc. J'ai compris qu'il cherche a rester en coupure pour faire 3 heures. Je prend sa place et comme je dépote par le haut il faut tirer à l'aide d'une corde le tuyau de dépotage ainsi que celui de mise à l'air qui pèsent comme un cheval mort. C'est du provisoire heureusement, il y aura bientôt une colonne fixe. Le dépotage une fois lancé dure 1h30 selon le dépoteur, je suis surpris quand au bout de 50 minutes je l'entend frapper à la portière, c'est vide ! cool !

    Le retour par l'autoroute me disant rien je sors à Thiers est afin de rouler sur la vieille 89 que j'empruntais avec mon père étant minot. Les souvenirs depuis le siège du 770KB au retour de Vichy affluent, il y avait du monde ici, l'A72 n'existait pas encore et les restos routier faisaient le plein. Une époque révolue malheureusement, maintenant à part quelques grumiers c'est le désert ici ! snif.

    Je m'arrête encore pour pioncer, les médocs et la vigilance ne faisant pas bon ménage ! Vers 14h mon poto José me sonne, on blablatte de tout et de rien surtout, quand soudain au beau milieu d'une phrase couic, plus rien ne sort, je deviens complètement aphone pour la deuxième fois cette semaine ! hé bé !
    Je dépose ma citerne chez Nova et rammène le chassis chez Hoyer. Je ne traine pas dans le coin, n'ayant rien à dire lol, je reprend une autre citerne et rentre directos à la casa sucer des glaçons.