FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2013 Partager sur Facebook
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  • Comme quoi certains y arrivent
    Machine à faire rêver les enfants
  • Lundi 17 Juin 2013
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    4h15, je décolle du dépôt, ce week-end a été bien sympa, le gamin a tondu et taillé la haie (une partie) et moi la tronçonneuse pour élaguer le haut qui en avait bien besoin, mais il en reste du boulot, voilà ce que c’est de passer un printemps humide et d’avoir plus de 150m de haies haute de 3m… Sans oublier la fête des pères, bon petit repas, mais tout à une fin, les socialos pleurent la perte d’une députation, les Umpistes fêtent la presque victoire à coup de champagne et de fleurs pour Marine, la vie est toujours aussi belle pour nos élus…et moi je repars pour de nouvelles aventures, aventure qui me mène jusqu’à Bergamo pour livrer mes 3 clients. J’arrive chez le premier sans soucis, je ne suis pas attendu, mais ils font comme si, et ça va très vite, du coup je vois que je vais pouvoir vider le 2ème avant midi, j’arrive chez eux à 11h20, mais pas de bol c’est pour l’autre usine qui est au bout du chemin, chemin barré, donc faut faire le tour, ça va prendre 10mn, et je me présente à la bascule à 11h35, pour apprendre que je suis un bon et gentil garçon et que le cariste viendra me chercher sur le parking surchauffé à 13h, eux ils vont manger à 12h…

    A 12h50 le cariste vient me chercher, et à 13h45 je peux aller voir ou se trouve le dernier et 3ème client.

    J’en suis à 30mn, ce qui fait que je vais m’arrêter pour boire un vrai café, pour moi un vrai café c’est un expresso à la française, en fait c’était, car depuis que je fais l’Italie j’ai pris l’habitude de boire le vrai café, l’expresso à l’Italienne, le «Uno cafe per favore», pas d’amertume, juste bon comme il faut.

    A 15h je suis vide de chez vide, je vais pouvoir commencer mes ramasses, j’ai 27 palettes à récupérer, 27 palettes de concentré de jus de citron, c’est juste à côté du lac d’Iseo, et je tombe encore amoureux de la secrétaire, une charmante jeune femme tout sourire dehors, toute bronzée sous sa jolie petite robe verte légère, tellement jolie qu’on aimerait être la serviette sur laquelle elle s’allonge sur la plage…

    Cruel dilemme que de la quitter à 17h30, cruel calcul pour pouvoir quitter Milan pour me poser, j’ai juste de quoi passer Milan et arriver à Novarra, soit 1h45, et le GPS m’annonce 1h30, va pas falloir que ça bouchonne sur la Tangenziale.

    Je passe Milan sans trop de soucis, juste quelques ralentissements, et j’arrive à Novarra à 19h05…oufffffffffffffffffff et reoufff quand j’ouvre la portière, 36° dehors, la nuit ne va pas être fraîche…