FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2013 Partager sur Facebook
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    il y a de l'attente
  • Lundi 2 Décembre 2013
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    Fin de la grève ? Non, ça continue encore, faut tenir bon, il y a une bonne équipe sur Lyon, si Mickaël and co pouvait faire des petits un peu partout en France, dans 2 semaines c’est les vacances, ça râlera, mais ça fera entendre cette voix silencieuse qui en a marre de ne pas être entendu, et surtout compris. Mélenchon a rassemblé selon ses dires 100 000 manifestants, la police en a compté que 7 000, il est fort ce Vals, il a fait disparaitre 93 000 humain d’un seul coup, je ne sais pas pourquoi, mais je crois plus les chiffres de la préfecture que ceux de l’énervé permanent.

    Il est 4h, je décolle, parait que ça va être le bordel à Paris, les routiers et les écuyers sont de la partie. En attendant je file telle une gazelle à 80 km/h vers Milan, une petite pause-café à Rivoli avec l’ami PF, suivi d’une sieste à Santhia, et j’arrive chez mon client le roi du petit pain italien made in France dont la maison mère est Bretonne pile à 9h45, un peu le bordel pour entrer en marche arrière dans la cour, merci le personnel de vous garer n’importe comment. Une belle surprise m’attend, le cariste n’est plus là, il a été remplacé par una bella regazza, belle et compétente, ça change du mec d’avant, mais sourire plus lui irait mieux, on verra si au printemps la chaleur la déridera…

    A 10h45 je suis parti, il me reste un client à Opéra, une seule palette à livrer par le côté, j’arrive chez eux à 11h30, le temps d’ouvrir, de fermer, de boire le café, et il est déjà 12h, je dois aller charger à Varese, j’ai 1h15 de route, pile avant l’ouverture, je mangerais devant.

    J’ai bien fait de rouler, quand j’arrive à 13h15, il y a déjà 9 bahut devant le portail, dont 3 posé sur la route, je me mets au cul, ils ouvrent à 14h, j’ai le temps de manger et de lire un peu mon livre du moment « Si je peux être futile à la France » ce sont les chroniques du grand François Morel, écrivain et poète à son temps pas perdu, quel talent il a ce mec.

    C’est le bordel ici, on sort par ou on entre, et c’est un chemin dans le bois pour ne pas simplifier, il faut avancer, reculer en permanence pour laisser sortir ceux qui était devant.

    Je sors enfin d’ici à 16h30, en route, il me reste 2h45 de conduite, juste de quoi aller au Paradise si la Tangenziale de Turin veut bien me faciliter mon choix.

    Bingo je traverse comme une lettre à la poste, juste un ralentissement à l’arrivée de la route du Mt Blanc.