FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Le souk aux bavettes
    Baisse de régime à Bègles
    Y a plus de saison
    Etat d'urgence sur la Bidassoa
    La vieille N-I
  • Mardi 5 Janvier 2016
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    Démarrage pas trop tôt, 6h55. Comme convenu, on traîne.

    Ce qu’il y a de bien à la Côte d’Auge, hormis la grosse déconnade, c’est qu’on peut faire chauffer la mécanique tranquillement quelques kms avant la 145.

    3h15 plus tard, je sors au CR de Barbezieux pour y faire le plein. Je ne traîne pas trop en boutique, sinon ce serait un coup à passer commande d’une bavette personnalisée made in Turkey. Bon, attention, il y en a pour tous les goûts...

    Je m’intéresse aux bavettes de semi, car j’ai achevé de pincer la mienne en ressortant d’un client merdique près de Gérone en fin août dernier. Voilà, j’étais content de enfin aller un coup en catalogne, et j’ai brisé le matériel...

    Une bavette d’origine Schmitz coûte environ 60€ après remise, déjà moins bon marché que les produits turques proposés à Barbezieux, mais j’aimerais trouver une bavette espagnole, style Volvo/Veinsur, et en ancien modèle, ce serait le ponpon, mais on ne voit plus guère ce modèle je crois. Ou il faudrait que je la négocie avec un chauffeur Cano ou autre frigo camionero.

    Il me reste des jetons du lavage local dans ma portière, mais je juge inutile de les utiliser vu la météo. Il est plutôt indispensable que je me procure un jeton de douche. Pour 2,50€, c’est sans doute pas le meilleur plan douche entre l’Alsace et la Galice, mais parfois il y a des cas de force majeure.

    Tout ça occupe 45’. Je repars, mais avant je fais un saut chez l’agent Volvo voisin, car le témoin de niveau de liquide de refroidissement clignote le matin. J’ai un bidon vide de 5l, ils me le remplissent, plus intéressant au prix du vrac. Je prends leur carte, il y a un 06. ça peut servir, des fois que la mécanique fasse des misères dans les parages, que d’appeler le VTC de Bordeaux. J’aime encore bien les petits garages comme ça. 

    Du coup encore 20’ en repos.

    Je passe Bordeaux du temps de midi, sûr de moi, à part qu’un carton vient d’avoir lieu juste après le pont Tonton, au niveau de la sortie Bègles. Les 3 voies sont occupées par les 2 voitures et un camion. Visiblement, ce n’est que de la tôle froissée. On doit serrer à droite un moment sur la bande de la sortie Bègles. C’est Mr le Maire qui ne va pas être content encore...

    Juste 10 15’ de perdu. Je sais, je ne suis pas pressé. Faut admettre que sur la route de Neuf Brisach à Vigo, Bordeaux doit être à peu près le seul point noir du trajet.

     La suite, c’est le billard payant, avec de brutaux revers dans la météo. On passe des lunettes  de soleil à la grêle. Petite pause repas au 1er péage, avant Liposthey.

    On est bien rapidement entre le dernier péage français et le 1er (et unique) espagnol autrement dit la frontière, vers 16h.

    Dans l’autre sens, ça bouchonne bien, état d’urgence oblige.

    Je quitte l’AP8 à Hernani pour choper la vieille N-I pour descendre via l’Etxegarate.

    J’ai 8h57 à la station de Vitoria, mais il n’est même pas 18h, comme j’ai l’impression de n’avoir strictement rien fait, je fais semblant de bosser un peu, et du coup pousse jusque Pancorbo, il est 18h30. 736 bornes, ça fait plus sérieux.