FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Lovely N-610
    Covas, c'est la classe!
    La Canda tourne à la flotte
    Huerros!!!
    Terminado
  • Mercredi 6 Janvier 2016
  •  

    7h10, on traîne de plus en plus. Je tiens mes engagements.

    4 degrés ici, ça va, mais il fait juste nuit, et je n’aurai rien vu du desfiladero que j’affectionne tant. 

    Pas un chat sur la N-I, ça fait même un peu route fantôme en passant le long des Repsol délabrées de part et d’autre de la chaussée, encombrées de détritus ou bien des vieux clubs à l’abandon.

    32’ minutes plus tard, je longe la Brujula où il y a un peu de lumière. Il fait toujours nuit, mais je devine bien qu’il ne doit y avoir aucun ou très peu de camions français. C’est comme ça, les choses ne vont pas revenir en arrière.

    Le thermomètre baisse un peu, 1, ce qui est plutôt normal ici, où même en été la température nocturne passe souvent en dessous 10. Temps bien sec.

    A la radio, c’est une série de commémorations qui commence, triste anniversaire oblige.

    2x2 voies juste avant Burgos jusque Palencia. Très calme partout ce matin. 

    Palencia, sa rocade 2x2, ne cumule pas trop en bouchons non plus, férié ou pas...

    Puis c’est la N-610 jusque Benavente. J’aime bien ce tronçon, ses bleds, et c’est cool, il fait jour, pas trop moche, on va pouvoir shooter du Galicien ou du Portugais. Mais ils sont bien peu nombreux, hormis un Covas et 2 3 autres.

    Je laisse doubler un CR UPS à la sortie d’un bled, et stupéfaction, il a une bavette comme j’évoquais  hier !!! Mais elle est bien pourrie, inutile que je l’alpague en appels de phares pour lui payer un café...

    Un café, je m’en offre quand même un au 24h à Benavente après 3h10 de volant. Et contrôle du niveau du liquide de refroidissement.

    Récupérage de la 2x2, la A-52. Et je sors une bonne heure plus tard à Puebla de Sanabria, pause de midi oblige. Obligé de sortir, car l’unique aire de repos de cette autovia n’est qu’après Ourense, soit à 200kms au moins... 

    Je stoppe devant un énorme complexe hôtelier. Il commence à tomber des cordes, je suis bien en cabine.

     Je garde la N-525 quelques kms, mais reprends la autovia à Requejo car les 1éres côtes approchent, et la neige aussi. Les saleuses sont en action sur la autovia. Là encore, pas envie de faire le héros sur la vieille route, même si j’aimerais bien un jour faire cette route en entier. Demain, toujours demain.... 

    Je ne regrette pas mon choix, car vu de la 1ere grosse grimpette, Padornelo, on peut constater que sur la RN en contrebas, la neige se ramasse bien.

    Vient ensuite la Canda, la neige baisse de régime. Mais pas les saleuses.

    Plus on  avance, plus le thermomètre remonte doucement. Verin, Ourense, il n’y plus aune trace d’or blanc, comme ils disent aux infos. 

      

    Cette A52 aurait pu s’appeler la route 6 6, ben oui, quelques unes de ses côtes font 6% sur 6kms. 

    Ou je pourrais l’appeler la 10 10, ben oui, en ce qui me concerne, je les monte la plupart du temps en 10e et les descend en 10e, mais ça ne cause qu’à moi, et plutôt avec du poids.

    Très peu de camions, peu de circulation, comme d’hab remarque. Tout de même aperçu un Guisnel du 35 et croisé un camion du groupe Veynat. Il faut le souligner tout de même. 

    Pause achat du jamon à la Caniza et douche gratis dans un petit bâtiment à côté du resto. Pas un seul camion, mais blindé de voitures le resto. Il est bientôt 16h, les gens commencent à sortir de table. C’est carrément la tempête ici. C’est typique ici, il y a un Huerros, c’est joli.

    La dernière ligne droite mène en 1h à Vigo, Bouzas exactement. Tout est à l’arrêt ici, pas de soucis pour trouver de la place à proximité du client. 

    La météo, 15 °, mais très atlantique, dissuade d’aller gambader à pied sur le port. 

    Pas grave, on y est bien quand même.