| Carnet de bord de Janvier 2016 | Partager sur Facebook |
Finalement sorti faire un tour hier soir, ça s’est bien calmé. Pour reluquer les rafiots de pêche, les énormes parcs de voitures neuves prêtes à embarquer, puis traîner un peu près du port. Plein de bistros bondés dans les 1éres ruelles, normal y a un match. Je vais y boire une bière. Comme partout en Espagne, y a le wifi.
Réveil ce matin tranquille à 7h. Longue nuit, mais plutôt mal dormi. La tempête a reprit de plus belle dans le milieu de la nuit, et je n’avais pas sanglé la bâche du toit. Donc pas trop tranquille à chaque rafale.
La météo me fait faire mon propre café, car pas envie de me faire tremper pour aller au bar tout proche ouvert en ce jour travaillé. Température, 15° encore. On n’a pas usé de gazole pour le chauffage cette nuit.
8h, je vais voir chez le client, un camion y charge une bobine, dont le dépôt est rempli. Donc à mon avis, ce ne sera pas ici, vu que j’ai des palettes. Le chauffeur me confirme en m’indiquant un autre dépôt dans une rue parallèle, qu’à 8h30.
Je démarre tranquille à 20 et vais voir. Tout est fermé, à 8h30 une grande porte s’ouvre, c’est bien là.
Mais pas de place, donc attendre. Je dessangle entre 2 épisodes de tempête. Il fait encore nuit.
Plus d’une heure de ménage après dans le dépôt, le cariste m’appelle, j’avance, face à la porte, et on vide dehors.
Comme il flotte plus ou moins, en grand procédurier, je prends l’APN avec moi, car j’imagine que la marchandise craint l’humidité. Mais pas de bol, l’APN se barre de la poche de l’anorak, et tombe par-terre... Il s’allume encore, mais le zoom optique ne sort plus. Bref il est mort quoi... C’est ballot, la 1ere semaine que je tiens un CDB... On tenter d’achever avec le GSM...
6 coups de fourches plus tard, c’est vide, plus de temps à ranger les équerres qui ont pu être récupérées et les belles gommes toutes neuves. Elles trouveront refuge dans la fosse.
Coup de fil à l’exploitation Mulhousienne. C’est bien calme, visiblement, et sur bourses de fret aussi...
Bon ben je me pose dans la rue à côté.
Il est vite midi, rien de neuf...A mon avis c’est plié pour aujourd’hui.
Je vais faire un tour au petit bar/resto, surtout pour les commodités, et fait quelques photos des chantiers navals en face. Il fait moche, mais c’est aussi beau qu’en plein été, c’est dépaysant.
Pour me consoler, je me dis qu’il y a pire comme endroit pour attendre du fret...
Retour en cabine pour déguster le jam(bon) de la Caniza.
Je m’improvise aussi dépanneur Darty, en essayant de sortir le zoom de l’apn avec une fine lame, mais rien à faire, j’aggrave plus qu’autre chose...
Alors je tente une sieste, au moins je ne casserai rien là !
Vers 16h ça tombe, ce sera demain 8h à Redondela pour Vesoul.
Avant de mettre en route, je vois passer un R en 6x2 dans une rue parallèle, alors autant se faire plaisir, je vais le prendre en photo d’un peu plus près.
Je mets en route, sors du port, et re-stationne juste à la sortie, encore un peu de matos à photographier. Cette activité ne chôme jamais ici. Je suis posé à côté d’un Polonais, d’un Turc et 2 espagnols. Si ça se trouve, tous ces braves collègues attendent du fret aussi.
La météo s’agitant à nouveau, je me décide à mettre les voiles et filer à mon rechargement. Le grand tour de Vigo, puis direction aéroport. Ce n’est pas à l’usine à Redondela où j’ai l’habitude de charger que ça se passera, mais dans une boîte de conditionnement, contre l’aéroport, à Vilar de Infesta.
30’ plus tard j’y arrive, il y a encore quelqu’un au bureau, je m’assure que je puisse dormir là. No problème. Il me confirme que c’est 8h demain.
24 bornes aujourd’hui, il faut le faire !
Il y a un resto pas loin, 200 300m. Mais avant je vais au supermarché Froiz un peu plus loin, peut être 1km, en profitant d’une accalmie du temps.
Je fais un peu de provisions, car c’est plié que je n’arriverai pas à rentrer ce week-end en ne partant que demain matin. La bouffe, toujours la bouffe, qu’est ce que ça peut occuper cette problématique. On fait tout ça pour ça, finalement !
Méga bol, pas de flotte le temps de mon AR au Froiz.
Pas mal de camions vont et viennent où je suis garé, au fond il y quelques transporteurs, notamment en porte voitures.
Tout vidé les courses au camion, je pars vers le resto, qui ne fait pas à manger le soir comme souvent dans les bleds. Une bière ornée de quelques friandises délicieuses (des tapas quoi) fera l’affaire. Il ouvre à 7h30 demain matin, nickel.
Retour au camion, ça ne pleut toujours pas.