| Carnet de bord de Janvier 2009 | Partager sur Facebook |
11H de pause plus tard, c’est repartit à 5H15, dej plus loin, car il faudra encore faire une pause avant d’arriver. Ca va, on est dans les -10 degrés, pas pire que dans les Vosges. Même pas besoin de la bouilloire pour débloquer la vanne 4 voies.
Tout de suite sur Prague, il est indiqué Tranzit, Brno, vers le sud est, c’est ce que je dois suivre, il est tôt, ça circule bien, plusieurs changements de route, quelques feux, une grande descente, mais 1/2H plus tard, je suis de l’autre côté sur l’A1, direction Brno, sans avoir vu grand chose de la capitale, à part une multitude considérable de panneaux publicitaire éclairés le long de la route, comme sur tous les ponts sans exception, partout sur leurs autoroutes.
C’est toujours du grand ruban, la moyenne ne baisse pas.
C’est très calme au niveau circulation.
Je fais une pause à une station avant Brno, café et croissant à la station, je constate que pas mal de gens mange de la soupe à cette heure là (8H), habitude du pays sans doute. Moi, ça ne me tente pas, par contre, il y a toutes sortes de saucisses, mais je résiste...
Il fait jour, je vois un peu les paysages, c’est enneigé, et comme en ex-rda, beaucoup de vestiges de kolkhoze occupent les champs, ainsi que des mâts surmontés d’une grosse boule, genre château d’eau, comme il y a aussi en Hongrie, c’est pour le gaz, je crois.
J’arrive vers la frontière Slovaque vers 9H, je stoppe à la dernière aire tchèque pour me procurer la vignette journalière SK, c’est 10€. Je découvre que la Slovaquie vien tde rallier la zone € depuis le 1er janvier dernier.
Un petit cours d’eau et on change de pays, cette frontière n’était pas très ancienne, c’était encore la « Tchécoslovaquie » avant 1993.
Toujours l’autoroute, direction Bratislava, ici, pas de pub sur chaque pont.
J’aperçois enfin quelques Liaz ou Tatra, mais c’est rare, peu vu en Tchéquie, c’est toujours pareil, il faudrait prendre les axes secondaires.
Une fois Bratislava, l’Autriche est pas loin, ainsi que la Hongrie. Sont fléchés Wien, Gyor... Ce se secteur est un vrai rond point. On laisse ces directions pour suivre Trencin, Kosice, vers l’est. On enjambe le Danube à 2 reprises, puis on a passé cette grande ville.
Trnava est à 40kms de là.
Ici, toujours les kolkhozes et les boules.
En sortant à Trnava, depuis l’autoroute, la grande usine de la marque française flambant neuve (2007 je crois) est bien visible, avant les indications de direction.
Mais ces indications sont bien utiles pour arriver à la bonne porte.
Puis un parking bien remplit de camions confirme que ça doit se passer par là. Il est 11H.
Que des collègues SK, et un peu d’Autrichiens(les plaques) mais rien d’autre.
Tant de camions en attente, si ça trouve, ça ne vide pas en cause de l’arrêt de prod.
Et bien non, au guichet de la cahute de l’accueil, on m’indique que j’ai 2 livraisons, une ici, au ferrage, (le Gérardmer) et une au montage, entrée par l’autre bout de l’usine. Donc, no souci, ça vide.
Il m’indique quel hall aller, et je rentre de suite pour vider, ça va, on se comprend en allemand, et bien accueillant.
Je recule dans ce hall, et on me vide ces pièces de ferrage, sans attendre, bien avant mon heure de RV, 13H.
Ensuite, direction l’opposé de l’usine pour aller au montage, là idem, parking à l’entrée bien remplis de camions autochtones, de là, j’aperçois le parc logistique, où se trouve la Gefco, direction guichet de cette entrée, et idem, indication en allemand du hall à vider et toujours sympa. Je rentre de suite, et vide les pièces de Mulhouse après un camion complet de moteurs.
Je ressors, après un contrôle visuel du portier dans la semi, au cas où j’aurais embarqué une 207.
Je me rends au parc accolant l’usine, il y a un portier, c’est un parc genre comme le technoland à Etupes, qui contient divers fournisseurs psa, on retrouve d’ailleurs des mêmes noms de boîtes qu’à Etupes.
La Gefco est aussi grosse qu’à Etupes ou Mulhouse, il y a une partie stock psa, immense et une plus petite, c’est l’agence d’affrètement et groupage, c’est là que je vide mon reste de groupage.
Je suis à quai à 13H, et vide une petite heure plus tard, je stationne devant l’agence, en attendant le fret retour, au cas où il y aurait sur place. Pas mal de camions SK de la même boîte que l’on a l’habitude de voir circuler par chez nous.
A 15H15, le tel sonne, c’est pour du boulot, bonne nouvelle, rechargement ici, à l’usine, à côté du magasin où j’ai vidé en 1er ce matin, au ferrage, c’est des emballages vides pour psa Rennes, à vider lundi.
Je retourne à psa, toujours autant de camions sur le parking de l’entrée.
Je rentre tout de suite, direction le parc de vides, pas de bureau, on attend le cariste, il en finit un, va chercher ses bl et s’occupe de moi en s’approchant déjà avec une pile d’emballages, « Rennesse », il me demande, il est au courant, impeccable. Problème, ces emballages gerbés sur 2 me paraissent haut, il essaye, ça passe à ras, ça 2m70 pile, c’est un peu chiant, ça frotte la bavette, à la 3 eme pile, il n’en met plus qu’un, car il a l’air contrarié par la difficulté. Pour charger au maximum, et que ça ne fasse pas d’histoire si pas tout pris, je lui propose que je peux rehausser pour charger. Je déballe tout, le câble de branchement, la commande, détache la bâche de l’autre côté, je lève bien haut, comme ça plus de soucis, et on pourra tout charger.
Ces emballages sont surtout volumineux mais peu lourd, je passe quand même des sangles, comme ça, pas la peur du gendarme en allemagne. Par contre, arrivé au dernier poteau, il me fait signe que c’est fini, finalement, pas complet, il reste 3m, grâce au rehaussage de la semi, de toute façon payé complet.
Je peux donc redescendre la carrosserie à l’état initial, pour rouler à 4m, il faudra juste renouveler l’opération au déchargement à Rennes.
Je ressors de l’usine, puis tel à Mulhouse pour annoncer qu’il me reste 3m dispo, ce qu’on verra demain sur la Tchéquie où l’Allemagne, car il est 17H.
Retour au pays, via Bratislava, puis direction Brno, en CZ 1H30 plus tard, même si à Bratislava j’ai hésité à filer tout droit sur Vienne, par l’autriche. Non, j’ai envie de voir encore un peu la république Tchèque. Et puis faut rendre le badge.
Après la 1ere ou 2eme sortie, justement, le badge de péage bipe 2 coups pour signaler que le crédit arrive à échéance, la dame hier qui me l’a crédité connaissait donc bien l’affaire. Je m’arrête donc à la 1ere station qui se présente, ça va il y en a pratiquement tout les 20kms.
A cette station, muni du badge que je déscratche du pare-brise et de la DKV, je fais re-créditer 2000CZK dessus. Ça prend 3 min, simple et efficace finalement comme système, de plus on doit pouvoir se faire rembourser le trop de crédit si il y a, à la sortie. On verra ça demain à Rozvadov.
Je passe la grosse ville de Brno, je loupe une sortie où il y avait l’air d’avoir un petit resto, plus un lavage pl, tant pis, je m’arrête à l’air de repos d’après sur l’autoroute, à 20H, avec 640kms pour 8H25 de volant.
Il y a la station et à côté un resto avec un genre de casino, ça clignote de partout, mais pas l’air d’avoir grand monde à table, comme j’ai faim et pas envie de jouer (jamais!), je vais voir à la station, c’est un self, mais un peu de choix quand même.
Ce sera une soupe de champignons bien remplie (haricots blancs...), puis un genre de fleischkäse comme en allemagne, mais bien assaisonné avec des pommes vapeurs, plus une grande bière pression (0,5l). Serveuse pas sympa du tout qui refusait de comprendre que je voulais des patates, même en les lui montrant du doigt, en disant kartoffeln, potatoes, que dire de plus ? elle ne comprenait pas(ou ne voulait pas), un peu énervant quoi. Sinon repas correct et l’addition aussi, 128czk soit environ 5 euros.