FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Il fait jour, ça charge
    La Canda, ça flotte pure
    N-610.....
    les grands rouleurs
    Pancorbeau même quand il pleut
  • Vendredi 8 Janvier 2016
  •  

    Pas trop mal dormi, moins de vent, enfin, j’étais bien abrité entre 2 bâtiments. Mais les pluies diluviennes ont reprit dans la nuit. J’abandonne donc encore l’idée du café au bistro voisin. Comme ça, privé de churros !

    7h45, y a du monde au bureau, dans un français parfait, la secrétaire me dit que je peut me mettre à quai. J’étais venu ici y a bien 4 ans, c’était déjà la même personne je crois.

    Café au distributeur et une madeleine au camion.

    Puis personne. 8h30 je vais voir à l’intérieur, des gars préparent des palettes, ils mettent des hayons de monospaces en carton, je leur demande si c’est ma marchandise. Non, ils m’en montrent des autres piles qui sont prêtes. Mais le cariste charge un autre camion ailleurs.

    Je me ressers un café, et 15’ après le cariste arrive, et c’est parti. C’est bien ces cartons, la même marchandise qu’à Redondela. Pas lourd habituellement.

    9h15, les barres d’arrimages posées, je vais aux papiers, j’avais déjà apporté la CMR pré remplie en arrivant.

    9h30, après une dernière rincée pour fermer les portes, me voilà parti.

    Direction Porriño, puis A-52. Je constate que ce temps pourri de chez pourri a tendance à nettoyer le camion, les carreaux sont nickels. Si on roulerait dans la boue, je serais excédé à force...

    A la radio, on se rappelle que ça fait 20 ans que François Mitterrand est décédé. Je me souviens bien de cette période, je roulais en R420.  

     Mais nous sommes en 2016. Les côtes de l’autovia se dévorent mieux qu’avec les 24t de mercredi, mais de fait, mollo quand même, car ça frôle souvent l’aquaplanage. Donc pied léger et VEB sur des oeufs aussi.

    Bonne nouvelle plus loin, dans les plus hautes côtes, il n’y a plus de traces de neige, il fait 9°...

    3h40 de volant plus loin, le temps s’asséchant enfin un peu, je sors de l’autovia au KM15 avant Benavente, à Quiruelas.

    Là, 4 restos dont 2 stations au choix. La folie des grandeurs espagnole quoi.

    Je choisi celui que j’ai déjà testé dans le passé.

    Douche et un plat au programme. Il est 13h10, faut penser un à soi quand même. 

    Douche correcte donc, pas loin des standards allemands, propre, de la place. Seul hic, l’eau est un peu tiède...Bon elle est gratis, alors pas de scandale. Et au moins on s’éternise pas, et c’est bon pour l’environnement.

    Après, direction le bar, pour choisir dans les platos combinados, ce sera filete de ternera avec oeufs et frites, assez light quoi. Et on ne s’éternise pas non plus du coup.

    14h10, après le coup de soufflette journalier que je n’avais pas donné ce matin pour cause d’intempéries, je repars de cette pause réparatrice.

    Benavente, la N-610 et ses 100kms dont je suis fan.  L’I-roll de la BV travaille à merveille entre les bleds des campos, même en léger. Un régal.

    On croise du Gefco Galicien, Portugais. Ça rentre les veinards.

    La méchante flotte se pointe à nouveau avant Palencia.

    Cette fois-ci, il y a du peuple sur la N-I, les clubs clignotent de partout, tout est redevenu normal.

    Pause à Pancorbo, non seulement pour acheter du pain, mais refaire un point sur l’horloge. J’ai 7h10. Je décide que ce sera 10 aujourd’hui, car en 9, je ne vois pas où stationner entre pied de l’Etxegarate et San-Sebastian.

    La frontière passe bien, l’état d’urgence est levé, enfin il est 20h30...

    Pas mal de travaux dès Biriatou, même des traces de terres, horreur... « On dirait que ça me gêne de rouler dans la boue !!! »

    Après Bayonne, plus trop de souci, et je suis confiant pour trouve une place, ce sera l’aire de Saubion, avec 9h59 et 817 bornes. Nickel. A part qu’on roulerait bien encore 2h, tellement une journée comme ça n’a rien de fatiguant.