| Carnet de bord de Janvier 2016 | Partager sur Facebook |
Comme j’ai dépassé hier, je dépasse aussi pour la coupure, mais que de 7’. On se rachète comme on peut.
6h37, en route pour traverser la capitale fédérale. Par le grand Berliner Ring, côté est, ça passe bien, mais c’est longuet.
Un peu l’autoroute direction Schwedt/Oder sur 15 bornes et petites routes encore sur 40 bornes.
C’est typique surtout grâce aux vestiges du passé, kolkhozes, usines en ruines. Mais de jolis canaux aussi.
Arrivée à Zehdenik à 8h50, et il est question de pause, dixit le 1er cariste que je croise. Je me mets en place, un côté ouvert, dessangle, qu’un autre cariste qui visiblement se fout de la pause, entreprend le déchargement. C’est une blonde en plus.
ça vide rapidement, papiers signés, il est 9h30. Ah, erreur, la blonde, c’est un blond. Mais bien sympa. Déjà fait ce client quelques fois.
Coup de téléphone en alsace, rien pour le moment.
Je me pose dans une cour entourée de vieilles usines, je connais, j’y suis déjà venu....attendre du fret.
Une bonne heure après, ça tombe. Rien de particulier pour chez nous, mais 2 enlèvements à Berlin, un cet après midi, un demain pour du F63 lundi. Impec ! C’est Gefco Berlin qui nous sauve la mise.
Je me mets en route avant midi, via la même petite route qu’à aller, mais tout droit jusque le Berliner Ring que j’emprunte quelques kms, pour ressortir et prendre la B96 qui rentre dans Berlin.
Le 1er enlèvement est dans une rue parallèle à cette B96. J’aurais pu contourner tout ça par le ring, mais je tente cette artère, vu que je ne suis pas pressé. 10 bornes environ pour rejoindre le quartier de Reinickendorf.
Tout va bien jusqu’à un pont à 3m90 pas annoncé. On passe tout doucement, l’antenne CB touche, mais le reste passe. OUF
En arrivant dans la bonne rue, c’est blindé de camion j’arrive à me garer et vais voir à pied la boîte. Ouf encore, tous ces camions attendent pour autre boutique. Il me faut passer un porche pour rentrer, il est indiqué 4m, j’ai bien eu l’impression qu’il était plus bas que mon pont de tout à l’heure...
Un hollandais est devant, petite heure d’attente avant de mettre à quai. Dans l’intervalle, mon exploitante me rappelle pour me dire que finalement je peux faire le 2ème enlèvement cet après midi. Ok. Mais zut, je comptais me trimballer dans Berlin, j’avais repéré les bouches de métro, bon, poser dans cette rue, c’était pas trop possible vu le nombre de camions. Tant pis, on va bosser alors.
Chargé, je file donc au 2ème, à 5kms, plus près de l’autoroute vers l’aéroport de Tegel.
Et là, pas mal de places dans les rues approchantes. C’est bon à savoir. Berlin, c’est assez cool à ces niveaux là, circuler, stationner...
Mais la météo, la tombée de la nuit ne me font pas regretter mes envies d’escapades Berlinoises.
Au 2ème, de l’attente, c’est à quai. Juste les gommes fournies, pas besoin de sangler, merci le certif du Tüv, heureusement encore, un beau fret palettisé comme ça. Il reste un bon mètre, je le signale à l’affrètement mulhousien, on refera le point demain, je commence à descendre. Y a pas le feux, je ne vide que lundi à Riom et Thiers.
J’en repars à 17h15, direction par l’A111, un genre de ceinture intérieure. Ça roule nickel pour une capitale. Ensuite A115 vers le sud, ça roule comme sur un circuit, normal, vu qu’à un endroit on passe sur les traces d’un ancien circuit Berlinois, « Avus ». On peut encore voir les gradins qui bordent l’autoroute.
Dans la foulée, direction le grand sud toujours, Leipzig, via l’A9 qui est un vrai billard sur quasiment sa totalité. 3 voies, pas d’interdictions de doubler, pas de travaux...et tout ça sur plusieurs centaines de kms, et en Allemagne...
A peine 4h plus tard, je pose à l’autohof de Münchberg juste en dessous Hof. Il est 21h05.
Ça commence à neiger, mais ça ne gêne pas trop la suite du programme, la douche et le plat de spätzles.