FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2015 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Ria de Vigo
    no problema para esperar!
    N634 en selva de Galicia
    Ribadeo, entre Galice et Asturies
    Autovia del Atlantico
  • Mercredi 15 Juillet 2015
  •  

    7h55, je démarre après un café au pied des immeubles. Il y a tout ici, une laverie, boulangerie, des supermarchés. 

    Mais faut bosser un petit peu maintenant.

    Le retour est à prendre à 100 bornes au nord, à Ribeira Santa Eugenia, c’est sur une pointe au niveau de St Jacques.

    Direction Pontevedra par l’AP9, et l’on passe déjà sur la Ria de Vigo via un superbe pont suspendu.

    Plus  haut, il y a celle de Pontevedra, et plein d’autre petites à franchir pour arriver à la pointe en question. 

    Vu le nom de la boîte, Frinsa, j’imaginais que c’était du parquet, on voit plein de camions de Galice avec cette pub. Mais en fait non, je confonds, c’est pas tout à fait cette orthographe.  

    En arrivant, le paysage est très beau, mais il faut grimper sur une butte pour atterrir dans un poligono où je pige que je vais charger dans une conserverie. Logique ici. Il est 9h30.

    Je me gare comme je peux devant l’entrée blindée de camions et vais voir aux quais, c’est bien là, mais que je revienne dans une heure, ça aura bougé un peu. Je file donc jusqu’en haut de la butte pour mieux me garer. Je vois pas l’heure passer tellement le cadre est paradisiaque.

    Je retourne à pied tranquille au bureau du quai, où on m’en donne un dès qu’il se libère. Cool.

    C’est donc des boîtes de thon que je charge, elles sont estampillées de la marque distributeur que je dois livrer lundi.

    C’est pas du rapide, et à peine moitié, on m’indique que je dois compléter à un dépôt plus bas dans le poligono.   

    J’y descends, un Molinero y charge complet. Je gare dans la rue en attendant et casse la croûte.

    C’est assez long, mais mon tour vient, et c’est ça va, ils filent un tir pal électrique. 

    Ça reste long quand même, pas grave, je suis pas pressé, et le cariste qui est sympa me file un paquet de boites de thon sans étiquette. 

    Je remonte à l’usine en haut à pinces, inutile d’aller faire riper les pneus. Les papiers pour ne pas déroger au reste, sont longs aussi à attendre... 

    J’en repars à 14h20, mais c’est pas grave, il est des endroits où le temps pourrait s’arrêter.

    Faut se remettre un peu à bosser encore une fois, même si y a le temps d’ici lundi après midi à Dornach. D’ici, y a pas à tortiller, on va remonter par la côte. C’est bien, ça changera aussi.

    Un peu d’AP9 jusque St Jacques, puis la N634 via Villalba. Saint Jacques de Compostelle, on y aperçoit au loin la cathédrale. Mais on y voit surtout son Décathlon, son Kiabi.... C’est dingue le dépaysement que doivent ressentir les marcheurs après plusieurs centaines voire milliers de kms...

    En tous cas, moi je ne suis pas marcheur et je suis content aussi, je n’ai qu’à remonter tranquille. 

    La 634 passe entre la Corogne et Lugo, c’est beaucoup de forêt, on y croise d’ailleurs que des camions de bois.

    Une fois la côte, ça devient humide, encore plus quand on passe en Asturies. 

    Il y a bientôt un an, on est venu ici en vacances, à Luarca exactement. On a passé un superbe moment. Une météo un peu Bretonne mais avec la température de l’océan plus élevée et pas embêté par le monde. Une côte sauvage, aucune trace de béton, que des petits villages avec des petits ports. Et un tout respirant la simplicité mais bien vivante. Même, c’était galère pour trouver des cartes postales. L’Espagne que j’aime quoi. Seul hic, la distance depuis les Vosges, en camion c’est rien faire, mais en voiture, c’est pénible.

    Je quitte un peu la neuve et gratuite autovia 8 pour quelques kms sur la 634 afin de passer à Luarca (pas au centre !) justement pour y faire quelques courses à l’Alimerka où on allait. Juste pour ramener de la Dolce de manzana que ma chérie avait apprécier. C’est une pâte genre gelée à la pomme, on n’en trouve nulle part ailleurs en espagne. Ici en Asturies, ce n’est que pommes, il n’y a qu’à voir les Sidreria.

    Sur l’A8, y a pas foule, comme dans le tourisme, ici, peu d’étrangers, beaucoup de camions qui abordent fièrement la croix d’Asturies, symbole de la province où a démarré en 722 la Reconquista pendant l’invasion Arabes.

    Je stoppe à une Avia toute neuve sur un tronçon de la N634, cause autovia pas achevée, à Unquera, dans la province suivante de Cantabrie. A droite, les Picos d’Europa sont cachés dans les nuages.

    Il est 21h25, il tombe toujours des cordes. Une douche (offerte) et un bon repas ne sont pas de refus.