| Carnet de bord de Janvier 2016 | Partager sur Facebook |
Mulhouse, 2h40, c’est parti. Mon heure dix de voiture qui ne compte pas s’est bien passée. Col(Oderen) pas trop mal dégagé. Y avait quand même -9 à la maison, -13 un poil plus haut à Ventron.
Quand on ne tape pas un chevreuil, ça fait gagner un temps précieux. Juste poursuivi pendant un petit moment un pauvre lièvre perdu. Je suis un grand amoureux des animaux, mais là, pour me réveiller et m’occuper un peu, je m’amusais à appuyer sur le champignon, et le lièvre courrait plus vite... Jusqu’à qu’il se décide d’abandonner en sautant sur un bas-côté, enfin un rebord de chasse-neige. Qu’est ce qu’on peut devenir idiot au volant d’une bagnole. Il se sera réchauffé comme ça, ce petit ami.
Une fois, presqu’au au même endroit, même circonstance, à part qu’il y avait un renard entre le lièvre et la voiture, j’ai réussi à faire dégager le renard, et du coup, sans doute sauver la vie du petit lièvre paniqué.
Le camion a démarré nickel, faut dire qu’il ne fait que -5 ici, et que ses batteries n’ont même pas 2 mois. Le concessionnaire me les a changé sous garantie, même quelques semaines après le dépassement. Un geste commercial grâce au commercial justement qui est sympa.
Par contre sur le Magnum, je les ai changé moi même samedi.
Rien de sorcier à priori. Si ce n’est qu’elles sont superposées. Une évolution par rapport aux phases 1 où elles étaient carrément séparées, une derrière le marche pied qu’il fallait démonter, l’autre à un mètre derrière, dans un tiroir. C’était bizarre comme installation.
Là, pas trop déçu non plus, en découvrant pour enlever la batterie du haut, qu’elle ne sortait pas. Il manquait 5mm en largeur... Bon, que faire, la sortir par le haut, en virant la plateforme d’attelage, pas gagné, et pas sûr qu’elle sortira. Démonter tout le coffre, boulons inaccessibles à cause de cette batterie justement, et pas envie d’y passer le week-end...
Après avoir hésiter à carrément abandonner le chantier, j’ai décidé d’employer la manière forte, muni de mon petit BEP de conduite et services ainsi que d’une disqueuse, en entaillant une encoche dans le montant pour pouvoir dégager cette batterie. J’ai pu remettre la neuve, qui faisait la même dimension, et achever les travaux. Mais juste un peu énervé d’être ignare au point de ne rien comprendre au travail d’un ingénieur de St Priest.
Pour avoir visiter la chaîne de Bourg en Bresse, j’ai pas souvenir que tout assemblage d’un véhicule prennait début autour d’une batterie....
Voilà, on m’a invité là-bas, et je dis du mal après, je suis vraiment pas sympa ce matin.
A part ça, tout va bien sinon, autoroute jusque Dôle, N73. Sur Europe, y a une rediff d’une émission avec Arno, « tu vois le bazar quoi ! ».
Pause à Montceau les Mines, qui a failli être Montceau les fossés, de 6h30 à 7h30, puis arrivée chez le 1er, Bosch à St Yzeure à 8h50. Je suis pas trop pressé car je ne dois vider Thiers que cet après midi, vu que ce lot Berlinois avait été avancé d’une journée. On nous a dit, pas avant 14h, car blindé le matin. Pas de danger, à St Yzeure, ça s’affole pas, le même quai pour tout le monde, que tu sois complet ou que tu aies seulement 1m...
A 11h10, on me fait signe, direction le précieux quai... 2 coup de fourche, j’en ressors à 11h25.Après on s’étonne qu’on est méchant.
Je file à fond sur Riom via la N7 et Gannat. Achat pain à l’aire des Volcans, ça neige bien.
Arrivée à l’usine de clopes de Riom à 12h55, dans un état défaitiste d’avance, et bien non, à quai de suite, et vide de suite aussi les 25pal de papier alu.
Ça fait un tabac quoi ! A peine le temps d’avaler une boîte de sardines sauce piquante Albo (installé au Jacinto Benavente 41 à Vigo), 13h20 je repars.
Direction Thiers où du coup j’arrive pile poil à 14h. Encore la cour blindée. Je vais voir, et toc, on me file un quai de suite. L’espoir renaît, c’est cool. Moi qui commençait à penser à ma reconversion ce matin.
Ici, c’est une usine de céréales, je l’ai déjà livré en 2011, c’était des fèves de cacao d’Allemagne aussi, mais de Lüneburg, un chouette tour. Je me souviens avec précision car ça doit être la dernière fois que j’étais venu bosser dans le secteur 63.
La suite, que je connais depuis vendredi, c’est descendre plus bas, à la Chapelle Agnon. Via Courpière, Ollièrgues. Superbe secteur. Et en plus j’aime bien aller à des endroits que je ne connais pas. Il ne neige pas, c’est pas plus mal.
Un camion s’en va quand j’arrive, et charge rapidement, c’est du carton pour le 21.
Remontée pareille jusque Thiers, puis direction Vichy.
Stop du jour à Puy Guillaume après une bonne heure route.