| Carnet de bord de Juillet 2015 | Partager sur Facebook |
Je ne traîne encore pas ce matin, j’ai fait un cauchemar, que j’étais sur l’A8 et que j’avais Stuttgart à passer.
Pain acheté ici même, 5h40 mis en route, pour arriver doucement en haut du Crocodile pour que le moteur soit bien chaud afin de pouvoir profiter de la pleine puissance du VEB.
Ici ça change pas, rien ne sert d’avoir un mega ralentisseur type Retarder ou Voith, on est toujours coincé à 30.
Stuttgart juste avant 7h passe nickel. Dingue. Là encore, une vieille idée reçue de mes débuts. C’est qu’à force, les travaux effectués, qui paraissent interminables finissent par produire du résultat.
Idem pour la suite, les bosses rabotées de Pforzheim qui ne le sont pas encore tout à fait. Ça passe nickel. Bon faut pas quelqu’un qui ait la mauvaise idée de crever dans une zone de travaux sans quoi le week end pourrait être remis en question pour beaucoup de monde.
Mon bled, Neuried exactement, se trouve au sud de Offenburg. Après un doute, car ma rue est une voie sans issue vers les champs, c’est bien là, le client étant une coopérative agricole. Il est 8h45 et je vide de suite en tout juste 50’. Les gars même pas choqués ou étonnés de voir un français arriver d’Autriche. C’est pour dire que tout le monde est habitué à ce que tout le monde livre de tout de partout. Notre secteur n’est que du service, point.
La suite, je m’attendais redescendre recharger sur Mulhouse. Non je monte sur Iffezheim charger pour livrer Mulhouse lundi.
C’est bien au nord de Strasbourg mais côté allemand. Je passe donc par la capitale de l’Alsace mais qui est aussi l’une de l’Europe. Ça tombe bien j’aime bien ce continent tant décrié hélas aujourd’hui..
Une bonne heure de route comprenant 2 franchissements du Rhin, et je suis dans une file de camions, dans une boîte qui fait dans le béton. C’est des pavés. Il y plein de boîtes le long du Rhin qui font dans ce domaine.
Mon tour vient à midi, je suis le cariste qui est français malgré son fort accent alsacien. Mais je ne vais pas me plaindre, car du coup, le type n’a pas trop l’air zélé sur l’arrimage.
Bon après c’est à moi d’assumer si il y un contrôle à la frontière de Beinheim à quelques dizaines de mètres d’ici..
Tout va bien, me voici de retour en France (enfin en Alsace !!) à 12h30. Comme Strasbourg n’est qu’une formalité à cette heure là, je m’offre le luxe quand même de casser une graine à l’aire du haut Koenigsbourg grâce aux brötchen achetés ce matin.
Je pose tranquillement le camion à Mulhouse à 15h15. Je prends le temps d’aller faire un coucou à la dream team du bien nommé affrètement international.
Vive le week end !