FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2009 Partager sur Facebook
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  • Dimanche 4 Janvier 2009
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    22h20, je démarre de Saulxures, mais avec 20’ de retard. Petit imprévu, le camion ne gonflait pas, ayant remarqué qu’il faisait froid, j’ai pas cherché trop longtemps l’origine de la panne. J’ai fait chauffer de l’eau dans la bouilloire de la cuisine, et j’ai benné l’eau derrière les batteries. Clac, ça a gonflé tout de suite. La vanne 4 voies qui montre déjà des signes de faiblesse.

    Le camion est chargé de tissus Alsacien depuis le 31. La destination, un entrepôt pour Carrefour à Vilvoorde, rendez vous demain lundi à 16h.

    Donc je monte un bout ou presque tout ce soir et coupe 9h.

    Arrêt 20’ à la Esso de la Maxe pour s’acquitter de 2 jours d’eurovignette.

    Puis 40’ à la Texaco à Capellen au grand Duché, plein, café, normal.

    De là je trace 2h05 d’E411 et de pur bonheur vu l’éclairage pour presque moi tout seul, et me pose à la Esso de Bierges un peu avant Bruxelles. Il est 4h35, je vais bien dormir moi !

     

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  • il est des ports où ça va bien
  • Lundi 5 Janvier 2009
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    Après un petit dej genre brunch au camion, et de la paperasserie pour occuper il est vite 13h45. Bruxelles passe bien, après tout c’est normal, il n’est pas 8h du matin.

    A peine 45’ pour arriver et trouver le bon entrepôt dans une grosse zone logistique de Vilvoorde.

    J’ai pas mal d’avance, je tends le dos en me présentant au gardien. Et bien non, j’ai un quai de suite. Chouette. Le souci, on ne peut pas accéder au quai.

    Autre souci, j’attends, attends, et attends encore et rien ne bouge. A la guitoune du quai j’arrive pas à avoir d’info, faut attendre. Bon j’ai un rechargement où on peut aller assez tard, mais quand même.

    C’est le début d’année, et j’en ai déjà marre !

    Il fait bien froid mais ne neige pas.

    18h, ça y est, c’est enfin vide... Je ferme les portes et constater qu’ils ne m’ont pas rendu les palettes. Je vais à la guitoune, et on me donne ma cmr ainsi qu’un bon de palettes.. Pourquoi ? Faut aller les chercher à un  autre dépôt Carrefour, mais à Kontich, à 30 bornes au nord d’ici.

    Espèces de..... Ils font tous c hier, c’est partout pareil, france, belgique.

    Bon je me barre, je dois recharger au nord aussi, je passe à côté de Kontich mais je vais pas aller voir pour ces fichues palettes, ras la casquette, et j’ai pas le temps.

    Je file sur Anvers, puis direction Bergem op Zoom puis Middelburg. Ils vont jamais me charger ce soir mais je fonce quand même.  1h45 pour arriver à Vlissingen, un port au Pays Bas. Il y a encore de la lumière, le guichet est ouvert. Il est 20h et il vont me charger. Nickel, ça va mieux ! il flotte mais c’est pas grave. Je case quand même 15’ en chargeant les 26t de pâte à papier. 20h45, basta, retour sur le proche royaume des Belges. Incroyable. Ça refile la patate ça !

     

    Je repasse Anvers dans l’autre sens et fait une pause 30’ casse croûte à la Total de Rumst.

    22h25, je pars à l’assaut pour entreprendre la traversée de la capitale. A l’ heure-ci, la Belgique c’est le pied, ça roule à fond au taquet.

    Je fini cette journée le lendemain mardi à 1 h15 à Sterpenich, frontière B/LUX.

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  • le papier dans les Vosges
    le transport dans les Vosges
    j'y crois pas!
  • Mardi 6 Janvier 2009
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    Démarrage à 10 h20 pour traverser le Grand Duché mais petit pays quand même.

    Pour peu de temps, je stoppe à la Aral de Berchem pour déjà refaire les niveaux. Je crois que je remonte en Allemagne derrière, alors remplissons les cuves, à ce tarif, on ne cherche pas. 

     

    Assez traîné, je file direct à la Papeterie de Raon l’Etape. Même pas 30’ pour vider les 13 paquets de pâte, impec. J’ai le temps d’aller passer les voeux à un collègue dans le bled proche de St Michel. Il nous a fait tourner les dernières semaines de l’année sur le benelux, une des ces spécialités, Gefco nous ayant stoppé à la mi décembre pour manque d’activité paraît il. La crise de l’automne 2008 quoi...

    Les choses paraissent rentrer dans l’ordre, j’ai du taf sur l’Allemagne, Paderborn et Blomberg, qui m’attend ce soir. On va bien voir.

     

    Je descends donc sur Mulhouse via le col du Bonhomme.

    J’arrive à Mulhouse vers 16H30, au guichet affrètement, j’attends mon bon de chargement en passant les bons voeux, santé, travail, blablabla. Danielle ne me donne pas mes bons de chargements prévus quand Jean Pierre vient m’informer qu’il faut « qu’on charge » pour Trnava(Slovaquie). Changement à priori de programme... Je n’ai rien contre.

    Jean Pierre, c’est le boss du service, on ne le voit pas souvent sortir de son aquarium. Je le connais depuis que je suis gamin, c’était souvent lui qui affrétait le Benelux du temps de mon père.

    La 2ème chose qu’il me demande c’est qu’il faut y être jeudi à midi en passant demain à Gérardmer compléter. Je ne réfléchis pas, je situe à peine Trnava sur une carte, mais je dis naturellement oui en tremblant des jambes d’excitation. Danielle se retrouve avec son allemagne sur les bras. Mais ce truc est plus important, il y a risque de rupture à l’usine slovaque. Et pour le retour ? Pas de souci, au pire on rentre à vide..

     

    Je charge donc d’abord à côté, à l’usine en mécanique, 2 conteneurs de pièces (moyeux avant) pour l’usine psa en SK, puis retour au quai Gefco pour quelques mètres de groupage pour l’agence de là-bas.

    Au chargement à l’usine, ils sont étonnés, au bureau, puis le cariste, un français ?, y a erreur, non ? Bertrand pour Trnava, j’y crois pas ! Moi non plus !!

    En fait, la collègue de Danielle qui fait les pays de l’est m’a expliqué que tous les chauffeurs Slovaques ne sont pas encore arrivés depuis les fêtes, car encore férié aujourd’hui (6/01, Epiphanie), chez eux.

    Les pièces devant partir et pas d’étrangers dans le coins, j’étais là au bon moment, c’est tombé sur ma pomme.

    Après ces 2 chargements, je dois compléter à Gérardmer avant 20H, ou demain 6H30.Je pars de Mulhouse, il est 18H45, c’est donc trop tard pour ce soir, pas grave, ce sera passage par la case maison, c’est pas loin de Gérardmer.

     

    Retour à la maison à 20H15.

    Je refais le niveau des slips et regarde un peu l’itinéraire à prendre.

     

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  • L'est, c'est à droite
    Sinsheim
    tout droit aujourd'hui!
    Waidhaus/
    /Rozvadov
  • Mercredi 7 Janvier 2009
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    Départ à 5H40, direction Gérardmer, doucement mais sûrement, y a bien gelé, faut être prudent.

     

     

    J’arrive chez Wagon à 6H20, déjà un Steff, un collègue du secteur est en place, il charge pour le 77 en RP, il est pas complet, ça va vite, je prends sa place, puis charge rapidement les 8m de pièces de carrosserie. Y a environ 1100kms d’ici.

    Comme y pas de temps à perdre, je ne sangle pas, c’est du léger. Tant pis pour la Polizei ou le BAG...

    Je quitte Gérardmer à 7H30.

     

    Direction St Dié par le col de Martimpré, puis du Plafond, ensuite direction Col de Saales et Strasbourg.

     

    Complément du plein au Rond Point Coop de Geispolsheim sur Strasbourg.

     

    Il est 9H30 sur Strasbourg, ça passe bien.

     

    Direction Karlsruhe via Lauterbourg.

     

    Puis sur l’A5, 1/2H après Karlsruhe cap à l’est vers Heilbronn, Nürnberg, on est sur l’A6.

    Sinsheim, et son musée, on est obligé de l’apercevoir.

     

    Idem à Heilbronn comme à Nürnberg, pas de ralentissement, la moyenne est bonne.

    Je fais une pause repas au 1er parking après le kreuz de Weinsberg, il est midi.

     

    J’ai le choix de prendre la direction de l’Autriche via Linz Wien, j’ai déjà la box pour le péage, ou bien via la Tchéquie. Je fais le 2ème choix, car le km est moins cher qu’en Autriche, 0,18ct/km au lieu de 0,33ct/km, d’après les renseignements que j’ai pris sur le site de l’IRU hier soir.

    Il y a peut être 40 kms de plus via la Tchéquie. En plus je découvrirai ce pays.

     

    Donc à Nürnberg, direction Prag/Praha, A6 toujours.

     

     

    Entre temps, Pascal m’appelle pour me signaler qu’il n’avait pas démarré ce matin, il y avait déjà -18 en fin d’am hier, où il rechargeait ce matin, à Leipzig. Il est redescendu jusque là depuis Berlin pour recharger.

    On va donc commander des batteries, et des 225Ah comme y a sur le Volvo, car les siennes (185Ah) vont avoir 4 ans, ce ne sera pas du luxe, surtout que le 480dxi est très très long pour démarrer, elles doivent fatiguer plus vite à la longue. Et surtout, l’ hiver ne fait que commencer. L’anecdote que Pascal me raconte, c’est qu’un allemand l’a aidé pour mettre en route, via nos câbles, et que cet allemand à ensuite voulut lui demander 50€ pour le service, prétextant que ça aurait coûté bien plus cher de faire venir un dépanneur. Pascal qui comptait bien lui a filé quelque chose lui a filer 15€ et basta. Faut pas pousser. Dans quel monde sommes nous.

     

    Par ici, ça va, moins froid quand même.

     

    Je constate que l’autoroute est entièrement achevée (pas sur mon strassen de 2002) après Amberg, jusque la frontière de Waidhaus/Rozvadov.

     

    L’ancienne frontière offre un beau et grand parking, assez récent, avec des restos et bureaux de change dans les anciens bâtiments des douaniers et transitaires.

     

    Je me munis de la DKV, pour obtenir le badge de péage tchèque.

    C’est le même genre de modèle que l’Autrichien, à part que la caution s’élève à 1500CZK (couronnes), environ 50€ au lieu de 5€ en Autriche...

    Le truc merdique aussi, est qu’il faut créditer ce boîtier par avance (pré paiement), alors qu’en Autriche, c’est du post paiement (facturé ensuite via DKV).

    La dame me demande où je vais pour créditer approximativement, je lui dis Slovakien, elle met 2400CZK, je lui fais confiance.

     

     

    Une fois rentré dans ce pays, nouveau pour moi, je constate qu’ici aussi l’autoroute est achevée.

     

    Il est 16H30, il fait nuit, tant pis, je ne verrai pas grand chose aujourd’hui, de plus l’autoroute, c’est bien pour la moyenne, mais pas le top pour découvrir un pays.

     

    Il me reste 2H, avec lesquelles j’arriverai à la dernière station à Rudnà, avant la périphérie de Prague, avec 755 kms pour 9H25 de volant. Il est 18h15

     

    A cette station, à part la douche rien de spécial pour becqueter pour découvrir la gastronomie du pays, juste un Macdo, bofbof, je prends juste une bière à la station pour l’accompagnement liquide du repas au camion.

     

    A la radio, aux infos, j entends que le site psa de Slovaquie arrête la production, à cause de l’arrêt du gaz Russe, on verra bien..

     

     

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  • typicky
    dernier parking CZ
    vieille frontière CZ/SK
    le Danube vers Bratislava
    part où on rentre de Bratislava?
  • Jeudi 8 Janvier 2009
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    11H de pause plus tard, c’est repartit à 5H15, dej plus loin, car il faudra encore faire une pause avant d’arriver. Ca va, on est dans les -10 degrés, pas pire que dans les Vosges. Même pas besoin de la bouilloire pour débloquer la vanne 4 voies.

     

    Tout de suite sur Prague, il est indiqué Tranzit, Brno, vers le sud est, c’est ce que je dois suivre, il est tôt, ça circule bien, plusieurs changements de route, quelques feux, une grande descente, mais 1/2H plus tard, je suis de l’autre côté sur l’A1, direction Brno, sans avoir vu grand chose de la capitale, à part une multitude considérable de panneaux publicitaire éclairés le long de la route, comme sur tous les ponts sans exception, partout sur leurs autoroutes.

     

     

    C’est toujours du grand ruban, la moyenne ne baisse pas.

    C’est très calme au niveau circulation.

     

    Je fais une pause à une station avant Brno, café et croissant à la station, je constate que pas mal de gens mange de la soupe à cette heure là (8H), habitude du pays sans doute. Moi, ça ne me tente pas, par contre, il y a toutes sortes de saucisses, mais je résiste...

     

     

     

     

     

    Il fait jour, je vois un peu les paysages, c’est enneigé, et comme en ex-rda, beaucoup de vestiges de kolkhoze occupent les champs, ainsi que des mâts surmontés d’une grosse boule, genre château d’eau, comme il y a aussi en Hongrie, c’est pour le gaz, je crois.

     

     

     

    J’arrive vers la frontière Slovaque vers 9H, je stoppe à la dernière aire tchèque pour me procurer la vignette journalière SK, c’est 10€. Je découvre que la Slovaquie vien tde rallier la zone € depuis le 1er janvier dernier.

     

     

     

    Un petit cours d’eau et on change de pays, cette frontière n’était pas très ancienne, c’était encore la « Tchécoslovaquie » avant 1993.

    Toujours l’autoroute, direction Bratislava, ici, pas de pub sur chaque pont.

    J’aperçois enfin quelques Liaz ou Tatra, mais c’est rare, peu vu en Tchéquie, c’est toujours pareil, il faudrait prendre les axes secondaires.

    Une fois Bratislava, l’Autriche est pas loin, ainsi que la Hongrie. Sont fléchés Wien, Gyor... Ce se secteur est un vrai rond point.  On laisse ces directions pour suivre Trencin, Kosice, vers l’est. On enjambe le Danube à 2 reprises, puis on a passé cette grande ville.

     

     

    Trnava est à 40kms de là.

    Ici, toujours les kolkhozes et les boules.

     

    En sortant à Trnava, depuis l’autoroute, la grande usine de la marque française flambant neuve (2007 je crois) est bien visible, avant les indications de direction.

     

     

    Mais ces indications sont bien utiles pour arriver à la bonne porte.

    Puis un parking bien remplit de camions confirme que ça doit se passer par là. Il est 11H.

    Que des collègues SK, et un peu d’Autrichiens(les plaques) mais rien d’autre.

    Tant de camions en attente, si ça trouve, ça ne vide pas en cause de l’arrêt de prod.

    Et bien non, au guichet de la cahute de l’accueil, on m’indique que j’ai 2 livraisons, une ici, au ferrage, (le Gérardmer) et une au montage, entrée par l’autre bout de l’usine. Donc, no souci, ça vide.

    Il m’indique quel hall aller, et je rentre de suite pour vider, ça va, on se comprend en allemand, et bien accueillant.

    Je recule dans ce hall, et on me vide ces pièces de ferrage, sans attendre, bien avant mon heure de RV, 13H.

     

    Ensuite, direction l’opposé de l’usine pour aller au montage, là idem, parking à l’entrée bien remplis de camions autochtones, de là, j’aperçois le parc logistique, où se trouve la Gefco, direction guichet de cette entrée, et idem, indication en allemand du hall à vider et toujours sympa. Je rentre de suite, et vide les pièces de Mulhouse après un camion complet de moteurs.

     

     

    Je ressors, après un contrôle visuel du portier dans la semi, au cas où j’aurais embarqué une 207.

     

    Je me rends au parc accolant l’usine, il y a un portier, c’est un parc genre comme le technoland à Etupes, qui contient divers fournisseurs psa, on retrouve d’ailleurs des mêmes noms de boîtes qu’à Etupes.

     

     

     

    La Gefco est aussi grosse qu’à Etupes ou Mulhouse, il y a une partie stock psa, immense et une plus petite, c’est l’agence d’affrètement et groupage, c’est là que je vide mon reste de groupage.

     

    Je suis à quai à 13H, et vide une petite heure plus tard, je stationne devant l’agence, en attendant le fret retour, au cas où il y aurait sur place. Pas mal de camions SK de la même boîte que l’on a l’habitude de voir circuler par chez nous.

     

     

    A 15H15, le tel sonne, c’est pour du boulot, bonne nouvelle, rechargement ici, à l’usine, à côté du magasin où j’ai vidé en 1er ce matin, au ferrage, c’est des emballages vides pour psa Rennes, à vider lundi.

     

    Je retourne à psa, toujours autant de camions sur le parking de l’entrée.

     

    Je rentre tout de suite, direction le parc de vides, pas de bureau, on attend le cariste, il en finit un, va chercher ses bl et s’occupe de moi en s’approchant déjà avec une pile d’emballages, « Rennesse », il me demande, il est au courant, impeccable. Problème, ces emballages gerbés sur 2 me paraissent haut, il essaye, ça passe à ras, ça 2m70 pile, c’est un peu chiant, ça frotte la bavette, à la 3 eme pile, il n’en met plus qu’un, car il a l’air contrarié par la difficulté. Pour charger au maximum, et que ça ne fasse pas d’histoire si pas tout pris, je lui propose que je peux rehausser pour charger. Je déballe tout, le câble de branchement, la commande, détache la bâche de l’autre côté, je lève bien haut, comme ça plus de soucis, et on pourra tout charger.

    Ces emballages sont surtout volumineux mais peu lourd, je passe quand même des sangles, comme ça, pas la peur du gendarme en allemagne. Par contre, arrivé au dernier poteau, il me fait signe que c’est fini, finalement, pas complet, il reste 3m, grâce au rehaussage de la semi, de toute façon payé complet.

    Je peux donc redescendre la carrosserie à l’état initial, pour rouler à 4m, il faudra juste renouveler l’opération au déchargement à Rennes.

     

    Je ressors de l’usine, puis tel à Mulhouse pour annoncer qu’il me reste 3m dispo, ce qu’on verra demain sur la Tchéquie où l’Allemagne, car il est 17H.

     

    Retour au pays, via Bratislava, puis direction Brno, en CZ 1H30 plus tard, même si à Bratislava j’ai hésité à filer tout droit sur Vienne, par l’autriche. Non, j’ai envie de voir encore un peu la république Tchèque. Et puis faut rendre le badge.

     

    Après la 1ere ou 2eme sortie, justement, le badge de péage bipe 2 coups pour signaler que le crédit arrive à échéance, la dame hier qui me l’a crédité connaissait donc bien l’affaire. Je m’arrête donc à la 1ere station qui se présente, ça va il y en a pratiquement tout les 20kms.

    A cette station, muni du badge que je déscratche du pare-brise et de la DKV, je fais re-créditer 2000CZK dessus. Ça prend 3 min, simple et efficace finalement comme système, de plus on doit pouvoir se faire rembourser le trop de crédit si il y a, à la sortie. On verra ça demain à Rozvadov.

    Je passe la grosse ville de Brno, je loupe une sortie où il y avait l’air d’avoir un petit resto, plus un lavage pl, tant pis, je m’arrête à l’air de repos d’après sur l’autoroute, à 20H, avec 640kms pour 8H25 de volant.

     Il y a la station et à côté un resto avec un genre de casino, ça clignote de partout, mais pas l’air d’avoir grand monde à table, comme j’ai faim et pas envie de jouer (jamais!), je vais voir à la station, c’est un self, mais un peu de choix quand même.

    Ce sera une soupe de champignons bien remplie (haricots blancs...), puis un genre de fleischkäse comme en allemagne, mais bien assaisonné avec des pommes vapeurs, plus une grande bière pression (0,5l). Serveuse pas sympa du tout qui refusait de comprendre que je voulais des patates, même en les lui montrant du doigt, en disant kartoffeln, potatoes, que dire de plus ? elle ne comprenait pas(ou ne voulait pas), un peu énervant quoi. Sinon repas correct et l’addition aussi, 128czk soit environ 5 euros.

     

     

     

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  • Prague à la fraîche
    Prague, c'est long à contourner
    la vanne 4 voies peut être?
    un peu de route natio, entre Prague et Plzen
    ayé
  • Vendredi 9 Janvier 2009
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    Départ à 5H30, bien frais toujours.

     

    Au bout d’1 heure de route, appels de phare en face, ça ralentit un peu, c’est un accident, une bétaillère qui devait venir de l’autre sens est à cheval sur la séparation du milieu, le tracteur n’a pas l’air amoché, mais des cochons, victimes de se renversement, un peu perdus titubent sur les 2 chaussées, entre les policiers qui font circuler sur la voie restante.

     

    Pause dej avant Prague, le jour se lève avec une belle lueur bleue, ça commence à pincer, -18 en redémarrant.

    Cette fois-ci, je prend du salé, une saucisse gratinée, mmmh. C’est la partie culturelle du voyage.

     

     

    Sur la traversée de Prague, gros brouillard, alors le thermomètre remonte un peu. Quelques feux en périphérie mais ça passe bien malgré l’heure de pointe. Sinon, y a les panneaux de pubs incessants pour faire patienter....

     

     

    Après la capitale direction Plzen, tel à Mulhouse, il est 8H30, rien de neuf en lot supplémentaire, on verra en Allemagne cet am, je signale que je serai sur Nürnberg vers 14H.

     

    Comme pas de boulot, je décide de quitter un peu l’autoroute pour prendre un peu la RN, histoire de voir comment c’est.

    Ça roule bien, les villages ressemblent vraiment à ceux  d’ex rda, le même crépit gris brun sur les maisons, et les mêmes blocs hlm.

     

     

    En plus, beaucoup de petits et grands restos, avec de grands parkings comme en Espagne), bon à savoir pour la prochaine fois (s’il y a).

     

    On voit un peu plus de Liaz que sur autoroute, et le seul Tatra que je croise est à l’arrêt.

     

    Le ciel se lève et les températures chutent à nouveau.

    Y a aussi ces Saviem SG sous licence qui roulent encore pas mal par ici, je sais pas si c’est encore fabriqué.

     

    Je récupère l’autoroute juste avant Plzen jusque la frontière à Rozvadov, où j’arrive à 10H30.

     

    Je ramène dans un kiosque le badge de péage tchèque, et il me délivre un ticket justifiant le remboursement de la caution ainsi que le solde qui restait, via DKV, système simple et rapide.

    Je connais comme ça le montant exact dépensé pour l’autoroute ici.

    Je vais dans un snack boire un café histoire dépenser mes dernières CZ couronnes, mais il en restera encore.

    De retour au camion, un gars s’approche, me demande si je suis français, il l’est aussi, ce sera le seul que j’aurai vu. Il me demande où aller pour payer l’autoroute allemande, car il n’a pas l’obu et ici pas de borne Toll Collect, j’ai encore mon bouquin registrant toutes ces bornes, il devra sortir à Waidhaus, et aller chez Gerlach, ou à une station.

    Comme moi, c’est la 1ere fois qu’il venait par là. Il est de Dijon, il a fait un transport de déménagement d’usine pour Amora, qui vient de fermer à Dijon, mais pour réouvrir en région de Prague...

    Il rentre à vide.

     

    Je rentre en Allemagne, direction Nürnberg, via l’A6, que je garderai jusque presque Karlsruhe. A part sur Heilbronn pas de travaux, pas un coup de frein. Le téléphone n’a pas sonné, j’irai donc comme ça à Rennes sans complément.

     

    Je finis la journée à l’autohof de Achern, au sud de Baden-Baden, il est 17H15, avec 766kms.

     

    Je constate (déjà mercredi en montant), que le montant du péage allemand affiché sur l’Obu est bien salé. Comme prévu, les tarifs ont augmenté fortement depuis le 01/01/09 pour les véhicules €3 comme les nôtres, c’est passé de 0,134 cts/km à 0,204 cts/km, ça fait mal, en gros + 50%.

     

    On avait reçu un courrier des allemands de Toll Collect indiquant qu’en équipant les véhicules euro3 d’un dispositif de filtre à particules, avec attestation du constructeur, on pouvait faire baisser le tarif à 0,183 cts/km, pas énorme remise je trouve, puis il faut voir le prix de la modif. Silencieux à changer pour commencer d’après le commercial Volvo dont j’attends d’amples renseignements qu’il doit prendre auprès du constructeur. A voir.

     

    Les entreprises allemandes, toujours à la pointe, sont depuis plusieurs années déjà, passés en €5, mais ils avaient des subventions de leur gouvernement, elles, (apparemment, y a pas eu distorsion de concurrence...). En €5, le tarif n’est monté qu’à 0,155cts/km.

     

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  • Lavage, pas du luxe
  • Samedi 10 Janvier 2009
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    Après avoir bien mangé, et dormi, démarrage à 4H30, il fait -11 en plaine du Rhin, côté allemand.

    Je repense à mon assiette d’hier soir, un toast de schweinemedaillons(filet de porc), c’était simple mais bien bon.

     

    Juste café ce matin, le petit dej se fera à la maison.

     

    Direction le Rhin justement, pour le franchir, et rentrer au pays, au nord de Strasbourg.

    Après direction Mulhouse, et à Colmar, je quitte le grand ruban pour attaquer les Vosges via la vallée de Munster.

     

    A Munster, le marché s’installe, courageux les commerçants par ce froid, « il est 6H, Munster s’éveille !!! ».

     

    Grand ciel bleu, y aura pas de neige dans le col de La Schulcht(chlourte).

    En haut du col, dans les 1000m, la température monte bien ça frise juste le 0, mais le jour n’est pas encore levé, impossible de voir les Alpes, il faudrait attendre 1/2H pour profiter de ce superbe panorama possible grâce à cette météo claire.

     

    Direction la Bresse, juste avant, on peut voir les courageux skieurs matinaux déjà sur les lattes grâce à l’éclairage des pistes, ça s’appelle skier en aurore, ça commence à 6H, et le soir possible jusque 22H. Il y a un bon paquet de neige.

     

    Il est 7H15 quand je recule chez les parents à La Bresse.

     

    Retour à la maison pour petit dej, avant de remonter cet am pour bricoler sur le fidèle attelage qui ma offert cette semaine encore, une ballade sympathique, pour laver si léger radoucissement, et surtout pour jouer de la burette, afin de déshydrater un peu tout sur la carrosserie de la semi, qui est bien salée, en attendant de repartir direction cette fois-ci de chez psa en Bretagne, dimanche soir, car il faut livrer lundi.