FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2016 Partager sur Facebook
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  • Une résolution, ne pas se laisser abattre
    Grand luxe!
    Chalon sud
    La Galice arrive
    Bonne route Cyril
  • Lundi 4 Janvier 2016
  •  

    C’est un nouveau lundi, un 1er lundi même puisque c’est une nouvelle année. 

    C’est parti, pour une nouvelle page, ou une 1ère page plutôt ! 

    6h20, le sac rempli, et les victuailles par dessus, on charge la cabine. Grand luxe ce matin, le camion est à la maison, pas besoin de reprendre 2 fois les affaires. Par contre, je ne dois pas oublier de raccrocher la semi qui est posée depuis mardi après midi. Ce n’est pas trop loin, 200m.

    6h30, essai de traction et c’est partit.

    Dans le poste, les matins de Culture ont pour générique « le chasseur » de Michel Delpech qui nous a quitté ce week-end de début d’année. Une chanson qui se fredonne toute seule comme toutes les chansons de cet artiste. 

    Direction Neuf Brisach pour y charger. Comme chaque fois que je vais là-bas, il y a l’éternelle question de l’itinéraire, ou plutôt du col à choisir. Il fait 5, c’est le début du litigieux au niveau précipitations... J’ai créneau à 9h pour ce chargement, je décide donc de ne pas jouer aux héros dans la Schlucht ou le Oderen, et opte sagement pour le Bussang, d’autant plus que de la neige se dépose sur les bas-côtés juste après Cornimont.

    Finalement rien en haut du Bussang, c’est aussi bien.

    La vallée se descend bien seulement jusque Thann où comme toute rentrée ou lundi, ou matin normal, ça bouchonne bien. Ça roulait mieux lundi dernier à 2h30.

    Mais on en voit le bout et passe Mulhouse sans soucis.

    Pour rejoindre Neuf Brisach, on passe à côté de Fessenheim, qui n’est pas fermé.

    Arrivée large dans les temps à 8h30. On  sait déjà qu’il vaut mieux sortir tout l’attirail, casques, shoes....

    Après avoir dit bonjour, j’ai presque envie de présenter les bons voeux en 2ème option, mais j’abandonne vu qu’il n’y a déjà pas de réponse à la1ère.

    Pas grave du tout, vu qu’on me demande d’avancer en bascule tout de suite. Super.

    Je suis en place avant 9h, et ça se présente bien. 12 palettes, 6 au sol. Soit 6 sangles. Les gommes & équerres sont fournies, c’est sûrement les étrennes. 

    On charge pour l’Espagne, du coup l’arrimage parait plus cool. Je suis sûr que si je chargerais la même chose pour l’Allemagne, ils doubleraient la mise en sangles.

    Ça charge très rapidement, et on a tout le temps de sécuriser ensuite, puisqu’on avance de quelques mètres sur une aire dédiée. La sécurité est une religion ici, puisqu’un genre d’échafaudage à roulette faisant la longueur de la semi est à disposition. Je n’avais jamais vu ça. Pratique pour reposer toutes les planches en hauteur, mais inutile pour tendre les sangles à cliquets inversés. Mais si ça se trouve, c’est un FDR lorrain qui a acheminé ce sacré objet.

    A même pas 10h, c’est reparti. Via la route de la centrale, toujours...

    Je suis content, ça a été vite, mais pour pas grand chose finalement, puisqu’il y a le temps. Je ne dois livrer à Vigo que jeudi, vu que mercredi c’est férié. Ça fait bien 15 jours que je suis au courant du déroulement prévu de la chose. Donc on va y aller tranquille. Carrément le temps de traîner. Par contre, il ne faut pas tirer de plans pour l’horaire du retour.

    Je reprends l’A36 à l’usine Peugeot jusque Dôle.

    Cassage de graine à Marchaux en 30 minutes entre temps.

    Puis N73, où j’entends que l’Adjudant Chef Gerber est partit rejoindre son Maréchal des Logis Chef Cruchot. Dur ce début d’année. 

    Le temps passe, 2 mois que je suis pas passer par là, à Chalon, je constate que le rond point de l’accès Chalon sud est terminé, une bonne chose. Il a fallut du temps, mais bon, faut dire qu’il y avait d’autres ronds points bien plus utiles à faire...

    Des travaux sont aussi entrepris plus loin après Montçeau, de la future 2x2 peut être ?

    Comme un lundi lambda en RCEA,  on peut déjà croiser des Galiciens motivés partis le dimanche matin, mais moins nombreux que d’habitude tout de même. 

    Après 4h, pause de 45’ au péage de Montluçon.

    Reprise d’un petit bout, pour stopper à la Côte d’Auge avec 650kms pour 8h57.

    Manque de bol, pas de douche, car pas d’eau chaude...Sinon, dehors, c’est plutôt la douche.

    A table, en face, je pense reconnaître quelqu’un. J’avais vu un camion des Tps Renard(67) arriver, et je pense que c’est le boss. Mon père le connaissait, mais je sais plus de où. Je crois qu’il le croisait la nuit à Martelange y a 25 30 ans. Je n’ose pas lui demander. Si ça se trouve, il ne se souvient pas de mon père. Tant pis. En tous cas, il a une belle boutique aujourd’hui.

    Et je finis cette 1ère journée de 2016 par une 1ère croisure FDR de 2016. Mr Mouthmouth quitte la 145 le temps d’un café et de causer un peu Etchegarate ou Velate...Mais en grand pro, il repart terminer ses heures. 

    Tandis que moi, je vais commencer mes heures allongées.

     

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  • Le souk aux bavettes
    Baisse de régime à Bègles
    Y a plus de saison
    Etat d'urgence sur la Bidassoa
    La vieille N-I
  • Mardi 5 Janvier 2016
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    Démarrage pas trop tôt, 6h55. Comme convenu, on traîne.

    Ce qu’il y a de bien à la Côte d’Auge, hormis la grosse déconnade, c’est qu’on peut faire chauffer la mécanique tranquillement quelques kms avant la 145.

    3h15 plus tard, je sors au CR de Barbezieux pour y faire le plein. Je ne traîne pas trop en boutique, sinon ce serait un coup à passer commande d’une bavette personnalisée made in Turkey. Bon, attention, il y en a pour tous les goûts...

    Je m’intéresse aux bavettes de semi, car j’ai achevé de pincer la mienne en ressortant d’un client merdique près de Gérone en fin août dernier. Voilà, j’étais content de enfin aller un coup en catalogne, et j’ai brisé le matériel...

    Une bavette d’origine Schmitz coûte environ 60€ après remise, déjà moins bon marché que les produits turques proposés à Barbezieux, mais j’aimerais trouver une bavette espagnole, style Volvo/Veinsur, et en ancien modèle, ce serait le ponpon, mais on ne voit plus guère ce modèle je crois. Ou il faudrait que je la négocie avec un chauffeur Cano ou autre frigo camionero.

    Il me reste des jetons du lavage local dans ma portière, mais je juge inutile de les utiliser vu la météo. Il est plutôt indispensable que je me procure un jeton de douche. Pour 2,50€, c’est sans doute pas le meilleur plan douche entre l’Alsace et la Galice, mais parfois il y a des cas de force majeure.

    Tout ça occupe 45’. Je repars, mais avant je fais un saut chez l’agent Volvo voisin, car le témoin de niveau de liquide de refroidissement clignote le matin. J’ai un bidon vide de 5l, ils me le remplissent, plus intéressant au prix du vrac. Je prends leur carte, il y a un 06. ça peut servir, des fois que la mécanique fasse des misères dans les parages, que d’appeler le VTC de Bordeaux. J’aime encore bien les petits garages comme ça. 

    Du coup encore 20’ en repos.

    Je passe Bordeaux du temps de midi, sûr de moi, à part qu’un carton vient d’avoir lieu juste après le pont Tonton, au niveau de la sortie Bègles. Les 3 voies sont occupées par les 2 voitures et un camion. Visiblement, ce n’est que de la tôle froissée. On doit serrer à droite un moment sur la bande de la sortie Bègles. C’est Mr le Maire qui ne va pas être content encore...

    Juste 10 15’ de perdu. Je sais, je ne suis pas pressé. Faut admettre que sur la route de Neuf Brisach à Vigo, Bordeaux doit être à peu près le seul point noir du trajet.

     La suite, c’est le billard payant, avec de brutaux revers dans la météo. On passe des lunettes  de soleil à la grêle. Petite pause repas au 1er péage, avant Liposthey.

    On est bien rapidement entre le dernier péage français et le 1er (et unique) espagnol autrement dit la frontière, vers 16h.

    Dans l’autre sens, ça bouchonne bien, état d’urgence oblige.

    Je quitte l’AP8 à Hernani pour choper la vieille N-I pour descendre via l’Etxegarate.

    J’ai 8h57 à la station de Vitoria, mais il n’est même pas 18h, comme j’ai l’impression de n’avoir strictement rien fait, je fais semblant de bosser un peu, et du coup pousse jusque Pancorbo, il est 18h30. 736 bornes, ça fait plus sérieux.

     

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  • Lovely N-610
    Covas, c'est la classe!
    La Canda tourne à la flotte
    Huerros!!!
    Terminado
  • Mercredi 6 Janvier 2016
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    7h10, on traîne de plus en plus. Je tiens mes engagements.

    4 degrés ici, ça va, mais il fait juste nuit, et je n’aurai rien vu du desfiladero que j’affectionne tant. 

    Pas un chat sur la N-I, ça fait même un peu route fantôme en passant le long des Repsol délabrées de part et d’autre de la chaussée, encombrées de détritus ou bien des vieux clubs à l’abandon.

    32’ minutes plus tard, je longe la Brujula où il y a un peu de lumière. Il fait toujours nuit, mais je devine bien qu’il ne doit y avoir aucun ou très peu de camions français. C’est comme ça, les choses ne vont pas revenir en arrière.

    Le thermomètre baisse un peu, 1, ce qui est plutôt normal ici, où même en été la température nocturne passe souvent en dessous 10. Temps bien sec.

    A la radio, c’est une série de commémorations qui commence, triste anniversaire oblige.

    2x2 voies juste avant Burgos jusque Palencia. Très calme partout ce matin. 

    Palencia, sa rocade 2x2, ne cumule pas trop en bouchons non plus, férié ou pas...

    Puis c’est la N-610 jusque Benavente. J’aime bien ce tronçon, ses bleds, et c’est cool, il fait jour, pas trop moche, on va pouvoir shooter du Galicien ou du Portugais. Mais ils sont bien peu nombreux, hormis un Covas et 2 3 autres.

    Je laisse doubler un CR UPS à la sortie d’un bled, et stupéfaction, il a une bavette comme j’évoquais  hier !!! Mais elle est bien pourrie, inutile que je l’alpague en appels de phares pour lui payer un café...

    Un café, je m’en offre quand même un au 24h à Benavente après 3h10 de volant. Et contrôle du niveau du liquide de refroidissement.

    Récupérage de la 2x2, la A-52. Et je sors une bonne heure plus tard à Puebla de Sanabria, pause de midi oblige. Obligé de sortir, car l’unique aire de repos de cette autovia n’est qu’après Ourense, soit à 200kms au moins... 

    Je stoppe devant un énorme complexe hôtelier. Il commence à tomber des cordes, je suis bien en cabine.

     Je garde la N-525 quelques kms, mais reprends la autovia à Requejo car les 1éres côtes approchent, et la neige aussi. Les saleuses sont en action sur la autovia. Là encore, pas envie de faire le héros sur la vieille route, même si j’aimerais bien un jour faire cette route en entier. Demain, toujours demain.... 

    Je ne regrette pas mon choix, car vu de la 1ere grosse grimpette, Padornelo, on peut constater que sur la RN en contrebas, la neige se ramasse bien.

    Vient ensuite la Canda, la neige baisse de régime. Mais pas les saleuses.

    Plus on  avance, plus le thermomètre remonte doucement. Verin, Ourense, il n’y plus aune trace d’or blanc, comme ils disent aux infos. 

      

    Cette A52 aurait pu s’appeler la route 6 6, ben oui, quelques unes de ses côtes font 6% sur 6kms. 

    Ou je pourrais l’appeler la 10 10, ben oui, en ce qui me concerne, je les monte la plupart du temps en 10e et les descend en 10e, mais ça ne cause qu’à moi, et plutôt avec du poids.

    Très peu de camions, peu de circulation, comme d’hab remarque. Tout de même aperçu un Guisnel du 35 et croisé un camion du groupe Veynat. Il faut le souligner tout de même. 

    Pause achat du jamon à la Caniza et douche gratis dans un petit bâtiment à côté du resto. Pas un seul camion, mais blindé de voitures le resto. Il est bientôt 16h, les gens commencent à sortir de table. C’est carrément la tempête ici. C’est typique ici, il y a un Huerros, c’est joli.

    La dernière ligne droite mène en 1h à Vigo, Bouzas exactement. Tout est à l’arrêt ici, pas de soucis pour trouver de la place à proximité du client. 

    La météo, 15 °, mais très atlantique, dissuade d’aller gambader à pied sur le port. 

    Pas grave, on y est bien quand même.

     

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    esperar
    géant
    encore tipicos
  • Jeudi 7 Janvier 2016
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    Finalement sorti faire un tour hier soir, ça s’est bien calmé. Pour reluquer les rafiots de pêche, les énormes parcs de voitures neuves prêtes à embarquer, puis traîner un peu près du port. Plein de bistros bondés dans les 1éres ruelles, normal y a un match. Je vais y boire une bière. Comme partout en Espagne, y a le wifi.

    Réveil ce matin tranquille à 7h. Longue nuit, mais plutôt mal dormi. La tempête a reprit de plus belle dans le milieu de la nuit, et je n’avais pas sanglé la bâche du toit. Donc pas trop tranquille à chaque rafale.

    La météo me fait faire mon propre café, car pas envie de me faire tremper pour aller au bar tout proche ouvert en ce jour travaillé. Température, 15° encore. On n’a pas usé de gazole pour le chauffage cette nuit.

    8h, je vais voir chez le client, un camion y charge une bobine, dont le dépôt est rempli. Donc à mon avis, ce ne sera pas ici, vu que j’ai des palettes. Le chauffeur me confirme en m’indiquant un autre dépôt dans une rue parallèle, qu’à 8h30.

    Je démarre tranquille à 20 et vais voir. Tout est fermé, à 8h30 une grande porte s’ouvre, c’est bien là.  

    Mais pas de place, donc attendre. Je dessangle entre 2 épisodes de tempête. Il fait encore nuit.

    Plus d’une heure de ménage après dans le dépôt, le cariste m’appelle, j’avance, face à la porte, et on vide dehors.

    Comme il flotte plus ou moins, en grand procédurier,  je prends l’APN avec moi, car j’imagine que la marchandise craint l’humidité. Mais pas de bol, l’APN se barre de la poche de l’anorak, et tombe par-terre... Il s’allume encore, mais le zoom optique ne sort plus. Bref il est mort quoi... C’est ballot, la 1ere semaine que je tiens un  CDB... On tenter d’achever avec le GSM...

    6 coups de fourches plus tard, c’est vide, plus de temps à ranger les équerres qui ont pu être récupérées et les belles gommes toutes neuves. Elles trouveront refuge dans la fosse.

    Coup de fil à l’exploitation Mulhousienne. C’est bien calme, visiblement, et sur bourses de fret aussi...

    Bon ben je me pose dans la rue à côté.

    Il est vite midi, rien de neuf...A mon avis c’est plié pour aujourd’hui.

    Je vais faire un tour au petit bar/resto, surtout pour les commodités, et fait quelques photos des chantiers navals en face. Il fait moche, mais c’est aussi beau qu’en plein été, c’est dépaysant.

    Pour me consoler, je me dis qu’il y a pire comme endroit pour attendre du fret...

    Retour en cabine pour déguster le jam(bon) de la Caniza. 

    Je m’improvise aussi dépanneur Darty, en essayant de sortir le zoom de l’apn avec une fine lame, mais rien à faire, j’aggrave plus qu’autre chose...   

    Alors je tente une sieste, au moins je ne casserai rien là !

    Vers 16h ça tombe, ce sera demain 8h à Redondela pour Vesoul.

    Avant de mettre en route, je vois passer un R en 6x2 dans une rue parallèle, alors autant se faire plaisir, je vais le prendre en photo d’un peu plus près.

    Je mets en route, sors du port, et re-stationne juste à la sortie, encore un peu de matos à photographier. Cette activité ne chôme jamais ici. Je suis posé à côté d’un Polonais, d’un Turc et 2 espagnols. Si ça se trouve, tous ces braves collègues attendent du fret aussi.

    La météo s’agitant à nouveau, je me décide à mettre les voiles et filer à mon rechargement. Le grand tour de Vigo, puis direction aéroport. Ce n’est pas à l’usine à Redondela où j’ai l’habitude de charger que ça se passera, mais dans une boîte de conditionnement, contre l’aéroport, à Vilar de Infesta.

    30’ plus tard j’y arrive, il y a encore quelqu’un au bureau, je m’assure que je puisse dormir là. No problème. Il me confirme que c’est 8h demain. 

    24 bornes aujourd’hui, il faut le faire !

    Il y a un resto pas loin, 200 300m. Mais avant je vais au supermarché Froiz un peu plus loin, peut être 1km, en profitant d’une accalmie du temps.

    Je fais un peu de provisions, car c’est plié que je n’arriverai pas à rentrer ce week-end en ne partant que demain matin. La bouffe, toujours la bouffe, qu’est ce que ça peut occuper cette problématique. On fait tout ça pour ça, finalement !

    Méga bol, pas de flotte le temps de mon AR au Froiz.

    Pas mal de camions vont et viennent où je suis garé, au fond il y quelques transporteurs, notamment en porte voitures.

    Tout vidé les courses au camion, je pars vers le resto, qui ne fait pas à manger le soir comme souvent dans les bleds.  Une bière ornée de quelques friandises délicieuses (des tapas quoi)  fera l’affaire. Il ouvre à 7h30 demain matin, nickel.

    Retour au camion, ça ne pleut toujours pas.

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  • Il fait jour, ça charge
    La Canda, ça flotte pure
    N-610.....
    les grands rouleurs
    Pancorbeau même quand il pleut
  • Vendredi 8 Janvier 2016
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    Pas trop mal dormi, moins de vent, enfin, j’étais bien abrité entre 2 bâtiments. Mais les pluies diluviennes ont reprit dans la nuit. J’abandonne donc encore l’idée du café au bistro voisin. Comme ça, privé de churros !

    7h45, y a du monde au bureau, dans un français parfait, la secrétaire me dit que je peut me mettre à quai. J’étais venu ici y a bien 4 ans, c’était déjà la même personne je crois.

    Café au distributeur et une madeleine au camion.

    Puis personne. 8h30 je vais voir à l’intérieur, des gars préparent des palettes, ils mettent des hayons de monospaces en carton, je leur demande si c’est ma marchandise. Non, ils m’en montrent des autres piles qui sont prêtes. Mais le cariste charge un autre camion ailleurs.

    Je me ressers un café, et 15’ après le cariste arrive, et c’est parti. C’est bien ces cartons, la même marchandise qu’à Redondela. Pas lourd habituellement.

    9h15, les barres d’arrimages posées, je vais aux papiers, j’avais déjà apporté la CMR pré remplie en arrivant.

    9h30, après une dernière rincée pour fermer les portes, me voilà parti.

    Direction Porriño, puis A-52. Je constate que ce temps pourri de chez pourri a tendance à nettoyer le camion, les carreaux sont nickels. Si on roulerait dans la boue, je serais excédé à force...

    A la radio, on se rappelle que ça fait 20 ans que François Mitterrand est décédé. Je me souviens bien de cette période, je roulais en R420.  

     Mais nous sommes en 2016. Les côtes de l’autovia se dévorent mieux qu’avec les 24t de mercredi, mais de fait, mollo quand même, car ça frôle souvent l’aquaplanage. Donc pied léger et VEB sur des oeufs aussi.

    Bonne nouvelle plus loin, dans les plus hautes côtes, il n’y a plus de traces de neige, il fait 9°...

    3h40 de volant plus loin, le temps s’asséchant enfin un peu, je sors de l’autovia au KM15 avant Benavente, à Quiruelas.

    Là, 4 restos dont 2 stations au choix. La folie des grandeurs espagnole quoi.

    Je choisi celui que j’ai déjà testé dans le passé.

    Douche et un plat au programme. Il est 13h10, faut penser un à soi quand même. 

    Douche correcte donc, pas loin des standards allemands, propre, de la place. Seul hic, l’eau est un peu tiède...Bon elle est gratis, alors pas de scandale. Et au moins on s’éternise pas, et c’est bon pour l’environnement.

    Après, direction le bar, pour choisir dans les platos combinados, ce sera filete de ternera avec oeufs et frites, assez light quoi. Et on ne s’éternise pas non plus du coup.

    14h10, après le coup de soufflette journalier que je n’avais pas donné ce matin pour cause d’intempéries, je repars de cette pause réparatrice.

    Benavente, la N-610 et ses 100kms dont je suis fan.  L’I-roll de la BV travaille à merveille entre les bleds des campos, même en léger. Un régal.

    On croise du Gefco Galicien, Portugais. Ça rentre les veinards.

    La méchante flotte se pointe à nouveau avant Palencia.

    Cette fois-ci, il y a du peuple sur la N-I, les clubs clignotent de partout, tout est redevenu normal.

    Pause à Pancorbo, non seulement pour acheter du pain, mais refaire un point sur l’horloge. J’ai 7h10. Je décide que ce sera 10 aujourd’hui, car en 9, je ne vois pas où stationner entre pied de l’Etxegarate et San-Sebastian.

    La frontière passe bien, l’état d’urgence est levé, enfin il est 20h30...

    Pas mal de travaux dès Biriatou, même des traces de terres, horreur... « On dirait que ça me gêne de rouler dans la boue !!! »

    Après Bayonne, plus trop de souci, et je suis confiant pour trouve une place, ce sera l’aire de Saubion, avec 9h59 et 817 bornes. Nickel. A part qu’on roulerait bien encore 2h, tellement une journée comme ça n’a rien de fatiguant.

     

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  • Barbezieux
    Quelque soit le sens, il est pas rentré!
  • Samedi 9 Janvier 2016
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    Réduction du repos journalier, cette nuit, je dois pouvoir, j’ai donné ma part en tours d’horloge. Démarrage qu’à 7h20.

    Le point noir Bordelais est bien vert ce matin. Ça roule, toutes les nationalités, mais portugais et espagnols dominent dans les 2 sens.

    Quelques français rentrent, notamment, une poignée de Autaa.

    Mais ça roule tellement bien, que je loupe le radar avant Cestas, et lui ne me loupe pas...

    Méga arrêt à Barbezieux, il est 10h10. Au programme, GO(partiel), adblue(complet), lessive, douche, visite de boutique en attendant le séchage. Tout ceci terminé, il est 11h20. 

    Je demande à quelle heure on peut manger, 11h30. Je retourne donc au camion chercher le bon repas qui m’a été offert mardi grâce aux 800l de GO achetés. Ce bon étant valable 2 mois, autant le consommer aujourd’hui. Ne descendant que 3 ou 4 fois par an les bonnes années, ces bons passent souvent à la trappe.

    Je repars de là à 12h10, mais en ayant fait refait un passage par la case boutique. J’y avais repéré un démultiplicateur de couple pour les écrous de roue. J’en avais entendu parlé sur le forum il y a quelques mois, et vu des roumains qui en utilisaient un au péage de Fontaine récemment, mais il m’avais demander si j’avais une barre ou un tube (que je leur ai prêter), car il ne faut pas utiliser cet appareil pour le serrage. Ils m’avaient parlé d’un coup d’une soixantaine d’euros.

    64€ ici, douille de 32 et 33 dans le coffret.

     C’est comme ça, quand je plante, je fais toujours une petite folie. La dernière fois, je m’étais offert une table, ici même.

    Je me méfie du radar d’Angoulême, mais inutile car la moyenne tombe à 60.

    Direction Limoges, on lâche tout. 

    A la radio, c’est Mr Meyer Philippe qui salue bien légitimement Mr Delpech Michel.

    Après, c’est Co2 mon amour, avec un petit hommage à notre papy qui faisait de la résistance.

    J’aime bien la radio le samedi, c’est des bonnes émissions sur le service public. Faut juste zapper de temps en temps, si on n’est pas fan de Dominique A.

    On est à l’aire de l’Allier 3h40 plus tard, pour une 2éme pause, et pour commencer à étudier où je vais poser pour le dimanche. Il reste 2h35 à rouler.  

    Rien d’ouvert, naturellement. Sauf peut être l’Euroscar, mais ça fera tôt, et je ne cherche pas forcément un resto, la Agip de Montceau les M est rasée. Pascal, Lagaffe pour les intimes, m’a gentiment appelé. Il me suggère la Total au rond point du Creusot, mais pas gagné en place. 

    Je fonce, on verra bien. 

    L’Euroscar est bien illuminé, mais je n’ai même pas 8h.

    A la Total du Creusot, il y a de la place, mais je n’ai que 8h20.

    Je laisse donc couler et continue pour tenter Beaune sur l’autoroute, même si en temps normal je suis adepte de la N73.

    Pas de soucis de place, comme m’avait également informé Pascal. C’est immense. Je pose donc à 8h59 sans tortiller en infernales manoeuvres. Parfait !

    Repas léger ce soir, car à midi j’avais bien chargé la barque au buffet de Barbezieux.

    Des sardines achetées l’avant veille feront l’affaire.

    C’est samedi, alors soirée télé. Je branche le pc et son antenne tnt, ça capte, impec. Sur la 5, les échappées se déroulent à Istanbul et ses alentours. Chouette programme avec un passage sur la routes des grandes Alpes.

    Mais comme à la maison, je finis par m’écrouler, et file au dodo.

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  • rangée Portugal
    un Finlandais perdu
    ma nouvelle chinoiserie
  • Dimanche 10 Janvier 2016
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    Lever tranquille à 9h30.

    Mise en route le temps de faire coule le café.

    La station est assez loin,  mais ça fait marcher comme ça. Une fois les opérations de toilettage, retour en cabine pour un soufflettage. Puis allumage le pc pour l’écrivage des ces lignes.

    A la radio, sur Inter, y a Jean d’O qui nous raconte qu’il allait à Hypokhâgne en souliers de ski. C’est dingue.

    A 11h, on peut retrouver le même Mr Meyer que la veille mais sur la cousine Culture, j’aime bien son émission de débats.

    Une folie en ce dimanche, aller manger à l’autogrill... plutôt déçu,pourtant j'y ai mis le prix. Mais là c’est de l’enfonçage de porte ouverte.

    Il pleut bien, retour au camion, pour lire le magazine des  hommes de la route que j’ai exceptionnellement acheté, à cause de la couv, comparatif F12/FH4. Le reste, bof, le tunning aux US ou en Finlande, bof, j’accroche pas..

    Petite accalmie, je décide de remettre le nez dehors pour un tour du parking géant, mais pas blindé, et encore moins de français. Quelques groupes sont formés, les portugais, les espagnols, les polonais, les turcs(2). Juste un finlandais perdu comme moi.

    De l’autre côté, j’aperçois bien un Leleu, mais j’ai la flème d’aller voir l’immat.

    Je fais un test du nouvel outil acheté la veille, c’est que ça a l’air efficace.

    Il est vite 19h tout de même, où cette fois-ci je ne fais pas la bêtise de ne pas manger au camion.

    Je rallume le PC pour ne pas louper l’excellente émission de JP Lepers sur Arte, VoxPop.

    20h45 au lit !

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  • C'est beau
    Le Doubs remue bien
  • Lundi 11 Janvier 2016
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    Bien dormi, mais réveillé à 4h. Le genre de truc qui n’arrive jamais un lundi à la maison.

    Direction la douche à 300m du camion, en prenant une bonne douche au passage.

    La douche, ma foi, 2€, pour ce prix, toutes les affaires sont arrosées.

    Retour au camion et dej. Démarrage à 6h55.

    Vesoul via sortie Dôle Authume, achat pain à Bucey les Gy.

    A la radio, on apprend à 8h la disparition de David Bowie. Je suis pas fan, juste quelques K7. Et on a ses chansons en tête depuis l’enfance. Sacrée années en 6.

    Arrivée à Vesoul sud à 9h. Nickel, j’ai rendez vous à 9h30 normalement.

    Je suis même vraiment en avance, puisque la dame m’informe après recherche que c’est bien 9h30 mais le 12/01.... Elle me montre sur son PC le planning du lendemain..

    Bon, y a pas trop à discuter puisque naturellement ils n’ont pas de trous aujourd’hui.

    Coup de fil bien sûr à Mulhouse.

    Pas 10 minutes après, on a la solution d’aller vider chez un  transporteur pas loin. Parfait.

    10’ et quelques ronds points, j’y déboule. Un peu d’attente, mais quand le camion quitte le quai, c’est à moi. 

    Le cariste, un chauffeur, super sympa, me vide rapidement. Il me demande ce que je fais comme lignes. Lui fait encore un peu la Slovénie et l’Italie, plus trop l’Autriche. Cette petite boîte a toujours desservi ces régions. C’est cool ça de continuer un peu.

    Cool aussi, le vieux SK dans le dépôt, un V8, le 1er tracteur que « la patronne » a acheté, dixit mon serviteur. 

    Il est 10h45 quand même quand je quitte cette sympathique boîte de transport.

     Je dois filer sur Pont de Roide pour y charger de l’allemagne. Là je suis pas quitte, vu que j’y arrive à 12h10... Bureau bouclé, blindé de camions.... Cassage de croûte avec vue sur le Doubs bien remuant.

    Pas de surprise, y a de l’attente comme souvent ici.

    Je me mets en place à 16h, charge 8m et 14T pour Zehdenik dans le Brandenburg, je repars sanglé à 16h50.

    Faut compléter à Mulhouse à PSA et au quai Gefco. Il est tard.

    Le PSA, c’est au parc à vide du montage. A l’heure-ci, je suis confiant, et bien non, blindé aussi. En attendant au guichet, un chauffeur m’emprunte mon stylo pour remplir le protocole. 

    Il remplit, j’en profite pour reluquer : 

    transporteur: Geodis Irun ;  chauffeur : Constantin ; destination : Poissy...

    Après ses statistiques, un cariste percute que je n’ai que 2m à prendre, et me charge quand même vite, c’est du Bernsdorf(nord Dresde). Il fait nuit, mais on sangle quand même, même si on s’en passerait à la fin.

    Puis file de l’autre côté et appelle Dejan, cariste gefco, j’ai son 06, ça aide, et en plus c’est un bon. 1 grosse palette d’isolant de Delle pour Döbeln(entre Leipzig et Dresde), encore sanglée, natürlichement.

    Je déguerpi à 19h50, l’amplitude a morflé aujourd’hui. Il faut encore mettre du GO, Illzach ou bien Ichtratzheim(67) où j’arrive à voir leurs horaires sur google, 22h, ce sera OK pour cette dernière.

    A la radio, au nouveau rendez vous sur Inter, c’est hommage à Bowie, et c’est bien. D’autant plus qu’ils nous épargnent le Philippe Manoeuvre d’Inter : Didier Varrod. 

    2 bonnes heures plus tard dont 7’ de GO à la Access toute neuve de Ichtratzheim, je pose à Lauterbourg. Mais 5’ de malhonnêteté en amplitude, en cause la (et non le !) manoeuvre. Pas moyen d’être parfait.

     

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  • les beaux n'avions de Sinsheim
    Nuremberg, ça avance
    Karl Marx Stadt, Chemnitz quoi
  • Mardi 12 Janvier 2016
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    Départ à 7h02, j’étais prêt en avance encore. J’en ai profité pour rechercher dans un tableau d’info clients que je tiens depuis longtemps, retrouvé mon 1er, Döbeln, qui est annoté, il ferme à 16h. 565kms d’ici, c’est jouable.

    B9, puis Karlsruhe, mal nommé, ça freine, pas de surprise, à 7 H20, mais seulement perdu en tout et pour tout 15’. 

    Oui, mal nommé, car Karlsruhe est la traduction du repos de Karl (III Guillaume, de Bade Durlach) , alors qu’il était partit à la chasse. Il décida ensuite de faire construire un château en ce lieu même, ça date de plus de 300 ans, car maintenant, c’est rarement de tout repos de se pointer à Karlsruhe.

    A5, A6, tout vert, Sinsheim, Heilbronn, tout à la régule ou presque.

    Cette journée ne commence pas trop mal.

    Nuremberg, bonne nouvelle encore, une déviation vers le sud pour ensuite remonter au nord(A9) qui était en place pour les PL en journée, n’est plus d’actualité. Ça voudrait dire que les travaux sont terminés. Incroyable, des travaux terminés en allemagne. Si il y a un ministère des travaux finis dans ce pays, il est assez peinard généralement.

    En attendant, 10’ de gagnées. 

    Pause après 4h20 à Pegnitz, juste avant Bayreuth. Au programme, dusche et bockwurst. De quoi se retaper, tout ça en 50’. La douche, RAS comme toujours dans ce pays. Le scandale Volkswagen n’a pas totalement détruit le mythe allemand, il reste la taille des douches et des saucisses.

    Un peu de neigeotte avant Hof, mais tranquille.

    Puis A72, avec ses petites montées et descentes qui sont un régal, 12-11-12-11....et avec même pas d’interdictions de doubler. Mais beaucoup de camionnettes du BAG qui rôdent dans ce secteur(toujours).

     A Chemnitz, c’est l’A4 qu’on prend.

    Arrivé à 15h10 à Döbeln, je reconnais, déjà fait ce clt, mais y a bien 6 ou 7 ans.

     Il me vide de suite, au point que j’occupe les 5 dernières minutes à faire les rétros pour arriver à 15’. 

    Direction Dresden pour la suite, on va tenter. Je connais le client, mais pas ses horaires.

    Ici, cet axe, c’est un peu une des diverses branches de notre RCEA à nous. On y croise en grand nombre des Portugais, Transrendufense, Figueredo, et du Marcotran pour les Espagnols. De grands rouleurs.

    Après Dresden, direction pour un court moment Görlitz, puis la B97 direction  Hoyerswerda ou Wojerecy (ici, les noms de ville sont marqué aussi en genre de polonais).

    A 16h55 je sonne au portail de l’usine de clim auto toute neuve à Bernsdorf. « Rampe ein ! »

    Impec. Je dessangle, vais assister au déchargement, et ressors 20’ après. J’en ai profité pour demander les horaires, c’est 8h-20h. 

    Dehors, y a de la place, je fais les 30’ de pause. Il reste 1h10.

    Direction l’autoroute de Berlin, l’A13. Presque 1h de routes pas terribles, avant de retrouver cette autoroute au niveau de Grossräschen... A mon avis, j’aurais suivi Cottbus (ou Chosebuz comme ils marquent) et l’A15, ça aurait été plus roulant.

    Une fois sur l’A13, il reste 20’ à rouler, prochain parking, c’est pour moi.... A part que rien pendant 40 45 kms au moins, jamais vu ça, le désert... Donc cata, je pose comme je peux au 1er rasthof (blindé natürlich), au niveau de Lübben/Spreewald, après la jonction avec l’A15, plus qu’à 80 bornes de Berlin... Au moins je suis bien avancé....Mais avec 10h21.... Il est 19h30.

    Du coup, un bon paragraphe d’écriture au dos du ticket pour plaider coupable...

     Je confirme qu’il y a jamais moyen d’être parfait....quoique l’amplitude n’est pas mauvaise pour une fois. 

     

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  • le paisible Brandenburg
    la cariste était un cariste!
    OUF
    Le public n'est plus là à Avus
    il neige, alors dodo
  • Mercredi 13 Janvier 2016
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    Comme j’ai dépassé hier, je dépasse aussi pour la coupure, mais que de 7’. On se rachète comme on peut. 

    6h37, en route pour traverser la capitale fédérale. Par le grand Berliner Ring, côté est, ça passe bien, mais c’est longuet.

    Un peu l’autoroute direction Schwedt/Oder sur 15 bornes et petites routes encore sur 40 bornes. 

    C’est typique surtout grâce aux vestiges du passé, kolkhozes, usines en ruines. Mais de jolis canaux aussi.

    Arrivée à Zehdenik à 8h50, et il est question de pause, dixit le 1er cariste que je croise. Je me mets en place, un côté ouvert, dessangle, qu’un autre cariste qui visiblement se fout de la pause, entreprend le déchargement. C’est une blonde en plus.

    ça vide rapidement, papiers signés, il est 9h30. Ah, erreur, la blonde, c’est un blond. Mais bien sympa. Déjà fait ce client quelques fois.

    Coup de téléphone en alsace, rien pour le moment.

    Je me pose dans une cour entourée de vieilles usines, je connais, j’y suis déjà venu....attendre du fret.

    Une bonne heure après, ça tombe. Rien de particulier pour chez nous, mais 2 enlèvements à Berlin, un cet après midi, un demain pour du F63 lundi. Impec ! C’est Gefco Berlin qui nous sauve la mise.

    Je me mets en  route avant midi, via la même petite route qu’à aller, mais tout droit jusque le Berliner Ring que j’emprunte quelques kms, pour ressortir et prendre la B96 qui rentre dans Berlin. 

    Le 1er enlèvement est dans une rue parallèle à cette B96. J’aurais pu contourner tout ça par le ring, mais je tente cette artère, vu que je ne suis pas pressé. 10 bornes environ pour rejoindre le quartier de Reinickendorf.

    Tout va bien jusqu’à un pont à 3m90 pas annoncé. On passe tout doucement, l’antenne CB touche, mais le reste passe. OUF

    En arrivant dans la bonne rue, c’est blindé de camion j’arrive à me garer et vais voir à pied la boîte. Ouf encore, tous ces camions attendent pour autre boutique. Il me faut passer un porche pour rentrer, il est indiqué 4m, j’ai bien eu l’impression qu’il était plus bas que mon pont de tout à l’heure...

    Un hollandais est devant, petite heure d’attente avant de mettre à quai. Dans l’intervalle, mon exploitante me rappelle pour me dire que finalement je peux faire le 2ème enlèvement cet après midi. Ok. Mais zut, je comptais me trimballer dans Berlin, j’avais repéré les bouches de métro, bon, poser dans cette rue, c’était pas trop possible vu le nombre de camions. Tant pis, on va bosser alors. 

    Chargé, je file donc au 2ème, à 5kms, plus près de l’autoroute vers l’aéroport de Tegel.

    Et là, pas mal de places dans les rues approchantes. C’est bon à savoir. Berlin, c’est assez cool à ces niveaux là, circuler, stationner...

    Mais la météo, la tombée de la nuit ne me font pas regretter mes envies d’escapades Berlinoises.

    Au 2ème, de l’attente, c’est à quai. Juste les gommes fournies, pas besoin de sangler, merci le certif du Tüv, heureusement encore, un beau fret palettisé comme ça. Il reste un bon mètre, je le signale à l’affrètement mulhousien, on refera le point demain, je commence à descendre. Y a pas le feux, je ne vide que lundi à Riom et Thiers.

    J’en repars à 17h15, direction par l’A111, un genre de ceinture intérieure. Ça roule nickel pour une capitale. Ensuite A115 vers le sud, ça roule comme sur un circuit, normal, vu qu’à un endroit on passe sur les traces d’un ancien circuit Berlinois, « Avus ». On peut encore voir les gradins qui bordent l’autoroute.

    Dans la foulée, direction le grand sud toujours, Leipzig, via l’A9 qui est un vrai billard sur quasiment sa totalité. 3 voies, pas d’interdictions de doubler, pas de travaux...et tout ça sur plusieurs centaines de kms, et en Allemagne...

    A peine 4h plus tard, je pose à l’autohof de Münchberg juste en dessous Hof. Il est 21h05. 

     Ça commence à neiger, mais ça ne gêne pas trop la suite du programme, la douche et le plat de spätzles.

     

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  • OberFranken
    le Neckar, à Heilbronn
    Vosgian diagonale power!
    Col d'Oderen
  • Jeudi 14 Janvier 2016
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    Bien dormi. En hiver, on est trop bien pour dormir dans un camion

    Départ tranquille à 7h15

    Pas plus de neige que la veille. Il y en a sur les bords entre Bayreuth et Nuremberg, en Oberfranken (haute Franconie), c’est joli.

    Nuremberg, vert, l’A6, pareil, et il fait beau.

    Coup de tel, je complèterai cet am à Mulhouse pour Yzeure(03).

    Ralentissement forcé sur le pont du Neckar à  Heilbronn, car limité à 60 pour les PL. L’autre sens par contre c’est bien bouché. 

    A5, puis juste à Karlsruhe, qui passe nickel, l’ODB averti qu’il est bientôt temps de prendre repos. On pourrait alors rebaptiser cette ville « Samsruhe » !

    Mais ce sera niet, car je pousse jusque un parking au niveau de Rastatt. 4h28, heureusement qu’il y a de la place. 11h45.

    Une camionnette du BAG est stationnée, personne au volant ni aux alentours. Ils doivent être assis à l’arrière derrière les vitres fumées pour casser une croûte. Ce ne sont que des hommes après tout. Pour être montés quelques fois à l’arrière de ces camionnettes (mais pas pour le goûter...), il faut reconnaître que c’est bien fichu en plus d’être confortable, table, banquette, chauffage...

    N’étant qu’un homme aussi, je casse la croûte également. Comme c’est grand beau, c’est oeufs au plat à l’extérieur. Il n’y a plus de saison.

    Sortie d’outre Rhin en enjambant ce dernier à Beinheim, 111€ au compteur de maut pour cette descente, ça suffit.

    Strasbourg, à fond, un peu de GO à la Access de Huttenheim, puis Mulhouse vers 15h45. Pile poil dans l’interdiction de circuler à PSA, donc blablattage un peu avec mon affrèteuse. 16h20, direction le même parc d’emballage vides que lundi. Ça peut aller, je prends la place du vosgien qui vient 2 fois par jours ici avec son Fh à clignotants oranges, bientôt vingtenaire la bonne bête.

    Le mètre au cul posé, je ressors poser le camion l’autre côté, à la maison bleue, charge les affaires dans la voiture, et basta pour cette semaine.

    Comme on est en push, on s’autorise le col d’Oderen. Pas déçu, c’est à peine dégagé, mais ça roule nickel !

     

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  • C'est l'hiver, POINT
  • Vendredi 15 Janvier 2016
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    Pas grand programme kilométrique aujourd’hui, juste amener la semi du collègue chez le carrossier pour remplacer la bâche du toit.

    Un peu d’action tout de même, car après plus de 2 semaines d’arrêt, et ce léger coup de froid, son Magnum ne démarre pas à cause des batteries. Petit coup de chargeur et c’est parti.

    Cornimont, zéro neige, à la Bresse, au bas, 10 15 cms. Le carrossier a sa cour bien dégagée, en plus, il a balancé des cendres, juste avant ma manoeuvre, nickel. Dételage, dans son  hangar. Suite et fin du programme, remplacement des batteries du Magnum. 4 ans, c’est pas si mal, pour comparer à un Fh4 où2 ans est un record. Bonjour le progrès.

    Que ce CDB ne vous empêche pas de passer un bon week-end !

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  • Sprint rabbit!
    Massacre à la disqueuse
    la Chapelle Agnon
    Olliergues
  • Lundi 18 Janvier 2016
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    Mulhouse, 2h40, c’est parti. Mon heure dix de voiture qui ne compte pas s’est bien passée. Col(Oderen) pas trop mal dégagé. Y avait quand même -9 à la maison, -13 un poil plus haut à Ventron. 

    Quand on ne tape pas un chevreuil, ça fait gagner un temps précieux. Juste poursuivi pendant un petit moment un pauvre lièvre perdu. Je suis un grand amoureux des animaux, mais là, pour me réveiller et m’occuper un peu, je m’amusais à appuyer sur le champignon, et le lièvre courrait plus vite... Jusqu’à qu’il se décide d’abandonner en sautant sur un bas-côté, enfin un rebord de chasse-neige. Qu’est ce qu’on peut devenir idiot au volant d’une bagnole. Il se sera réchauffé comme ça, ce petit ami. 

    Une fois, presqu’au au même endroit, même circonstance, à part qu’il y avait un renard entre le lièvre et la voiture, j’ai réussi à faire dégager le renard, et du coup, sans doute sauver la vie du petit lièvre paniqué. 

    Le camion a démarré nickel, faut dire qu’il ne fait que -5 ici, et que ses batteries n’ont même pas 2 mois. Le concessionnaire me les a changé sous garantie, même quelques semaines après le dépassement. Un geste commercial grâce au commercial justement qui est sympa. 

    Par contre sur le Magnum, je les ai changé moi même samedi. 

    Rien de sorcier à priori. Si ce n’est qu’elles sont superposées. Une évolution par rapport aux phases 1 où elles étaient carrément séparées, une derrière le marche pied qu’il fallait démonter, l’autre à un mètre derrière, dans un tiroir. C’était bizarre comme installation.

    Là, pas trop déçu non plus, en découvrant pour enlever la batterie du haut, qu’elle ne sortait pas. Il manquait 5mm en largeur... Bon, que faire, la sortir par le haut, en virant la plateforme d’attelage, pas gagné, et pas sûr qu’elle sortira. Démonter tout le coffre, boulons inaccessibles à cause de cette batterie justement, et pas envie d’y passer le week-end...

    Après avoir hésiter à carrément abandonner le chantier, j’ai décidé d’employer la manière forte, muni de mon petit BEP de conduite et services ainsi que d’une disqueuse, en entaillant une encoche dans le montant pour pouvoir dégager cette batterie. J’ai pu remettre la neuve, qui faisait la même dimension, et achever les travaux. Mais juste un peu énervé d’être ignare au point de ne rien comprendre au travail d’un ingénieur de St Priest. 

    Pour avoir visiter la chaîne de Bourg en Bresse, j’ai pas souvenir que tout assemblage d’un véhicule prennait début autour d’une batterie....

    Voilà, on m’a invité là-bas, et je dis du mal après, je suis vraiment pas sympa ce matin.

    A part ça, tout va bien sinon, autoroute jusque Dôle, N73. Sur Europe, y a une rediff d’une émission avec Arno, « tu vois le bazar quoi ! ».  

    Pause à Montceau les Mines, qui a failli être Montceau les fossés, de 6h30 à 7h30, puis arrivée chez le 1er, Bosch à St Yzeure à 8h50. Je suis pas trop pressé car je ne dois vider Thiers que cet après midi, vu que ce lot Berlinois avait été avancé d’une journée. On nous a dit, pas avant 14h, car blindé le matin. Pas de danger, à St Yzeure, ça s’affole pas, le même quai pour tout le monde, que tu sois complet ou que tu aies seulement 1m...

    A 11h10, on me fait signe, direction le précieux quai... 2 coup de fourche, j’en ressors à 11h25.Après on s’étonne qu’on est méchant.

    Je file à fond sur Riom via la N7 et Gannat. Achat pain à l’aire des Volcans, ça neige bien.

    Arrivée à l’usine de clopes de Riom à 12h55, dans un état défaitiste d’avance, et bien non, à quai de suite,  et vide de suite aussi les 25pal de papier alu. 

    Ça fait un tabac quoi ! A peine le temps d’avaler une boîte de sardines sauce piquante Albo (installé au Jacinto Benavente 41 à Vigo), 13h20 je repars. 

    Direction Thiers où du coup j’arrive pile poil à 14h. Encore la cour blindée. Je vais voir, et toc, on me file un quai de suite. L’espoir renaît, c’est cool. Moi qui commençait à penser à ma reconversion ce matin. 

    Ici, c’est une usine de céréales, je l’ai déjà livré en 2011, c’était des fèves de cacao d’Allemagne aussi, mais de Lüneburg, un chouette tour. Je me souviens avec précision car ça doit être la dernière fois que j’étais venu bosser dans le secteur 63.

    La suite, que je connais depuis vendredi, c’est descendre plus bas, à la Chapelle Agnon. Via Courpière, Ollièrgues. Superbe secteur. Et en plus j’aime bien aller à des endroits que je ne connais pas. Il ne neige pas, c’est pas plus mal. 

    Un camion s’en va quand j’arrive, et charge rapidement, c’est du carton pour le 21.

    Remontée pareille jusque Thiers, puis direction Vichy.

    Stop du jour à Puy Guillaume après une bonne heure route.

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  • Seurre
    place des Musées
  • Mardi 19 Janvier 2016
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    4h30, après café et pain beurre au camion, c’est parti. Vichy, Cusset, compliqué, assez long à traverser, presque autant que le ring de Köln à une heure de pointe.

    Le Donjon, Digoin, et autobahn à Chalon, et pause 20’ décrassage à Beaune Merceuil, je connais bien là. Et puis ça fait faire un peu de marche.

    Dijon à l’heure de pointe, c’est que ça bouchonnerait presque. Pas trop grave, car le déchargement à Chevigny ne dure que de 8h20 à 8h50.

    Go à Nuit St Georges pour recharger un complet de profilés d’alu pour Mulhouse.

    A l’entrée, la gardienne me débite très mécaniquement les consignes de sécurité, alors qu’elle vient de m’ordonner de les lire.

    Je suis vite en place, charge, sangle et referme assez vite. Très sympas les pontiers. Et 4 sangles sur les 25 bottes, c’est plutôt cool.

    A la sortie, j’avais ordre de repasser au poste de garde pour annoter l’heure de sortie, la gardienne me remercie de ma visite, de façon très mécanique, mais sympathique finalement, car ça n’arrive pas souvent.

    Je prends Mulhouse par autoroute A36, qu’il faut emprunter à Seurre.  Il faut le temps de le retrouver l’autoroute. 

    Et le 4h15 sonne à l’ODB. Je stoppe à 11h bien avant Seurre, sinon je vais encore débiter du ticket... Je mange en 30’, c’est tôt, mais j’avais petit déjeuner tôt aussi.

    Seurre, c’est joli, mais content de trouver l’autoroute, car la moyenne était molle. D’autant qu’il y a du boulot pour après, cet après midi.

    Arrivée à Mulhouse à 14h10. C’est juste en face du musée du train. J’aimerais bien y retourner à ce musée. J’y suis allé il y a plus de 10 ans, mais notre fille était un peu petite, et j’ai pas souvenir que ça l’avait passionnée. Au final tout le monde était énervé. Elle s’intéressait aux néons qui clignotaient ou qui déconnaient dans les hangars, et elle avait même failli tomber (d’elle même!) dans la chaudière d’une loco en se balançant sur une barrière. Bref, un peu comme moi quand on m’emmène au Musée Dali, j’y pige rien.

    Au déchargement, ça se passe mieux, les types sont sympas, même si c’est un peu long.

    C’est marrant, en observant les ateliers, on peut remarquer que les soudeurs ont souvent un calendrier à leur poste. Est ce que ça aide ? Pour se concentrer peut être, ou apaiser les yeux après un acte de soudure ? Bref, on pourrait appeler ça les calendriers de soudeurs, car pour les camionneurs, cette tradition est d’un autre temps, enfin presque, et c’est aussi bien comme ça.

    J’en ressors à 16h.

    Direction Gefco et PSA pour charger du Aachen(Aix la Chapelle), Köln et Geeste(dans le pays de l’Ems, au nord, à côté de la NL).

    Quai gefco, impec, rapido, mais le parc à emballages de PSA, c’est blindé, on peut à peine se garer. 

    De l’attente, c’est habituel ici. Relativisons, je ne viderai pas tout demain de toute façon.

    Je zappe à la radio, d’ennui ou d’énervement, sur la radio musicale allemande SWR3, ils passent  New kid in town de The Eagles. Je préfère cette chanson à Hotel California que l’on entend en boucle depuis ce matin suite à la disparition d’un membre du groupe californien.

    Je sors à 19h10 de ce parc d’emballages, soit 2h pour charger. Il ne reste plus qu’à filer vite fait au Pont d’Aspach, alors que je me voyais rentrer à la maison y a encore 2h.

     

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  • Thann Valley, à fond!
    en passant par la Lorraine
    45' à Martelange
    Ardennes
    Chez Schumi
  • Mercredi 20 Janvier 2016
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    Couché pas trop tôt, 22h, c’était blindé au Pont d’Aspach pour les douches, donc d’abord mangé, puis attendu encore après. Mais celui qui me précédait était une connaissance, un FDR belge, Berty. On a mangé dans la même salle au même moment mais sans se voir..

    Démarrage à 4h45 après café et pain (enfin Wasa, car plus de pain !) beurre au camion.

    Il a neigé légèrement cette nuit, j’hésite pour l’itinéraire, Bussang ou Belfort. J’opte pour le 1er, plus court, mais illégal à la fois(22h-6h)....

    Thann et tout à fond la caisse. C’est pas souvent.

    Le col de Bussang au noir. 

    Arrêt à Ramonchamp sur la N66 à la boulangerie, à 5h45, facile de garer et pas trop de mamies qui paient en pièces jaunes ou rouge en boutique. Pain, petit pâté lorrain et croissant amandes, qu’on ne se soit pas arrêté pour rien.

    Epinal, Nancy, c’est encore tôt, donc nickel.

    Par-contre, l’A31, ça traîne à 80, car il est passé 7h....

    Metz, bien aussi. J’emprunte pas le lux, pour choisir Longwy, et en plus ce matin, c’est joli sur l’A30, la neige, un beau ciel. Le thermomètre descend, -9.

    Arrivée pile poil en 4h25 à la Q8 à Martelange. Il y a de la place, heureusement, car le cul de la semi qui dépasse sur la route, ça peut coûter. Mais 3 pecos devant, enfin des tracos SK ou RO de semis belges qui doivent faire Liège-Florange ou dans le genre. Et c’est long, car jamais pressés les types. Naturellement un NL arrive derrière, lui, pressé. Là, il faut jouer le classique rôle intermédiaire de notre pays, la diplomatie quoi.  

    Finalement c’est impec, car j’arrive à faire les 45’ en décidant de remplir l’adblue pour traîner à mon tour. Juste eu risqué l’amputation des 10 doigts en tenant le pistolet adblue qui s’arrêtait tout le temps, ça a bien prit 10’. Il fait -10, il est bientôt 10h.

    C’est bien enneigé ici, c’est superbe sur l’E25. C’est sec, donc j’opte pour sortir à houffalize et ainsi rejoindre l’E42 à St Vith. Petite route, mais roulante en léger.  On y croise du lourd, genre 750 en grumier sans chichi, la grande classe à la belge quoi. 

    A la radio, ils nous pompent tous avec leurs chiffres d’audience en hausse. Ils sont tous toujours les meilleurs, gagnent toujours 10000 auditeurs pas tranche. Au bout d’un moment, c’est incohérent. C’est un peu comme le chauffeur qu’on a tous connu ou rencontré une fois qui change souvent de boîtes et qui gagne mille balles de plus à chaque fois !

    Verviers, la neige disparaît. Entrée en Allemagne à 12h, et sors la 2eme sortie pour arriver chez le fournisseur PSA, Hutchinson, installé sur une friche d’une usine Phillips.

    Cata, un complet devant, plein de créneaux me dit le cariste débordé, le même cariste qui fait tout, les emballages vides et les pièces. Bon les pièces à charger sont plus urgentes que mes emballages. Normal. Mais au bout de 2h, j’ai beau avoir savouré mon petit pâté, je fume un peu, il dit de me mettre en place et vide ces sacrés emballages.

    Pas rapide Hutchinson, peut être si il y avait eu son compère Starsky, ça se serait mieux passé. Et ils auraient pu avoir du boulot, car on peut frôler un meurtre dans ces cas... 

    Je repars de cette usine à 14h45. Köln pour 16h, ça devrait faire, mais juste.

    L’A4 roule nickel, un seul  ralentissement pour travaux, et comble, c’est à Kerpen, juste au niveau du circuit de kart de Michael Schumacher. Que devient Schumi, on n’en entend plus parler. C’est triste ce qui lui est arrivé.

    Le ring süd de Köln commence à freiner, mais ça pourrait être pire. Le client est vers Porz, au sud est. J’y arrive à 16h. 8’ plus tard j’en ressors. Ce client va toujours bien.

    Il reste 1h35 à rouler si je veux faire une 11 ce soir. Mais il faut passer Köln Ost à cette heure.

    Et bien finalement ça aurait pu être pire encore une fois. Pas plus long que le contournement de Vichy quoi!

    L’A3, ça roule, mais freine un peu vers Mettmann, comme me l’avait bien prédit Berliner via sms. Il en connaît un rayon sur ce secteur mon copain.

    Je pose au rasthof de Hösel, entre Düsseldorf et Oberhausen, il est 17h05.

    Il y a l’eau froide l’eau chaude et même le robinet extérieur de la station n’est pas hors gel, comme ça, remplissage du jerrican. Il fait doux, 2, nickel pour faire la vaisselle. 

     

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  • Haselünne, sa Esso
    la B213
    A45 Sauerland
    et ses vieux viaducs
    Darmstadt, le seul "stau "du jour
  • Jeudi 21 Janvier 2016
  •  

    Traversée de la Ruhr tout en velours, la rime n’est pas forcément évidente, sauf si on décolle à 5h30.

    Et après le Ruhrpott (dixit l’ami Berliner..), on rechope l’A31, mais pas le nôtre en Lorraine.

    Celui là roule bien. Il longe les Pays Bas.

    Arrivée à Geeste pour clore cette mission à 7h25, avec 158,7kms au compteur ce matin et 1h55 au mano.

    Ça vide de suite. Rembobine les 2 sangle dans le noir, tel un automate.

    J’ai le mail depuis  hier, rechargement à Lohne, au bord de l’A1. 85 bornes d’ici. 3 itinéraires, B213, B214 ou une route au milieu. Ce sera la B213, moins de bleds à traverser je pense.

    Arrêt en route à Haselünne pour un café à la Esso, connue des lignards ch’tis ou parigos (entre autres) de la Scandinavie. Sur la B213, toujours beaucoup de bataves entre autres LT. Les lignards de la Scannie quoi.

    1h35 quand même pour arriver à Lohne. Je connais, déjà fait le mois dernier. C’est du saisonnier, des pots de fleurs et des barquettes en plastique pour les serres, pour livrer à la succursale à Rixheim. Dans le même genre, il y a le terreau aussi à cette époque ici.  Saisonnier, donc du monde. Mais pas grave, il faut balayer la semi, faire les carreaux...

    Il refait bien froid ici, -5.

    Après 1h, on me met à quai. C’est plus cool que le terreau ce boulot, à quai, léger, pas de sangles... On ne peut pas approcher le quai, pas dramatique vu qu’il y a une salle avec divers distributeurs, café ou soupe à 10c, sandwich à 60c, boisson à 70c. Bref, de quoi organiser un vrai repas de communion à pas cher.

    1 petite heure de chargement, on est reparti.

    Enquillage de l’A1 direction Osnabrück.

    Ça roule à fond tout du long, pause repas et sieste, tout ça en 45’ à Lichtendorf(Dortmund).

     Et bifurcation juste après vers la A45 à Hagen. On pourrait continuer tout droit via A1, Köln et Luxembourg. Mais je préfère éviter tout ça, sans parler de l’A31 Metz Nancy, et passer tout via Deutschland. 

    L’A45 est assez vieillotte comme autobahn, beaucoup de viaducs limités à 60 en raison de la vetusté (ce qui laisse présager des décennies de travaux...), mais roule très bien, rarement de stau. En plus, le Sauerland sous la neige, c’est plutôt joli. Région qui me fait penser aux Vosges, joli par beau temps ou sous la neige uniquement !

    Puis l’A5, Frankfurt, qui passe tout au vert. Juste le ralentissement classique à Darmstadt, forcément, il est 17h et des poussières.

    Arrivé à l’autohof de Schwegenheim sur la B9(Speyer), il est 18h35. Déjà du monde, normal, c’est une bonne adresse.

     

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  • Transfun & Transpasfun!
    On est tous européens
    Bramont Pass
    la dernière rencontre de la semaine
  • Vendredi 22 Janvier 2016
  •  

    5h30, faut y aller, car Strasbourg est sur le chemin. Pas perdu de temps au petit dej, vu la taille du gratin de spätzle avec lardons et oignons mangé hier soir. Ils savent recevoir ici. Et la douche n’en parlons pas. Bref, c’est correct à tout niveaux. 

    Donc Strasbourg tout vert à 7 moins 5.

    Arrivée à Rixheim à 8h15. La boîte n’est pas loin derrière les anciens entrepôts abandonnés de la SMAT. J’y allais vider du produit chimique pour Sandoz chargé à Castellbisbal(E). Ceci en R340, j’avais à peine 20 ans. Quelle belle jeunesse j’ai eu.

    A quai de suite. Ça vide tranquillement, alors que je termine ma nuit en assistant immobile au balai du fenwick. 

    Tout à coup je suis réveillé par un : 

    « Salut vosgiéééN »   

    -hein quoi ? salut !

    -tu me reconnais pas ?

    -non....

    -mais si ! (alors qu’il ouvre la porte du quai)

    -ah.... Transfun !(quand je vois marqué ce nom sur le montant ar de la semi, ainsi que les longerons rose du plancher), Alec !

    -et ben oui, depuis le temps !!

    C’est donc Mr Cassoulet qui vient charger ici. Ça réveille ! 

    Je suis vide, mais on bavarde pas mal, et Alec m’explique un peu son job, ses clients. Encore un qui sait bosser. Bon il squatte un peu le quai avec son gerbeur, mais on lui autorise tout. 

    J’en fais pas des tonnes pour les photos car son ensemble du tonnerre est super propre comme d’hab, et le mien est super sale comme d’ hab.

    Malgré son accent plein de soleil, je dois repartir travailler, même si j’ai un moins grand bout faire que le toulousain pour rentrer.

    Direction Gefco, en passant par la Total Illzach.

    A quai je charge une tournée des petits ducs sur l’Allemagne en emballages Jaguar. C’est pas les grands espaces, mais y a pas grand boulot visiblement. De toute façon j’aime bien l’Allemagne, près ou loin. Je vais d’ailleurs écrire un bouquin sur la chose, son titre : « l’Allemagne pour la vie ! »

    Y a du monde à quai, de tout, des types qui emmènent des jantes de la Ruhr, un autre qui charge un groupage de pièces pour l’usine de Kaluga(RUS), et moi et moi et moi....

    Plus qu’à poser le camion à quelques centaines de mètres et reprendre la push.

    Retour via ni le Bussang, ni le Oderen, mais via le Bramont. Dégagé juste ce qu’il faut. Impec, sans parler du temps superbe. Bref, je vois la vie en vosges !

    Et rencontre comme lundi aux aurores (avec le lièvre), mais encore plus hallucinante : un chamois au milieu de la voie, qui a l’air perdu. Dingue, il y a des fois on monte sur les crêtes aux lever ou coucher du soleil avec les jumelles et on est jamais fichu d’en apercevoir.

    Bon week-end et sans la bête des Vosges !

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  • Stuttgart flughafen
    le 1er du lundi
    Stuttgarter hafen
    Stuttgarter polizei
    Ortenberg schloss
  • Lundi 25 Janvier 2016
  •  

    3h06, c’est parti. 

    Toujours après ce maudit trajet en voiture qui était particulièrement ennuyant, car plus d’autoradio. Je me suis amusé à faire une charge de la batterie, donc débranchée, et en rebranchant, le code de la radio était demandé...Comme c’est une voiture de 16 ans achetée d’occas y a 4 ans, je n’ai pas ce code. J’ai fait une belle lettre au constructeur avec n° de série du poste et de la voiture, on verra bien si ils veulent bien me communiquer ce code..

    Je me suis demandé presque tout le week-end par où j’allais monter pour rejoindre le 1er client qui est au sud est de Stuttgart. A5 A8 ou A5 B31 A81 et via des bleds interminables comme Tübingen, Reutlingen, Bidulingen....(déjà expérimenté) ou bien A5 B31 A81 et A8. J’opte pour ce dernier, il ne faut juste pas que je fasse la sieste avant Stuttgart car ce sera mort.

    Titisee à fond, un régal, enfin juste Freiburg limité la nuit à 30, préférable de respecter.

    Il est vite 5h30 en banlieue sud de Stuttgart où le trafic s’intensifie. 

    Mais c’est OK, une fois l’aéroport de Stuttgart passé,  je peux siester tranquille au parking de Kircheim.Teck vers 6h20.

    1h10, le temps de déjeuner avec un café maison en thermos.

    Je sors juste après, au pied du Crocodile que l’on distingue par le convoi de phares qui monte en arc de cercle, c’est joli.

    Il y a un petit col, 3kms à 7%. Mon camion est vraiment crade, mais je ne regrette pas de ne pas l’avoir lavé, car des benneux tournent dans le col.

    J’arrive au 1er fournisseur de Jaguar de la tournée à Römerstein, il est 8h20. Résultat, 25’ de trajet en moins que par les bleds où j’étais passé pour venir la précédente fois. Cette précédente fois ça vidait dehors au tirpal, mais maintenant il y a des quais tout neufs, mais on manipule toujours le tirpal. 

    9h, retour sur les pas de l’aller, direction Esslingen, banlieue industrielle et portuaire est de Stuttgart au bord du Neckar. 

    Le 2ème, c’est Eberspächer. Kifkif au tirpal, un poil plus long, mais j’en ressors à 10h40, qu’ils n’aient crainte, ça ne leur coûtera pächer en attente !

    Au gsm, il est question du retour, très calme encore, y aurait bien un cabotage pas loin pour pas loin de chez, mais ils veulent un camion et chauffeur allemand. Ach, protektionismus....lls ont bien raison après tout.

    Je fonce quand même au dernier qui est vers Heilbronn. 

    Encore dilemme au sujet du trajet, grand tour par le sud de Stuttgart sur A8 ou bien B10 qui coupe mais passe un peu en ville. 20 bornes de moins, je tente. Quelques feux, mais pas trop mal passé, d’autant plus qu’il y a un tunnel qui ne devait pas exister la dernière fois que je suis passé, y a bien 10 15 ans.

    Juste avant de reprendre l’A81 à Ludwigsburg, contrôle de Polizei sans prévenir. Mais soft, juste les papiers et un visu complet de l’ensemble. Pas un mot sur le manque de propreté de l’attelage.

     Après ces 10’ de perdues, le tel sonne, il faudra redescendre sur Offenburg pour recharger, avant 15h. ça fait juste mais ça doit passer. En plus, demain, au destinataire à Mulhouse il y a une grue à 9h, alors ils auront peut être intérêt à m’attendre.

    J’arrive à Talheim, perdu au sud Heilbronn après 20’ de routes pas terribles à 11h55. C’est une boite de logistik pour Valeo. Ils sont déjà à la salle de pause, mais entreprennent de suite le déchargement. 12h15, je n’hésite guère à repartir via l’A6 qui est moins chiatique à retrouver, et je préfère cet itinéraire à l’A8, en kms c’est kifkif, 165Kms.

    Tous ces clients bien efficaces m’imposent de faire une 30’ à Rastatt. 

    Arrivé à Ortenberg(sud Offenburg) à 14h55. Aucuns souci ni stress, ils ferment à 16h, mais aiment bien qu’on arrive à 15h comme souvent en allemagne.

    C’est pas du lourd, c’est des enseignes lumineuses. Ils s’occupent de l’arrimage.

     J’en ressors à 15h40, j’ai 8h20 de volant. Pas trop de place ici même, dommage car le cadre est joli, avec un chouette château en fond. 

    Je sors de Offenburg, et décide de redescendre via l’A5 allemande pour stopper au rasthof juste en dessous Lahr. Il est 16h04. Nickel. Sauf le camion toujours, et c’est dommage car il fait grand beau maintenant. Il fait 13...

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  • Opel, das auto
    Au moulin
    Sundgau en plein sun
    les Vosges depuis le Sundgau
    Lauterbourg, son market
  • Mardi 26 Janvier 2016
  •  

    Une bonne nuit le lundi soir ça fait du bien. Départ qu’à 7h20.

    Ça freine pas mal avant Freiburg nord et mitte. 

    Arrivée à rue de Thann à Mulhouse via sortie Pfastatt, ça freine aussi. Il est 8h40. La grue est déjà là, les monteurs aussi. Et pile poil de la place sur le trottoir sans gêner la voie cyclable. C’est pour un garage Opel qui refait le bardage.

    Les 2 monteurs, des belges, sont sympas (pléonasme). Donc ça se passe bien, ils ne me font pas ouvrir le toit par l’avant, ils arrivent à tirer les enseignes. Ils vont faire tous les garages de france et d’allemagne me racontent ils.

    Une bonne heure après, direction psa pour recharger une partie. 

    Normalement à compter du 25(hier), on doit stationner à côté de nouvelles barrières pour aller chercher un badge. Un parking de 40 places a été construit. Mais apparemment non, le système n’est pas en route. 10’ de gagnées. Pourtant c’est pas faute d’avoir été prévenu par mail, que c’était fini, qu’on allait voir ce qu’on allait voir.... C’est vrai qu’on rentre dans cette usine comme dans un moulin depuis des décennies. Même, on pouvait y aller manger avec les copains à un des divers selfs alors qu’on avait rien à y vider ou charger ! Bon on prennait qu’un camion. Tout ça, ce sera fini, dommage, le self est bien meilleur et bon marché que l’arcotel à côté...

    C’est donc mon parc à emballages que j’affectionne que je dois charger.

    A part qu’il y presque personne, super. Je me mets en place, plein d’optimisme, il est 10h25..

    Mais le pessimisme reprend vire le dessus. Ça ne bouge guère, un LT en créneau charge. Il est vite 11h, et donc vite c’est la pause...

    Enfin, 12h20, les emballages pour Diepholz sont péniblement chargés. Et on oublie le self psa, il est l’heure, mais pas le temps.

    Direction Delle pour la 1ere fois cette année pour compléter avec du Blomberg.

    Via Sundgau, comme toujours. Il faut le même temps que par l’autoroute, 1h.

    Delle, j’en repars à 14h10, chargé, sanglé, jerrican plein. Il est des boîtes qui sauvent l’  honneur. En plus, j’y ai mangé alsacien, enfin, un sandwich Poulaillon, le Tricatel local quoi.

    Départ sur les pas de l’aller, le Sundgau. 

    Gazole à Ichtratzheim, il est 16h.

    Trop tard pour passer Strasbourg sereinement. Ça loupe pas, ça merdoie, c’est affiché Reichstett 23’. C’est à peu près cohérent, ça aurait pu être pire. Et inutile de s’énerver, j’ai mon retour, ce sera sur place à Diepholz pour Sochaux.

    Dernière pause 30’ à Lauterbourg, dont courses vite fait. Juste pain et produit vitres. Je ne m’y attarde pas, sinon je vais encore acheter plein de trucs qui se mangent dont je n’ai pas besoin, et plus important, à la radio, y a l’Aktualisik de l’excellent Thomas VDB, dont il ne faut surtout pas rater le jingle. Aujourd’hui, il a fait son générique avec Joe le taxi. Trop fort !

    En tous cas, pratique ce Carrefour Market contre le parking de la frontière. Il faut juste faire attention, l’accès peut être miné...

    17 h50, reparti pour 4h10 restantes.

    Tout roule au vert, Frankfurt à 19h45, c’est parfait.

    Les côtes aussi.

    A la radio, y a le nouveau titre de Renaud un peu sur toutes les chaînes nationales. Bof, je n’accroche plus. On sent qu’il voudrait faire « TanTanTan ! » mais ce n’est plus ça. C’en est même triste. Autant son précédent retour de 2002 avec l’album Boucan d’enfer était génial, je l’écoute encore de temps en temps, et on était même allé le voir à Nancy à l’époque. Mais la suite bof. En fait, il file les jetons de vieillir... Attendons l’album pour voir.  

    Je ne fait que 4h05 et pose à l’autohof de Lohfelden(Kassel) où il y a de la place encore largement. Le lavage Cologne truck wash est encore ouvert(24h), mais les 5 pistes sont blindées. J’aurais bien lavé, il a l’air de vouloir faire beau. Mais pas le temps, l’amplitude couinera après.

    Sinon, le système de stationnement est un peu à l’allemande, c’est à dire organisé. 

    Déjà ça commence par une barrière avec une borne à écran tactile qui demande la taille du camion, frigo, adr, et heure de départ. Puis un ticket sort avec le n° de ligne dans laquelle stationner. J’ai la 30. Bon ça va, je suis en dernier de la file de 3, au pire je peux reculer. Je serais limite confiant au milieu en cas départ avec un impératif. 

    Il est 22h. Mange vite fait au camion et dodo.

  • Photos
  • Dass ist modern
    B252
    landstrasse
  • Mercredi 27 Janvier 2016
  •  

    Lever 6h, douche et acquittement du parking. Tout ça est réglé via 2 machines voisines, système allemand quoi. 

    7€ le parking pour 24h correct, mais 3,50€ la douche.

    Les 7€ sont valables en bon voucher, donc autant les utiliser tout de suite pour le petit dej.

    Démarrage à 7h15, la ligne est bien libre. Le lavage est encore blindé. On va essayer de ne pas tomber en dépression de rouler en camion dégueu, y a plus grave dans la vie.

    Autoroute direction Paderborn Dortmund et sortie une 1/2h après. 

    Puis une bonne heure de route fédérale B252. Ici, il se met à pleuvoir, je ne regrette encore pas de ne pas avoir lavé. C’est terreux d’après les carreaux latéraux. Ça n’empêche pas que les bleds sont jolis.

    Blomberg, à quai de suite. Jamais trop sympa ici, mais jamais trop d’attente non plus.

    J’en repars à 9h40.

    Et là, comme chaque fois que je fais ces 2 clients là, la question de l’itinéraire se pose. Y a pas plus merdique. 130 bornes, 3 ou 4 routes possibles. J’y vais via Bad Salzuflen, Herford puis des petites routes pour s’approcher de Osnabruck. Là, ça roule pas, et je me paume tout le temps. 

    Avant Osnabruck, enfin un bout potable, puis la B51 pour arriver à Diepholz.

    Résultat, 2h30 de trajet. J’ai été vite aujourd’hui, j’ai déjà mis 2h45 d’autres fois.

    Le client, c’est ZF, il ne va jamais trop mal.

    Je m’inscris, m’annonce pour le rechargement, et commence à dégrafer la bâche, et attends. 

    Cassage de croûte, et pile poil à 29’, le cariste vient me chercher. Mais il faut ressortir et rentrer sur le site par une autre porte. Zut. Mais non, pas besoin de rattacher la bâche me dit il. Cool. Il y a quand même 1km à faire sur la voie publique ! Comme quoi, les caristes de ZF peuvent faire plus preuve d’intelligence que leurs collègues ingénieurs...

    13h, c’est vide, retour sur mes pas, et attente qui permet d’achever le repas interrompu.

    Si j’avais su, j’aurais entrepris une sieste car attendu presque 15h qu’on vienne me chercher pour le chargement. 

    Ça va, finalement rapide, j’en ressors à 15h25.

    Direction l’A1, plus le temps de s’enquiquiner sur les landstrasse. Enfin, c’est rendez vous Sochaux à 14h avec 2 quais.

    L’A1 tout vert jusque Dortmund.

    La logique pourrait faire passer via Köln Luxembourg tout ça, ce serait kifkif en kms, moins de maut, mais vu l’heure, ce sera encore le binz sur Köln et j’aimerais faire une 11 ce soir. Je ne sais pas si il y a du boulot demain, mais c’est préférable.

     Alors, je file plutôt via l’A45 comme la semaine dernière. 

    Les parkings sont tous blindés, il est + ou - 19h. Qu’est ce que ça serait si nos pays de la vieille Europe vivraient avec des taux de croissance de 8 ou 10% ???

     Pas grave, la moyenne est bonne jusque l’autohof à Giessen où je stoppe, il est 19h35, car après il y a Frankfurt et plus rien du tout pour parquer.

    Limite pour stationner, même si ils annoncent 35 places de dispo encore.

    Ça ira bien pour aujourd’hui.

     

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  • Speyer, le Rhin
    Schwegenheim, l'autohof
    l'aire de l' hydrocarbure
    Staubourg, dans le 67
  • Jeudi 28 Janvier 2016
  •  

    19h35 + 11h00 = 06h35. Et oui, pas de rab, y a toujours Frankfurt un peu plus loin, et y a Sochaux qui m’attend à 14h, y a un peu de marge mais pas des masses.

    La City passe assez bien, un peu roulé à 60. C’est pas la pire des villes allemandes à contourner.

    La suite, tout est fluide.

    Sortie à Hockenheim pour prendre un peu la nationale jusque Speyer et la B9 2X2. Comme ça a bien roulé, prise d’une bonne douche à Schwegenheim dans le cadre d’une pause fractionnée.  On directement 2€ à la dame pipi, c’est pas une machine comme  hier qui encaisse. C’est aussi bien.

    Lauterbourg, on dirait que l’état d’urgence est réactivé, dans mon sens la police avec les gyros guette et dans l’autre il y a la gendarmerie et la Dreal pour du contrôle. Le nouveau ministre de la justice se met déjà au boulot on dirait, il faut marquer le coup.

    10h30, coup de tel, y a du boulot, impec, je rechargerai à Sochaux même pour Attendorn(Sauerland)

    A Sélestat, fin de semaine oblige, je croise le toujours aussi fun cassoulet parfumé à la choucroute. Hopla, il aime bien venir ici quand même.

    11h25, faut achever la pause fractionnée, c’est l’aire de Fronholz(sud Colmar). Là aussi, ça contrôle, douane, gendarmerie et dreal réunis. Ça n’empêche que le sol de cette aire est tout noir à beaucoup d’endroits, certainement un bon plan carburant la nuit...

     Ayant roulé avant Colmar sur des débris de ce qu’on aurait cru un optique de phare, alors levage de la suspension, et visu poussé des pneus.

    En me baissant, les clés dans la poche, ça a appuyé sur la télécommande, le mauvais bouton, celui de l’alarme. Donc mega coup de klaxon, et feux qui s’allument. Faut réappuyer sur le bouton pour tout stopper. Bon, ça n’éveille pas les divers corps de contrôle à mon égard.  Je connais, ça m’était arrivé avec le démo à la maison, un soir à 22h... Et ça m’arrive encore de temps en temps quand je suis dans la semi en train de sangler. Je ne sais pas du tout à quoi sert cette invention.

    Repas et carreaux vite fait.

    Arrivé à Sochaux à 13h10. ça change d’équipe, on me dit de revenir à 45.

    J’ai un quai, vide la 1ere partie et file au 2éme. Tout est vide à 14h30.

    Quelques centaines de mètres et pointage au parc de vides, y a du peuple, une dizaine de camions. Normalement ça va mieux que celui de Mulhouse ici.

    1h déjà avant de se mettre en place, encore 1h pour charger, voilà, il est 16h30...Mais ça va mieux qu’à Mulhouse quand même !

    Il reste de la place, coup de bigo à Danielle à Mulhouse. Il y a une palette d’isolants pour Köln, impec. J’arrive !

    Rachat de pain à la porte d’Alsace, mais déçu, d’ habitude c’est du bon pain frais, de boulanger, là c’est de la baguette indus. Ça ne doit être que le matin alors le bon pain. Tant pis faut bien se mettre quelque chose dans le bide.

    17h30 à Mulhouse, 20’ plus tard j’en repars avec cette palette pour Köln.  Je vide dans l’ordre que je veux, vu qu’il n’y a pas de retour d’un côté ou de l’autre. On va de l’avant quoi.

    GO à Ichtratzheim pour changer. Il est 19h. Naïf que je suis, j’attaque Strasbourg optimiste, et bien non, encore bien paumé 15’. Y en a marre de ce bled.

    20h15 je stoppe à Lauterbourg avec 8h57. 

     

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  • Le Rhin à Bonn
    lac Biggesee, Sauerland
    leergut entladen
    A40, autobahn autobahn
    pas envie de pieuter là!
  • Vendredi 29 Janvier 2016
  •  

    5h22, vroumvroum sur la B9, pas trop réveillé tout comme ceux qui peuvent arriver en face, il faut faire gaffe aux rétros dans le bout en forêt.

    A65, A61 Koblenz, aller, j’opte pour Köln en 1er. Ça roule tout bien, le ciel est clair.

    C’est au sud est Köln, alors faut passer par Bonn. 8h20, ça passe nickel, c’est quand même l’ancienne capitale de RFA. Mais devenue has been au point qu’il n’y a pas de bouchon aux heures de pointe !

    Arrivée à K-Porz pile à 9h. C’est la pause, mais le sympathique cariste sort quand même sa palette. Je fais les carreaux pour faire 15’.

    J’ai l’impression qu’une grosse part de cette journée est accomplie en quittant le peu de ring de Köln qu’il y a à passer pour filer à l’est sur Olpe via l’A4, qu’au début de cette autoroute, une camionnette polizei sur la bau indique « Unfall ». aie... ça loupe pas plus loin, c’est arrête... il est 9h30, je mets la FM, un peu tard, mais bon, c’est pas de ma faute, y a François Morel le vendredi. 

    Donc on y apprend que l’autoroute est coupée mais avant qu’il y a 10 bornes de stau.  On est stoppé, jusque des 20’, mais jamais 30’, naturellement...

    Entre temps, mon retour tombe, c’est sur Gelsenkirchen avant 16h pour Dijon. Y a un bout à remonter. 

    Une ambulance passe 30’ après...

    De mon côté, ne pensant qu’à moi même, j’arrive enfin à afficher 30’ de pause à l’ODB, ce, grâce à plusieurs grands coup de gaz sur 30 sec.

    Jusque là, toute cette semaine n’avait été marqué par aucun souci de circulation en allemagne. Mais là, au 3eme tour, faut bien payer l’addition.

    Tout revient dans l’ordre, il est presque 11h. Soit 1h30 de perdue, un peu moins grâce à la coupure achevée. Ceux qui avaient quitté l’autoroute sont bloqués sur la sortie, c’est ballot.

    A Olpe, un bout d’A45, le paysage du Sauerland réapparaît. Puis sortie direction Attendorn à 13kms. 13kms à longer le lac Biggesee. Dommage que je suis pressé, y aurait moyen de garer pour faire de la photo.

    Arrivé à Attendorn chez Muhr u. Bender à presque midi. Je faisais souvent ce fournisseur y a 10 15 ans. Je me souviens que c’était toujours le boxon pour se garer. La reception des emballages n’a pas changé. Un camion est en train de vider. Donc warning et vais voir. Non, maintenant faut garer au fond sur un gros parking tout neuf et s’annoncer. Ok. J’avance, le gros parking est plein. On s’annonce sur une borne tactile, et puis s’affichera à l’écran la plaque, et on pourra retourner au parc de vides. Je suis pas quitte... Y a un distributeur à la borne, je retourne avec la monnaie et m’offre une gulasch suppe, ça ira bien pour finir le vieux pain éponge d’hier de la porte d’alsace. Il y a de tout comme camions, des camions de tôle, des vides qui viennent charger. Alors que je trempe le pain dans la soupe, mon n° s’affiche. Super, même pas attendu 30’.

    Je file me mettre en place, toujours aussi mince l’emplacement, sur le trottoir. 

    J’ouvre, réhausse, replie le rétro. Le cariste vient 15’ après, ça va pas aller vite, il n’y a pas de place.

     J’en repars à 13h30.

    Direction l’A45 encore pour rejoindre la joyeuse Ruhr. Ça fait jamais trop ruhr d’aller par là un vendredi après midi...

      Dortmund, c’est la vieille A40, genre d’autoroute qu’on voit dans les clip de Kraftwerk, « autobahn autobahn »... avec le train ou le tram au milieu.

    Puis faut passer la célèbre ville de Bochum. Le client à Gelsenkirchen touche vraiment un quartier de Bochum . Je connais pas, un peu galère pour accéder, un pont à 3m20, puis un à 3m80... tout ce qui est inférieur à 3m90 je ne tente même pas. Alors faut contourner. J’arrive à la petite chaudronnerie, il est 15h. ça va, on est pas chez Thyssen Krupp, ils sont plutôt relax sur l’arrimage.

    Il reste de la place, bigophone, mais là, y a vraiment rien. La dèche les jours-ci. Je redescends comme ça, on verra lundi matin par chez nous. 

    J’hésite à couper ici, dans la zone, mais c’est un  peu la zone, y a des vieilles bagnoles dans tous les sens, et j’aimerais bien trouver une douche.. Alors tant pis, je me lance. A40, Essen, ça freine (ça rime !), A52 puis A3 direction Düsseldorf et Köln. 

    J’insiste pas, ça roule pas fort, je stoppe au rasthof au niveau de Düsseldorf. Il est 17h45. C’est blindé, garé le long de l’autoroute car en épis c’est déjà complet. Je m’en fous, j’ai une douche.

    On verra pour passer Köln dans la nuit. 

  • Photos
  • Wasserbillig, D/LUX
    Grevenmacher, le plein
    de retapisser la chambre de papa maman!
  • Samedi 30 Janvier 2016
  •  

    2h45, ça ne circule pas autant que la veille, mais presque, ils sont fous, ce pays ne s’arrête jamais.

    Köln ost vert, Köln süd, moitié vert, en fait le ring est coupé au kreuz sud. Faut sortir direction Bonn, il est 3h20... Ce pays ne s’arrête jamais... Pas grave, on rejoindre facilement Brühl puis l’A1 vers Euskirchen. 

    Sur un parking après Brühl, j’aperçois un collègue vosgien garé avec son Magnum en CR tradi aux couleurs Gefco. Il a dû déguster le ring hier soir... Enfin, avec bien 35 ans d’allemagne dans les pattes, il a l’habitude.

    B51, enfin B90 voir B95... en tous cas, ça fait bien Iroller le camion cette route de nuit. On se lâche.

    Arrêt eurovignette à Bitburg, le caissier me demande, « Polen ? » ... Non... Je lui en veux pas, ben oui, après tout je ne fais que du « boulot de peco » ! je ne déjeune pas ici, malgré que je bave devant les brötchen tout frais qui s’empilent. Trop tôt, sinon après je devrai re-déjeuner..

    La frontière de Wasserbillig est en travaux, faut passer sur à moitié dans la station de Sauertal.

    Sortie un poil plus loin, à Grevenmacher pour faire du GO à la Esso qui prend la carte IDS. 20’, je prends le café qui m’est dû, et là, craque devant un sandwich et un triangle aux pommes.

    Le Lux, ça passe, mais qu’est ce que ça descend, ça va au ski sans doute.

    Un moment que j’étais pas passer par Dudelange, on dirait qu’une belle aire de contrôle est achevée, dans les 2 sens.

    J’arrive chez Volvo à Ludres, avec 4h31 le temps de garer. Il est 7h45. C’est séance de shopping, car y a la vidange à faire, et 2 3 mamailles pour la semi qui étaient en commande. J’aime autant venir ici qu’au garage de St Nabord pour les pièces. Le magasinier est plus sympa. La preuve, il me file des vieux posters promotionnels. C’est pas du FH4, mais il y a un poster avec un 600 phase 3. Au mur, il en reste un avec un 700. Quand ils l’enlèveront, il me le mettra de côté. Quand j’étais petit garçon, au lieu d’y aller, j’écrivais chez Volvo, et il m’envoyaient des posters de F12 ou 16 . Une fois, même reçu un beau bouquin des 60 ans de Volvo. Sympa.

    La 30’ finie, direction la vosgie. 

    Vers Charmes, on voit les stigmates de la FNSEA de la veille. C’est rigolo, y a un radar recouvert de fumier. C’est signé John Deere...

    Jusque Epinal c’est comme ça. C’est marrant, on a le droit d’aller en tracteur sur les voies rapides ? Enfin, on peut pas leur enlever le permis, ils ont bine raison.

    Passage à la maison, pour vider les affaires et un énième mais sobre petit déj, et go à Cornimont pour mettre en vidange. La marche arrière avec la semi au local est toujours folklo. A chaque fois cette manoeuvre déclenche des réactions très contrastées, soit des regards remplis d’admiration, soit des regards excédés, surtout un jour de montée aux sports d’hiver...

    Ce samedi sera vite passé encore, y a tous les filtres, air, direction, machin... Et demain y a cheval, donc ça nécessite une pré-mise en route du F12, qui passera sans doute par une recharge de la batterie. Et oui, c’est du Volvo..

    Bon week-end pour ce qu’il en reste !