FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Vosrsica liner
    on est bien là
    là aussi
    bon boulot liner
    un best of à quai
  • Lundi 13 Mai 2019
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    Le ciel est étoilé, il veut faire beau cette fois, donc ça y est il est temps de repartir après quasi une semaine sous la flotte. 

    3h15 quand même. C’est un peu de ma faute, j’ai préchargé vendredi. 

    Du lourd dans la semi, c’est du granit, du fret local quoi. Enfin il fallait ça pour passer au contrôle technique. 

    La route des vosgiens, c’est calme à l’heure ci. Les vosgiens partent tous qu’à 5H, m’avait déjà fait remarquer une fois un collègue vosgien lève tôt lui aussi. Au moins ça permet une bonne moyenne, toujours bien utile le lundi. 

    Passage en mode pilotage automatique sur l’A39 à Dôle Choisey, et la forme se maintient plutôt bien pour une reprise. Je snobe même mon aire fétiche du Poulet, c’est dire. 

    J’arrive comme ça à l’aire de Montluel en 4h15, il fait grand jour, je file quand même à la sieste pour une trentaine de minutes. 

    Au réveil, j’ai en voisin un camion Counehet, c’est à dire un habitant de Cornimont, donc un voisin. C’est Daniel, un corsica liner avec une belle image des Vosges sur la bâche de son porteur. C’est lui que je disais plus haut qui m’avait dit une fois que les autres Vosgiens ne partaient qu’à 5h en général.   Il embarque ce soir à Toulon, comme souvent le lundi. 

    Je repars de là une bonne heure plus tard, direction le 73, les coins d’Albertville,  via l’A432 puis A43. Je me suis aseptisé,  je serais plus jeune, j’aurais passé via Lons le Saunier, Orgelet, Nantua, Bellegarde, Annecy puis Ugine. Et en aussi lourd avec un R340. On ne prend plus le temps de s’amuser de nos jours. 

    Chambéry passe sans encombres et je suis vite sur la route de la Tarentaise, donc chez mon client marchand de matériaux à la Bathie. ça vide de suite, le caillou vosgien made in China est posé à midi. C’est sympa ici avec cette météo, c’est autre chose que la N4 ou l’A13. J’ai encore une palette de fûts pour le 38. J’aperçois tout près,  un resto appelé le Tarin, avec un nom rigolo comme ça, ça donne envie d’y aller,  mais pas le temps,  Noël m’envoie un chargement complet sur le 38 aussi pour 2 x 26. Parfait pour achever ce lundi. Grenoble, c’est du vert aussi, je m’autorise tout de même un arrêt casse graine au péage de Voreppe. Je suis à l’usine des tuyaux pvc à 14h20, j’ai vite mon tour. Pas de longueur, juste de la couronne en vrac et quelques palettes, je vais pouvoir garder ma palette de fûts. Il est 15h30, 8h15 aux compteurs, juste le temps de remonter à Jarcieu pour déposer les fûts, et couper là même. Il est 16h10 quand j’y arrive. 8h59, le lundi parfait. 

    ça fait bizarre au moment de dire bonjour à tout le monde, de ne pas serrer la louche à Régis, il manque une pièce au puzzle de la team.

    Les camions vont et viennent, il y a l’air d’avoir un peu de boulot.

     Fabien arrive vers 19h30, il me demande si je veux aller manger quelque part. Pourquoi pas, ça changera un peu du lundi soir à Ashford. Stéphane confie les clés du Jumpy. Plus qu’à déterminer le choix de la table.  Y a le choix entre 2 points extrêmes géographiquement comme gastronomiquement, le Kebab de Beaurepaire ou le Courte Paille de Chanas. On opte pour la dernière option, y a pas de salariés avec nous! 

    Mais ça reste toujours plus sobre qu’une hypothétique 3éme option qui était le repas de la Truite à Sonnay. Il paraît qu’on en rentre jamais de bonne heure..