FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2019 Partager sur Facebook
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  • Là on n'est pas dans un relais crasseux de la Nationale 4
    attention de pas faire le plein de la merco
    ça rigole pas, enfin si un peu quand même
    interdiction de circuler
    la city, y avait longtemps
  • Mercredi 15 Mai 2019
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    Sans surprise j’ai bien dormi, limite j’ai dû mal à décoller, 6h30.

    Descente sur l’A75 avec la pause douche petit dej à Bonsecours, obligé.

    N88 de l’Aveyron, Rodez, la ballade que j’ai en fait déjà pas mal pratiqué chez Gefco les 2 dernières années. Je suis mauvaise langue en disant que je ne bouffais que de la Normandie.Mais “bouffer de la Normandie” est tout de même le terme approprié, quelque soit la fréquence. 

    On tient le bon bout, la moyenne augmente et la conso n’en finit pas de baisser même si je mets un peu de gazole et adblue à une Leclerc vers Gaillac, 1.424, honnête en 2019. 

    C’est vraiment une bonne descente, 0 autoroute, j’évite l’A68 puisque je suis en desserte pour aller livrer à Rouffiac Tolosan, le carburant à un team. Le nom, de pilote célèbre, ne m’est pas inconnu même si je n’y connais rien. ça bosse de partout, ça bricole les moulins, bref, je comprends que c’est mieux si je peux déposer les 2 pal moi même.

    Je réussi la manoeuvre de marche arrière, pas d’exploit après 25 années de carrière. Par contre dans cette même carrière je n’ai jamais touché un hayon. 

    Heureusement j’ai eu quelques trucs et astuces de coach 26 qui s’inquiète toujours, et il a bien raison, que je ne fasse pas une bourde du siècle. 

    Donc je sors tout, branche la télécommande. ça marche pas, ah oui, j’ai pas branché le jus du tracteur. ça marche! monte un peu, et descente au taquet, ça pose bien, j’ai pigé le pourquoi.

    Je me monte dans la semi en appuyant le bouton, c’est rigolo. Oui mais une fois en haut, il manque quelques chose, ah oui le transpal! On redescend, qu’est ce qu’on s’amuse, et vais chercher le transpal dans son coffre. Sil il ya des caméra de surveillance, ils pourront envoyer les images à la page “boulettes de routiers”, ça va liker. Je descends les palettes une par une, encore peu téméraire pour risquer les 2 en une fois. C’est quand même du carburant. 

    Voilà, je remballe tout, laisse le transpal à l’intérieur, la journée n’est pas finie,et vais faire signer les papiers, mais avant je n’oublies pas de débrancher la prise de jus du tracteur, ça pourrait faire du dégât. Le duo de Philippes me l’ont bien rappelé.

    ça va, les fenêtres du bureau ne donnait pas trop sur mes manoeuvres de mon quart d’heure de solitude, enfin demi heure presque. Même les types sympathiques étaient étonnés que je n’ai pas demandé à faire déplacer des voitures.

    Je repars de là à midi, direction l’ouest toulousain. ça roule bien, ici c’est toujours bon de le souligner. Peu de mauvais pour rejoindre le 2éme client qui est l’école de la police, hormis la dernière rue qui est barrée pour travaux et déviée. Heureusement que j’avais appelé ce matin et qu’ils me l’ont signifié, car la déviation par un lotissement n’est pas piquée des hannetons. Rien de sorcier, 2 3 zig zag, des bagnoles garées un peu partout, et faudrait surtout ne pas croiser un autre camion. Bref je fais mon Pierre70, mais du pauvre. J’arrive vers 12h45 à l’école, on m’avait dit pour 13h, résultat ils veulent bien qu’on vide de suite. Du coup je mangerai pas tout de suite. On vide une partie le long du foyer, les lits, des pal de 2m par 1m. C’est léger, alors un peu moins flippant que les fûts de tout à l’heure. Ici ça chauffe bien, je serais bien allé me boire un demi au foyer, en attendant la séance de garde à vous des futurs policiers qui rentre en classe, pour que je puisse me déplacer afin de vider les armoires à un autre endroit. Les gars de l’entretien sont bien sympathiques, je veux bien déposer les palettes à leur guise, c’est tout près du camion. Ils n’ont même pas un transpal sur leur site. Je vide les 17 pal en 1h, c’est long mais la régule du hayon est un peu plus élevée que ce matin au 1er. Bref, c'était le 1er châpitre du hayon pour un nul.

    Franck me prolonge encore les vacances puisque c’est un complet qui m’attend de l’autre côté de Toulouse, enfin au sud. Je repasse la déviation pourrie, peu de bagnoles mal garées en plus, juste un autochtone qui lave sa bagnole torse nu. Arrêt à la Total un peu pourrie sur la rocade pour casser une graine et j’arrive à 15h à une cartonnerie. En fait j’y suis déjà allé une pendant les 2 dernières années Gefco. En même temps sur Toulouse, il y a tellement l’air d’avoir toujours si peu de fret que c’est fort probable d’aller aux mêmes endroits.

    C’est cool, de l’emballage. On serait tenté de remonter par la 88, mais pour Tournon, bof, ça rallonge trop de monter jusqu’au Tracol.

    Reparti à 16h, j’arrive à passer Toulouse et me retrouver sur l’A61 sans trop d’encombre.

    On profite bien des Pyrénées bien blanches sur la droite, c’est bien chouette.

    Aller je garde l’autoroute, mais à mes dépends, car il y a un bon ralentissement sur Montpellier. Un camion qui a dû bien piler à ses côtés bien défoncés, et ça ramasse les feuilles de tôles une par une. 

    Pas grave j’arrive quand même en 9h04 à la sortie Remoulins, place au péage, parfait.

    Il est 19h55, ça caille encore plus qu’en Lozère hier soir.