FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • pas besoin de M25 toll le matin
    ça part bien
    N43
    c'est vrai que c'est blindé de camions
    le 02 profond, pléonasme
  • Jeudi 1 Aout 2019
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    Dommage que je ne peux couper que 9h à cette bonne adresse, proche du standard germanique, ce qui est rare en UK. Je décolle à 5h15 f, café camion, pas de temps à perdre. Vite sur le M1, je fonce vers le M25, en laissant couler ce que je peux, avec 2t à peine, c’est pas évident.

     Il fait bientôt jour et la circulation reste honnête à l’approche de l’orbital. En même temps il n’est que 5h30 local. 

    Le M25 est donc au vert, même au Dartford, bonne nouvelle, ça aidera pour respecter l’horaire de notre côté du channel. 

    C’est en 3h pile que j’arrive à Folkestone, où c’est du vert aussi à l’enregistrement, j’embarque sans difficulté au train à 8h45 en ayant passé par la case scanner. Très bien.  

    Je constate juste depuis le bus de la navette, que le petit coffre au dessus du hayon est en mauvaise posture, en train de se sauver quoi. 

    A 9h30 passé à Calais, je fais un saut à la Total pour essayer de rattacher le coffre. 2 vis s'étaient barrées, et je les retrouve posées sur le hayon, dingue. Je remets ça, mais une des 2 visse dans la semoule. A surveiller et signaler surtout. J' en profite pour aller  chercher un café et une baguette à la Total. Ça a un peu changé ici depuis 15 ou 20 ans, et il n'y plus les autocollants promotionnels Eurotunnel du pays qu'on pouvait choisir  en open bar. 

    Faut pas que je traine trop non plus, je pars à 10h, c'est quand même de l'autre côté de St Omer que je charge. 

    J'y arrive par la natio à 11h pile,comme demandé. C'est une brasserie assez neuve, célèbre sur les bâches d'un transporteur local spécialiste du transmanche qui en est propriétaire. 

    Mon no de commande est bien existant, mais le rdv non, c'est pas 11h, vu qu'il n'y en a pas de pris... super, ça fait plaisir, moi qui avait peur d'être en retard. C'est un boutonneux estivant qui m'a reçu, j'avais un peu d'espoir d'une solution, du moins en voyant son supérieur arriver, mais non, ce type me dit la même chose avec un aplomb arrogant, en concluant que ce n'est pas possible de charger aujourd'hui, et me souhaitant une bonne journée.. 

    Sans doute une boulette de ceux qui nous affrètent, y a rien à faire, Franck me demande de faire signer la cmr. Ici, le mec sûr de lui, refuse, sans surprise. Bref je me barre de là, constatant que un seul quai est occupé, super..

    Moi qui apprécie la bière, je ne suis pas prêt d'en remettre  de cette enseigne dans un caddie.  Et ils ont beau inonder les motorways d'outre manche avec leurs bâches, j'en ai jamais vu une seule fois en truckstop. Pas besoin, la Fosters est aussi bonne.

    Je me pose sur un parking de la zone pour attendre un autre lot.

    Il va être midi, je casse une graine, ce sera fait. 

    Juste quand c'est fini, Maxime envoie une autre suite à 12h30, direction le 02 pour du 42 et 26, impec.

    A26 au taquet, jusque St Quentin sud, un peu de gazole à la Leclerc en passant , pris direction Guise, puis au sud pour arriver à Sons et Ronchères, un bled bien paumé encore, et au milieu de champs d'éoliennes. Aux villages aux briques rouges traversées, la largeur des routes, j'ai failli me replacer à gauche sur la chaussée, bref je me croyais retourné à hier. 

    C'est une boîte qui fait des dômes de toit, y a la queue, j'y passe 1h45 pour quelques palettes. 

    C'est pas du lourd, et il reste encore de la place. Max me dit de rouler sur le F42. 

    Marle, N2 et A26 à Laon.

    J'hésite à faire full A26 A5 ou bien N44 N67, qu'un SMS de Stéphane vient clore ce dilemme du jeudi, avec une ramasse sur Pusignan demain en passant. Donc full autobahn.

    Ça roule, encore que c'est bien chargé en touristes déjà, belges, anglais…

    Je passe Troyes largement, et sors à Magnant où une place m'attend au péage, il est 19h50..

     

  • Photos
  • faut pas tirer la Chasse, c'est bouché
    itinéraire bis, fluide
    Chavanay
    Emeric en mode échauffement
    José voudrait visiter les Vosges
  • Vendredi 2 Aout 2019
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    5h c’est reparti. Je sors à Mâcon pour aller au truckstop prendre une douche. Le pain non, c’est affiché que le boulanger est en vacances. Je valide quand même 45’.

    Je vais vers ma ramasse, du groupage uk à Pusignan, chez un énorme transporteur.

    J’ai un quai rapidement, mais ça n’avance à rien, même si ça court partout sur le quai.

    C’est un peu pénible, ça arrive au compte goutte de l’autre bout du bâtiment. Si on était large en place, il faut un peu gerber, c’est eux qui voient, mais c’est pas terrible, y a une longueur de 3m par 80 qui est posée sur 3 petite palettes, on fout une petite pile de palettes euro pour stabiliser le tout. Je suis enfin quitte à midi bien sonné, soit plus de 2h pour 13 colis. Super. J’ai failli attendre 50 minutes de plus et valider 3h, mais bof, c’est vendredi, et la circulation peut vite changer. Surtout que mon smartphone vient de me rendre l’âme pendant mon attente ce matin, sans explication, écran noir, et plus rien. Pas à la suite d’une chute, du moins pas d’aujourd’hui. J’ai un vieux coucou de secours dans la cabine, j’arrive à remettre en fonctionnement et peut prévenir la kommandantur 38 de mon avancée, mais grâce au répertoire téléphonique qu’on m’avait remis au début, car j’ai perdu tout répertoire qui n’était pas stocké sur la sim. Alors je vais livrer une de mes ramasses 02 à Chavanay, sur la N86 sans trop savoir l’état des routes. J’y vais par St Ex et A43 et 46. Pas déçu, c’est déjà bien rouge, idem à Chasse, Vienne… Je suis bien content de sortir à Condrieu pour continuer par l’itinéraire bis du sud, la 86. Il n’y a pas un chat. Les gens sont bêtes quand même.  Je suis perdu sans map, mais heureusement c’est un chantier de magasin en za au bord de la 86. 

    Je ne sais pas de quelle nationalité est le cariste qui me vide rapidement  le dôme de toit, bulgare peut être, mais se débrouillait bien en français.

    Je peux remonter à Jarcieu sans stress, du moins sans navigation toujours, mais je devrais retrouver la route facilement, par Serrières.  

    Pas de quai tout de suite, faut que je ressorte mon espèce de longueur par le côté, mais les fen sont rares, Fabien et Emeric gerbent leur palettes de carrelage made in Turquie. 

    j’ai le temps finalement, comme c’est parti je vais coucher ici comme un vendredi de service.

    Mise à quai en 25 sec par 25 sec et je vide mon groupage et le reste des retours UK et 02. je rempli quand même une travée. Pour ne rien reprendre à la place, vu que ma semi a déjà été déjà chargée par Emeric, un petit complet 54, nickel pour s’acheminer vers la route des vacances. Mais Stéphane me propose un peu de carburant pour livrer sur le 90 en complément. Pourquoi pas, faut juste voir si on pourrait vider demain matin en passant, et sans hayon. Arthur se charge d’appeler le client devant moi. Oui on pourra bien vider demain matin mais par les moyens du bord. Arthur ne se prend pas trop la tête, t’as qu’à prendre des palettes vides et faire un escalier. Oui pourquoi pas, il y a juste un fût de 200l en lourd. Alors attelage dételage des Schmitz avec l’aide de Emmeric qui me guide et qui béquille, is se fait les bras, il est de déùénagement ce week end.

    Je reprends ma roue de secours, j’ai juste la place, j’en ai besoin, j’ai visite chrono pendant l’été et donc des palettes et même un vieux pneu pour le déchargement hayon demain matin. C’est blindé aux portes, José tient tout ça quand je ravance du quai, parce que je ne peux pas couper à quai, du monde dit arriver encore. Et plus de place sur le parking, je sors donc dehors en prenant le temps toujours. Je ne lave encore pas, y aurait eu besoin, mais on doit pas en mourir je crois. Et puis c'est sècheresse il me semble.

    Je ne mange pas ce soir, José nous a encore concocté un apéro dinatoire, entre fuet catalan et poulet chaud aux amandes, miam miam. 

    Bon c’est pas pour ça que la nuit va être grande... 

     

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  • A36
    mon hayon
    Col de Croix, 70/88
    un air de vacances
    un transport très british spirit pour finir la saison
  • Samedi 3 Aout 2019
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    Comme convenu, j’ai pas dû dormir des masses, mais un peu quand même puisque je n’ai pas entendu le V8 de Georges rentrer qui est à la cuisine avec la Quenelle et le Dur qui n’est pas encore couché. Il est bientôt minuit passé. Je prends une douche pour réveiller

     un peu et me descend 2 3 cafés avec les collègues et mets en route à 0h45. José se lève seulement. 

    L’A7 est bien garnie dans les 2 sens, je fais périf, ça va, et retrouve un peu le calme une fois l’A42 et 39. C’est dur, je prends quand même la 83 à Poligny jusque Besak et A36 et arrive tout de même e un petit 4h à l’aire de Marchaux ou je pique un bon somme de 1h. Il est 6h, le boulanger amène tout juste les viennoiseries à la caisse de la Total. 

    1h plus tard j’arrive à Delle par la petite route qui vient de Sochaux Etupes, carrément sur mes nobles fiefs du passé quoi. Le particulier habite tout près du faubourg de Montbéliard, j’y reste, et me gare sur une contre allée, et sors mon hayon de fortune, fait de bois et de caoutchouc. Le client arrive aussitôt et me donne la main pour basculer le fût et à le retenir. Il est bien sympa, forcément, il me dit être d’origine vosgienne. 

    Il est 7h30, je n’ai plus qu’à rentrer discrètement, via Lure. Je traverse pour la 1ére fois l’échangeur de Sevenans depuis l’avancée spectaculaire de ses travaux.

    Je fini par les petites routes des Vosges saônoises, le col des Croix et le Thillot.

    Je recule à mon trou, y avait longtemps, à Cornimont. Je n’ai pas de voiture, pas grave, je prends le 12, faut qu’on déménage de centre équestre  la jument de ma fille, là ce matin. 

    On va au Val d’Ajol, et là bas il y a un rassemblement de camions anciens ce jour, donc on ne fait pas la route tout seul sur la N57..

    Ne me reste plus qu’à vider ma semi lundi sur Nancy, et rentrer, et ce sera repos pour au moins 3 semaines et demi. 

    Voilà, c’était ma saison 1 en mode Duarig, je n’ai rien vu passer et c’était bien. 

    Bel été!