FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • faut pas tirer la Chasse, c'est bouché
    itinéraire bis, fluide
    Chavanay
    Emeric en mode échauffement
    José voudrait visiter les Vosges
  • Vendredi 2 Aout 2019
  •  

    5h c’est reparti. Je sors à Mâcon pour aller au truckstop prendre une douche. Le pain non, c’est affiché que le boulanger est en vacances. Je valide quand même 45’.

    Je vais vers ma ramasse, du groupage uk à Pusignan, chez un énorme transporteur.

    J’ai un quai rapidement, mais ça n’avance à rien, même si ça court partout sur le quai.

    C’est un peu pénible, ça arrive au compte goutte de l’autre bout du bâtiment. Si on était large en place, il faut un peu gerber, c’est eux qui voient, mais c’est pas terrible, y a une longueur de 3m par 80 qui est posée sur 3 petite palettes, on fout une petite pile de palettes euro pour stabiliser le tout. Je suis enfin quitte à midi bien sonné, soit plus de 2h pour 13 colis. Super. J’ai failli attendre 50 minutes de plus et valider 3h, mais bof, c’est vendredi, et la circulation peut vite changer. Surtout que mon smartphone vient de me rendre l’âme pendant mon attente ce matin, sans explication, écran noir, et plus rien. Pas à la suite d’une chute, du moins pas d’aujourd’hui. J’ai un vieux coucou de secours dans la cabine, j’arrive à remettre en fonctionnement et peut prévenir la kommandantur 38 de mon avancée, mais grâce au répertoire téléphonique qu’on m’avait remis au début, car j’ai perdu tout répertoire qui n’était pas stocké sur la sim. Alors je vais livrer une de mes ramasses 02 à Chavanay, sur la N86 sans trop savoir l’état des routes. J’y vais par St Ex et A43 et 46. Pas déçu, c’est déjà bien rouge, idem à Chasse, Vienne… Je suis bien content de sortir à Condrieu pour continuer par l’itinéraire bis du sud, la 86. Il n’y a pas un chat. Les gens sont bêtes quand même.  Je suis perdu sans map, mais heureusement c’est un chantier de magasin en za au bord de la 86. 

    Je ne sais pas de quelle nationalité est le cariste qui me vide rapidement  le dôme de toit, bulgare peut être, mais se débrouillait bien en français.

    Je peux remonter à Jarcieu sans stress, du moins sans navigation toujours, mais je devrais retrouver la route facilement, par Serrières.  

    Pas de quai tout de suite, faut que je ressorte mon espèce de longueur par le côté, mais les fen sont rares, Fabien et Emeric gerbent leur palettes de carrelage made in Turquie. 

    j’ai le temps finalement, comme c’est parti je vais coucher ici comme un vendredi de service.

    Mise à quai en 25 sec par 25 sec et je vide mon groupage et le reste des retours UK et 02. je rempli quand même une travée. Pour ne rien reprendre à la place, vu que ma semi a déjà été déjà chargée par Emeric, un petit complet 54, nickel pour s’acheminer vers la route des vacances. Mais Stéphane me propose un peu de carburant pour livrer sur le 90 en complément. Pourquoi pas, faut juste voir si on pourrait vider demain matin en passant, et sans hayon. Arthur se charge d’appeler le client devant moi. Oui on pourra bien vider demain matin mais par les moyens du bord. Arthur ne se prend pas trop la tête, t’as qu’à prendre des palettes vides et faire un escalier. Oui pourquoi pas, il y a juste un fût de 200l en lourd. Alors attelage dételage des Schmitz avec l’aide de Emmeric qui me guide et qui béquille, is se fait les bras, il est de déùénagement ce week end.

    Je reprends ma roue de secours, j’ai juste la place, j’en ai besoin, j’ai visite chrono pendant l’été et donc des palettes et même un vieux pneu pour le déchargement hayon demain matin. C’est blindé aux portes, José tient tout ça quand je ravance du quai, parce que je ne peux pas couper à quai, du monde dit arriver encore. Et plus de place sur le parking, je sors donc dehors en prenant le temps toujours. Je ne lave encore pas, y aurait eu besoin, mais on doit pas en mourir je crois. Et puis c'est sècheresse il me semble.

    Je ne mange pas ce soir, José nous a encore concocté un apéro dinatoire, entre fuet catalan et poulet chaud aux amandes, miam miam. 

    Bon c’est pas pour ça que la nuit va être grande...