FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2019 Partager sur Facebook
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  • le bout de l'A9
    aduana
    Emericos
    Montserrat in the fog
    voici Elland en 2030
  • Mardi 1 Octobre 2019
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    Une douche pour moi, et un café, j'ai failli hésiter à passer le camion sous la douche aussi, il en aurait eu besoin, mais non, il est 4h du mat, on va pas commencer à perdre du temps à gaspiller de l'eau, même si je vais sans doute vers du beau temps, tant pis.

     Nicolas décolle aussi, il me rappelle de bien partir dans le bon sens à Chanas, c'est vrai, comme hier quoi, faut que je retourne la boussole. 

    Mais avant, je remonte un coup au nord, je vais déjà au gazole à Salaise, c'est le début de mois cette fois, la paie est tombée en principe.

    Je suis donc  sur l'A7, la N4 de certain,  à l'entendre... On voit qu'il n' a pas bouffé de la route de Nancy Paris...  Ma foi ça roule bien, je suis en haut du grand bœuf à une vitesse honorable avec les 20t, du moins pour un 500cv suédois.

    La moyenne ne décroche pas sur l'A9 non plus, je pousse jusque Lapalme en 4h25.

    J'ai déjà désobéi au prof en ne sortant pas à Narbonne. Il n'en saura rien, je l'ai vu qui ronflait à Jarcieu en partant. Ça va il s'était mis assez loin, ça ne m'avait pas réveillé.

    Sieste et café, mais pain beurre bof, de l'autoroute quoi. Oui, je sais, j'aurais dû sortir à Croix sud, ou mieux emporter de la pizza ravioles.

    Je continue pour 1h à peine, puisque je sors à la Jonquera pour la douane, j'ai du carburant. Comme on m' a tout expliqué,et  à 2 reprises, Arthur le normand puis son ami ardéchois, c'est assez simple, et surtout que la place de stationnement dédiée est libre, c'est à côté de la Tortue.

     Ça prend 10 minutes, mais je prends quand même le temps d'aller chercher un café à la station mais pas que.

    Je file vers le 1er, Franqueses, Granollers quoi, et je croise un peu avant Emeric. Il me prévient d'un contrôle de Mossos plus loin, et aussi que Georges est 1 km derrière moi, c'est moins grave ça. Et puis j’avais encore pas croisé un seul Duarig depuis qu’il faisait jour, ça commençait à m’inquiéter. 

    Bon pas de contrôle pour moi, après la sortie, en effet, Georges me rattrape et double dans la montée du contournement de Granollers, j'ai juste entendu un gros bruit mais pas eu le temps de dégainer l'apn.

    J'arrive chez Xpo, où un peu de marche à pied s'impose avant de pouvoir rentrer dans le site se mettre à quai. Mais ça va vite pour sortir l'essence, et le cariste sympa, accepte aussi de me dégerber les palettes du client suivant, cool. Ici pas vu de Georges, mais je l'aperçois de loin garé dans une rue en quittant le poligono.

    Vamos à Barcelone, enfin au nord, le long du début de la ronda. Il est 13h30 passé, je casse une graine avant, à la dernière station.

    Ca chauffe bien, pas loin de 30, ça change de l'Écosse, quel métier extrême.

    Les cartonnages se vident en peu de temps, client bien accessible malgré la circulation, je n'ai pas encore accroché mon coffre à transpal qui doit voir l'Espagne pour la 1ere fois.

    La suite, Peniscola, est annoncée à 237 kms, donc demain..

    Je garde l' AP7 sans oublier de photographier le Montserrat, qui est un peu dans la brume. C’est vrai qu’au niveau paysages et températures pour un mardi, ça change un peu des Stafford & Stone.

    Sortie à Altafulla pour un bout de N340 autorisée, enfin de autovia A7 gratuite plutôt, je ne connaissais pas tout ce tas de routes.

    Je passe Tarragone et me pose au km1143, à Cambrils, il paraît que c'est bien ici. Je ne dois pas connaître non plus, ça fait au moins 20 ans que je n'étais pas passé ici. C'est simple, pour Gefco je n'ai jamais dépassé Barcelone Tarragone. Si on allait loin, c'était plutôt du côté ouest de la péninsule, carrément la Galice quoi, le bout du bout.

    2ème 11 à valider, comme ça, c’est fait.

    Pareil, y a 20 ballets, jamais on aurait écrit une phrase pareille !

    J'ai encore un peu de travail, en plus d'écrire ces lignes, je dois traiter les sms que hermano donut Franck m'a envoyé, 6 d'un coup, des ramasses.

     

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  • courte ballade entre 2 ramasses
    Spanien Swiss liner
    position 6, fini
    Torreblanca
    c'est bien, le soir en se couchant
  • Mercredi 2 Octobre 2019
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    C'est très bien ici, ras sur le camion, ben oui, c'est gardé, et pour de vrai. La douche ferait pâlir le meilleur autohof qu'on puisse trouver en Allemagne.

    Toutefois un reproche, il n'y avait pas de couvert avec le caña crema ce matin. Je rigole.

    Décollage à 6h15, A7 toujours, jusque la N340, l'Hospitalet de l'infant, où l' AP7 redevient obligatoire. Ma foi c'est comme ça. 

    J'arrive à la sortie Benicarlo une bonne heure 15 plus tard, il fait encore nuit, mais le client à 2 pas de l'AP7 va ouvrir ses portes à 7h30, impec. Bon naturellement la mise à quai nécessite une manœuvre à plusieurs temps, mais c'est avec l'aide d'un type de l'usine, qui m'indique ensuite le fonctionnement de la machine à café gratuite dans la cuisine où je dois attendre. 

    Ca va assez vite à vider, et pas un mot au sujet des quelques palettes qui étaient gerbées. C'était des légères, et sur un panneau, bref le chef avait raison lundi à Jarcieu. 

      A8h20 je retourne sur l’AP7 vers le sud,Castellon, sans surprise.

    Ma 1ére ramasse est Moncofa, bien au sud de Castellon. Un gros truc de logistique. Je rentre assez vite, mais ça traîne à préparer la douzaine de palettes ou colis. Déjà presque 2h pour ce 1er enlèvement, heureusement le plus gros en quantité. je file au suivant à la Vall d’Uixo, pas loin d’ici, mais de l’autre côté d’un petit col quand même. 

    ça se passe mieux, bien moins d’une heure, et à quai. Et j’ai causé avec un français roulant en Suisse, qui avait un bel Iveco. 20 ans qu’il vient sur la région toutes les semaines, il en a marre, c’est bien possible.  

    Le 3éme est à Nules. Très bien nommé puisque j’y passe plus d’une heure pour 1 seule palette, changement d’équipe oblige. j’ai pu casser une graine et grimper mon transpalette en attendant, pour bouger quelques palettes un peu lourdes sur l’avant. On est pas en GB, mais il faut rester dans le raisonnable tout de même avec la charge à l’essieu.  

    ça se décante enfin pour les 3 derniers, Castellon, Onda et Almazora, où il n’y a pas foule à chaque et les quantités sont faibles. C’est fini pour avant 16h. Soit des fois le même temps qu’on pourrait passer en GB pour 6 ramasses aussi, mais plutôt en ayant commencé sur Manchester pour finir sur Coventry, voire Londres! Mais bon, ici on est quand même pas malheureux, c’est bien connu, comme disait le petit Charles,  “la misère est moins dure au soleil”. 

    Et j’avais déjà fait du carrelage quelques fois il y a une vingtaine d’années, je n’ai rien reconnu aujourd’hui, je ne saurais même plus situer le dépôt Baulard du 70, devenu Imany sans doute depuis, et les nouvelles 2x2 comme la CV10.

    Il me reste un certain métrage, Franck me dit de commencer à remonter sur Tarragona, c’est la dèche il paraît. Je profite de la CV10 jusque Torreblanca, c’est bien joli par ici. 

    Plus loin aussi, le delta de l’Ebre tout ça. je ne me souvenais plus. Il n’y a pas que la Galice ou les Asturies qui sont dépaysantes finalement en Espagne.

    Sur les consignes de mon maître ce conférence de Catalan barbu, je stoppe à Altafulla. 

    Il est 19h et quelques, c’est à 2 pas de la plage paraît il, je vais vérifier, c’est exact. Bon ça n’aurait été qu’à un seul pas, j’aurais pu profiter du coucher de soleil qui vient de s’achever.

  • Photos
  • ou le matin en se levant
    Hasta la proxima Montserrat !
    c'était mieux avant
    N9
    la nuit, les laveurs de camions sont gris
  • Jeudi 3 Octobre 2019
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    Afin d’essayer de faire mieux que la veille, au réveil à 7h, j’enfile le jeans, car il ne fait que 16 degrés, et file de nouveau à la plage pour tenter d’assister au lever du soleil.

    Je suis dans les temps, et j’ai même de la marge grâce aux nuages bas. 

    je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée, les gens décampent de leur camping qui a l’air toujours blindés, des famille avec enfants, hollandais, anglais d’après les langues parlées. Ils vont à l’école quand les jeunes?

    En tous cas c’est bien joli. Je ne m’attarde pas, et j’ai bien fait, Stéphane me dit de commencer à remonter. C’est paradoxal, la semaine dernière sous la flotte à Lockerbie je suis resté jusque presque midi sur place pour attendre du taf, là il fait beau, on se croirait en vacances et il faut déjà décamper!

    Ici, le caña est servi avec couverts, contrairement à Cambrils. Mais les douches sont un peu moins bien. Enfin, dans l’ensemble, c’est du haut niveau espagnol, vaste, H24, convivial, bref tout ce qu’on aime dans ce pays, et ça fait du bien. 

    Je décolle à 8h30 direction AP7 et mon complément tombe avant Barça, ce sera du côté français. La circulation est déjà repassée au vert ici, et le Montserrat est plus dégagé que mardi. 

    Je prends le temps de faire un break petit shopping à la Jonquera, à la Tortue, une adresse devenue vintage, ça a déjà bien 20 ans passé ici. Les énormes trucs m’attirent peu. 

    Quitte à traîner un peu, j’en profite pour prendre un bocadillo au bar. 

    Je complète à Cases de pène, au nord de Perpignan. Pareil déjà chargé là dans le passé, mais très ancien,  puisque période Sceta. Cette semaine m’aura permi de revisiter toutes mes années 90, ne manquait plus qu’à estampiller mon volant d’un losange. ici, ça a l’air de charger toujours aussi bien, et à quai,  je n’avais pas de mauvais souvenir. Je n’en repars à 15h, et cette fois j’ai mon poids.

    Je garde quand même la N9 jusque Narbonne, nineties power toujours, et c’est une bien belle route. A part le vent.

    Je fais une bonne trente à Mornas et j’aurai juste assez pour arriver à la zone sécurisée de Jarcieu. 

    Personne, pas de soleil, pas de vent, et surtout un camion sale, toutes les conditions sont réunies pour un bon lavage, il est 21H

    J’ai bien fait de pousser jusqu’ici, il reste un peu de pizzas ravioles, on déguste ça avec Adrien et la Quenelle.

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  • arrivage de céramique à Beaurepaire
    muy muy bien!
    chute de moyenne
    faut rattraper
    y a de belles boutiques dans le 43
  • Vendredi 4 Octobre 2019
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    Une bonne douche bien chaude, ça s’apprécie par les 5 degrés qu’il fait dehors, tout comme le café offert par la Quenelle. C’est brutal le choc thermique ces derniers matins.

    Je décolle un peu avant 8h.J’aurais pu me faire payer le café encore et encore, Fabien arrivait. Mais faut aller au boulot surtout qu’on est vendredi.

    Je vide le carrelage à Beaurepaire chez un marchand de matériaux, ça va vite, je n’ai pas le temps de me réchauffer. Et bien sympathique,  le cariste a bien voulu me ravancer quelques palettes de Cases de Pène au tablier.

    Direction Chasse sur Rhône mais re passage en route à Jarcieu pour déposer les émargés encore fumants et les plaques de bois, et tant qu’à faire, se faire encore rincer d’un café fumant aussi.

    A Chasse c’est à un petit site chimique, mais pas trop méchant et bien rapide à vider, et à quai, impec.

    Ce matin le chef m’avait donné le choix entre un complet à prendre dans le 43, dans le cas où je préférerais rentrer à la maison ce soir, ou bien de multiplier des ramasses et du coup d’être moins regardant sur l’heure ou date de retour, j’ai choisi la simplicité et par la même occasion d’aller un peu dans le 43, y avait double tentation là. Quitte à faire une semaine gorgée d’exotisme, autant ne pas faire les choses à moitié. Et pourtant j'y étais déjà hier matin dans le 43. 

    Je dois aller à Beauzac, chez transports Ollier. Je vais arriver à l’horaire critique, midi. Et encore, ça bouchonne bien à Sainté. Le mieux est que je les appelle, on se met d’accord pour 12h15, parfait. Heureusement, les 1éres bonnes cuvettes de la 88 me permettent d’assurer l’horaire. A quai à 15, on charge vite fait le complet de sacs poubelles. ça a l’air d’une belle et bonne boutique ici. Je repars à 12h40, direction maison. 

    Je m’arrête à la Leclerc à la Ricamarie, je suis sur la réserve, mais ici pas d’adblue, alors je ferai le tout plus loin. Je casse quand même une graine sur place.

    J’enquille le périf lyonnais et stoppe à la Access Bron pour la totale, et incluant un café. 

    La fin du périf est assez chaotique malgré l’horaire pas encore tardif.

    Rien ne va mal, je rentre et avec de la marge.

    Une dernière pause de 30 avant Langres et je me rentre au parking pour 20h. 

    Parfait, tout comme cette semaine d’ailleurs!   

     

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  • le carma
    personne
    à peine le temps de mitrailler
    Affaires sensibles sur le M20
    la bonne maison Stobart
  • Lundi 7 Octobre 2019
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    Ni trop tôt, ni trop tard, ce matin c’est 5h30 (tout de même) du parking. Je pourrais traîner avec mon unique complet à vider que mardi 8h, mais toujours le stationnement le plus loin et le mieux possible du lundi en ligne de mire.

    C’est quand même raide ce matin, des fois j’ai moins de mal en partant bien plus tôt, et c’est déjà chargé en circulation, à commencer par Vitry où la 1ére demi minute est paumée, ça continue mais en tailles de minutes croissantes au rond point de Chépy, Chalons, Beaumont sur Vesles, Sillery…..bref bien 15 minutes de plus que d’hab seulement jusque Reims.

    J’arrive péniblement au Champ Roland où il est temps de faire un passage en couchette. 

    50 minutes plus tard avec café chausson au pommes inclus, ça va un peu mieux pour la dernière ligne droite jusque Calais, la moyenne aussi.

    ça ne pleut plus trop en arrivant dans le nord.

    Sans adr je file au Shuttle, ça rattrapara un peu la moyenne de ce début de matinée. Et en plus y a vraiment pas foule. Les douaniers français regardent les cmr, mais pas de perte de temps.

     A peine j’ai le temps d’avaler mon pâté et une tomate dans la file d’embarquement.

    A 14h05 je suis sur le M20, impeccable. Pas trop de stress pour dépasser Londres en principe. Et sans l’arrêt adr au Dartford, ça fait encore quelques précieuses minutes d’économisées.

    A la place, je ne loupe pas une miette de Fabrice Drouelle via le téléphone, aujourd’hui sur le dernier mouvement des mineurs en France. 

    Le M25 est assez vert tout du long, je peux continuer un bon bout du M1, ce ne sera pas le TS de Hemel Hempstead, ni Milton Keynes et encore moins le Red Lion de Northampton, mais carrément la maison Stobart à Rugby, avec 9h45. 

    Un bon endroit pour valider une 11 en plus! 

     

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  • Stobart Kitchen
    Stobart Logistics
    A46
    Broyeurs
    Isques c'est ma place
  • Mardi 8 Octobre 2019
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    Ici on peut se priver la veille, le breakfast en mode buffet  est un régal. J'ai le temps d'en profiter, tout comme la douche qui est parfaite, je ne décolle qu'à 8h30. 

    Pas pour un grand bout, et dans la même maison, mais en mode logistique cette fois, à Lutterworth, à 6 miles d'ici.

    J'espère ne pas être déçu. 

    Ça part bien, le gardien est sapé aux couleurs de la maison, c'est déjà pas une boîte privée avec des types déconnectés qui vous reçoivent. 

    A quai à  l'heure, j'attends en cabine que les sacs poubelles à destination de la chaîne Tesco se déchargent. 

    1h plus tard c'est vide, et avec le sourire, très bien. 

    Lucas m'envoie mon rechargement, à Alcester, au sud de Birmingham. A travers via Coventry Warwick, il faut 1h. 

    C'est des machines à broyer les branches, j'ai déjà fait. 

    C'est toujours le même brave polonais qui charge avec son tracteur les engins sur remorque. Il faut plus de temps pour sangler que pour charger, 3 sangles par pièces. Il y a 2 palettes aussi. 

    C'est prévu complet,mais y a un bon 4m à tout casser, très bien. 

    Faut juste attendre un complément, c'est très calme ici aussi.

    Je casse une petite graine, fait une petite sieste et 2h plus tard Julie me bipe pour savoir si on pourrait avoir éventuellement 10m. 

    Je regarde, essaie de bouger une remorque, et donc dessangle. Ça devrait coller. 

    Faut que je me magne, c'est un complément à prendre sur Peterborough avant 16h. Mais c'est chiant à ressangler. Y aura quand même un peu de marge, ça roule bien à travers via pareil, Warwick, Coventry, M6 puis A14.

    J'y suis à 15h40. 

    Grosse usine de pièces pour moteurs. C'est des emballages vides pour le 41. Y a du monde devant au parc à vide en question, ça rappelle un peu les usines Peugeot. 

    Pas grave, j'ai de quoi m'occuper à reculer le 1er enlèvement vu qu'il va dans le 91. Dessanglage… Finalement c'est presque le cariste qui attend après moi. Les emballages sont gerbés sur 2, ça passerait sur 3. J'en fais la requête au cariste qui demande à son chef qui n'est pas d'accord, le protocole c'est par 2. Ah oui là pas de doute, on se croirait au 4C1 à Mulhouse.. 

    Il n'y a pas tout à fait 10m quand même,je n'ai plus qu'à ressangler les remorques, 20 bonnes minutes encore, faut pas que ça bouge. 

    Direction le Channel, on rentre avec ça. Il est 17h30 uk passé, je suis confiant pour la circulation londonienne. Mais avant je perds déjà bien ½h sur l' A14 avant Cambridge où un camion en panne bloquait une voie. Contrairement à mon collègue ardéchois, je tente de rester gentil et objectif en ne citant pas la marque du véhicule. 

    Et sur Londres c'est encore bien rouge, 53 minutes de retard annoncées. Je fais un stop de 15 minutes au service de Stansted pour un cacafé, en m'étant garé comme je pouvais, les bagnoles arrivent à fond, il est infernal ce service. 

    Mais la situation s'est améliorée sur le M25, tant mieux. Tout est au vert en y arrivant, et aussi le M20 malgré une fermeture du M2. Plus qu'à éviter la fermeture nocturne du M20. 

    Ça va, j'arrive au Shuttle à 22h10 f. Tout est fluide d'après l'appli Eurotunnel. Bof bof, je ne trouve pas. Une bonne file avant les passeports et le Pitstop lieu des nouvelles barrières où se contrôlent les bâches en même temps que les documents si Brexit il y aura.

    J'ai le temps de casser une graine et de cédéber un peu dans les lignes d'embarquement. 

    Je monte dans le train à 23h25,  l'amplitude va morfler. 

    Bonsoir la fluidité annoncée. C'est blindé, le minibus est à rabord. Bref, ce mode de traversée fait un peu bétaillère. Enfin, je n'aime le train que quand il est réellement fluide, c'est à dire 1h 1h30 ttc.

    C'est marrant, dans le train derrière moi, il y a un jeune couple de roumains qui était déjà là hier à la montée. 

    On débarque en France à 0h20.. la Total du terminal est affichée full, j’appelle à Transmarck, pareil. Et puis tant pis, je file sur l’A16 et fonce à la zi de Isques, au sud de Boulogne.

    En effet, l’amplitude a morflé. 

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  • Conflans Ste Honorine
    Linas
    c'est joli
    N20, Porto caminho
    Blois, à l'anglaise
  • Mercredi 9 Octobre 2019
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    Fini tard, du coup faut repartir tard, on va peut être pas réduire le repos minimum obligatoire.

    10h, sous des trombes d’eau, c’est reparti sur A16 sud.

    Une fois Amiens ça se calme. Arrêt douche à la Total de Hardivilliers, à presque midi, y a personne, 30 minutes quand même, le temps que l’eau chaude arrive..

    Pour aller sur le 91 Linas, je décide de contourner la capitale par l’ouest, c’est plus verdoyant et presque plus roulant que par l’est. C’est vrai que c’est pas désagréable, Conflans Sainte Honorine, Louveciennes. Et on voit "Poissy", mais seulement marqué sur un panneau et c'est ça que c'est bon.

    ça roule très bien, il ne neige pas sur la 118, j’arrive dans la micro zone à Linas à 14h30. C’est un marchand d’espaces verts, déjà un camion vide, faut que j’attende 10 15' dans la rue, en compagnie de l’ami Pierre Martinet. 

    La marche arrière dans la cour du client n’est pas très rigolote, mais les caristes me guident bien et la circulation est calme. 

    Finalement ils vident leurs broyeurs par côté, au fen et élingues. Je peine à valider 30 minutes, mais il le faut. 

    La suite, 41 Blois, ne sera que demain, après appel du client, c’est 17h, mais faut arriver à 16h30.. Donc demain 8h. 

    D’où je suis, je n’ai plus qu’à garder la N20 vers Orléans. Là on croise du camion portugais en convoi, comme toujours. 

    A10 jusque Blois, je vais voir au client, pas trop de place, juste un accès en face d’une usine fermée. A l’entrée de Blois ils affichent stationnement PL interdit sauf aux zones indiquées, et attention, vidéos surveillance, on se croirait en GB.. 

    Je vois bien plus loin un panneau parlant de parking pl. Je remonte la rue en question jusqu’au bout où le panneau indique parking pl, mais dans le sens inverse. Je n’ai pas vu du tout ce parking. Aller tant pis, je retourne en face du client, sur l’accès désaffecté, à l’anglaise quoi! Sauf qu’il y a un marie Blachère pas loin. 

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  • la journée commence bien
    emballages vides, comme avant
    Beauce
    cargas, les patatas
    périf nord
  • Jeudi 10 Octobre 2019
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    Ce matin, c’est french breakfast, puisque j’ai à peine 100m à faire pour aller au Marie Blachère, cool.

    Je vais voir à pied à 7h45 au client, je rentre de suite, en moins d’une demi heure les ev sont vides. 

    Direction la Beauce, à l’adresse que Franck m’a envoyé hier, à 50 bornes d’ici. 

    Un peu d’A10, douche à l’aire de Meung sur Loire, et sortie pour rejoindre la N157 Orléans le Mans. C’est des patates en pallox, peu de temps pour charger par les côtés, malgré un poids conséquent, plus de 27t.

    Pour Corbas demain matin, y a le temps, on va pas raquer de l’autoroute ni faire le sacro saint crochet par Clermont Ferrand.

    Orléans, Gien, N7, ça ira très bien pour la promenade du jour. 

    Surtout que enfin pour une fois, je peux prendre le temps de m’arrêter chez ma soeur à Nevers. Je trouve facilement à garer dans la zi de Varennes Vauzelles, et elle vient me chercher, cool. 

    Je valide ici une bonne 3h bien large, ça fait un une comme une coupure dans la semaine, truc qui ne m’arrive plus guère.

    Retour sur N7 avec un peu de gazole à la Leclerc de Moulins, y a du peuple devant. Peu importe, la montre ne presse pas.

    N7 toujours et encore, direction Roanne. Y a Jimmy qui me double sans trop de difficulté avant Lapalisse, j’ai juste le temps de voir à peine ses gyros.

    J’aurais bien gardé la nationale par le Pin de Bouchain, mais c’est annoncé fermé, alors tant pis, on va raquer l’A89 et ses tunnels.

    Par contre je ne peux pas emprunter celui sous Fourvière, non pas que je n’ai pas le droit, je suis en desserte, mais il est fermé aussi, ça doit venir d’arriver, il est 21h et quelque.  C’est grand tour par périph nord, des années que j’étais pas passé par là. 

    Pour aller à Corbas ça m’arrange pas, mais bon, toujours moins pire que le grand tour par A46 nord.

    A Corbas, j’y suis assez vite quand même. Faut juste trouver à garer et c’est pas évident. Mon client transporteur est à 2 pas de DHL et Gefco, disons sur le même pâté, mais sur une commune différente. Pas de petites rues à proximité,  je fais le tour complet de ce pâté pour me décider quelle rue est la moins pire pour stationner.  Ce sera pas la meilleure nuit de la semaine.

       

  • Photos
  • Mont Blanc depuis le 38
    Merci au généreux donneteur
    c'est pas bien, mais des fois ça fait du bien
    l'ardéchois sait faire usage des ses doigts
    Fier comme ArtYvan!
  • Vendredi 11 Octobre 2019
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    Sans surprise, la nuit n'a pas été géniale, réveillé depuis environ 5h du matin, ils ne passent pas tout doucement les frigomen.

    Enfin, le camion est toujours entier, c'est déjà ça.

    Je ne décolle qu'à 7h45, c'est vendredi, faut être prévoyant quant à l'amplitude.

    Re tour du pâté et j'entre dans la cour de la maison savoyarde Dupessey. 

    Manque de bol, un italien est rentré juste devant, et avec des patates aussi. Enfin, il prend assez son temps pour ouvrir, du coup ils nous vident quasi en même temps, ça ne traine pas. Je file vite plus haut au P32 prendre la douche vite fait le temps que ma ramasse tombe. Faut juste arriver à se frayer un chemin parmi les nombreux pourtant déjà rutilants ensembles qui font la file pour aller laver chez QRO. J’ai fait une fois ici, pas 2.

    Ma ramasse, pour l’Espagne,est chez Berliet à St Priest, je redescends donc la zone, c’est pas loin mais c’est long. 

    C’est au lubrifiants, en face de chez Volvo AB. Je n’ai que quelques palettes à prendre, mais faut quand même porter tout l’attirail en epi, et sans même pouvoir accéder au quai, juste pour aller au bureau. Les manches longues même. Bref on voit qu’on a à faire à des huiles, ça ne rigole pas. Et le pompon c’est le système de calage qui a du mal de fonctionner vu mon système d’ailes de la semi. Ils pourraient peut être balayer les feuilles aussi de temps en temps.

    La suite est à Pusignan, chez Dimo. ça roule bien, mais peu importe, chaque fois que je vais là , j’y passe un certains temps. C’est un lot de groupage que je garderai et livrerai en dernier, donc je ressors les palettes de chez Berliet, ça occupe. 

    ça ne loupe pas, j’y passe pas loin de 2h.

    Je peux remonter au quai 2, 3 ou même 4 à Jarcieu. Je passe à travers, d’ic ça vaut encore le coup. Le ciel est très clair, on profite de la vue du Mt Blanc sur la gauche une bonne partie du trajet. 

    Ce sera le quai 4 donc. Célestin est là, on va vite pour sortir l’espagne et me recoller 2 lots de GB que Jean No m’a concocté, en plus d’un paquet d’espagne ramené du spécialiste de la maison Phil26, des mini donuts que j’ai été incapable de trouver la semaine passée.

     Un coup au lavage avant de partir, comme il faut quand même, y a un peu besoin. 

    Le grand donneteur arrive tout juste avec une brouette de lots divers et variés, il tient à me refourguer à tout prix du Croydon. Depuis quand c’est lui le chef? Je lui suggère plutôt qu’il me paye son café, ce sera tout aussi utile, surtout qu’il nous reste 2 parts de bon gâteau au chocolat de la Maison Benoît de Jarcieu apporté par Lucas qui a réussi un brevet dans sa formation, ça c’est sympa. Les couverts sont même fournis, pour ceux qui savent se servir de ça bien sûr.

    Du coup j’ai validé un bon quart d’heure et cette fois je laisse tout ce beau monde travailler et me remonte via A7 et A46. 

    Y a du monde dans le train nord sud, Alexis, Quenelle, Lionel, et Yvan vers Communay qui doit être déjà dans son week end qui arrive vu qu’il ne me calcule pas, et Emeric pour finir vers Mâcon, il est pas rentré le pauvre.

    Pour ma part, je fais les 30 vers Langres, et je valide la fin de semaine chez JP, il est 21h30. Le ciel est étoilé, demain c’est tondeuse pour une dernière de l’année.

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  • la nuit on écoute mieux
    mangez des pommes!
    London Epsom
    M25 Heathrow
    Hellmann Slough
  • Lundi 14 Octobre 2019
  •  

    Décollage à 2h, et pas trop en mauvaise forme, je suis venu dormir ici hier soir, ça aide bien.

    Il faut, même si je ne vais pourtant pas loin en GB.

    Bon arrêt déjà au gazole à Pagny. C’est pas le meilleur tarif de la ligne, mais toujours pareil, comme je ne vais pas loin, on en met pas le gros plein non plus. 

    La moyenne peut enfin monter, et la nuit c’est vraiment un régal si je compare à la semaine passée. 

    En plus à la maison j’ai retrouvé une pochette de cd d’émissions de radio que je podcastais, là j’écoute du Onfray à son université populaire de Caen en 2012 ou 13, sur Camus, ça s’écoute. C’était avant qu’il dise de voter Asselineau. Bref, ça occupe une bonne heure.

    Je pousse sans difficulté à l’aire du Plateau avant Cambrai pour faire une bonne sieste, me boire un café de la thermos et pour cadenasser la semi. 

    Il aurait voulu faire beau sur l’A26 mais ça tourne d’un coup au déluge sur le calaisis. 

    Au Pitstop du Shuttle,  je dois passer au contrôle physique de la semi. Bizarre, les chiens n’ont pourtant rien reniflé.  En fait c’est au scanner juste avant, qu’ils ont vu un colis de forme étrange qui déclenche. Il s’agit bien d’un colis, donc tout va bien. 

    Tour comme la fréquentation du terminal, y a pas foule. Sorti de l’A16 à 9h20, je retrouve le M20 à 10h50. ça c’est le shuttle que j’aime bien.

    Je ne roule qu’une bonne demi heure pour arriver au 1er, à Puckley, de l’autre côté de Ashford, après une route un peu merdique en bordure de A20. Je connais, déjà fait à cette rentrée, c’est du sirop qui va un dépôt logistique sur le site d’une ferme. Ici c’est la récolte des pommes qui bat son plein, et sous la flotte. 

    Une petite demi à peine plus tard, je retourne sur le A20 direction Maidstone puis le M25 sud. 

    ça roule, la suite est à London Epsom, pareil, déjà fait. Y a juste un peu de ville, mais le client va bien à vider son matos pour photomaton. Je mange quand même mon pâté, depuis hier que je l’ai acheté que je bave.

    Il n’y a pas de raison que le 3éme et dernier client ne veule pas s’opérer aujourd’hui. C’est Slough, à l’ouest d’Heathrow, pareil, un transporteur dégroupeur que je connais. ça merdoie un peu sur le M25, mais de toute façon c’était mort pour faire rentrer tout ça en 9h.

    Une bonne demi heure pour vider le groupage de Pusignan. Facile la tournée, c’est la 1ére fois que je suis totalement vide un lundi. C’est bien aussi, ça change de Elland qui ne veut pas vider le mardi debut d'aprèm.

    Et Lucas m’envoie aussi sec 2 ramasses pour demain, encore un peu à l’ouest, sur Reading. 

    Je pourrais couper en face d’ici à un petit truckstop qui ne m’emballe pas vraiment, et surtout j’ai à peine 9h30. Aller je fonce sur M4 vers le prochain service qui est à 25 miles, au niveau de Reading justement. 

    J’y cours pas aux services de motorway, mais bon ça va, il n’est pas trop tard, j’ai pas la place la plus pourrie. Il est 16h30, j’ouvre une porte de la semi.

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  • Heathrow
    Customs clearance Hythe
    Are you ready Borjo?
    I think no....
    Aux Customs, Ils ont remis le Costums
  • Mardi 15 Octobre 2019
  •  

    RAS, la jauge est toujours au même point, c’est bien. La douche, ma foi c’est du made in england. Mais rien n’a dire par contre concernant le bacon bap au Greggs, c’est très bon, tout ne va pas si mal sur cette île à 2 semaine d'une peut être échéance historique et sans précédent.

    8h30 je referme la porte de la semi et valide le début de journée pour faire une dizaine de miles à partir de la prochaine sortie du M4 toute proche.

    Faut prévoir un peu de rallonges, y a des tas de petites routes interdites à travers. Bref, une demi heure plus tard je suis dans la cour d’une boîte de packaging.  Juste une caisse à prendre ici, pas très grosse, mais bien lourde, 5t8 , à destination de l’Algérie. 

    Je la fait poser devant mais sans coller au tablier, en plein sur la sellette quoi. Des gommes dessous et des sangles dessus et retour sur Londres pour la suite.

    J’essaies une autre route pour remonter à Reading et sur le M4, mais pas mieux, du moins je tombe sur un carton à l’entrée dans Reading, bien arrêté 20 minutes. Et le M4 est au ralenti sur un bon tronçon, malgré l’heure déjà tardive du matn. 

    Bref pas loin de 2h pour arriver chez un transitaire à Feltham, Heathrow quoi.

    Le type qui m’accueille bien sympathiquement et en français m’annonce de suite qu’il faut attendre une heure un dernier arrivage. De l’Afrique du nord encore, pour moi(ou pas!) ce sera stop Marseille et environs.  Je peux me garer dans leur petite cour malgré l’étroitesse et il m’offre un café pour commencer. Et on cause un peu Brexit. Pour lui il va avoir lieu cette fois,  même si il n’est pas pour. Mais le royaume en a marre des tergiversations, faut que ça avance. 

    Je casse une graine, graisse un peu les cliquets de sangles, et il est bientôt 13h f passé. On charge doucement, le cariste est bien sympa aussi, on gerbe un peu, c’est des belles caisses maritimes et pas lourdes.  Au poil quoi.

    Le temps passe, encore un peu d’attente pour les papiers, et du coup le gars du début me repropose un café. Il faudra passer à la douane à Hythe, un avant goût de Brexit me dit il. Il me dit raconte que déjà les Transports Giraud de Sonnay 38(F) venaient charger ici.

    Quitte à 14h30, j’attends une vingtaine de minute pour valider une 3h, rien ne va mal, à Hythe c’est H24.

    20 minutes aussi, c’est  le temps à rouler déjà pour récupérer le M25 mais qui est au vert tout du long.

    A Hythe, c’est au service, Stop24, y a un parking exprès pour la douane. Dans 2 semaines, il sera peut être un peu petit. Mais en tous cas, y a pire comme endroit pour attendre, le service est plutôt sympa, bonnes boutiques, sanitaires corrects.

     Et puis j’attends pas des masses, le bip qu’on m’a donné sonne à peine 30 minutes plus tard. J’ai quand même pris le temps de prendre des brochures d’info de la douane britannique à propo du Brexit. La dame m’a demandé ma nationalité, j’ai juste dit que j’en voulais 2,  une pour moi, une pour le bureau. Elle m’en ramène une pile..Je me sauve à 17h20, direction Dover, pas le choix, même si je ne suis pas en ADR, mais j’ai un colis de piles déclarés qui ne passe pas au tunnel. Nathalie a re et re-vérifié.

    J’ai pas fait gaffe à la circulation, au tunnel ça paraissait bien vert, mais en arrivant sur le A20 avant Dover la vitesse est limité à 40Mph et ça stoppe un peu plus loin, y a les feux de régule, zut.

    ça avance assez vite malgré tout, mais y a du peuple dans les lignes avant enregistrement et les uk customs semblent contrôler. J'y échappe, mais j'arrive seulement en ligne d'embarquement pas loin de 2h après le 1er bouchon de la régule. Ferry officiellement dans peu de temps, 19h15 uk mais il y du retard affiché pour beaucoup d'entre eux. On monte presque 1/2h après l'horaire prévu. 

    Il est largement l'heure d'aller manger une pie et j'en profite pour prendre la douche. Demain je complète en Belgique, et là bas aussi, ils sont champions du monde en douches pourries si ça n'a pas changé.

    Débarquement à Calais à 22h40, je devrais passer par Dunkerque, mais bof, je choisi la simplicité et tranquilité via l’A26 pour finir à la zi(26 aussi!) de Wisques St Omer à 23h15. On  peut pas toujours griller les amplitudes sous prétexte  des ferry, même si je n’ai roulé que 5h28 ce mardi. Et il n’y a que 13 bornes de plus pour aller sur Charleroi par ici que par Lille.

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  • la côte de Tellin sur l'E411
    le Perthus du pauvre, ou la Junquera qui a bu le Bouillon
    Montmédy
    le tourisme historique du 55
    55 / 54 liner
  • Mercredi 16 Octobre 2019
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    Nuit tranquille comme toujours ici, les lapins qui gambadent partout ne font pas trop de bruit. C'est un peu l'élevage de Phil26, il ne s'en occupe plus trop.

    Décollage à 8h15, go en Belgique via A26 et A21. La circulation qui était rouge sur Lens s’est verdie le temps que j’arrive. Pareil sur Valenciennes où plus de 30 minutes de rouge étaient annoncées ce matin. 

    Sortie pour un peu de gazole à une Access à Denain je crois, 1.406, prix correct.

    Je valide un bon quart d’heure.

    ça rentre facile en belgique, mais pas pour longtemps, après Mons et un peu tout du long c’est pas vraiment de la moyenne belge des années 80. Travaux, il pleut, alors interdit de doubler. Enfin les interdictions de doubler c’est complexe ici. Déjà il est affiché à l’entrée du pays que c’est interdit quand il pleut donc, puis aussi sur les 2x2. En gros c’est tout le temps quoi. Sauf que parfois un panneau vous indique encore que c’est interdit de 6 à 20H.

    Bref, le radicalisme à la  sauce belge. Mais ce n’est pas d’aujourd’hui, j’ai souvenir d’avoir pris 200€ pour un dépassement sur cet axe même. ça fait bien 15 ans, et je l’ai encore en travers. 

    Après y en a qui disent que la GB c’est pourri. Ben pour ça, non, pas du tout.

    J’arrive péniblement vers 11h45 à Jemeppes sur sambre à une grosse usine chimique, le genre qui rigole pas. j’avais bien appelé ce matin le contact que j’avais, mais le portier assez froid et qui prend de haut ignore ma venue, c’est tout à fait normal, mais ne fait pas trop d’effort pour appeler le contact que je lui montre. Et je veux juste savoir si je dois rentrer par cette réception ou par les expés classiques, vu que c’est du déchet que je viens charger

    Pas de réponse, je peux juste revenir à 12h30, le contact est parti manger. 

    Bon je fais de même, ce sera fait. 

    12h30 je peux finalement rentrer par là, badge, plan et tout. ça part bien. 

    Sauf que le plan du portier est assez vague. je fini en warning dans une rue, pas top sur un site seveso. Je trouve enfin mon contact, qui m’envoie un cariste qui m’indique où me poser.

    ça va, sympas, ou plutôt braves. 

    C’est juste 5 pal, c’est pas long. Mais après il s n’ont pas de papiers pour moi, pas même un bl.  Le cariste me signe la cmr mais ne sait me dire quoi, ni même le nom précis du déchet. 

    Je recroise le contact, qui me dit que je peux passer au bureau de l’entrée expés où il y a un papier pour moi. 

    En fait j’aurais dû rentrer par là quoi. J’avais posé la question tout à l’heure il me semble.

    On accède à ce bureau que par l’extérieur et mon badge ne passe pas là. Donc sortie par la réception et retour à l’autre entrée expés. J’en ai marre. Tout ça jus juste pour récupérer leur cmr. Enfin c’est marqué clairement non adr.

    Voilà, 1h45 pour 5 pal. Bizarre les wallons. On a envie de comprendre que les flamands n’en veulent plus.

    Cette ramasse est pour Arezzo en Italie. Une autre m’attend côté français, dans le 08 Carignan. 

    Kifkif via Rocroi Charleville ou bien Namur E411 puis Bouillon. Aller par là, mon côté nostalgique l’emporte, un coup d’E411 en ardennes me rabibochera avec le royaume des belges, wallons ou pas.

    ça roule à peu près, et je m’embarrasse moins avec les dépassements sous la flotte, dans les côtes ça ne dure pas 3h.

    C’est toujours aussi tristounet en arrivant et passant Bouillon, 2 3 marchands de cigarettes en bas, ça fait un peu Jonquera, mais du pauvre.

    La frontière est toujours là, une cabane à frite subsiste.

    Aussitôt en france, à nous la libertée, une belle descente s’amorce. C’est que je suis accueilli à peine 500 m plus loin par un beau flash. J’ai vu l’objet de ce flash, mais trop tard, je l’ai même fixé, mais en étant à un bon 95, c’était un peu tard.. fait chier! Et en plus il m’a éblouis, j’ai des étoiles dans les yeux jusque Sedan.

    Mon bled est direction Longwy, Carignan. Une belle zi toute neuve et juste occupée par le client dont l’usine n’est pas bien vieille non plus.

    J’ai bien prévenu le sympathique contact de ma venue, qui m’a dit pouvoir me mettre à quai dés mon arrivée.

    Ici c’est sérieux, clair, et réglo. Y a tous les papiers et ça ne traîne pas. Juste je valide 30 minutes sur place. C’est une usine qui fait de la connection pour l’aéronautique.  

    Je redescends tout ça sur Jarcieu. 

    Y a le choix en route. Reims ou Metz entre autre. Je suis déjà loin de Charleville, je penche plus par une route par l’est. 

    J’ai pratiqué ce secteur de temps à autre pour Gefco, je connais une route à travers qui rejoint Toul direct, et c’est vraiment le plus court.

    Faut juste garder la 43 jusque Montmédy. C’est pas grave, j’aime bien passer Montmédy, là c’est vraiment mes 1er souvenir de camion avec papa qui ressortent, alors qu’on emmenait des copeaux de bois à la cellulose des Ardennes, pas loin de Virton en Belgique.

    Je descends tout au milieux en suite, Damvillers, Etain, Fresnes en Woëvre, puis Toul direct par une belle RD. En 2 bonnes heure 15 j’arrive sur l’A31 au niveau du Leclerc de Toul.

    Une dernière ligne droite de cette même A31 pour finir à la sortie Til Châtel et son péage à 20h45. Je me suis juste autorisé un arrêt pain à l’aire de Montigny le Roi.

         

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  • Oktoberfest in Jarcieu
    Marignane
    18h30...
    bel outil du grutier
  • Jeudi 17 Octobre 2019
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    Pas de débordements de la pause journalière, 5h45, café et biscuits aux pommes avalés, c’est reparti. 

    1h45 plus tard je sors au BP Truckstop de Mâcon pour une douche, recafé et viennoiserie. 

    Toujours aussi vieillot ici. J’entends la dame de la caisse qui parle de travaux qui vont commencer l’an prochain, mais pas compris à quel niveau. Dans tous les cas ce sera pas du luxe.

    Il est encore presque tôt sur Lyon je file via A432 puis l’Isère à travers Cours et Buis. Oui Moissieu, ça roule Estrablin par là!

    J’arrive à Jarcieu à 10h30, c’est calme au niveau camions à quai, y a personne. Juste Célestin squatte la piste de lavage. 

    Je vide les ramasses pour l’Italie, dommage, j’irais bien là bas de temps en temps.  

    Mais je garde mes ramasses GB qui vont dans le 13. En même temps, la caisse de 5t8 ne va pas se bouger au transpalette.

    Je boucle 30 ici et je repars vers A7 the south.

    Je croise la Dudu machine vers Loriol, mais i ne me voit pas. Un bon coup de bigo corrige tout ça et c’est sympa.

    J’arrête vite fait à Lançon de Provence pour m’avaler des sardines mises en conserve en Galice.  

    J’ai tout de même un peu de marge pour vider mes 3 clients, tous bossent jusque 17 ou 18H.

    Je vais au 1er dans l’ordre logique, sur la route quoi, Geodis à Vitrolles, dans la bonne zi des Estroublans, ex haut lieu représentant le vin de miel.  

    C’est là que la caisse de 5t8 se vide entre autres bricoles plus légères. 

    Je signale bien de suite le poids de cette caisse. C’est pas un problème, ils ont un gros fen, me dit on.

    Une grue fini de charger un container et je prends la place.

    Le fen lève bien la caisse, mais les roues arrière décollent un poil. Le cariste ne préfère pas reculer, il a peur à la redescente de la charge. Ils sont sous traitants ici, ils ne veulent rien risquer. Bref, ce serait trop lourd de conséquences. Il y a bien la grue juste à côté, je le fais remarquer. Mais le grutier s’est absenté..

    Il sort les bricoles légères puis un chef du cariste vient à son tour tenter de sortir la caisse au fen. Pareil, il abandonne.

    Bon ça va bientôt faire 1h.. 

    Ils ne savent pas quand le grutier revient. Je vais vider le ou les autres clients avant en accord avec Lucas, inutile d’attendre pour rien. 

    La zone fret n’est pas loin à peine 5 bornes. Ici, rien ne va mal, en 1/2h les caisses pour l’Algérie aussi sont sorties. 

    Je file direct à Marseille, l’horloge a trop avancé, c’est avant 17h. 

    Une petite demi heure plus tard je suis sur la route de l’Estaque , ici pareil, ça va assez vite pour sortir une unique caisse qui ira en Libye.

    Retour sur Vitrolles, la circulation s’est bien chargée depuis tout à l’heure. 

    Je suis de nouveau dans la zi à 17h30, et pile le portail de Geodis se ferme sous mon nez, et dégun. A la sonnette ça ne répond pas. Purée! C’Estroublans cette histoire. J’aperçois quand même quelqu’un qui va remonter dans sa bagnole. Il appelle un de ses collègues par une fenêtre, iIl reste du monde au bureau finalement, ils me rouvrent le portail, ouf. Sauf que le grutier n’est toujours pas là. Il ne va pas tarder. 

    Il arrive à 18h. Il a bien l’air débordé et a réellement couru aussi tout l’après midi. Il a le profil d’un artisan, sous traitant de la manutention. Et sympa.

     J’ouvre le toit, ça va assez vite à passer les élingues, il lève et j’avance, impec. Il dit quand même que ses collègues de cet aprèm aurait pu sortir cette caisse au fen..Bref, je suis vide, c’est l’essentiel. 

    Il est moins 2 pour que je valide une 2éme 11 cette semaine. Je remonte vite fait jusque Rognac, et à son célèbre San Carlos.

     Quelle belle après midi,  mais sous un bon soleil.

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  • le bon et le mauvais chasseur
    Du lourd
    Célestin des Catalins
    la J&B Panzer Mafia
    on est déjà le 19??
  • Vendredi 18 Octobre 2019
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    Ah ça faisait longtemps que j’étais pas allé au relais routier. 

    Tout était parfait, la bouffe, douche, pain beurre, rien à dire. Mais surtout à ce moment là, au petit dej, aux aurores, avec BFMTV, où tout y passe, Dutroux qui ressort du saloir, Balkany, la taxation des SUV… Les commentaires qui s’en suivent donc de part et d’autre du comptoir sont vraiment parfaits aussi. Le discours est constant, on emmerde çui qui travaille,  en gros on est mieux en prison, et bien le mot Cahuzac a ponctué quelques phrases.  

    Je repars donc de là à 6h25, pas pour un grand bout, car arrêt au gazole à la Access du relais des Chasseurs, pas loin de là. Tant pis, je loupe le journal de 6h30 d’Inter, radio où officient des “journalopes” sans doute.

    J’ai l’Adblue qui commençait à sonner famine, j’en mets 80l tout rond,  bref, je passe bien 20 minutes sur place.

    Mon rechargement reçu hier soir est à prendre à Pierrelatte dans le 26. 

    J’arrive à l’usine d’acide quelconque vers 8h30. 

    Un peu d’epi, la carte adr, la valise adr, que finalement le cariste ne regarde pas, et surtout une mise à quai un peu tordue, et ça peut charger assez rapidement. je sangle les IBC seuls, il y en a quand même 6, vu leur poids, 1t350, c’est lourd l’acide.

     ça va en gb, faut faire gaffe à l’essieu tracteur.. 

    J’ai encore un peu de place derrière quand même, 2m30. Le chef me propose de tenter 2m40 à prendre au carton à Montélimar. Pourquoi pas essayer, oui, ça peut peut être se gerber. 

    Une petite demi heure plus tard, à quai chez AutaHHHHHH’on,  ça va passer facile, vu la dimension des palettes, qui n’ont rien d’euro 90/65. C’est petit, mais lourd, c’est du carton plat. 2t700.

    Comme c’est pour de l’Italie, je ne vais certainement pas le garder pour monter dans le Kent avec mon complet d’IBC. C’est donc tout naturellement que je suis invité à repasser au quai 4 à Jarcieu. 

    En fait je vide tout, l’Italie et le Kent. Le quai est blindé, on met le complet dans une semi stock avec Célestin. Il y a un gros volume de GB sur le quai, c’est dingue. Enfin, non, c’est normal, il y a juste encore un brexit with or without deal qui arrive dans 2 semaines, ça rappelle la mi-mars.

    J’en reprends donc quand même, du Elland et un autre plus bas. 

    C’est le dernier jour du dernier stage de bac de Célestin, il ne reviendra pas tout de suite donc. Enfin peut être aux vacances entre temps. Je lui raconte un peu mes vieilles histoires de bac pro et de la capacité qui n’était plus délivrée d’office pile quand ça a été ma session.

    Il voulait laver un peu des semis ensuite, mais finalement du peuple arrive aux quais, alors du coup c’est moi qui fonce sous les rouleaux. Vite fait bien, fait, inutile de faire du zèle, ils annoncent de la flotte.

    Un café pour dire au revoir à tout le monde, il est 14h30.

    Direction Lyon sans trop regarder l’état de la circulation, c’est tôt.

    Je croise Vanvan au péage de Chanas, et cette fois c’est lui qui me voit en 1er. L’inverse aurait pu me chiffonner pour de bon, un vendredi je veux bien mais pas 2!  

    C’est bien rouge sur Lyon, l’A46 est au ralenti sur plusieurs kilomètres. Là ça va être chaud pour rentrer ce soir, sauf à entamer une 3éme 10h. Bofbof, c’est fini les années 2000. Les années 90, on était déjà content quand on arrivait à ne faire que 10h tous les jours, les années 2000 on est mis à faire des coupures de 11h, et maintenant on fait presque du zèle dans le domaine.

    Du coup je finis au péage de Til Châtel avec un bon 8h. Mais c’est pas grave! 

     

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  • Mirecourt
    live animals transport
  • Samedi 19 Octobre 2019
  •  

    Comme un samedi, je traîne presque au lit, décollage à 7h15, quasi 12h de coupure. 

    1h30 d’A31 à peine, et je gare chez le JP du 88. Y a celui du 90 aussi, en Bourogne Franche Comté. Bref il héberge tout le monde, tonton Jacky du26.

    J’ai trainé, je suis pile à l’heure pour reprendre la V40 et foncer pour un dernier enlèvement à Mirecourt avec booking de 9am.  C’est ma fille qui a trouvé un chaton à offrir à ma chérie pour son anniversaire hier. C’est pour ça que ça  m’arrangeait de traîner un peu, ça évitait un trajet.

    Et puis sachant que comme le reste de la famille, je suis assez ailurophile, je suis plutôt du genre gaga en récupérant le petit colis qui a un peu plus de 2 mois. La dame avait un carton, c’est parfait. 

    Le trajet de retour se passe bien, il roupille sans trop chouiner.

    Ce sera peut être plus dur à la maison quand il va devoir être accueilli par ses 4 congénères mâles aussi. Enfin, il s’agit de plutôt gros flancs qui ne font plus guère que manger ou dormir. La météo pluvieuse sera propice à une cohabitation forcenée ! 

    Plus qu'à trouver un nom...

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  • Pasty Party Time
    On va déjà louper du Drouelle
    M25, ça veut pas
    Beaconsfield
  • Lundi 21 Octobre 2019
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    Tranquille ce lundi, y a qu’à rouler. Mais y a qu’à rouler en GB, signifie qu’il ne faut pas se louper quand même. 4h30 du matin c’est déjà bien. 

    Et en plus, étants satisfaits du petit colis à poils et pattes ramené de Mirecourt samedi, je n’ai pas à le faire reprendre ou échanger ce matin. Tout comme nous, ce petit chat est aux anges, comme un nouveau venu dans la famille. On aime bien les chats et pis c’est tout.

    Il est encore suffisamment tôt et ça roule encore bien jusque Reims.

    Comme souvent, je sors à St Quentin sud pour un eu de gazole , à la Access vers le centre et je fini la période à l’Aire du Plateau avant Cambrai pour une bonne sieste, un bon café, et surtout un bon pâté tout le monde l’aura deviné.

    J’arrive à Calais au port vers 11h30, pas plus d emonde que ça mais je suis quand même bon pour le ferry d’après, 13h25, grrr.

    Bon y a pas énorme à attendre avant de monter dedans, mais ça tend forcément l’amplitude du lundi par rapport à si ça avait été celui de 12h45. 

    ça remue un peu, je vis dans la salle de repos des drivers pour ne pas avoir vue sur la mer, ça remu un peu aussi chez moi.

    Ma foi à la tv sur BBC, je ne comprends pas tout mais ça parle du Brexit. De toute façon on n’y comprendra jamais rien à ce truc. Ils annoncent du pas trop moche à la météo, c'est déjà ça de pris en attendant.

    On arrive à Dover un peu avant 15h, heureusement je sors dans les 1er.

    Mon objectif de passer Londres sans trop dépasser les 9h et 13h d’amplitude est encore jouable.

    ça parfaitement bien sur un bon bout du M25 sud. Je pourrais m’arrêter à Cobham, sachant que ça freine plus loin sur Heathrow comme souvent. + ou - 12 minutes de merdouille annoncées, aller je fonce. C’est trop tôt pour moi ici.

    A part que les 12 minutes ont plus tendance à monter que descendre. 

    C’était juste autour du M4 que ça coinçait, là ça remonte jusqu’au M40. Tant pis.

    J’arrive enfin et confiant au service de Beaconsfield que déjà le 1er parking est blindé. Et comme un imbécile je fais 2 fois le tour complet de ce parking avant de piger comment on va au fond, faut repasser aux pompes.

     Au fond, il reste quelques places mais sans plus.

    Il est 17h45, j’ai 9h10. Rien de grave.

    Pour retrouver la foi, je reviens à pinces à ce 1er parking, y a 2 3 jolis spécimens typical à immortaliser.

     

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  • Middlewich
    Winsford logistics
    M62
    c'est différent du fish and chips
    Truckstop Colsterworth A1
  • Mardi 22 Octobre 2019
  •  

    Il fait 8 degrés à 4h30, c’est étoilé. Sur le parking y a des chauffages qui tournent. Rien de choquant, y en avait bien qui tournaient vendredi matin à Rognac.

    L’eau de la douche est chaude, c’est l’essentiel. Un café et je démarre de là à 5h15. Si les places sont bien larges ici, faut réfléchir un peu pour ressortir sur la bonne voie sans se trouver coincé.

    C’est presque désert sur le M40, c’est parfait, d’autant plus que cet axe n’a quasi aucune zone de travaux. Il est encore tôt sur Birmingham, ça passe très bien sur le vieux free M6. 

    Plus haut ça se complique sur le début du M6 comme souvent, dans la zone de travaux au niveau de Stafford. 30 minutes pour 5 miles sont annoncées sur des panneaux à messages. Ce n’est pas trop risqué de sortir et de traverser Stafford. C’est bien long pour selon qu’il est tôt, mais j’ai peut être quand même gratter quelques minutes. Heureusement que j’avais pris une petite marge ce matin, j’ai rdv à 9h plus haut.

    Au niveau de Stoke on Trent, ça roule dans les travaux, par contre la 3éme voie qui est en chicane est complètement à l’arrêt. Bien sur 5 ou 10kms.. La cause, un camion en panne au bout. 

    J’arrive tout de même largement en avance à 8h15 uk à Winsford après encore une longue traversée du village de Middlewich. 

    C’est un truc de logistique, mais tranquille,  je passe tout de suite, et c’est pas le côté. ça m’arrange. Et sympa, le cariste qui vide la colle, veut bien reculer ensuite 2 IBC du suivant aux portes, pour rééquilibrer la sellette.

    Je boucle les 45 en ne bougeant qu’un poil, et en profite pour petit déjeuner un peu, ça fait du bien un peu de fromage de brebis avec du bon pain à cette heure ci.

    La suite donc, c’est Elland, un peu plus de 60 miles. 

    Manchester passe tout au vert, je mets 1h20 pour y arriver. 

    Il est 10h45 uk à Elland, 1er lardi où j’y arrive aussitôt. Au moins il me vide sans tortiller. Du coup je serai privé de Morrisons ce soir.

    Lucas m’a envoyé le retour, un complet. C’est vacances cette semaine. Et pas loin, Middleton, juste avant Manchester. Faut juste se retaper le chouette tronçon du M62, c’est cool.

    Midi 05 chez le client, dans l’enceinte d’une vieille usine typical, le chargement au transpalette démarre assez vite cool. C’est un complet de dégrippant et lubrifiant en bombes et fûts, donc adr.

    Je repars une bonne heure plus tard, d’où je suis, je retourne sur le M62 à nouveau, c’est kifkif en kms de redescendre ensuite par le A1, c’est aussi bien.

    Arrêt cassage de graine au service avant Leeds. La bonne choucroute dominicale de ma chérie, et la 1ere de la saison. Que c’est bien bon.   

    Comme d’hab, la A1 roule au taquet, et sous le soleil. 

    Inutile de forcer, de tirer les heures et faire n’importe quoi, je valide la fin de journée en fin d’après midi au truckstop de Colsterworth avec 8h45. 

  • Photos
  • P&O office
    je like
    Alexandre de chez Deroo
    Access facile à Chalons
    N44
  • Mercredi 23 Octobre 2019
  •  

    7 degrés ce matin, trop la flemme et pas trop le courage pour aller à la douche avant de partir à 4h30. C’est bien étoilé encore.

    A1 vite à 90km/h mais vite refroidi par les panneaux à messages indiquant des infos sur tous les fronts. Le A1(M) south coué après Peterborough, le A14 fermé entre 2 sorties en allant sur Cambridge, puis plus loin le M11 coupé à Harlow. 

    ça fait beaucoup à emmagasiner d’un coup. 

    Tout se vérifie sur maps. Certainement de la fermeture nocturne. ça va bien bouger.

    Déjà la 1ére après Peterborough est levée, mais pas les autres. Comme ça c’est plié, je garde cette A1 jusqu’au M25, ça rajoute un peu de miles, de M25 surtout, mais c’est pas grave, il est tôt.

    J’ai bien fait, le M11 reste dans le rouge.

    Sur le M25 qui est encore au vert, c’est le M20 qui est affiché fermé. 

    Une fois le Dartford passé impeccablement, plus n’est indiqué au sujet du M20. Aller je file par le M2, et ça changera un peu.

    ça roule à peu près bien partout, canterbury tout ça. 

    j’arrive à 8h sur Dover, il fait encore nuit puisque je parle en heure française. Il y a une bonne petite file aux enregistrements. Mon adr prend du temps, normal, mais tout ça pour que le type m’envoie quand même au bureau de la P&O car un terme de la DGN le perturbe. C’est vrai qu’elle a l’air compliquée, y a du quantité limitée aussi. je me gare donc en face et non le type derrière le comptoir me dit que c’est bon et me sort mon billet, 9h25, anglaise….L’amplitude ne va pas aimer. 

    Tant pis, je m’occupe comme je peux en faisant 2 3 photos de camions qui me plaisent dans les lignes et qui montent ou descendent des ferry. 

    J’aimerais bien avoir une photo de mon attelage dans ces manoeuvres, mais ma perche à selfies est un peu trop courte.

    On monte bien 40 minutes avant, alors ça tue un peu l’attente. J’ai une grosse faim, pressé d’aller prendre un breakfast, il faut encore attendre un peu, j’aurais eu le temps de passer à la douche avant. Il sera bientôt midi à ce compte là. Je tombe sur un Deroo du 62, on discute bien, comme moi, il ne déteste pas la GB, et préfère même ça à faire de la France, tout pareil. On parle stationnement, forcément. Il ne stresse plus guère avec ça, et bien sympa il me file quelques bonne zi où on peut garer tranquille et en toute légalité en me marquant des repère sur mon téléphone.  

    Bref, la traversée passe assez vite, il a fallu speeder pour prendre la douche.

    Il est midi à Calais, je sors le 2éme. L’amplitude a pris cher, ça m’étonnerait que je valide une 11 ce soir.

    Mais je n’ai plus faim pour le moment, je fonce sur A26 sous un soleil timide. 

    Je suis complet, pas lourd au taquet, je prends la natio à Reims, on peut pas toujours mettre l’argent par la fenêtre.

    Arrêt 15 minutes au gazole à la petite Access près Chalons,  ça ne paume pas de temps.

    Puis les 30 plus loin, avant la descente sur Gravelines. 

    Ici, N44 ou N4, on voit quand même toujours les mêmes camions passer, comme disait Pierre y a 2 semaines.

    Je peux rouler encore 2h30, ça va. La N67 roule au poil, et sans crépitement de flash, des fois on est bon.

    Je découvre le rond point de Semoutiers en construction. En tant qu’usager de l’autoroute, ça ne gêne pas du tout.  

    Je termine avec plus de 800 kms à la sortie Til Châtel à 19h30, tout comme la semaine passée, tout pareil, à cheval sur 2 places vu la largeur assez mince des emplacements.

  • Photos
  • Herr Juju 42
    j'en aurais bien fait un tour
    bon pied bon oeil le papy du 42
    Luppé
    redescente au cimetière
  • Jeudi 24 Octobre 2019
  •  

    4h30 faut y aller, c’est la semaine qui veut ça.

    Et des fois que j’arriverais sur l’A46 sans trop d’encombres.

    Y a mon pote Juju qui est devant, qui s’arrête à Mâcon prendre sa douche, il a des stickers F un peu collector qu’il a trouvé à l’autohof de haiger sur l’A45 en allemagne, il veut m’en donner un. Il le pose sous son essuis glace, je suis pas sauvage, je veux bien, c’est sympa. ça tombe bien, j’étais retombé sur des autocollants d’autohof aussi chez moi, je procède à un échange en 30 sec, photo comprise, merci Juju.

    C’est déjà bien le brun dans la descente de Rilleux, je vais à Chaponnay, mais ça roule ensuite. Du coup je passe au bain au P32 avant d’aller vider. Y a pas la file au lavage QRO ce matin tient.

    Chaponnay n’est plus loin, mais je remonte quand même sur l’A46, c’est bien  long. Le client n’est pas loin de chez Scania, un dépôt logistique seveso. 

    A quai assez vite, ça vide bien. Mais faut pas toucher au téléphone, ni de prendre de photo. Pour des Chaponnay, c’est le comble.

    Pas grave, il est encore temps d’appeler le client du rechargement en repartant, pour la question d’accès, à St Genis Laval. ça va vite d’aller là bas, direction le cimetière, tout ça ça va. C’est après que c’est bien d’être sûr que c’est le bon chemin. Il a beau faire beau,le bitume est encore humide, et ça patine léger sur la grimpette à gauche juste après le cimetière. Après c’est mieux de ne croiser personne. Au client, c’est bien large, un beau quai, il faut peu de temps pour charger un complet de palox vides. Enfin pas tout à fait, puisque j’embarque un gros transpal électrique pour aller vider et recharger du plein.

    Il y a un beau FH12 phase 1 à un quai, vraiment superbe. J’en ferais bien un tour. Faudrait pouvoir combiner un kit avec le transpal, ça me conviendrait pour le petit aller retour qui m’attend. Sylvain ici, appelle devant moi le producteur des pommes, à Maclas dans le 42. Pas de souci, je peux arriver vers midi. Il m’explique aussi comment arriver là bas au verger. Et il me prévient aussi que le producteur est un grand bavard.

    C’est parti pour cette nouvelle aventure. Un peu de N86 Condrieu, tout ça. J’envoie des photos à ma chérie du secteur, ça rappelle le dernier weekend dans le secteur, surtout que c’est nos 10 ans de mariage aujourd’hui même. 

    La montée sur Maclas est bien jolie aussi, 1ére fois que je traîne dans le quartier en camion. 

    J’arrive facile chez producteur, c’est déjà plus large que dans le 69. 

    On dirait un petit papy. Bien gentil, mais les infos sont disséminées  au compte goutte par des “oui…” “non…” 

    On convient que c’ est mieux que je me pose pas sur son terrain, c’est encore un peu gras. Je reste sur la route pour vider. En tirant le 2éme palox à la main, une planche me reste dans les mains, et je vole en arrière, et tombe en bas de la remorque. J’ai rien vu venir, juste senti un gros choc au crâne, et un bras un peu égratigné. Et une fraction de seconde d’étourdissement ou d’évanouissement et plein d’étoiles. ça a fait drôle, un cueilleur vient me demander si ça va. ça va. Une fois debout tout se remet en place, je saigne un peu dans les cheveux mais ça coagule vite. C’est la 1ére fois que ça m’arrive de tomber comme ça. C’est là que y a du bon d’avoir une remorque un peu basse. 

    Un fois vide, je fais demi tour au croisement plus en amont, au prix d’une bonne marche arrière. Au transpal électrique ça va bien, et le tracteur du pépère avec mat à l’arrière ne va pas trop mal,malgré cette configuration. Je passe presque 2h quand même sur place. Mais avec la vue sur le Pilat, c’est sympa.

    Retour à St Genis Laval, même route, et pose petit casse dalle avant Ampuis sur l’A86.

    La montée du cimetière et après ça ne patine plus cette fois, c’est juste l’embrayage qui prend un peu, y a du monde venu fleurir les tombes qui occupe bien le carrefour. C’est que je ne regrette pas d’avoir fait l’embrayage en préventif  au printemps, sans ça il avait sa place au cimetière ce soir.

    Les palox pleins sont sortis en même pas 15 minutes. Et Sylvain me dit, alors ça va, il était pas trop bavard là bas?!  LOL

    J’ai une ramasse pour finir à Mions, chez un transporteur. ça roule bien pour y aller, ça ne traîne pas à prendre une grosse palette pour l’UK. 

    Retour à Jarcieu, par autoroute, c’est déjà bien rouge entre Communay et Chasse. 

    A 18h au quai 1, je sors ma caisse, et la journée est finie. Philippe R&C ramène des fûts de chênes, qu’on met sur palettes. C’est bien joli. Philippe qui a  mal au dos, du même genre que moi l’autre fois. Mais ça l’empêche pas de sortir toujours des vannes, bref il s’en fût pas mal.

    Je me gare en face, Fabien arrive un peu après. Donc forcément, on va aller manger quelque part, mais on sait pas où. Durdur nous conseille une petite pizzeria près du Casino à Beaurepaire. Aller on va là. 

    Très bon conseil, c’était très bon.

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  • Jarcieu Bathtruck
    je l'aime bien celui là
    17h, ils procèdent à un lâché de marchandises...
    Dans une semaine il aurait fait nuit
    János de chez Waby
  • Vendredi 25 Octobre 2019
  •  

    Je mets en route pas trop tôt, après la douche à 7h40, pour la donner cette fois au camion, il va faire beau, faudrait même se dépêcher, avant un 1er rayon de soleil sur la piste de lavage. Un café croissant et je dois mettre les voiles pour aller charger un complet à Meyzieu. Tu pourras rentrer pas tard pour une fois, m’a dit Stéphane hier soir. Mais ce matin changement avant, il y a un petit Beaurepaire St Priest à faire en passant si je veux. Ah oui, pourquoi pas, c’est pile sur la route. Café croissant et je me sauve à 8h15, sans oublier de ne pas embarquer un petit chaton tout mimi qui traîne ici. 

    A Beaurepaire, c’est aux cabines, juste un chariot, ça va vite à sangler. 

    Remontée à travers le 38 champ, ça trace. Et on voit encore le Mont blanc au loin, une belle météo du week end s’annonce. 

    J’arrive à la société de loc à St Priest tout près de l’A46 1h15 plus tard, pareil, une formalité pour sortir le Fen. C’est bien ces petits voyages comme ça.

    Je file donc cette fois à Meyzieu, c’est une impasse assez sinueuse, d’autant plus qu’elle est blindée comme la cour du client qui fait dans le packaging.  

    Je suis quasi garé au niveau du feux qui donne sur le boulevard. Je vais voir, tous ces camions sont bien devant moi, 7 environ. 

    Je n’ai plus qu à aller me poser au fond de cette impasse pour ne gêner personne. 

    Sur le parking il y a un nouveau collègue affrété franco anglais, enfin un anglais qui habite en France, Peter. Je l’avais vu hier soir. Il est là depuis 9h ce matin et charge pour le même endroit que moi. On cause un peu, GB, tout ça.

    Le portail referme pendant midi, je retourne dans la rue pour aller casser la graine au camion. une bonne sieste s’en suit, il n’y a plus que ça à faire.

    Le petit jeune à l’entrée de la boutique ne m’a pas oublié, et doit même bien maîtriser la RSE puisqu’il m’indique que je peux cette fois me garer à l’intérieur pile au bout de 3h déjà. 

    Une étape de franchie si on veut. Y a Gaëtan qui est arrivé juste un peu avant. 

    C’est bien long, on a le temps de faire des aller retour à la machine à café et de tapoter des sms à Jean No. Le collègue anglais s’en va vers 14h30. 

    On se dit que ça fait longtemps qu’on avait pas attendu comme ça. Et c'est bête d'être à Meyzieu et de ne pas avoir à faire un petit décroche raccroche de semi de poubelles. 

    Gaëtan qui doit compléter ensuite rentre un peu avant. Je suis peu de temps après. Enfin il est quasi 17h. Et encore, ils nous ont fait griller un Waberer. 

    ça charge finalement assez vite, quelques caisses avec un peu d’ADR pour ma part.

    Le hongrois est bien sympathique et n’a pas l’air de m’en vouloir d’être rentré avant. Il va au même endroit que nous aussi.

    Je repars à 18h25, point positif, Meyzieux n’est pas trop mal placé pour retrouver l’A432 sans difficulté.

    ça roule, mais aux 2 sens du terme. Il ya presque un bouchon au péage de Villefranche.

    Dans tous les cas je suis confiant pour rentrer ce soir, même si il n’y a aucune marge au niveau de l’amplitude. Le gazole aussi ne va pas laisser de marge énorme non plus.

     Si je sors pour en mettre, c’est mort. ça va je ne suis pas lourd, j’ai pu arriver chez Jacky88 avec encore 50l affiché à l’odb, c’est pas énorme en même temps. Il est 22h40, ouf.

    Pour le gazole, lundi il fera jour, il y a un SuperU pas loin.

    Le gazole d’accord, mais le week end d’abord! 

  • Photos
  • Automne sur l'A26
    Lane 356
    On va déguster...
    62'coast
    No deal Brexit motorway plan in place
  • Lundi 28 Octobre 2019
  •  

    4h20, comme la semaine dernière, enfin avec la flotte et une heure de plus de weekend. 

    A part que je dois déjà passer au gazole au Super U de Châtenois vu que comme vendredi, l'odb n'affiche toujours que 50L restants et que le beau frère ne m'a encore pas communiqué les codes secrets des pompes à Jacky. Faudrait que je demande à Pierre si il a les accès à celles de Bourogne, c'est peut être un code flotte chez JP, ou groupe plutôt, ou carrément holding ! 

    À 1,459€/l au U, j'en mets pas des masses, ça tombe bien c'est des cessions casse pied de 120€, le truc énervant dès le lundi de bonne heure sous la flotte, 2 suffiront. 

    Me voilà tranquille pour retrouver le pied lourd du lundi matin sur la N4. Enfin avec 5t500 le résultat sera forcément léger. 

    Ça roule bien, la flotte se calme une fois la Marne. Mais c'est vraiment l'heure limite pour passer sereinement Reims et tous les rond point de la 44 qui précèdent.

    Sortie au gazole à St Quentin sud chez Michel Edouard, 1,39, c'est déjà mieux, et moins chiant à 850€ la cession, Michel Edouard il mégote pas. 

    Pause comme d'hab à l'aire du plateau. Juste il y a eu oubli du pâté à la boulangerie ce dimanche. Un sans précédent depuis 1an et 2 mois de UK liner. Ma foi ce sera bon pour ce que j'ai.

    J'arrive au port pour 11h30 comme souvent, et je n'ai pas le booking pour le ferry de 12h45 mais plutôt 13h25, comme souvent, même si il n'y a pas foule pour selon qu'un énième fake brexit se profile (comme souvent !)  cette fin de mois. 

    Bref, comme souvent ça va être tendu pour faire une "13 11" ( comme disait le camarade de chez Deroo mercredi passé) ce lundi. 

    Pas grave, y a que 4 jours après tout. Enfin ça on sait pas encore.

    Comme ça il est l'heure de casser une graine chez les truckers, où comme souvent je suis le 1er. 

    Il fait bien beau, je traine un peu sur le pont pour profiter de la côte d'Opale.

    La suite c’est copie conforme de lundi passé, débarque à Douvres à 15h passé.

    Quoique différent par le retour de “l’Opération Brock” sur le M20 dans l’autre sens, c’est le basculement de chaussée avec chicanes permettant de réguler en cas de bouchons plus que la normale sur le channel.

     J’aurais bien pris le M25 Est et le M1 pour monter au truckstop le plus haut, mais il y a 35 minutes de bouchons d’annoncées au Dartford, alors je garde le sud. Et comme la semaine dernière, je snobe Cobham avec moins de 8h pour pousser jusqu’au M40 et son 1er service Extra de Beaconsfield en 9h, au prix de quelques bouchons sur Heathrow qui n’en finissaient pas. 

    Posé à 17h50 sur les places du fond.

     

  • Photos
  • plus rapide qu'à Meyzieu
    Greggs, the Villemotier of the poor
    espaces verts à Alcester
    Straps assist
    M20 Operation Brock
  • Mardi 29 Octobre 2019
  •  

    Ça commence à faire froid le matin. 

    Il y a bien des choses que l'on peut reprocher aux douches anglaises, mais l'eau y coule souvent bien chaude et de suite. 

    Seul regret au service ce matin, le Greggs bakery n'est pas encore ouvert. Tant pis, c'est coffee single du Mc Do et je démarre un peu avant 6h française.

    Je vais vider mon complet à l'est de Birmingham, le M40 roule nickel comme d'habitude. Idem le M42 puis le 5 pour selon que je frôle les heures de pointe locales. J'arrive au client à Oldbury à 7h uk, et c'est déjà ouvert. Et je vide assez rapidement les caisses à côté d'autres identiques arrivées la veille. Il y a même un convoi du 73 avec une méga caisse qui dort encore.

    Vide 45 minutes plus tard, Julie ne tarde pas à m' envoyer la suite, sur Alcester, chez le fabricant de broyeurs. 

    Maintenant c'est déjà plus rouge pour remonter sur le M5, mais ca va quand même, surtout que je le garde un peu pour aller à mon bled. 

    Je m'offre même un petit arrêt de 15 minutes au prochain service pour un pipi et surtout la reprise d'un café au Greggs cette fois ouvert, donc accompagné d'un délicieux bacon roll. Je mets ça au niveau du pâté lorrain, c'est dire.  

    J'ai bien pu faire l'impasse hier sur l'oubli de ce dernier à la boulangerie dimanche, pas question de commettre cet impair une deuxième fois dans la semaine.

    J'arrive à Alcester à 9h30 local. Ce n'est pas le jeune que j'imagine d'origine polonaise qui charge mais un de ses collègue que je pense anglais de souche, et néanmoins sympa.

    C'est 3 broyeurs, dont 2 sur chenilles, donc assez simples à sangler. Mais de toute façon le jeune anglais donne un bon coup de main. Une petite heure plus tard, ce censé complet ne fait qu'à peine 10m. Très bien.

     Lucas m'envoie aussi sec un complément sur Swindon, aux batteries. On est du bon côté, c'est pas mal comme complément. Un peu de M5 et je suis à Swindon, tout près de Honda, une petite heure 30 plus tard.  

    C'est encore du rapide pour prendre 8 pal, je ne valide pas une pause de 45 en pensant manger un peu plus loin pour donner de la souplesse plus tard. A part que j'aurais dû penser à consulter map, je tombe sur un bouchon de plus de 20 minutes peu de temps après pour retrouver le M4. C'est très long quand en plus on a faim. 

    Je pousse quand même au service de Reading, il est 14h30, j'en pouvais plus. 

    Je récupère le M25 via le M3 et Bracknell, ça assez bien tout du long. 

    Grosse chute de moyenne une fois Maidstone sur le M20 avec les voies du Brock Operation en service. C'est limité à 30Mph, et ça respecte avec zèle devant. D'autres prennent la file traffic UK only, ils ont bien raison. 

    Pas de feu déclenché, mais quand même 1h30 d'annoncée de la sortie Eurotunnel jusqu'au guichet d'enregistrement. En effet ça se vérifie aussitôt. Ça a l'air idem avant Dover sur map, alors je garde le train. 

    Finalement je suis à l'enregistrement une heure 10 plus tard avec passage obligatoire à la sécurité avec mon chargement de batteries. 

    Une fois tout ceci passé, je suis assez vite dans les lignes d'embarquement qui ne sont pas plus blindées que ça. C'est à n'y rien comprendre. J'embarque vers 19h30 la navette n'est même pas remplie, ils font exprès ou quoi ? 

    Arrivée en Europe vers 20h30 locale, ce qui fait un total de 3h depuis la sortie du M20. Ma foi, on ne met guère jamais moins en ferry. 

    Maintenant je n’ai plus des masses à rouler, en cause surtout l’amplitude qui a pris cher.

    Le parking sécurisé de la Total ici est déjà affiché complet. Sinon de la place ne manque pas, c’est les immenses parking juste à côté pour le peut être futur retour des douanes, ils n’ont pas traîné à être construits, c’est dingue. A croire que de ce côté du channel on croirait plus au Brexit que du côté des demandeurs.  

    je n’ai pas le choix que de pousse à St Omer et son péage de sortie. De la place, et avec 8h58, tout va bien alors.

  • Photos
  • après bi-annuel, c'est bi-mensuel maintenant
    midi à Orgeval
    la pâtée de la semaine
    la manoeuvre de la semaine
    les chenilles vont ramper
  • Mercredi 30 Octobre 2019
  •  

    Pour être à 8h sur Arras, pas besoin de partir avant 7h. Surtout qu’il faudra quand même bien un jour valider une 11 cette semaine.

    J’arrive à Tilloy les Mofflaines dans la banlieue de Arras 1h plus tard. C’est mon 1er client de broyeur de branches. C’est une grosse boutiques, il faut déjà faire quelques aller retour pour savoir si ça va du côté agriculture ou côté espaces verts. Bref, personne ne veut de mon beau truc à chenilles. 

    Finalement c’est côté espaces verts, mais à décharger côté agriculture vu qu’il y a quai. C’est sûr ça ne se prendra pas par le côté, c’est un peu lourd. C’est un quai dehors, et heureusement il ne pleut pas car il faut sortir une bonne partie des palettes de batteries. Le réceptionnaire accepte volontiers. Impec. ça fait plaisir de voir encore des gens sympas.

    Je repars une petite heure plus tard, go l’Ile de France, 78 pour commencer. 

    Je fonce, Juju me dit qu’il ferme à midi 30 jusque 14h. C’est jouable d’arriver pour midi. 

    Je ne me mouille pas trop pour l’itinéraire, A1, N104 nord et 184. 

    Il fait la petite averse qui va bien vers la Croix Verte, là où les beneux battent leur plein. Faut bien salir le camion à un moment ou un autre.  

    Je pourrais passer via Poissy, vu que je vais à Orgeval, mais je sais plus si c’est interdit ou quoi. Et puis moins tôt je reverrai Poissy, et plus tôt ça ira. Alors j’attrape la N13 à St Germain en Laye, et ça roule nickel.

    J’arrive au client d’espaces verts en bordure de cette même N13 à midi moins 5. On va vider, mais comment. Il y a bien un quai, mais sans rampe ni tôle, ça va pas être coton pour sortir les batteries avant. Il accepte de sortir le broyeur, bien plus petit que le  erde ce matin, par le côté, il y a un point d’ancrage fait pour en haut de l’engin. On enlève la cheminée d’évacuation des copeaux, une élingue raccourcie au plus court, et c’est sorti. Très bien.

    Ils ferment pendant midi, mais laissent la sortie ouverte, je peux aller à Aldi à côté me chercher du pain, et je mange une salade vite fait jusque 13h. Ma foi, ce pain de l’Aldi se mange très bien, n’en déplaise à Pierre 70, qui est un peu le Masque et la Plume du pain.

    Go le dernier, dans le 91, inas, je connais.

    ça roule à fond, A13, A12, N12, A86, N118 et N104, je mets un peu moins d’1 heure pour arriver au client dans la rue bien blindée de voitures dans la zi de Linas. 

    Je me gare comme je peux à cheval sur le trottoir, en ayant évité des bordures couchées, à part qu'en descendant de la cabine, je zappe une de ces bordure et trébuche dessus en arrière, décidément. Pais pas de pète au casque cette fois.

    Ils, ou alors je me souviens de rien et là c’est grave. 

     reprennent juste à 14h. Une voiture empêche d’effectuer la manoeuvre identique à la dernière fois. Tant pis, demi tour en haut de la rue, pour revenir dans l’autre sens, et reculer vers l’autre côté de la boutique. Surtout que là il faut de la place derrière, ils ne pourront sortir leur broyeur à chenilles, que sur rampes, trop lourd pour leur fen.

    Il faut déjà rebouger quelques palettes de batteries, rangées sur un côté ça passe,mais faut en sortir quelques unes. 

    Le type n’est pas rassuré avec les chenilles sur les rampes, c’est normal, ça va basculer d’un coup. Alors on maintient à plusieurs l’arrière de l’engin pour un basculement en douceur.

    Pendant ce temps, un sms de Stéphane m’indique un rechargement sur le 94 Bonneuil, avant 15h!!

    Faudra que j’appelle, mais c’est largement mort vu comme ça. 

    Tout est replié à 14h45. Je prévois encore bien 1 petite heure de route pour remonter sur Bonneuil, c’est déjà bien rouge de partout, A6, A86…

    Juste pour 3 rolls de plantes en retour, la cliente du Jardiland de Bonneuil me confirme que ce n’est pas la peine de venir après 15h, comme ça la messe est dite. Dommage, ou plutôt ouf, soyons honnêtes.

     Surtout qu’à la place, j’hérite d’une ramasse sur le 71 demain, un truc plus tranquille quoi.

    Bon ici, à 10 minutes près, j’aurais bien validé 45, mais je gène vraiment trop.

    Faut pas trainer quand même, des fois que je pourrais valider 11 ce soir. On ne fait que ça dans notre métier, valider ci, valider ça.

    ça part mal, tout est rouge sur la 104 vers A6. Je descends à Arpajon et coupe pour rejoindre Lisses et l’A6 par Vert le Grand. Je valide l’itinéraire. 

    Ensuite je valide le cruise control sur 90 et c’est repos sur le joli A6. 

    Je valide les 30 pas avant l’aire de Venoy, et pour une douche que fera du bien. Et j’ai bien fait de venir ici, la station est flambant neuve, donc les douches aussi. Il y en a 6. Enfin déjà une était affichée hs..

    Je pars à 17h30 passée, il fait nuit, c’est dur de s’y faire.

    Je suis large pour arriver à Chalon nord et à la zi de Crissey où je trouve une place le long du client de demain. Il est 19h40, à moi la 11, même plus! 

  • Photos
  • il ferait 05 degrés, ce serait pareil
    A toute!
    la main d'oeuvre ne manque pas
    des volontaires en tout genre
    L'escroc est en vacances
  • Jeudi 31 Octobre 2019
  •  

    Je vois bien des camions passer dans la rue, dont quelques une qui tournent chez le même transporteur où je dois aller, mais je ne démarre qu’à 8h, pour pousser au max l’amplitude.

    ça ne loupe pas, le parking de l’accueil est déjà bien rempli, y a la file au poste de garde, déjà bien 1/4h de passé, mais finalement je rentre immédiatement après. Un passage au bureau et je suis vite à quai. Chez ce gros transporteur Chalonnais, du poste de garde aux bureaux, on n’a pas vraiment à faire à des bouts en train, mais à quai ça va bien quand même, le jeune cariste lui, ne fait pas la grimace à ressortir mes 8 pal de batteries avant de mettre ses 10m d’ADR pour la catalogne.

    Je repars une bonne heure après pour aller à SQF enfin sortir ces batteries qui me brisent le dos depuis bientôt 48h.

    ça passe tranquille avant midi même en roulant à 84. 

    Le cariste ici est bien sympa aussi, mais surtout bavard, me raconte des anecdotes de réceptions parfois de palettes de batteries qui ont été dépotées pour se servir dans le milieu, ou bien de chauffeurs qui en quémandent aussi bien pour leur SUV que leur trottinette. 

    Vide à midi, j’ai une ramasse à quelques rues de là, chez Schneider. Toujours le même bazar à l’entrée, des camions habitués dans tous les sens tout près de la barrière, alors qu’il suffit de se garer honnêtement et on rentre tout aussi vite, du moins où je vais, du côté du quai des armoires électriques.   

    ça ne traîne pas à poser 2 armoires, sangle latérale incluse.

    Je peux remonter à Jarcieu avec tout ça, à travers. J’ai failli m’arrêter à la boulange de Lafayette, mais ça parait blindé de camions, c’est pas grave, je ferai avec mon vieu bout de pain du moins prestigieux Aldi de Orgeval.

    Je me pose sur une place assez large après Septème pour achever ce pavé, ma foi encore bien goûtu.  

    Je ne fais que 30 minutes, et heureusement, car si j’avais eu l‘idée de faire une sieste, un coup de trompes bataves m’aurait réveillé. C’est Emeric qui arrive d’italie pour aller vider à Vienne. Visiblement il n’a pas ramené de soleil malgré sa tenue encore estivale. Ils sont fous ces 05. On se dit certainement à tout à l’heure, et je bifurque à gauche avant Vienne vers Beaurepaire. 

    J’achève de salir complètement le camion sur les derniers kilomètres entre Moissieu et Bellegarde.

    A quai assez vite, malgré que Stéphane m’annonce la couleur de suite, “toi tu vas pas rentrer tôt”. C’est vrai que c'est un truc que je ne suis pas habitué !

    Je sors mes armoires sans trop les éloigner, Greg se met à quai à côté, il va reprendre ma catalogne du 71 à faire rentrer avec un bon métrage de crema catalana qui se respecte.

    ça nous occupe un peu, mais tout rentre facile. 

    J’ai presque tout mon chargement dispo sur le quai à part les Stone & Stafford que je dois naturellement poser en 1er, ça n’arrive pas avant 17 18h, par ce bon Emeric.

    En attendant, avec José de chez Géry Lorfeuvre, qui attend sa semi, on s’occupe à jouer du transpalette sur les ramasses arrivent, et en mattant les chatons sympas qui ne loupent pas une miette de ce qui se passe. 

    Vu le temps, y a pas foule sur la piste de lavage, alors que tout le monde à son camion sale. C’est marrant. Si, y Ludo qui y a fait un tour, mais il est en vacances ce soir.

    Emeric arrive vers 18h, il a encore oublié le soleil, mais pas grave, je me jette sur mes quelques palettes et peux finir mon chargement. Pas trop complexes, y a juste quelques centimètres à trouver à la fin. 

    Philippe est là pour trouver la solution, il ne doit pas savoir ce que veut dire “do not stack”.

    C’est fini à 19h passé, et avant de repartir,Julie me donne un mug estampillé de la maison, déjà on avait eu de beaux t-shirt la semaine passée, c’est les étrennes avant l’heure.

    J’ai failli rester couper à quai, vu que j’ai déjà 5h de coupure, mais bof, repartir à 23h30, je serai dans l’interdiction de rouler sur tout le trajet, un peu risqué. Je préfère finir les heures. Et je sais comment ça fait, je ne dormirais encore à peine 2h.

    Lyon est encore bien tendu à passer, mais surtout dans le sens inverse. Et les gens aussi sont tendus, on voit bien que certain mettent de la bonne volonté à se retrouver au cimetière..

    Un peu de gazole à Bron, pour ne pas avoir le même problème que la semaine passée, et il reste de la baguette, ouf. 

    Je fini mon amplitude à la sortie Arc sur Tille, il est 23h pile . C’est libre en place, impeccable.