FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2019 Partager sur Facebook
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  • Pas de Leclerc, on met les moyens aujourd'hui
    que pasa?
    Epsom, client cool
    Heathrow
    Beaconsfield service
  • Lundi 2 Décembre 2019
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    J’ai utilisé le dopage, je suis venu dormir au camion hier soir. Même si ce n’était pas pour une grosse nuit, ça aide quand même pour un décollage à 1h.

    Le beauf est parti entre temps. L’essentiel c’est qu’il ne m’ait pas réveillé.

    Le thermomètre est bien bas, il tombe un petit je sais pas quoi mais ça n’a pas l’air de glisser. 

    Je brise un peu la routine après la N4, je fais l’arrêt au gazole à la Access de St Martin sur le Pré. Ce n’est pas que de la tenue d’audimat en haleine c’est aussi parce que la réserve s’est allumée. Et c’est bien, c’est ouvert, alors j’embarque un café.

    Et ça gagne du temps, j’arrive à mon habituelle aire du plateau vers Cambrai en 4h15 à peine. Petite sieste, j’achève mon fond de thermos et continue sur Calais, le câble était posé depuis jeudi à Jarcieu.

    Il fait à peine jour quand j’arrive à Calais à 8h15, pas de file du tout à l’enregistrement, par contre après aux douanes ça bouchonne, les français ont l’air de faire du zèle ce matin.

    En ligne pour le 9h40, en posant les plaques danger, je remarque un truc bizarre à l’arrière droit de la semi, il manque des boucles des tendeurs de bâches, 3 ou 4, et il y a un léger accroc dans la bâche. Le câble est intacte, les clébards passent , ras.

    Bizarre, je me refais le trajet depuis ce matin, rien passé de tordu, hormis peut être aux pompes à la Access où des mecs étaient garés n’importe comment pour aller au café, mais ça passait large. ça m’intrigue, d’autant plus que je n’avais rien remarqué à la pause ce matin en faisant le tour. Enfin  il faisait nuit. Ou alors ça serait chez Jacky, vu que le stationnement se fait à quai. Depuis vendredi midi, il n’est pas impossible qu’un chauffeur (pas forcément le meilleur) ait reculé dedans et accroché avec son tampon arrière, question hauteur ce serait plausible.

     Je demanderai au beau frère si il voit des boucles au sol vers ma porte quand il rentre mercredi. Enfin bref, c’est pas dramatique non plus, ça peut arriver. D’accord, ça aurait été la cabine, j’aurais sans doute remarqué plus tôt, et j’appellerais déjà partout.

    Je monte dans le ferry vers 9h15 et file à la douche, comme les vrais, enfin, les vrais roumains le lundi. Puis breakfast ensuite. Bon, sur la P&O , c’est un peu le breakfast du pauvre.

    Je me pose ensuite dans une salle de resto de touristes, où c’est calme cette fois, pour bouquiner les cdb concurrents mais néanmoins amis! Il fait beau, la mer est sublime, et les falaises aussi, comme toujours.

    je sors en 2éme à Dover à 11h15, go sur Londres, à fond les manettes, si je suis parti tôt, ce n’est pas pour juste tourner le volant autour du M25.

    ça roule très bien, en moins de 2h, j’arrive au 1er à Epsom. Pas de soucis pour vider ici leur marchandise pour photomat, en grande partie gerbée, ils sont bien sympas ici.

    La suite sur Heathrow, avec un 1er à gauche du M25 à Colnbrook. Chez un transitaire, le cariste me tombe dessus, et vide aussitôt ses 6 armoires électriques, que j’approche à la main. Encore un de l’autre côté, à l’intérieur du M25, tout contre l’aéroport, à Stanwell. Pareil, le cariste d’un transitaire aussi, vide sa palette de fûts de Voreppe sans trainer, et m’en dégerbe une isolée sans mégoter.  

    Voilà, les 3 que je m’étais fixé sont vides. Plus qu’à finir les heures, se ne sera pas loin vu qu’il est 15h25 déjà. ça m’aurait arrangé de rejoindre le M1 pour couper au 1er Truckstop, mais l’amplitude va morfler de 15 20 minutes. Il n’y a pas de cas de force majeure, je me rabats plus sagement sur l’habituel et plus proche service de Beaconsfield. Encore le chois en place, il est 15h55, et je n’ai roulé que 9h36. 

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  • Chesterfield
    M62
    Rochdale
    on serait tenté de dormir ici....
    .....
  • Mardi 3 Décembre 2019
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    C’était dur d’aller à la douche ce matin, même si il faisait quand même 3 degrés. 

    A la maison il a fait -6.

    Le Greggs, n’est pas encore ouvert à 5h uk, tant pis je prends juste un café au Mc Do et démarre à 6h05 française direction le nord via M40. Pas longtemps, je retrouve le M1 via Silverstone et Towcester. 

    J’arrive au 1er client du jour à Chesterfield. Enfin bien loin de la ville puisqu’en bordure de M1, sur une sortie assez neuve. Une boîte à ferraille, ça ne traîne guère à sortir les 2 fardeaux qui soulagent les IBC dessous. Je vois un Landais du 44 arriver, 1ere fois que j’en vois un en 1 an et quelque. Enfin ils ne montent jamais par Douvres faut dire.

    Ne me reste que Elland, c’est bien, c’est tôt, je devrais vider ce mardi cette fois quand même. 

    Mais c’est tellement tôt que encore 15 minutes de retenue un peu après Sheffield et avant Leeds sont  annoncées. Je fais donc une pause au prochain service, 30 minutes tant qu’à faire. Carreaux et café au programme, au Mc Do toujours car pas de Greggs ici encore. 

    J’aurais dû me payer un breakfast si j’avais su, car Julie m’annonce juste après que la journée va être sportive, 5 ramasses. 

    ça commence à Castleford, au sud est de Leeds. J’ai la place, j’y vais de suite, vu qu’après tout se passe côté ouest. Castleford, je connais, ça va bien. Et aujourd’hui encore, 6 pal pour la Suisse à vider à Gefco Vénissieux. Au passage, je constate une virgule dans la bâche, à l’arrière. 1ére fois à Beaconsfield et en GB depuis septembre 2018. Bref, c’est bientôt Noël aussi, c’est comme les chants à la radio. 

    ça me fait arriver à Elland à 11h30 locale. j’ai un instant de doute sur leur horaire exact, ils m’envoient bouler souvent à 13h30. On sais pas si c’est midi ou quoi la limite.

    Bon c’est bon, je vide de suite et assez rapidement. Heureusement car si ils me plantaient, moi aussi je plantais tout, la GB, Duarig, la route, c’était marre quoi. Bon je m’emporte un peu là.

    Go à la 2éme ramasse, à Rochdale. ça fait passe le meilleur du M62, et par beau temps, j’oublie tout ce que j’ai dit 2 lignes au dessus. 

    Faut traverser un peu de ville pour arriver dans un mini business park enfin une ancienne friche d’usine, et c’est minuscule. Une palette pour le haut 39, ça ne traîne pas, café offert, mais pas assez de place pour squatter un peu pour casser une graine. Je sors de là, vers la 3éme, Ashton under lyne, est Manchester. Pas de place disponible en route, ça roule assez mal sur la A627, des feux, c’est interminable. J’arrive à 15h f, de la place à l’entrée de l’usine, dont j’ai eu du mal à trouver l’entrée qui était dans un triangle d’échangeur, je me suis cru un instant en catalogne à tourner autour de l’usine avec map qui me disait n’importe quoi. Je mange vite fait une salade de la maison avant d’aller au bureau, ça fait du bien, je commençais à baver et à pas être bien.

    Je me pointe 15 minutes plus tard, personne, ouf, ça charge assez vite 3 pal pour Valence. J’ai eu chaud, je trainais un peu plus à table, 2 me seraient passé devant.

    Je vais en 4, à Bredbury, pas loin de là, toujours en bordure de ring de Manchester pour charger encore que 3 pal, mais là assez balaises, 3m50/1m. C’est des douches de secours pour les usines, pour Tavaux, ah oui, y une sacrée usine là bas. 

    ça meuble bien le plancher, je n’ai plus qu’à achever chez un transporteur à Manchester, tout près du centre. ça roule assez bien, je suis dans le bon sens à cette heure là de fin d’aprèm. 

    Le quartier est bien calme et spacieux, on charge dans la rue, et profite pour remettre un peu dans l’ordre. Je prend ici encore du 39 et du 26. A peine 1h plus tard c’est plié. Le plus simple serait de dormir ici car il faut que je valide 11h ce soir, car demain c’est que roulade. Mais, malgré les apparences, c’est affiché qu’il faut éviter de passer la nuit dans le quartier. 

    Je décide de redescendre par la A1, je l’ai déjà fait, il dit y avoir 4 ou 5 miles de plus que par le M6 et Birmingham. Dans tous les cas c’est un peu galère pour sortir de la ville, pas loin d’une heure pour retrouver le M60. Une fois le M62, je laisse couler tout ce que je peux sur les bosses et sors à la sortie Elland pour me poser au lay by en haut. Il est 19h15, j’ai fait ce que j’ai pu pour valider cette 11.  

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  • Not from Greggs, not tasty
    A14, ça n'en finira jamais
    le wagon pour les Mauffrey
    A26
    faut bien faire passer le navet
  • Mercredi 4 Décembre 2019
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    6h15, ras à la bâche, je démarre. Ici, avec l’heure de décalage, c’est encore tôt, ça roule au vert sur Leeds, je chope vite la roulante A1(M).

    La moyenne matinale se maintient à 88, mais comme toujours, du rouge est annoncé plus bas sur Cambridge et ce foutu A14 en travaux. 

    Je m’arrête donc au service de Peterborough pour une bonne douche bien chaude, et un bacon roll café, pas au Greggs encore, hélas, mais à une chaîne concurrente où c’est plus cher et moins bon.

    Bref, je traine 1h, les minutes de ralentissement baissent peu, faut y aller. Et sur l’A1, pareil y a de la retenue sur Stevenage, alors tant pis je me lance. 

    ça merdoie donc un peu sur Cambridge, je perds bien 20 minutes. 

    Le M25 passe bien au vert, le M20 aussi, j’arrive à Folkestone vers 12h45, pas de file du tout à l’enregistrement. Juste au pitstop, sans surprise je suis relégué avec les bâches qui volent vu mes quelques boucles manquantes. Rien de dramatique il s’agit de monter dans une navette dont les parois sont plus imposantes, donc plus protectrices. C’est les waggons Shuttle du tout débit en fait. Et je tombe bien, ça embarque presque aussitôt, j’ai à peine le temps de me manger une salade industrielle.

    C’est parfait, j’arrive sur l’A16 française pour 14h15. ça a du bon tous ces brexit avortés n’empêche. 

    Je file vite sur l’A26, il fait beau et froid, ce n’est pas désagréable. Pas lourd, et je laisse couler. Je visais Berry au Bac, mais je suis loin des 9h, alors j’essaies la sortie la Neuvillette, mais je me fais avoir, pas de petit péage dans mon sens. Sur Reims je ne connais rien, alors nouvel autoroute sud, et je tente le péage qui revient dans Reims, par l’est. C’est bon. j’ai 8h55. Validage d’une 11 propre cette fois. 

    Au menu ce soir, une choucroute maison, enfin pas tout à fait, puisqu’à la place du choux, c’est du navet salé, c’est bon aussi.

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  • Solvay
    Montaigu à Lons
    Vouglans
    Je me suis encore Plantier, c'est pas Mich
    Peli School
  • Jeudi 5 Décembre 2019
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    -3, ça pique pour faire les carreaux que j’ai eu la flemme de faire hier soir. Je décolle après ça à 4h30 vers la 44. Faut que je retourne au gazole, à St Martin sur le Pré, comme lundi. 

    Un café à la caisse, 15 minutes vite fait quoi.

    Je comptais m’arrêter à Perthes, chez le Serge, comme les vrais mais c’est encore blindé à 6h du mat. Tant pis je trace, et puis c’était trop tôt pour faire 30. 

    Pas de jaune sur les ronds point de Vitry ou de la N67. La température est moins favorable au folkfluo de l’an passé. 9a ne glisse pas sur la 67, c’est impec, mais plus loin sur A31, ça a des allures hivernales, tout est blanc, le brouillard.

    Je m’arrête à la BP de l’A39 vers St Jean de Losne pour une douche et un pain au raisins grand crème d’autoroute, tout ça en 30 minutes.

    J’arrive au 1er, et pas des moindres puisque chez Solvay à Tavaux, et toujours dans le gris. ça fait peur aux 1ers abords, la borne tactile, comme si je venais charger, alors que je livre du matos qui n’a rien à voir avec la choucroute, c’est les douches de sécurité. Je rentre assez vite, mais escorté. Mais au magasin général c’est assez cool, pas besoin de casque ou lunettes. 45 minutes tout compris, c’est pas mal. je file en 2 au nord de Dôle, au carrefour du garage RVI Cuynet, y a une biscuiterie en face.

    Là, je passe encore 3 quarts d’heure, mais juste pour 3 pal au sol de film plastique. Bon c’est pas grave, la semaine est faite.  En 3 c’est mode balade on, faut grimper au dessus de Lons, vers Clairvaux j’aime bien là bas, et en plus c’est le beau temps en haut. C’est à Pont de Poitte. J’ai le temps de casser une graine à 12h30 devant chez le client. Je vide ma palette de Rochdale à 13h15.

    ça va, comme ça c’est large pour aller vider Vénissieux encore aujourd’hui.

    Je continue via le haut, Vouglans, Moirans, où j’aperçois 3 gj à un rond point, mais totalement inoffensifs.

    J’ai le temps, et ça fait longtemps que je ne suis pas passé par là, Oyonnax, je fais donc un arrêt à Gefco ici, je connais une ancienne affreteuse de Mulhouse revenu habiter ici. L’agence 01 a bougé de Vierzat à Bellignat, messagerie fermée, ne reste que le service affrètement. Heureusement, il y a une cuisine pour boire le café. On parle forcément de Mulhouse et Vigo surtout. Elle était audacieuse Cindy. Et de GB aussi, puis de Duarig puisqu’elle en donne à Jean No.

    Je file ensuite chez ses confrères de Vénissieux, via l’A40 et le Ceignes et l’A42. ça roule encore bien sur l’A46 pour une journée de grève générale. Il est 16h à l’agence lyonnaise. Ici c’est moins sympa que dans le 01 ou le 68, j’aime pas trop y venir J’y passe encore pas loin d’une heure pour les 6 pal de Leeds. Y avait un ardèchois avec un beau MP4 bleu à quai, un collègue à Mich07. Comme si ça pouvait pas être lui, j’aurais moins trouvé le temps long.

    Fin de journée, la suite demain dans le 26. Je ne sais pas où aller ce soir alors je remonte à Jarcieu. ça roule plutôt bien encore au sud de Lyon. Je reçois un coup de fil de Pierre 70 qui vient de me croiser à Chasse, je ne l’ai pas vu. C’est bien sympa un petit qso au gsm avec Pierrot. A chaque fois qu’on cause ensemble on finit toujours par parler du resto de Montchauvrot. Bon on en dit pas trop mal, on n'a pas envie de se retrouver attachés avec des ficelles. 

    Chanas, ancien haut lieu de la giletjaunie, rien de tout ça sur le rond point. ça bouchonne mais comme d’hab.

    18h je me pose à Jarcieu, 9h pile de guidon, impec, il me reste une cartouche de 10h.

    Pas foule ce soir. José le catalan va s’en aller après qu’on papote un peu. Il a juste du Carcassonne à livrer et la catalogne que lundi vu que c’est férié là bas demain.

    Fabien arrive, il a la ramasse de Stone et Stafford à poser sur le quai, on vide ça ensemble et des palettes de boissons devant. Il me fait un cour pour attaper les ½ pal par 2 en large. Faut pas se louper. 

    Ludo arrive, une dernière fois en mode V8 free kéké, demain c’est le grand jour pour lui. 

    Fabien propose qu’on aille manger à la pizza à Beaurepaire. Je suis donc embarqué avec le boss et son employé. Sympathique soirée et bien mangé, pas de pizza, mais primi secondi..

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  • pensez à nous, ne faites pas demi tour devant nous!
    Romans, toute une histoire
    Miss DGN & Mister UK 2019
    il est terrible Ivan
    Par contre c'est sûr il aura jamais mal aux doigts!
  • Vendredi 6 Décembre 2019
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    On traine un peu au café avec le même noyau dur de Pelissero Ltd que hier soir. Mais aucun de ces 2 membres pourtant très pros ne sait me dire par où passer pour aller à Anneyron, c'est compliqué. Heureusement Stéphane me donne 2 3 indications, genre tourner à droite à la discothèque de Epinouze, et ça passe. Mais qu'il faut que je me magne car la boîte sera bientôt fermée. 

    Je décolle à 8h15, Jarcieu centre, déjà ça bouchonne, c'est l'heure des écoles. Mais on me fait coucou, y a Philippe qui sort du café, entre autre cantine Duarig.

    Plus loin, dans le gris toujours, j'arrive donc à Epinouze, je suis la direction Anneyron, ça passe au centre. Des travaux,du monde plein. Pareil, encore un coucou qu'on le fait depuis une voiture qui retourne sous mon nez, c'est Julie. La fameuse discothèque serait donc là alors! Ah non c'est le pic horaire des écoles aussi.

    Bon j'arrive quand même à Anneyron comme un grand après un bout quand même peu large. La biscuiterie est bien en dehors de la ville, c'est plus simple. J'ai toujours peur dans les bleds du 26 38. 

    Je vide 2 pal de film et me dirige vers Valence, le terminus de ce périple qui commence à durer mine de rien. Et j’en rajoute une couche encore puisque descends par la RN puis via le Leclerc à Valence . C’est plus court de toute façon. Vide, je peux remonter à Jarcieu, mais en passant par Romans pour une ramasse de catalogne Et comme ça je croise mon autre ami ardéchois, Mimich, mais je zappe encore la photo. Bon y avait du brouillard faut dire.

     A Romans, la mise à quai en est presque un. J’en repars très vite à 11h30. Je vais remonter à travers, St Donat, Chateauneuf de Galaure, où des déviations sont annoncées mais il n’y a rien, et comme ce matin Epinouze Jarcieu. 

    Au quai 4 à 12h30, le bureau se vide tout doucement, alors je me vide les palettes ES17, balaie le plancher et casse un graine en attendant la suite. Il y a un peu d’animation quand même, je suis réquisitionné par Julie et Magalie pour vider 2 petites palettes de carnet de cmr d’un livreur. Bon, elles ne préfèrent pas que j’essaies de rentrer les palettes dans le bureau avec le fen.  Donc on finit à l’os d’empiler les carnets neuf sous l’escalier.

    Je termine mon dessert et Jean No est revenu, ça discute avec Nathalie, qui avait déjà fait ma résa de ferry, mais ça change, on prendra finalement un roro le soir, car carburant. C’est cool, grasse mat lundi en perspective.

    Arthur qui se pointe avec une remorque de petits lots me sort une palette 88. Ce serait parfait pour commencer lundi. 

    Jean No a déjà concocté une bonne semi, Arthur me file un bon coup de main, c’est cool , ça avance et en se fendant la poire et tout rentre facilement. Et Jean Bernard vient aussi aider vu qu’il attend le quai, ça bouchonne un peu partout sur la quai et dans la cour. 

    J’ai fini à 15h30 et quelques, on ne peut pas laver, remarque il fait encore froid. Alors si d’habitude j’aurais du mal à gagner le concours du camion le plus propre, là je suis bien placé dans celui des plus sales. Mais juste quand je repars, Yvan vient me détrôner avec son CR qui est dans un état qui ferait croire qu’il revient d’Ukraine. ça lui va très bien, il n’a rien contre le principe en plus. Un mimi quand même et je repars.

    Je passe par Lyon en sachant que ça va être un peu compliqué, je ne suis pas déçu, je paume bien 20 minutes sur l’A46. 

    Au moins ça permet qu’un ami ardéchois décidément plus dégourdi, qui est passé par le “BUS” me rattrappe un peu et qu’on puisse s’envoyer un café de début de soirée à Bourg en Bresse, pendant 35 minutes pas plus. Le pauvre, il n’est pas vraiment sur ces routes de ses chèvres à cette heure ci, il doit encore livrer ce soir par ici. Et en plus avec un mal de dos. Si ça se trouve c’est moi qui lui ai refilé. je ne peux faire grand chose. Je lui propose ma perche à selfies pour s’en servir comme de canne, mais il ne refuse. Donc un mimi, et je l’aide juste à refermer sa portière. C’est dur une portière de FH. Comme quoi il apprécierait peut être un Mercedes.

    Je n’ai plus qu’à me remonter pour ma part, et par le côté Jura, haute Saône, donc route des Vosgiens. j’apprécie, y avait longtemps. Je flippe un moment il pleut bien en arrivant sur Vesoul et le thermomètre n’est guère remonté. Finalement une fois les Vosges, ça s’est nettement radouci. 23h je suis à la maison. 

    Donc dimanche soir, pas besoin de dopage!

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  • il existe des vosgiens équipés
    N4 en hiver, bof aussi
    Calais le soir c'est mieux
    The Zeebrugge Tilbury of the poor
    salut les CADO!
  • Lundi 9 Décembre 2019
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    Partir à 8h, c’est déjà presque les vacances ce matin. Et encore, si je n’avais pas une livraison 88, j’aurais pu traîner un peu.

    45 minutes de route pour cette fameuse livraison, à Thaon les Vosges, enfin “Capavenir”

     plutôt, nom nouveau et étrange d’un regroupement de communes. 

    J’y vais un peu sur la pointe des pieds, car c’est marqué livraison avec petit porteur hayon. J’ai bien essayé d’appeler vendredi, mais sans avoir le contact pour quI est destiné cette seule palette avec un seul fût de carburant. J’ai eu la logistique qui m’ont répondu qu’ils n’étaient pas apte à réceptionner du carburant, mais que s’il fallait vraiment...

    Donc pas de souci, ce n’est donc pas à la logistique qu’il faut aller ce matin, mais au labo, côté entrée voitures. C’est bien accessible en semi en marche arrière, et le sympathique monsieur qui me réceptionne a un gerbeur, donc tout va bien. En même temps on est quand même chez le leader mondial du turbocompresseur pour l’automobile.

    Ne reste plus qu’une petite journée de route à faire, y a le temps. Je me cale alors à 82. Mais la conso a du mal de bien se positionner basse, il y a un vent méchant et il tombe des trombes d’eau.

    J’ai déjà quasi 4h30 au péage de Reims, et surtout faim. Une bonne soupe maison fera l’affaire, surtout par ce temps épouvantable. J’ai la flemme de poser le câble ici. Je reporte à plus loin, à la Leclerc de St Quentin, où il ne pleut plus. Plein à rabord, gazole et adblue, Je ne fini pas en Ecosse, mais on n’en sera pas loin.

    Ne reste que le vent pour m’accompagner jusque Calais, le ciel est carrément dégagé en arrivant sur le port. Peu de monde, dans les files, et tant mieux. je guette partout les poteaux en béton qui auraient pu accrocher ma bâche la semaine dernière, mais je ne vois rien qui colle en hauteur. Enfin faut passer à autre chose, j’ai retrouvé des sangles boucles Schmitz

    dans mon fourbi. 

    Comme j’embarque ce soir pour Tilbury, faut passer se garer au bureau de la P&O. Il est 17h30, et je ne dois bouger qu’à 19h30 vers la ligne pour encore attendre qu’on vienne me chercher, c’est un peu chiant. Tant pis, j’attaque quand même la position ferry, on s’en fout.

    Une fois en ligne, j'attends bien 21h avant qu'on vienne me chercher, et moi tout seul. Je monte en marche arrière. 21h30 c'est garé, attaché. Je suis bien peu entouré. 

    L'équipage en majeure partie polonais et ukrainien ne m'a pas fait à manger pour 6, mais c'est bon et copieux tout de même, une bonne soupe, un plat et un dessert typique de l'est, un gros genre de mille feuilles, confectionné ici même. Il y a aussi un portugais dans l'équipe, et bien sympa, on discute un peu. On va sur le pont assister à l’appareillage du port de Calais. On peut regarder aussi les ferry Calais Dover d’une autre face.

    Une fois dans la cabine, ça se met à remuer assez tôt. Et pourtant la cabine est tout en bas.

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  • Manuel sur le Caroline Russ Roro
    A14 nouveau enfin
    très gentleman grandfather
    vent au sommet de l'autoroute la plus haute d'Angleterre
    Lyon, non c'est Tebay
  • Mardi 10 Décembre 2019
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    Nuit pas top, ça a bien bougé effectivement. Et il faisait très chaud, j’ai cru un moment que je j’allais renvoyer le mille feuilles de la veille dans les milles vagues de cette nuit.

    Et impossible de louper le réveil, le bruit des machines sans doute très proches est infernal lors des manoeuvres dans l’entrée de l’écluse du port de Tilbury.

    Douche et café ensuite à la salle de resto. Le membre d’équipage portugais, Manuel, vient papoter et on va encore sur le pont assister à l’amarrage. Il fait 6 semaines non stop puis rentre 6 semaines en repos chez lui au Portugal via un aéroport parisien. 

    Il y a un peu de retard ce matin dû à la traversée agitée, il est 6h25 f quand je mets en route. Il me manque 15 minutes pour avoir réellement 9h sur le ferry, mais les types qui sortent les semi me font des grands signes que je dois y aller. Tant pis, de toute façon la position ferry a fait le job normalement.

    A la sortie, comme la dernière fois, ce n’est pas le monsieur d’origine asiatique du port qui m’attend pour me donner le badge de sortie du port, mais à la place, une camionnette de Border Force rien que pour moi tout seul. Je dois les suivre à leur guitoune et contrôle de la pile de cmr, et des tas de questions du genre si je détiens des armes, de l’alcool ou du hashish. Non, non et non. Ils demandent aussi si j’ai des passagers clandestins, je pense que non...  Alors ils montent quand même dans la semi avec un clébard. ça les dérange pas de marcher enfin de crapahuter sur les palettes Stone et Stafford avec le toutou qui est excité comme tout. Il a reniflé quelque chose ou quoi? Ils vont me ressortir Jean Bernard qui aurait été oublié là vendredi aprèm. Mais non, ras, ils me donne mon badge de sortie et c’est parti. Il était temps, encore un peu et j’avais les bouchons du matin sur le M25.

    Heureusement ça trace bien pour rejoindre le M1, Cambridge et la petite zone de Swavesey en face du service. Il est 7h20 uk, je m’étais annoncé au client hier pour 7h30. Il est déjà là, il me sort sa palette de carburant avec un gerbeur comme dans les vosges 24h plus tôt.

    Je valide 15 minutes le temps de remballer le câble.

    J’ai l’honneur de passer le bout tout neuf de l’A14, enfin du concret dans ces travaux interminables. Puis A14 full west pour rejoindre le M6 et les incontournables Stafford et Stone. ça a bien roulé, et par le M6 not toll, j’ai 4h10 au 1er, Stafford. Il faisait beau et sec à Londres et Swavesey ce matin mais là ça a tourné à la flotte et grand vent, au grand désespoir du papy qui est de service ici, car il faudra sortir pour me vider, impossible à quai vu que tout est gerbé. C’est le vrai anglais ce pépère, on sent que ça l’enquiquine bien mais il ne veut surtout pas le montrer.

    Bon ça va vite, juste les 30 minutes que j’avais besoin, et je vais chez le binôme Stone à 10 minutes de chemin d’ici. Là 20 minutes pour les quelques palettes. 

    Il est midi 15 français. La suite c’est logiquement Elland, mais pour aujourd’hui c’est pas sûr, ça va encore être à l’horaire merdique de 13h30 local. Je suggère à Julie et Jean No de monter d’abord aux client les plus éloignés pour être sûr de les vider ce jour et reporter Elland à demain.  Mais Jean No pense qu’à Elland devrait vider si j’y suis avant 14h uk time.

    Bon on y va comme ça, mais ils ont intérêt de vider..

    ça roule bien, hormis le grand vent sur les bosses du M62. J’ai encore du poids ça va.

    J’apprend à la radio que la chanteuse de Roxette est décédée, purée ça me fait quelque chose. Une belle voix, de la bonne musique. 

    J’arrive à Elland à 13h15 local, ça vide sans moufter. Sacré Jean No, c’est un prophète.

    Je peux continuer ma route plus haut et pourquoi tenter de vider le restant.  Retour sur M62, c’est foi à peu de charge, je respecte assez le 40Mph, ça bouge bien.

    Puis M61 et M6 The Lakes. Tout ça au bon son du duo de Halmstad que les FM diffusent ce jour, c’est de la ballade, mais à la sauce suédoise, donc efficace.  En Allemagne c’était du son  courant sur les playlist des FM, et des titres moins connus ou plus du tout diffusés en France

     La météo ne s’arrange pas, rafales et trombes d’eau. j’arrive à Tebay avant 16h local, il fait nuit noir déjà. Pas longtemps pour vider leur quelques palettes de matos de montagne, et j’en profite pour camper mon transpal dans la semi. 

    Je suis bien tenté d’aller me poser au truckstop en face, la météo invite vraiment à se poser au Pub.  Mais il me reste à rouler un peu, au moins de quoi réaliser les 55 miles qui m’emmène au dernier client à Cockermouth, ouvert jusque 17h30 selon les papiers..

    C’est parti via Penrith et A66, le long de quelques lacs. D’ailleurs on se demande si ils ne débordent pas un peu vu les inondations sur la route. ça crée des ralentissements mais j’arrive à 17h15 au team M-Sports où le gardien me laisse rentrer. C’était moins 2, à la réception ils ferment boutique. Ils me vident leurs 4 palettes d’essence, j’avais mon transpal sous la main heureusement. 

    Plus qu’à ressortir me poser au layby juste à côté du poste de garde, et avec son accord. J’ai pas loin de mon compte en heures mais je peux valider 11. Et rien ne va mal pour demain d’après le programme. 

    La météo déchaînée semble valider aussi sa fin de journée, et ce ne sera pas du luxe. 

    Soupe et filet mignon de porc avec purée de panais au programme, que du saison.

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  • milk and toast and black pudding, un peu moins glamour que la chanson de Roxette
    Quelques derniers miles en Cumbria
    retour dans le vif du sujet à B'ham
    du coup on sort et ça promène un peu
    Obex à Worcester
  • Mercredi 11 Décembre 2019
  •  

    Je démarre à 7h35 française, pour être à 13h uk à Manchester c’est bien large, et même avec un enlèvement avant. C’était encore étoilé en partant, mais je rechope vite du mauvais sur la A66 vers Penrith, avec presque de la neige.

    Et le vent toujours sur le M6. ça fera du bien de déjà s’arrêter au bon truckstop de Tebay pour une douche et un breakfast, zappé hier. 

    Je traine pas loin d’une heure et me remets quand même au boulot pour retrouver la météo agitée du M6.

    1er enlèvement à Accrington, une usine déjà faite, je reconnais l’accès un peu merdique avec un dévers pas possible sur un pont, faut tout lever. Mais ça va vite à charger, 10m de plancher déjà.

    Il est 11h local, la suite n’est qu’à 13h à Manchester.

    ça va, je mets quand même plus d’1h15 pour y arriver, des bouchons ont un peu meubler le temps à perdre. Mais chez le client nippon, où il est 12h15, on me dit en effet que ce sera prêt que dans 1h. Je peux quand même rester sur place, malgré la place assez rare dans leur cour.  Cassage de graine, y a que ça à faire. 

    Je repars avec quelques palettes de médical pour Vénissieux, la suite est plus tordue, faut être avant 16h30 à Worcester. Pour sortir d’ici, ça va c’est tôt, le M6 avance bien aussi,mais ça rougit noir sur Birmingham, 30 minutes d’annoncées entre M6 et M5. J’essaies les routes secondaires à l’ouest par Dudley. ça roulotte, j’ai dû gratter 5 minutes.. Je préviens surtout Lucas. Il ne stresse pas, le client est sympa, ils attendront. On part sur 17h.

    Une fois le M5 retrouvé, ça reroule. Worcester à traverser encore péniblement et j’arrive à 16h50 local au client, Obex, où l’on charge par l’intermédiaire de Simon, un client lecteur de cdb, ou l'inverse plutôt. Finalement rien ne va mal, un camion devant est encore en train de charger. Avec un peu de bol je validerai 30 minutes. On m’offre le café en attendant, toujours bien reçu ici. Je prends vite la place, 2 pal à prendre, pour le 02 comme la dernière fois. Et le client veut fermer sa barrière, tout le monde est parti. Zut, c’est mort pour valider mes 30 minutes du coup. 

    Re traversée laborieuse de Worcester et enfin M5. 

    Direction London par Swindon. Où vais je valider mes 30 minutes, et surtout où couperai je ce soir? Je trouve une réponse à ces 2 questions, je me pose à un truckstop où restent quelques places. Il est 19h40 français, je n’ai roulé que 8h, mais surtout j’en ai marre. 

    Alors comme chantait si bien Marie Fredriksson : “Listen to your heart!”

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  • 35 minutes peut être mais on piétine on piétine
    02 Courmelles
    Soit Paris Soissons bouchonne ici.
    Turbahnhof
  • Jeudi 12 Décembre 2019
  •  

    J’aurais mieux fait de me casser une jambe que de venir couper ici. Un voisin de parking a fait tourner son MP4 bien 15 minutes avant de partir, avec des coups d’accélérateur accentuant encore le bruit typique d’accélérateur des camions allemands, pas vraiment du bon son suédois en mp3 quoi. Il devait être minuit, uk ou fr, peu importe. Et peu de temps après un frigo tournant à plein régime avec des vibrations partout a repris la place, le pire, juste pour 45 minutes environ. Je le savais déjà, mais là je prends une bonne piqûre de rappel : il y a vraiment des gros c…  dans cette profession. 

    Bref, énervé ensuite j’ai dû dormir 3 ou 4h à tout casser. Je passe quand même à la douche, malgré les 3 degrés à subir pour rejoindre le bungalow où le dernier collègue qui devait être lui aussi très futé, n’a pas eu l’idée de refermer la porte derrière lui.. Enfin, l’eau coule bouillante à peu près tout de suite. Si avec ça je n'aggrave pas ma crève qui court, j’abandonne.. 

    Démarrage à 5h f, cap à l’est vite. 

    ça roule bien, heureusement encore. 

    Le M20 est marqué fermé entre junction 2 et 4. Aie. Non, c’est des reste de cette nuit je pense. 

    J’arrive au Shuttle 2h50 plus tard. Un 1/4h de file pour s’enregistrer, puis pour les passeports, bref, ça piétine comme souvent ici.  Je suis en ligne une heure plus tard.

    Je vais me chercher un café aux pauvres distributeurs et sort les krisprolls pour petit déjeuner un peu, mais voilà que ma file avance déjà. Purée, pas moyen de se poser 5 minutes avec ce système. le ferry c’est long, mais ça fait une pause au moins. 

    Ils ont mis des bus neufs, mais j’ai l’impression qu’ils ont rétréci la taille, on y est serrés comme des sardines. Un ami normand, lyonnais d’adoption, qui vient de prendre sa retraite, dirait qu’on est traité comme du bétail.

    Je fais quand même une sieste dans la navette le temps de la traversée, ça retape un peu.  

    Arrivée en France à 9h45, c’est tout schuss sur A26 vers ma livraison du jour en 02.

    Je croise un autre ami, vosgien lui, mais normand d’adoption, Sylvain, en sortant à St Quentin sud. On papote un peu. Je suis vite à Soissons, je casse une graine à l’entrée de la ville, sur le contournement pl. 

    Je file de l’autre côté sur la N2 à la za du Plateau, comme la dernière fois, à la même usine de fenêtres. 5 minutes sur le site pour vider les 2 palettes de Obex. 

    Je me pose à l’extérieur, c’est pas la place qui manque, pour attendre un éventuel complément.  1h après, rien de neuf, je peux repartir vers le Rhône Alpes dixit Lucas.

    A la limite j’aime autant ça, je craignais un peu un enlèvement en RP, ça aurait été joyeux en ces jours de manifestation. 

    Retour donc par Reims, mais avant, via le bouchon qui descend sur Soissons, et la bonne vieille N31. C’est pas le tronçon le plus pourri, surtout que la chaussée à Fismes a été refaite. Je n’étais pas repassé dans les environs depuis l’été 2018 où justement c’était barré pour cause de ces travaux à Fismes. 

    A Reims, j’opte au plus simple, A26. Il ne me reste pas grand chose à rouler, mais c’est dur, j’attaquerais bien la nuit maintenant sinon ce sera dans un champ champenois que ça risque de terminer.. Si je veux valider une bonne 11 ce soir, je ne vais pas aller loin de toute façon. 

    Je sors à Arcis, pour retrouver une zi, après un coup de fil à un ami. Il est 17h50, la nuit devrait être bonne et calme. 

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  • Lyon A7
    RD143
    les 38 saisons à la fois
    ils ont eu su faire des camions
    on capte bien rire et chansons sur le quai
  • Vendredi 13 Décembre 2019
  •  

    Les plans 26 ne sont pas toujours évidents à trouver, mais en général on ne s’y trouve pas nombreux. Donc bien dormi. Hormis la crève qui monte en cadence, puis la flotte et le vent qui ont repris de plus belle hier soir.

    A26, A5, A31. La jauge baisse je trouve. Je ne comprend rien, comme lund, c’est le temps ou quoi? A un moment j’hésite à sortir à Langres pour aller un peu au gazole. Mais l’A31 est moins raide que l’A5 en théorie. Je continue. je vise le Leclerc de Beaune, à l’avant dernière barrette de la jauge. Mais c’est chiant à y aller, faut prendre l’A6 direction Paris. Bref. Tout ça pour que la pompe pl soit indisponible.. grrr. Je regarde les bornes pour Tournus, et le litrage restant à l’odb, 80l. Aller je tente, je me cale à 82 et on verra. 

    J’ y arrive sans trop de frayeur, sans même tombe à la dernière barrette. Et en plus il est un poil moins cher à cet Access qu’à la Leclerc de Beaune. Enfin ça a augmenté partout ces derniers jours.  

    Retour vite sur A6 et arrêt pour les 30 minutes réglementaires qui doivent suivre à Mâcon St Alban. Douche et passage au Paul au programme. 

    Le soleil est revenu, ça fera pas de mal au moral de grand malade à l’article de la mort, titre que j’obtiens facilement à la maison dans ce genre de situation. C’est pas beau de se moquer. 

    Pour Vénissieux je descends par le tunnel, je ne gagne pas grand chose, mais c’est fun en plus d’être légal. Chez DHL à 11h15, assez vite à quai, en 25 minutes c’est classé. Pourtant des collègues dont un vosgien ont l’air d’attendre depuis un moment, du moins il le fait savoir et comprendre, c’est vrai, on est vendredi, faut défendre son bifteck un peu.

    Je peux aller vider mes 10m restant dans le 38 profond, Veyrins Thuellin. Je me souviens d’une RD qui vient de Bourgoin et arrive du côté de la boîte. La RD143, c’est facile à retenir. 

    ça change d’équipe, il est 13h, faut juste faire gaffe de ne pas se payer un de tous ceux du matin qui repartent sur les chapeaux de roues dans l’usine. ça vide à quai, au compte gouttes, donc j’en profite pour me becqueter une salade pendant ce temps. 

    Le cariste n’est pas trop causant, heureusement un belge sympa(pléonasme) tape la discute, et son accent est parfait.

    Une heure plus tard, je peux me rentrer à Jarcieu, au quai 4 plus précisément. 

    Je n’opte pas pour le plus court, mais le plus roulant et joli, via les Abrets et Paladru. J’ai droit aux 4 saisons sur la route, neige, soleil, pluie et vent à la suite.

    De la marchandise pour moi est dans une semi dételée juste au quai à côté. Pour vider en toute sécurité c’est mieux de mettre un tracteur dessous, c’est pourquoi le chef me remet un ticket pour un tour de mulet de mon choix. Ce sera le FH12 blanc. Même pour 50m, c’est toujours trop cool de retrouver ses 25 ans. Ne manque qu’un cd de Roxette et c'est sous ma semi que je le mets pour le dernier tour uk 2019.

    Mon chargement est bien garni, comme souvent, mais pas trop compliqué, tout est déjà gerbé ou presque, donc je gère, ou je suis dégourdi comme y en a qui dirait. Philippe Moriaud arrive avec quelques palettes pour moi et m’aide à achever du coup. Il a la crève comme moi, donc on a pu se serre la main. De toute façon il fait toujours tout comme moi, il avait mal au dos aussi l’autre fois. Et par là dessus il aime bien les petis pâtés lorrains depuis qu’il y a goûté. 

    Il fait nuit noire quand tout c’est fini. C’est mort pour rentrer, le lavage refonctionne, y a un peu de file, mais je vais y faire un tour quand même. Et Adrien me laisse passer devant lui, c’est sympa. 

    Je repars presque à 18h30 après avoir failli louper de peu Carglass répare 26 Carglass remplace 07 qui lui ne pourra sans doute pas laver avec sa mésaventure de ce matin. Le verre suédois c’est pas ça. Je croise le duo d'enfer Yvan et Emeric sur le rond point qui rentrent. Je ne retourne pas leur serrer la louche, ils comprendront. Et pis la cour est blindée à cette heure. 

    Je file via l’A7, Lyon n’est pas trop trop vilain.

    Même pas un coup de frein sur l’A46. J’arrive à la sortie Genay, et y trouve une place au péage, impec. 

  • Photos
  • mettez lui des bonnes gommes, sa patronne raque
    je ne me fourni pas n'importe où
  • Samedi 14 Décembre 2019
  •  

    Impec, oui, à part que j’ai failli repartir dans le mauvais sens au péage même. Heureusement qu’il y a des quilles manquantes pour opérer un demi tour un peu sauvage devant la tirelire et qu’à 5h du matin c’est calme.
    Le ciel lui, n’est toujours pas calmé. Pas grave, j’avance au taquet quand même, et pas de plaques oranges. D’ailleurs c’est la 1ere fois que j’ai un lot de Elland en non adr.
    Je me fais encore accompagné d’une playlist au son de Halmstad. 
    Les 3h45 passent assez vites du coup. A 9h j’ai récupéré la suédoise. Il est moyennement tôt, je fais le crochet par Châtenois centre et sa boulangerie pour un pâté tient. Un estomac ça se prépare pour les fêtes. 
     

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  • Guten morgen
    Elsass
    Schlucht Pass
    le moyen le plus rapide pour traverser la Manche
  • Lundi 16 Décembre 2019
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    Encore un lundi matin peu commun aux autres, je me suis offert une escapade chez les 68, du côté de Colmar pour un rdv d’ophtalmo assez tôt. 

    ça va, on fait pire comme balade, col de la Schlucht, une éternité que je ne l’avais pas pris. Pas de neige ce matin, et même pas la Thann Valley à passer. Et il faisait même beau ce matin. Enfin il fait souvent beau ici, il y a un micro climat avéré à Colmar. Bref, j’aurais bien continué un peu à l’est, ne serait ce que franchir le Rhin, même si la FM allemande semble  toujours aussi peu avare en kilometer stau annoncés sur l’A5 ou A81 entre autres.

     Aller, je formule ce voeu pour 2020.

    La parenthèse se referme à 11h10 où je démarre mon camion qui est bien isolé sur le parking Jacky. 

    Il fait toujours sec quand même. Je ne rattraperai jamais le temps perdu par rapport aux autres lundi plus matinaux, parfois à cette heure ci je débarque à Dover, mais ça va, les heures de pointe passées tout roule au vert sur la 4 et 44 à peu près comme la nuit, je passe Reims avec moins de 3h. J’ai avalé mon pâté en roulant, mais le reste ne diffère guère des autres débuts de semaine, gazole à la Leclerc 02, et suite de la pause à l’aire du Plateau.

    J’arrive à Coquelles à 18h10, la flotte est là maintenant, et du peuple aussi. Pas de file au pitstop et à l’enregistrement mais ça fait encore du sur place chez les gardes frontières et les lignes d’embarquement sont bien remplies. Je mets déjà 50 minutes à être dans une de ces lignes. J’ai réservé une place à Ashford en partant, pour 19h. Rouler tard pour tirer les heures, ça aurait été sans doute mieux pour demain, mais bof, je ne suis pas audacieux avec ça dans ce pays.

    Bon ça embarque à quasi 20h. C'est long. Bus blindé, ça tousse de partout, j'aime pas ce mode de traversée. 

    L'autre côté, le bus, toujours long aussi, surtout en essayant de retenir sa respiration, ça tousse toujours autant autour. Vivement que tout le monde rentre à son petit chez soi. Je suis content, mon petit rhume de rien n'est plus là, mais gaffe.

     Je retrouve le M20 à 19h55 local. Pas loin de 3h pour traverser, c'est là que je peux prendre la mesure de l'avantage à partir tôt les autres lundi.

    J'arrive à Ashford par la jonction 10 toute neuve. Mais pour aller au vieux truckstop 1994, le nouveau prévu pour 2019 n'est toujours pas sorti de terre visiblement, enfin ne soyons pas mauvaise langue, il reste 11 jours pour respecter le calendrier.

    J'ai bien fait de réserver une place, car c'est  la sélection du cône au dernier rond point avant le truckstop qui vous laisse entrer ou non. 20h15 uk fin de ce petit lundi.

     

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  • les kings du M1 depuis le Burger
    do not stack
    the british viandox
    A580 L'pool M'ster
    garé sur la béquille à Bolton
  • Mardi 17 Décembre 2019
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    Pour des raisons de simplicité et clarification, désormais une fois en uk, je ne parlerai qu'en heure locale, soit l'heure du continent  moins 1. 

    Je démarre donc à 5h20 après une douche bouillante et mon voucher de 6£ échangé en breakfast. C’est là que dire je me lève à 4h30, ça justifie plus le breakfast. Sinon ici, ma fidélité est récompensée, après 13 parkings payés, j’ai droit à un bon d’achat de 15,75£, qu’ils sont généreux..

    Il tombe tours des trombes d’eau. On m’avait pas vendu la gb comme ça mon 1er hiver passé. Mais ça roule quand même , et le Dartford étant encore au vert, je passe le M25 par le nord est. Plus loin ça déchante vite, à chaque croisement de grand axe quoi. C’est là qu’on peut prendre la mesure aussi de ce que le Calais Tilbury apporte en temps gagné en débarquant tôt. 

    Une fois le M1, je ne suis pas au bout de mes peines, de nouveau bien bouché au nord de Luton, arrêté presque 10 minutes. ça aurait pu être 15, ben non. 

    Aller, ça trace enfin par la suite. Mon 1er est à Stoke, bled qui pourrait se relier depuis Ashford théoriquement en 4h30, mais là on en sera loin. Je garde le M1 car le M6 est encore marqué fermé vers Stafford. Et en kil c’est pareil via Derby et la A50.

    Obligé de faire déjà une 45 au service de Leicester. Ici, la météo est repassée au sec Remballage du câble au programme et café à un fast food qui enjambe le M1. 1ere fois que je vais dans un truc comme ça en GB.

    ça va il est récent, parce que il y en a, ça fait peur à voir l’état par dessous. Enfin ils pourront sans doute refaire tout ça quand ils seront sortis de l’UE..

    Je chope donc la A50, elle roule rudement bien, peu de rond points, je suis vite à Stoke, où le client est quasi en bordure de cette 2x2.

    C’est du fil sur palettes, et naïvement je comprends seulement pourquoi un carton était entouré dans le fil en dépassant, c’est pour ne pas pouvoir gerber, les petits malins.

    ça devrait satisfaire le cariste peu sympathique ici, mais de toute façon il en met une par terre en vidant, on ne peut pas dire que ça détende l’atmosphère. Peu importe, ça va vite, je repars à midi pile. En route pour un peu plus haut, Middlewich. M6 inaccessible, faut prendre la A500 pour contourner Stoke du sud au nord, puis enfin M6.

    45 minutes plus tard je suis chez un Norbert, dans une rue nommée ERF Way. Y a t’il un rapport avec le constructeur anglais? 

    ça ne traine pas à vider quelques palettes de matos de montagne. A peine j’ai le temps de m’offrir au distributeur non pas un café, mais un “Beef Borvil”, sans doute le Viandox local. Très bon en plus de réchauffer.  

    Requinqué ainsi, je peux continuer au nord, et ouest, côté Liverpool, une éternité que je n’étais pas aller à l’ouest du M6, à Skelmersdale. Grosse boutique il est 14h ici, faut attendre un peu avant d’entrer, c’est changement d’équipe. J’en profite pour manger un bout de fromage, en complément du viandox de tout à l’heure. 

    ça ne vide pas ici, mais chez un transporteur à 1 ou 2kms d’ici. Le cariste monte avec moi pour y aller. Il baragouine son français appris à l’école, moi pareil avec l’anglais, on se fend la poire. Il prend une photo de son exploit du jour, un tour en camion. Bon j’y aurai quand même passé pas loin d’1h pour 7 caisses mais avec le sourire, ça passe toujours mieux. 

    Il est 15h quand je repars vers le dernier du jour, Bolton, au nord de Manchester. ça roule fort, déjà la sortie des écoles. Un bout de la bonne A580 puis que de la ville pour arriver à mon client, Leigh, Atherton, bref, une bonne heure pour faire à peine 30 miles. 

    Le client est bien en ville aussi, conforme à mes recherches de ce week end, un genre de vieille usine reconditionnée diversement en plusieurs units, comme une salle de gym, un marchand de bagnoles,  un grossiste de bouffe, tout ça dans un lotissement. Il n’y a bien pas d’accès pl aux units vu les hauteurs des portes, je trouve facilement le client quand même, un truc d’articles de sports, et ça vide dans la rue, après avoir bougé quelques bagnoles.  C’est de palettes de béquilles. J’avais dit à Philippe Moriaud vendredi que si ça avait été des déambulateurs, je lui en aurais mis de côté. ça vide vite et bien. ça mets plus de temps à ressortir de ce bled, et à rattraper le M61, banlieue nord de Manchester oblige, bien perdu 15 minutes. 

    Enfin à 16h30 locale, ma journée est finie,  du moins il ne me reste qu’à rallier la bonne commune de Elland comme tout mardi qui se respecte.

    J’y arrive en 1h15, dans la zi comme d’hab. Un peu dépassé les 9h, mais je valide 11. 

    Et surtout il est encore temps d’aller faire une descente, une dernière en 2019, au Morrisons.  

  • Photos
  • ils sont tous givrés ici même la cour
    M6 north ,un peu de répit
    see next year Cumbria, I hope!
    Bury students
    Manchester city road
  • Mercredi 18 Décembre 2019
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    Après avoir goûter le Cadbury, Nutella anglais, dégoté au Morrisons, je démarre à 6h35 pour faire le 1 ou 2 kms qui mène au client dont la carte de fidélité 2019 pourrait être largement remplie aussi.

    Pas d’étrenne, rien, mais ils vont toujour aussi vite pour vider le matin malgré le sol givré, à 7h10 je repars. 

    Enfin c’est déjà trop tard pour repasser le peu de ring nord de Manchester,  où déjà des 19 minutes de retard sont annoncées. Pour filer au nord je tente par le M66 et Blackburn. Pas beaucoup mieux, et à Preston, pareil, les heures de pointes ne sont jamais évidentes. 

    ça fait encore plus de 2h30 pour arriver à Tebay. Et heureusement un peu de soleil a illuminé le trajet sur les 1éres collines de Cumbria.

    A peine 10 minutes ttc pour sortir les 5 palettes, par le brave cariste, qui est toujours en short malgré les 3 degrés qu’il fait.

    Je traverse pour aller à la douche en face. Et je n’aurais pas eu besoin de me presser, Lucas attend des réponses avant que je puisse bouger. Comme ça je valide une vraie 45.

    Je peux descendre sur Manchester, au même client nippon que la semaine passée.

    Et tout pareil, presque à la même heure, on me dit que ce ne sera prêt qu’à 14h. Il est 12h40. Je signale à Lucas, et le temps que je démoule un aspic, le gamin me refile une autre ramasse à Trafford Park aussi, à 3 4 kms. Good. Je fini de manger quand même vite fait mon oeuf cuit dur en gelée et go. 

    ça charge assez vite, 11 palettes, gerbables, mais du coup un peu lourdes et bombées en plus d’être filmées, donc chiantes à enquiller. Mais ne courons pas, y a le temps. ça ira en Tunisie. Enfin ne courons pas, oui mais pas trop quand même, de retour au camion, un sms de Lucas m’invite à autre ramasse avant 15h à Bury, à 15 miles au nord. Le gosse, il bosse. C’est bête, je suis passé devant plus tôt. Enfin, ce n’était pas tombé encore. J’hésite un instant à retourner chez les japonais avant, mais bon il est bientôt 15h quand même. ça roulotte encore pas super pour retrouver le M60, je mets encore pas loin de 45 minutes pour y arriver, et c’est en plein centre de Bury. 

    Pas longtemps encore pour prendre 5 palettes pour Irigny, mais bien compliqué pour ressortir de ce bled. Et déjà les encravatés de collégiens plein les trottoirs. Ils ne font pas de grosses journées. Lucas ne porte pas de cravate et sort bien plus tard du boulot que ça.

    Pour retourner à la firme japonaise, près du stade de Manchester United, ça roule bien dans mon sens, sens rentrer dans la ville. A l’inverse c’est déjà tout blindé. Et autour du stade, y a du peuple quand même, des vendeurs de saucisses ou d’écharpes. Il y a sans doute un match ce soir. 

    Pas longtemps pour charger mes 4 pal dz DHL 69, et je peux repartir pour continuer demain sur Chesterfield. D’ici le plus court, c’est par le ring du centre, A57 et M57. Ma foi ça roule plutôt pas mal, ça passe en plein milieu des buildings dont beaucoup sont encore en construction, impressionnant à voir. Mais une fois de l’autre côté au sud est, c’est le flux de sortie de la ville qui bouche bien, normal. Je mets bien 1h30 pour sortir de tout ça par Stockport sur la A6. 

    Puis s’en suit du plus calme mais néanmoins une moyenne toujours peu élevée puisque petite route qui traverse les Pennines. Dommage qu’il fasse nuit. Peu d’arbres, on devine les formes des montagnes. C’est long et sinueux comme le col de la Schlucht, les sapins en moins.

    J’arrive à Chesterfield vers 18h45, je ne galère pas trop à garer, je file à une rue d’un client où j’ai déjà chargé de la pièce auto, j’avais mémorisé le lieu. Et je ne suis qu’à 2 miles de celui de demain. 

    En attendant, j’ai quand même mis pas loin de 2h45 pour faire 60 miles, ça fait du bien quand ça s’arrête..      

     

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  • client étouffant
    et la route qui va avec
    Sheffield
    Dover dogana
    DFDS 5 étoiles
  • Jeudi 19 Décembre 2019
  •  

    Elle est parfaite cette impasse, gratuit et pas embêté. Je prends le temps de déjeuner, et démarre tranquille à 8h05 pour aller au proche client. 

    Proche mais déjà une rue interdite à prendre pour y arriver bêtement comme map me le disait genre pour une minute de moins. Par l’autre sens il y avait un pont mais qui doit passer de ce que j’avais recherché hier soir sur street view, genre 14” ou 13”9’, ça fait dans les 4m tranquille.

    Bon pas grave du coup, je suis dans le bon sens car il est préférable de reculer dans le petit parc du client situé en plein lotissement et vu l’étroitesse du lieu. 

    Il y a plusieurs boîtes, un type arrive, c’est celui d’où je charge, genre le patron. ça commence bien, il me dit que c’est qu’à 9h. Bon je reste posé comme je suis. Juste je suis un peu fusillé du regard par tous ceux qui arrive en bagnoles pour se garer. Il est vite 9h, le cariste arrive et m’annonce un peu d’attente car mon colis, un spa, est enterré au milieu d’autres. ça va assez vite quand même, je le prends au transpal, il est petit, 2m30, c’est un peu le jacuzzi du pauvre. Mais il tourne tout juste dans la semi.

    J’attends un peu pour la suite de Lucas, je ne bouge pas même si ça regarde encore de travers par les mecs des boîte voisines. Quelle île étouffante quand ça s’y met.

    Bon je peux monter pour un lot sur Sheffield, c’est cool c’est à 15 miles au nord. Donc retour sur Chesterfield centre, ça ira plus vite que de rattraper le M1. Je ressors donc de ce trou de souris, à ma gauche, à l’inverse d’où je suis venu, ça tourne mieux. A part que 1km plus loin je tombe sur un pont voûté qui est affiché à 12”9’, mais qui n’était pas indiqué en amont. Je pige rien, c’est encore un autre pont que celui vu hier soir sur map ou quoi. Inutile de défrayer la chronique en tentant, là on est en dessous de 4m. Bon pas de panique, on est en gb, et le peuple en bagnole ne s’excite pas trop dans ce genre de situation. je peux reculer doucement. Par contre, la boite juste avant, a mis un portique à 2m50, certainement agacé par les autres pauvres malheureux de mon genre qui ont été pris aussi et reculaient dans sa cour. Pas trop fair-play là l’english. Heureusement 10 m plus derrière, et en face, un type sort de sa cour, qui a lair d’un transporteur sort avec le pouce en l’air pour je retourne dans sa cour. Cool. Je retire ce que j’ai dit 2 lignes plus haut.   

    Bon retour par ma rue interdite puis Chesterfield et Sheffield par la 2x2 qui roule bien.

    Et contournement de cette vieille citée industrielle par un grand boulevard assez roulant. C’est à une boîte à ferraille où il en reste quelques grosses, tout près de ce qui a repris la place en activité, les grands centres commerciaux et autres attractions. On se croirait à Amnéville près de Metz dans le 57. 

    C’est la pause breakfast, il est 11h. ça tombe bien il me manquait un n° de commande. Tout ça est réglé en 30 minutes, 2 pal d’acier chargées et boite de sardines de Galice avalée incluse, vu qu’il était midi à mon horloge hexagonale. 

    Cette fois Lucas me laisse descendre comme ça. La semi n’est pas encore pleine, mais oui, il fait savoir s ‘arrêter. Je n’ai pas validé in extremis 45 ici, comme ça je roule un peu et ferai 30 plus loin. Enfin ne rien ne va mal, j’ai encore un arrêt douane à faire à Dover, mais c’est H24 là bas. In extremis aussi, je vois encore un bouchon de 30 minutes annoncé un peu plus bas sur M1. Je sors immédiatement vers Worksop pour rattraper le A1 peu éloignée à cet endroit. J’ai encore eu chaud, marre des bouchons cette semaine. 

    La A1 trace comme d’hab, et même après Peterborough où le nouveau tracé reliant l’A14 est bien fini aussi dans ce sens. 

    Je fais ma 30 au service de Stansted. Service peu réjouissant, y a même pas de M&S Food. 

    Je taille ensuite vers le M25 qui passe bien, pont du Dartford inclus. 

    Comme on est en semaine 51 et que demain je suis dans le grand nord, c’est le père Noël qui m’envoie une suite pour demain sur Amiens.

    Il y a une sacrée file au Shuttle, ça remonte jusque l’autoroute. Ils annoncent 2h jusque l’enregistrement d’après l’appli. Je dirais plus, mais je ne saura jamais car ce sera ferry pour ma part, je ne vais quand même revenir ici depuis Dover.

    Pas de régule avant Dover, et parking Motis mélangeant celui de la douane est loin d’être blindé. J’y arrive à 17h et quelque. 

    Ici c’est bien clair, on suit les instructions, il faut juste que j’aille chez un transitaire en dehors du parking chercher un doc et retour chez Motis où il n’y a plus qu’à monter à l’étage attendre que son n° s’affiche sur un écran. Mais c’est pas trop mal, il y a des douches,  de quoi manger, une boutique, une laverie. Comme au Stop24 de Folkestone, à part que là bas c’est encore plus à l’aise, ils donnent un bip. 

    J’y passe en tout une bonne heure et repars vers le port où ce n’est pas plus blindé que ça. Un peu de monde dans les files P&O, alors je fonce chez DFDS vu que je ne suis pas en ADR et il n’y pas un chat. Enregistré pour le prochain, 19h50, c’est pas trop mal. 

    Posé en ligne, on est bien, on piétine pas pendant 2h30 comme au train.

    Un peu de retard, je monte à presque 20h, mais c’est pas grave, c’est déjà les fêtes, ils sont tops ces ferries. Rien que le self fait plus envie, c’est meilleur en plus d’être gratuit et personnel français. Douches, pareil, un peu plus spacieuse que sur P&O, j’apprécie. 

    C’est là qu’on peut comparer le standing scandinave par rapport au plus standard et vieillot british de P&O  

    Arrivée à Calais à 22h45 locale, je me cale vite sur l’A16, pas pour un grand bout, je stoppe les machines à la zi de Isques au sud de Boulogne, comme à chaque fois que je descends par là quoi. 

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  • Amiens et non Amazon
    Ailly sur Noye
    une der
    le péage des anglais
  • Vendredi 20 Décembre 2019
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    Météo agitée cette nuit, bien plus que la traversée hier soir. Mais le lieu est toujours calme et peinard ici, ça compense. J’attends qu’il fasse un peu jour pour aller remettre un peu dans l’ordre dans la semi tant que j’ai encore un peu de place pour bouger. Le petit jacuzzi est tout de même un peu chiant à manipuler. Petit, mais je le verrais bien dans ma salle de bain quand même.

    Je démarre à 9h, route tranquille sur Amiens. Enfin tranquille, Franck est déjà au rapport avec une autre ramasse à suivre au sud de Amiens.

    La météo s’améliore sur la capitale picarde. C’est à Amiens nord, je passe devant l’usine procter, il y a des camions jusque dans la rue, ça fait pas envie.  Je vais un peu plus loin chez un équipementier automobile, enfin même poids lourd. Vu l’enseigne  destinataire, qui a pour logo une diagonale, je pensais charger des batteries ou bien même une vitre de toit en urgence, on aurait fait un un coup là,  mais non c’est des embrayages qui sont fabriqués ici.

    Bon, je me moque, mais je suis vite remis à ma place, puisqu’on m’annonce à mon arrivée au éxpés à 10h40, que 2 pal manquent et n’arriveront qu’à 13h au mieux..

    Message à Noël pour annoncer cet état de fait. Inutile que j’aille faire mon autre ramasse à 30 bornes au sud quand même. On attend jusque 13h15 et noterons les heures, chargé ou pas. Ici, le type bien désolé m’offre le café, reconnaît mon accent et me fait l’éloge de mon département où il a emmené ses enfants pour y apprendre à skier. Et oui, pour tout les Hauts de france, les Vosges sont le massif le plus proche. Sorte d’Alpes du pauvre quoi.  

    Finalement je ne me plains pas, y a le temps de casser la croûte et de suivre avec la sieste, c’est pas souvent.

    La navette arrive à 13h10, alors que je commençais à retourner au bureau avec ma cmr à tamponner, ils ont eu chaud.

    ça prend encore un peu de temps, faut que je rebouge les palettes de Manchester, elles se seront promenées. Ici c’est du lourd les embrayages, et même qu’ils soient estampillées RVI.

    Je repars une demi heure après pour la dernière ramasse de Franck Transportes Douarrrig, à 25 bornes au sud de Amiens. Il fait beau, c’est bien joli les paysages, même si la plateforme du géant américain à Boves se voit de loin. Moi je vais dans un coin plus paisible, une usine d’échelles et escabeaux à Ailly sur Noye. J’y passe pas h là, puisqu’il ne s’agit que d’un escabeau à prendre en vrac. 25kgs. Mais ce sera le seul lot du voyage que je sangle avec gommes dessous, faudrait pas le rayer. 

    Retour maison maintenant, et au plus simple, je rattrape l’A29 dès que possible.

    Je fais un dernier approvisionnement en 2019 à la leclerc de la ville du petit assureur, qui si ça se trouve est un cousin éloigné et full A26. A fond, non, c’est archi blindé, et de caisseux anglais pour l’essentiel. Et si j’ai pour habitude de vanter le fair-play des anglais au volant chez eux, comme l’appel de phare très fréquent pour que l’on déboite entre autres, ici en France, ça se vérifie moins, ils s’adaptent vite aux coutumes une fois côté sud Manche. Je sors à Reims, ça bouchonne un peu au bout pour reprendre la 44, mais pas autant que plus loin où l’on peut voir parallèlement l’autoroute complètement à l’arrêt.  

    Pause 30 sur un pauvre lay-by entre Vitry et St Dizier, et retour maison direct, oui maison. Lundi je commence en 01, ça laissera 1h du dernier week end 2019 en plus!

     

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  • Arsène 25
    Gaëtan maschine
    le cariste qui sauve l'honneur
    l'homme en orange qui s'appuie sur son transpal est le chef
    le petit Ludo dans son grand Scania
  • Lundi 23 Décembre 2019
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    Grand luxe cette pour cette der, le camion est à la maison, donc c’est plutôt fastoche pour décoller à 3h15. Et pourtant ça pleut bien, on serait bien resté couché au chaud. Enfin, cette semaine devrait être assez courte.

    J’ai pas trop lourd, ça avance bien, à Vesoul je suis face au dilemme Besançon N83 ou bien route des vosgiens? 

    Aller, tout droit pas besak, c’est rare que je passe par là, surtout à la descente, mais vu qu’il n’y a pas trop d’objectifs cette 52éme semaine, je veux faire une descente full natio, donc c’est plus direct pour rejoindre la 83.

    Une fois cette fameuse nationale, on se trouvent forcément plus confrontés à des grumeaux, voire des casse pieds que par la route de Vesoul Dole, mais ça double assez facile quand même. 

    J’arrive en 3h30 Villemotier, but aussi de mon choix d’itinéraire, on aime toujours bien s’arrêter ici, même si je n’en ai pas abusé cette année. 45 minutes sieste, grand crème viennoiserie et serrage louche à Charly inclus. 

    Un peu d’autoroute quand même à Bourg, et je suis vite à St Vulbas, chez XPO pour le compte d’un labo, pour les palettes de Manchester qu’on vide habituellement à Vénissieux. Faut juste trouver la bonne porte, et je retrouve Gaëtan, le collègue du 63 qui cherche comme moi. Il a chargé jeudi à Manchester aussi, mais en a plus que moi, il me laisse passer devant, c’est sympa. En me mettant à quai, je zieute un FH3 à côté, qui ne me laisse pas indifférent, comme souvent les FH3. Mais sa visière ne m’est pas inconnue, c’est Arsène du 25. Serrage de louche et papotage 5 minutes, je ne savais même pas qu’il grattait pour lui. Je dois vite quitter ce mini séminaire du Medef transport 63 25 88 car j’ai encore du monde dans la semi. Le suivant est à Saint Quentin Fallavier, chez un transporteur spécialiste du Maghreb. Faut pas longtemps par Loyettes et la D75, c’est bien et c’est chouette en plus.  Mais une fois chez le transitaire, ça déchante un peu. Déjà le type sur qui je tombe me dit ne pas être prévu, et quand je dis que mes palettes ont au tablier, là il m’envoie carrément bouler, me disant que j’en demande un peu trop. J’ai pas le temps de dire ah merde ou amen, qu’il me suggère d’aller vider mes autres clients et revenir ensuite, ben voyons. C’est pas comme si Julie n’avait pas demandé vendredi si ils pouvaient vider par côté. Surtout que je l’ai déjà fait ici. Je garde mon calme et appelle de suite Lucas qui retrouve le contact qui avait donné l’accord vendredi. Au bout de même pas 10 minutes c’est réglé, le contact est descendu sur le quai, et je peux ouvrir mes côté. Le type de tout à l’heure a rabaissé d’un ton et le cariste lui, est même bien sympa. Non mais!

    ça aura fait 1h quand même pour 11 pal. 

    Je continue un peu plus loin, Corbas, pour d’abord Gefco, agence que je ne connaissais pas, ils font de la logistique pour Volvo trucks. ça va, ça ne traine pas, pas comme de l’autre côté, à la rue des Charbonniers.  

    J’en ai un autre à Corbas, France Express, pas loin du P32. Vite à quai, le colis que je livre est impressionnant, puisque c’est le spa. C’est sûr qu’ils pourront pas le mettre sur leur chaîne de colis. Enfin ça tourne pendant midi, c’est l’essentiel. 

    Le dernier client lyonnais est sur Irigny. Enfin j’ai comme adresse Pierre Benite. facile à trouver, de l’autre côté de la voie ferrée qui est le long de Arkema. A part que cette adresse n’est plus la bonne, dixit un sympathique voisin qui fait dans l’olive. C’est pourtant ce que j’avais sur la cmr anglaise et sur google aussi. Lucas m’avait bien parlé de Irigny au départ, mais sans plus. Le voisin m’explique où c’est à Irigny, dans la zone de Broteau. C’est pas loin, mais faut juste que je retourne maintenant, et avant d’arriver au centre de Pierre Benite. Ouf, je trouve une rue bénite, et  pour de vraie, elle, pour effectuer ma manoeuvre. 

    A la bonne adresse assez facilement, 3 mois qu’ils sont là, et moins tordue que l’autre c’est vrai, il y a un dépôt Breger dans la même cour. ça vide sans trainer le lot de Bury, il m’en reste 2, du 38  et du 42, on va au plus simple, on videra entre les 2 à Jarcieu.

    A peine à quai, la semi bouge déjà, c’est le chef de quai qui se jette déjà sur mes palettes. Oui oui le chef de quai, Arthur, c’est exhibé sur sa belle parka fluo qui est  orange, couleur des chefs quoi.

    Au bureau, Nathalie me remet la mienne,  une jaune, mais bien jolie quand même, et juste pour Noël, c’est sympa ça! 

    Jean No attend un lot principal que Emeric ne tarde guère à ramener avec son Scania désormais attitré, ex de loc de Fabien, et on transvase aussi sec, avec le petit Ludo et Arthur. J’ai déjà 2 lots dans la semi, j’aurai juste à compléter à Pusignan, au départ prévu demain matin mais Jean No a pu ravancer à ce soir, good. 

    Je passe un bon coup de lavage et avant de repartir, je me fais offrir une visite du beau S500 de Ludo, je voulais voir l’intérieur du NG. C’est bien sympa, spacieux et bien fini, c’est sûr le FH a pris un coup de vieux!

    On discute on discute, mais je dois filer à Pusignan, Jean No m’ annoncé à 17h, je pars de de Jarcieu il est 16h bien passé. A fond à travers, ça roule à peu près, hormis un grumeau de temps en temps, un accrochage par ci, une voiture sans permis par là, j’arrive chez Dimo à 17h30 , il n’y a plus personne à quai, ça fait bizarre mais ils me chargent quand même vite fait( ce qui fait bizarre aussi!) le petit partiel de groupage qui sera à livrer semaine 2, ça c’est cool, le week end va être grand pour une fois!

    L’amplitude commence a titiller sérieusement, mais les places autour ici sont rares ou peu inspirantes. Je file vite sur l’A42 et trouve une place au péage de la sortie Balan. 

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    2019, this is the glutend
  • Mardi 24 Décembre 2019
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    C’est le 24 enfin, j’ai traîné un poil au lit. Faut dire je me suis autorisé du confort, j’ai laissé le chauffage toute la nuit à 18. Bon la 1ere chose au réveil que je fais est d’aller jeter un oeil à l’odb. Verdict: 24.4V. Alors Scania70, hein…. 

    Je démarre donc à 3h40, remonte aussi sec sur A42.

    Je sors à Bourg est pour remonter full 83 comme hier, c’est peut être Noël, mais faut rester raisonnable avec l’autoroute quand on peut l’être, surtout pour un gain de temps qui serait de 10 15 minutes à tout casser.

    Je continue tout droit après Lons, ce sera encore tôt à Besançon. Mais sur ce tronçon, comme je disais hier, on tombe toujours sur de tout, des cousins du pacte de Varsovie aussi bien calés à 65. D’ailleurs le père Noël va encore s’appeler Hegelmann ou Girteka pour beaucoup, j’ai l’impression que le retour au pays est de moins en moins systématique  que dans le passé. L’histoire d’envoyer un français en slovaquie le 6 janvier, c’est fini ça, ça faisait désordre et c’était trop coûteux, ça devait fumer dans les bureaux d’exploitation de filiale transports des constructeurs automobiles, chez le francomtois surtout.

    Je n’ai pas pris l’autoroute, mais ça bien roulé, je vais arriver à mon bled en 4h30. Oui à mon bled encore, avec plus de 10 jours de congés, j’arriverai bien à trouver la motivation à entreprendre quelques travaux d’entretien ou autres.   

    Juste un arrêt boulangerie au Syndicat pour le pâté du matin, le journal et quelques viennoiseries pour la maison, un estomac de fêtes, ça se prépare.

     4h30 je suis garé, il est 8h10, très bien.

    A l’année prochaine!