FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • ne nous fâchons pas
    ne nous fâchons pas
    quand quoi yacht
  • Mardi 1 Décembre 2020
  •  

    Il ne pleut plus, ça aide pour traverser le parking qui mène à la douche. Je prends le breakfast en récompense au retour. Démarrage à 5h10, j’aperçois Georges qui doit ronfler encore plus que son Vabis,  il a dû arriver tard hier soir.

    Pas de déviation sur le M20, vite M25 qu’il est temps de passer et vite sur M1 north aussi. Je suis vite arrivé, sortie Northampton sud, il va faire beau, c’est mieux. J’arrive chez DHL pour le compte d’une marque d'électroménager à 8h00. Le temps de rentrer, je passe vite à quai, ça part bien cette histoire. Ils prennent la clé et faut attendre en cabine. Mais au bout d’un moment, pas loin d’une heure, ça ne bouge toujours pas. Je bippe Julie qui prévient son donneur d’ordre. Toujours rien de neuf 40 minutes plus tard, j’arrive à croiser la fille qui m’a dit de me mettre à quai. Problème, on n'avait pas de booking,  donc le temps de trouver une place, ce sera environ dans 2h.  D’accord on est fixé comme ça. Et tant mieux ça ne m’énerve même pas, alors même qu’il n’y a pas un chat qui vient vider. Plus rien ne m’étonne dans ce pays. Il est vite midi française, je casse la graine et ça commence à bouger. Mais au compte goutte, j’aurais pu faire une bonne sieste. C’est vide à 13h30 uk time. Mais je ne suis pas au bout de mes surprises, en reprenant la direction du poste de garde, qui est à 50m, il y  une pancarte sur le passage qui indique qu’il faut s’arrêter, et quelqu’un qui confirme en faisant signe. Jusque 14h, c’est le changement d’équipe, voilà. Purée on est chez Peugeot Mulhouse ou quoi? Mais là encore, je garde mon calme, ce doit être qu’au bout de 6h dans une boutique on perd toute notion du temps. Je réchauffe la mécanique et route sur Peterborough à 60 bornes d’ici pour aller attraper un complet.  Une heure plus tard là bas, plateforme logistique encore avec des conteneurs, mais là pour des équipements d'espaces verts. On monte du made in china de france à angleterre, et on redescend du made in china d'angleterre à france. Donc l’europe se décompose pour que chacun se fasse concurrence sur son made in china.  

     Pareil, vite à quai, clé au bureau, mais ça là ça charge vite, 1h30,  ouf. Il est fait nuit quand je repars pour la région parisienne via A1 south et channel où la carte map est déjà bien coloriée en rouge. J’ai regardé en chargeant pour réserver une place à Ashford mais niet, il n’y avait déjà plus. Pas grave, je vais traverser épicétou, une journée ici m’aura suffit cette semaine. Le M25 passe encore bien et j’arrive vite au bout de la file du Shuttle qui remonte un peu moins loin que semaine dernière, en gros que 2 kms sur la bau avant la sortie. ça avance toutes les 3 minutes, on peut à peine se réchauffer sa soupe. ça donne 2h pour rejoindre le 1er guichet de l’enregistrement, puis c’est reparti pour une petite heure de piétinement jusqu’aux lignes. Ce truc est usant. J’arrive à minuit au terminal côté français à minuit après un début de ronflage de 35 minutes dans la navette, et “AU REVOIR”... Go pour raquer au nouveau parking comme les dernières fois, il reste toujours des places, c’est déjà ça. ça va le trafic dans l’autre sens semble apaisé. 

     

  • Photos
  • un mercredi lambda pré bexit dans le calaisis
    les routiers du nord
    xpo 95
    c'est pas que ça manquait
    la lorraine délocalisée
  • Mercredi 2 Décembre 2020
  •  

    Je vais aux douches à 7h30, c’est pas du grand luxe, mais il y en a un certain nombre et c’est nettoyé entre chaque passage. Et le type du cru au vu de son accent est bien sympathique et marrant. De l’autre côté, aux contrôles, le trafic F vers UK bât son plein à nouveau. Mais où vont ils et que transportent ils tous, c’est désespérant. Je mets en route à 9h10. Purée la file remonte encore loin sur l’A16, un truc de dingue. Sans parler des migrants qui n’hésitent pas à rappliquer en pareille circonstance, ils déambulent sur les voies. Finalement je suis bien content de monter essentiellement le lundi. 

    A26, A1 avec une météo très changeante, du tout gris au grand beau. J’arrive à Vemars à la maison XPO à midi et quelques. ça part bien, j’ai un quai rapidement mais les “EDI n’ont pas été envoyés par l'expéditeur anglais, faudra attendre un peu, 1h peut être avant de commencer à vider. Bon c’est comme ça, et je préviens Maxime qui m’avait déjà envoyé la suite sur le 91, ça ne l'inquiète pas. Du coup je vais bien casser la croûte, c’est bien aussi, surtout un reste de blanquette dominicale, et une sieste derrière. ça commence à bouger une heure plus tard. J’y passe 2h ttc. Je file sur Chilly Mazarin, à travers, A1 A3 périf, ça n’a pas l’air vilain. J’irai me faire payer le café chez collègue Yannick une autre fois, faudrait déjà qu’il puisse retraverser ce foutu channel. Une heure pile plus tard j'arrive sur un genre de plateforme de distribution de marque générique. Faut attendre qu’un tchèque finisse et je prends la suite pour me charger moi même un complet d’épicerie pour le 26. A côté se pose un Guivarc’h, bien sympa, qui charge pour rentrer dans sa Bretagne. Il relève que j’ai une fosse. Tiens il connaissent ça en Bretagne. En fait il est Lorrain d’origine, et a eu une semi comme ça dans sa jeunesse. Il est originaire de Forbach, roule depuis longtemps pour les Bretons et a fini par aller habiter là bas. Il a l’air d'apprécier. Plus que Forbach, ça peut se comprendre. 2h plus tard je suis chargé. Je n’ai plus l’habitude de bouffer du complet, mais 2h, faut croire que c’est le tarif habituel. Enfin peu importe, quand ça se passe avec le sourire. Je peux filer avec ça à Bren, “au mieux” comme dit Maxime. Je retrouve l’A6 proche avec un peu de rouge mais pas longtemps, l’avantage en gardant la direction Lyon au lieu de reprendre la N104 vers l’est à Corbeil. 16t, le bon poids pour l’A6 south Burgundy. Je fais une pause soupe cancoillotte vers Pouilly en Auxois, sans trop savoir si je roule 10h ou pas.

    La neige ne doit pas être loin dans les dernières bosses avant la plaine de la Saône. J’ai 8h45 à Mâcon nord, aller go au BP truckstop, aussi bien que d’aller chercher à garer je ne sais où sur Lyon, y a large encore de la place,  et ce sera douche sur place demain matin. 

  • Photos
  • peu importe le sens c'est joli
    c'est jamais le Bren ici
    une p'tite photo pour le chef une p'tite photo pour le chef
    le 26 provençal vu du 07 industriel
    comme les vrais, lavage la nuit
  • Jeudi 3 Décembre 2020
  •  

    C’est vieux mais c’est encore de vraies douches de truckstop ici. Plus de restaurant, mais toujours des viennoiseries fraîches, bref, ça me va. Je démarre un peu avant 8h, ce n’est pas encore assez tôt pour passer Lyon. C’est la pas à la régule que se passe l’A46 mais ça peut aller. Et de l’autre côté c’est soleil. Je préviens Christophe de chez Jacky à Bren de l’horaire de ma venue, 10h30, ça lui convient. En même temps c’est un vrai gentil ce Christophe, pas le genre contraignant. ça vide donc au soleil le complet d’épicerie et je peux ensuite filer vite fait avant midi prendre une palette de cuir à aux tanneries de Romans pour la Catalogne. S’en suit une rafale de sms de ramasses à faire, dont le chef a le secret, mais tranquille, tout sur même secteur. ça commence à Valence. Le mieux est d’abord de casser une bonne graine à Alixan le long du resto où des Suisses de Leimgruber ont leur rond de serviette, mais le resto est fermé, et il n’y pas ce vieux Enzo dans le lot. Enfin ils sont toujours mieux là qu’à Ersfeld en suisse. 

    Parti une 1ere ramasse uk à Valence, à une usine de vis, près du dépôt Citea. Puis Portes les Valence à la logistique drômoise, en face chez Gondrand, pour 2 catalogne, en ayant aperçu au passage un contrôle Dreal qui avait bien sérieux sur le parking du garage de Fred à l’entrée de la zone. Là ils sont sur place pour fouiner un peu. 

    Je termine sans repasser devant le contrôle, en taillant en face et de l’autre côté du Rhône à Guilherand, dans la rue à Comte Frères pour charger quelques palettes d’alimentaire qui mènent aux portes, à destination de l’Italie. Pour optimiser au mieux le changement de département, je me dois de faire the photo sous le château du chef Cruchols. Et seulement après je peux revenir dans le droit chemin de Jarcieu, où il est possible que l’on m’attende, j’ai les moyens de nourrir du monde avec mes nombreux lots. 1h plus tard là bas, ah oui on doit m’attendre, Adrian s’empresse d’ouvrir mes portes, et on vide ma semi en 2 temps 3 mouvements et je dois quitter le quai aussitôt. Puisque c'est comme ça je m’en va squatter le lavage. Mon copain Christophe du 7cube arrive, je finis donc la journée sur le quai où ça bouge pas mal ce soir, jusque 19h passé, et sous les ordres du redoutable chef du soir, l’autre Christophe. Demain, pour commencer la journée, c’est zone courte pour ma part, la coupure va être bonne.   

     

  • Photos
  • Lapeyrouse Mornay, le client est dans le champ
    Ya, le 9 cube est là
    le 7 cube aussi
    N7 Salaise Chanas
  • Vendredi 4 Décembre 2020
  •  

    Il a plu une bonne partie de la nuit et ça continue pour aller rejoindre la douche où heureusement le chauffage fonctionne bien. Un café au distri de la cuisine et je mets en route un peu avant 8h pour Agnin. Oui, c’est zone courte ça au moins. Chez les frigomen à Pole 38, 1ere fois que je vais là. Je suis à quai de suite, j’attends en cabine. Fabien arrive, avec un frigo ronronnant, pour charger. Mais ce n’est pas ici, mais à Anneyron qu’il doit aller en fait.  ça me rassure, y a pas que moi qui ne lit pas les sms jusqu’au bout! 

    Chargé à 8h et quelques, de résidus de cassis à destination de Lapeyrouse Mornay, very zone courte spirit. Quoique dans un autre département tout de même. C’est à une fabrique de thés un peu perdue dans les champs, le lavage de la veille ne va pas s’en remettre. ça vide assez vite les palettes de fûts, je suis dispo à 9h. Cette fois le moteur va monter un peu en température, direction Andrézieux Bouthéon. Faudrait que j’aille au gazole, je suis sur la réserve depuis hier mais bof, encore pas trop le temps, faut que je sois revenu à 13h15 à Salaise normalement. Il reste 96 l théoriques à l’odb, c’est quand même pas le bout du monde le 42. Aller je file. Je croise en chemin le p'tit nouveau du 9 cube, Yannick, à Chasse. 

    J’arrive à SNF Andrézieux bien avant 11h. ça va pour du déchet il n’y pas trop de formalités, je peux rentrer direct, et le plancher de ma semi à fosse ne pose cette fois pas de problème. Cette usine est énorme, heureusement qu’un cariste me retrouve à la pesée, y a 2 places à charger. D’abord 2 caristes, puis 3, j’arrive pas à suivre, du ibc plein au sol, et du vide gerbés dessus, et quelques fûts. Une bonne heure et une bonne suée plus tard, je peux repartir, ça n’a pas trainé. Je serai à l’heure à Salaise, ou pas loin. Surtout que je ne vois pas où faire du gazole sur Sainté. La jauge n’a pas bougé, toujours 2 barrettes de la réserve. Bon j’ai 23t600 par contre. J’y vais molo sur la A47,  un beau pléonasme que de dire ça. 

    Je croise un Stéphanois notable, Juju, vers Vienne mais me prend un vent non moins notable. Ah le Daf ça donne des œillères ou quoi!

    Entre Chanas et Salaise, j’oublie encore pour l’arrêt à la Total, vu que je peux être à l’heure à poubelland tout proche, on verra après. J’ai l’entrée du fond pour adresse. Mais j’ai 4 bons, ce qui veut dire 4 pesées.. Et encore mieux, j’ai l’autre entrée à faire en fait pour les ibc vides. Je croise mon copain Christophe 73 qui arrive de son pays, il a rdv qu’à 16h.J’arrive  manger une salade vite fait avant la 1ere pesée et vide assez vite les ibc vides et revient au fond, direct en bascule, en snobant les Jéremy et le père Philippe Cancade. L’ex bleu savoyard a lui pu déjà vider, il est bien vu. Sans suis 3 aller retour bascule, et autant d’ouverture fermeture de la bâche, le tout sous une météo bien humide. A 16h c’est enfin vide, en remerciant presque l’analyse des produits qui m’a permis de valider enfin 30 minutes, chose non faite depuis ce matin, sans quoi je n’arrivais pas à remonter à Jarcieu d’une traite. ça bouchonne sur la route de Chanas, tant pis, je snobe encore le gazole, je vais d’abord monter recharger, via la petite route de Agnin Sonnay. L’odb affiche encore 50l, j’arriverai bien à redescendre ici ensuite.

    ça va mon chargement simple, et pour du national ne prend pas trop de temps, je ne passe que 25 minutes à Jarcieu puis repars aussi sec, enfin non, encore tout mouillé. Cette fois, pas d’excuse, je dois fair le crochet à la Total de Salaise pour en sortir enfin. Tant que je suis là, je me gare en face pour le petit plaisir de fin de semaine, un tour au Blachère, mieux vaut tard que jamais. Et j'en bave depuis ce début d’aprem. Il est bien tard quand je repars pour de bon, de toute façon c’est mort pour pouvoir rentrer au niveau amplitude. Heureusement car je paume du temps au carrefour de l’A42 et 46 avec une bagnole couchée qui bouche une voie. ça commence à être raide, mais je pousse quand même jusque l’aire de Gevrey Chambertin. il est 21h30 ici. Je me serais pas vu reprendre la voiture ce soir.  

  • Photos
  • Samedi 5 Décembre 2020
  •  

    J’achève la baguette Blachère et décolle à 6h30 après une bonne nuit sur le parking des caravaneux.

    2 petites heures plus tard le break belgo suédois est chargé. Repos! 

    “AU REVOIR”

     

  • Photos
  • Vitry le François channel
    Mr Rapido
    N29
    c'est pas souvent qu'on sort tout l'attirail
    N17
  • Lundi 7 Décembre 2020
  •  

    7h15 c’est parti, je m’améliore en traînage du lundi matin. Mais pas de course après le Channel ou de place de stationnement ce lundi, c’est repos. N4 comme d’hab, mais je fais une escapade à Vitry le François pour une palette de carburant. Déjà fait ce client une fois en montant en GB, et pour PSA aussi à l’époque, vu que c’est un fabricant de réservoirs . ça vide au labo, y a pas de fen, le temps qu’il en vienne un des expés, je décide de dépoter la palettes constituée juste de 8 tonnelets de 25l. 15 minutes je peux continuer mon chemin habituel qui file vers la 44, Reims et A26, comme un lundi quoi. Mais pas de pause pâté à l’aire du plateau, j’enquille avant, l’A29. Je mange en 30 minutes à la prochaine aire de cet axe. Il fait bien froid, l’ambiance brouillardeuse et givrante à la fois n’est pas là pour tempérer. Une bonne ration d’endives à la bressane cuisinée par ma chérie fait le plus grand bien. 

    Je n’ai plus que 15 minutes à rouler pour rejoindre le client à Estrées Deniécourt,   le client habituel de boissons. Il est 13h, il me vide aussi sec. C’est pas forcément la grosse rigolade ici mais ça va quand même toujours assez vite. Je peux filer vers le retour reçu de Franck, à 44 kms d’ici, au sud de Moreuil. C’est une grosse cartonnerie.  La dame du poste de garde est bien bavarde et sympathique, elle me dit que mon camion est beau. Le truc que j’ai pas l'habitude d’entendre. Elle raconte aussi qu’il faut sangler mais que depuis la semaine dernière. Je peux rentrer direct me poser à quai, ça ne bricole pas. J’allais dans une usine du même groupe à Kaysersberg dans le 68, c’était moins fluide.  Pareil que chez les alsaciens, c’est pour charger des bobines, donc du lourd, très, même. Faut mettre des béquilles sous les longerons de la semi à l’arrière, car le fen est balaise. Le cariste est moins drôle, mais ça ne traine pas à charger, à peine 20 minutes pour poser les 27t600 réparties en 11 bobines. Naturellement il n’était pas possible de poser les sangles au fur et à mesure. Donc c’est parking où on peut et ouverture des 2 côtés. Avec l’échelle ça va encore. Un collègue qui charge derrière, vient regarder tout affolé comment il faut faire pour sangler. “Quoi? ouvrir les 2 côtés??” je lui prête mon échelle pour que l’état de panique redescende. Bon sinon il a tout ce qu’il faut, sangles et équerres, tout est bien neuf, il ne doit pas s’en servir souvent. Je repars à presque 16h, direction le 38. De là c’est via rp, y pas trop le choix. A1 à partir de Ressons et je ne tergiverse pas longtemps quant au choix de l’itinéraire, je sors à Senlis pour attraper la N330 puis Meaux. Cette route a beau être pratique, elle n’est pas particulièrement rigolote et encore moins de nuit. Une fois Meaux passé ça va assez vite pour rejoindre l’A5 via la N36. J’oublie pour traverser Melun, avec presque 28t, bof. Un peu d’A5, d’A19 et A6, et peu importe l’axe, c’est bien calme au niveau trafic. Je me pose à l’aire de Venoy à 20h, il y a de la place large. Par contre, ça manque d’éclairage, c’est le noir complet. Avec mon chargement j’ouvre une porte, Noël n’est pas encore passé, et quant au gazole, je n’en ai qu’un quart. 

  • Photos
  • quand il faut il faut
    aire des flots bleus liner
  • Mardi 8 Décembre 2020
  •  

    Rien n’est plus profitable que de valider une 11 le lundi. Douches en grand nombre et correctes ici, avec un chauffage à résistance bien efficace, il a fait bien bon aussi. Et ras sur le véhicule ni à la jauge, tout est réuni pour attaquer bien la journée à 7h, après un petit dej en règle bien sûr. La jauge se maintient malgré les bosses du Morvan de l’A6, que je peux snober le Leclerc de la sortie Beaune où j’y peux apercevoir une file de camions. Je peux tenir large jusque Tournus. Tant qu’à faire je sors à Chalon sud pour un bout de N6 afin de trouver du pain car là aussi je suis sur la réserve. Et tant qu’à faire, j’embarque aussi un pain au chocolat. Bien pratique cette boulangerie à St Loup de Varennes.  Puis arrêt donc à la Total de Tournus pour un peu de gazole. Antho arrive quand j’ai fini. Il monte en GB. Comme à peu près tout le monde en ce moment, ça ne l’amuse pas trop. Mais bon, dans un mois on tirera la langue. Je reprends l’A6 pour tailler à mon client, un peu paumé puisque à St Jean de Bournay. J’y vais par SQF et Diémoz, la moyenne prend une bonne claque,  mais j’arrive tout de même au client à midi avec pile 4h30, heureusement que tout est bien fléché pour la réception, pas une minute d’égarée, en place direct. ca vide par les côtés, tant qu’à faire c’est pas plus mal pour dessangler, et pour le plancher aussi. ça ne traîne pas, je mets presque plus de temps à ranger tout le fourbi. Je ne gêne pas, j’en profite pour casser la graine sur place. Je peux revenir ensuite direct au quai 5 de Jarcieu en passant à moitié à travers, par Semons, Bellegarde Poussieu, la D51 quoi. A peine à quai, la dream team du quai, Anthony et Damien s’active à me charger un complet de film plastique à destination de la GB. Il faut y retourner, à la guerre comme à la guerre. ça ne traîne pas, 20 minutes plus tard je repars. C’est mieux, il est encore temps de passer Lyon facilement. Je visais Gevrey Chambertin sans dépasser les 9h, finalement j’arrive à la suivante, Dijon Brognon, côté station. Je me trouve un de place tranquille sur le machin de vidange des camping car. Normalement ils ne roulent pas de trop en ce moment. Parti pour la 2éme 11.

  • Photos
  • le gars du sud par ici, n'est ce pas suspect ?
    sur le canal fenêtre ouverte la station!
    je prends la pose à côté de la mémoire du transport européen
    vivement demain...
    Freight clearance Folkestone
  • Mercredi 9 Décembre 2020
  •  

    5h15 youpi, la 2éme 11 est validée, à nous les amplitudes à l’anglaise.

    Météo toujours au sec, mais bien fraiche, A31, puis A5, j’ai bien failli aller tout droit vers A31 nord et mon parking, mais on est que mercredi. Je prends quand même la N67, ça ne changera psa grand chose à cet après midi. ça roule, c’est déjà ça, même sur St Dizier, et idem sur la N44 malgré l’horaire de pointe du matin. Je fais du gazole à la Leclerc de Reims puis boucle la pause un peu plus loin à la Avia du Champ Roland pour me doucher à et câbler la semi. Les chiffres du shuttle indiqué sur appli ne sont pas délirants, 2h de file avant l’enregistrement, au lieu de 4 les mercredi précédents, c’est même étrange. C’est pourtant bien vert sur l’A16 vers la sortie du terminal et aussi sur la rocade de Calais. Je mets pas longtemps à comprendre le truc, ils indiquent avant St Omer l’arrêt obligatoire plus loin pour les camions, ils stockent en amont. Mon camarade Phil 26 qui est venu se perdre dans ces contrées au moment le plus épais de l’année arrive de Roye par l’A16, pas bête. Du coup je sors à St Omer, à la grande barrière, juste avant la ligne de cônes qui sert de rétention sous l'œil des gendarmes. J’enquille Boulogne, et je suis tout seul. J’ai croisé à la sortie Georges, qui arrive de Loon Plage, où il a rechargé, il me dit que le port ferry de là bas est calme, mais que c’est la crise aussi sur l’A16 qui arrive du nord où ils stockent aussi pour Calais. Aller je garde le cap de Boulogne et A16 et retrouve mon copain qui m’attend gentiment à la dernière aire avant Calais et on file au terminal. RAS, à part une camionnette de crs et un migrant perdu par là, on est direct stockés sur des lignes tout près de la Total et des contrôles de sécurité. On est soulagé d’être là, toujours mieux que de poireauter sur l’autoroute à la merci des migrants. Et finalement ça avance assez vite, d’autant plus qu’on est calé sur le canal 7. Même pas 2h plus tard on est en effet dans les réservoirs, et on embarque après 30 minutes d’attente, ma foi ça a bien été. Et en plus dans la même navette. Ce gars là a quand même connu l'ouverture des frontière sur le transmanche. On se voit peu, mais à chaque fois ça vaut le coup, toujours dans des périodes de crise. La 1ere fois ça remonte aux gilets jaunes y a 2 ans, on avait fait un bon bout de route ennsemble et l’année dernière, c’était une remontée de Narbonne avec la neige. Nos routes se séparent vite, je dois m’arrêter aussitôt au service de Folkestone pour une douane. D’où on peut admirer la longue du Shuttle qui remonte encore plus haut, ça promet pour le retour. 

    Je visais de rouler un peu ce soir, mais la douane traîne, ils ne trouvent pas mon dossier, je perds déjà 1h30 avant que ça bouge, du coup je reste sur place, ce sera très bien. 

  • Photos
  • M25
    Mr Fast
    Alcester
    entre Alcester et Worcester
    et donc Worcester
  • Jeudi 10 Décembre 2020
  •  

    La douche est nickelle ici mais dommage les restos n’ouvrent pas tôt, toujours rien à 6h30, tant pis pour le breakfast. Je mets en route à 7h, rien ne va mal pour un rdv à 11h vers Oxford. Je croise peu de temps après Tophe l’écossais qui va s’en doute passer une bonne journée dans le Kent à piétiner. Le M25 sud se passe pas trop mal, le client que je connais est bien paumé au sud de Oxford, j’enquille le M4 à l’ouest, Reading, puis monte la A34, et je tombe dessus. C’est dans une vielle base militaire ou aérienne on dirait. Il est 10h05, pas de souci ils me vident de suite, et à 2, je dois courir pour ouvrir et fermer les 2 côtés de la semi, mais c’est mieux comme ça. Lucas m’envoie la suite, prévue qu’à 14h,  l’ouest de Oxford, mais on doit pouvoir y aller avant. Il est midi français, je décide de casser une graine ici pour boucler une pause. Je pars là bas tranquille, Oxford, et A40 west pour arriver chez un transporteur à Witney. Je peux me mettre à quai aussitôt, alors que c’est bien marqué 14h sur leur feuille, il n’est que midi 30 ici. Parfait, tout ou rien ces angais. 1h plus tard avec une bonne moitié d'épices dans la semi, Lucas me dirige vers Alcester. Je suis quasi sûr de quel client il s’agit. C’est bien chez le fabricant de broyeurs de branches. Ici, ça va toujours bien, jsute un à charger à destination du 30, et 3 sangles à mettre avec l’aide du sympathique polonais. Il reste de la place, mais Lucas me demande si je pourrais traverser ce soir. Oui, ça pourrait mais à la condition de partir tout de suite, l’amplitude serait encore honnête en arrivant dans la queue pour le tunnel, et surtout qu’il n’y a déjà plus de place en réservation à Ashford.. Mais finalement on passe vite à autre chose puisqu’un enlévement vient de tomber à l’instant, pas loin de là, chez mes amis à Worcester. C’est 30 bornes à l’ouest. Aller c’est parti par les petites routes autant typiques que salissantes. Là ba il fait nuit, mais il ne faut pas longtemps pour charger à la maison Obex. Le seul hic, c’est du 62, dans mon cas ce serait mieux de vider demain. Il ne manquerait pas grand chose pour que je me lance vers le tunnel ce soir, mais cette fois ça serait un peu tordu de ma part en arrivant au bout de la queue avec 9h57  de volant. Il faut être sage et plutôt trouver à se garer à la place, enfin trouver une place surtout. Je repense à une petite rue à Reading, où j’ai chargé il y a peu, moins risqué que de pousser jusque Cobham où il sera 20h passé. ça fait passer par un peu de M5 sud, Swindon et le M4. La rue est à 3km du M4. Je file là, regarde de loin au fond de l’impasse, c’est libre, je peux reculer. Il est 18h30 local, ça ira comme ça.    

     

  • Photos
  • c'est que dalle ce matin
    Un authentique parrain du cartel de la diagonale, ça n'utilise pas le chauffage
    Mr Binz 26
    Harnes 62
    prendre la nation, ça instruit
  • Vendredi 11 Décembre 2020
  •  

    RAS au réveil, c’est parfait ici, comme toute rue paumée en général. Je mets en route à 3h50, et je découvre en checkant map que le M4 est bouclé juste autour de Reading. J’ai bien fait de regarder, je peux traverser la ville vers l’est par des zones pavillonnaires pour retrouver le Motorway. Vite sur le M25, c’est tranquille à cette heure. Contrairement à hier, ça semble s’être résorbé sur le channel, même à Douvres. Je vais au train moi, sans me poser de question, hier encore, Emeric ou Tophe ont mis 9h via la mer. J’arrive au bout de la file à Folkestone, il était temps, elle va juste commencer à déborder sur la BAU du M20. Là je sais que j’en ai pour une bonne heure avant le 1er guichet Quand on est habitué, ça ne parait rien du tout. ça piétine ensuite jusqu’aux réservoirs d’avant embarcation, le tout en 2 bonnes heures. J’embarque à 8h55 local pour arriver à Calais à 10h40 française. 3h30 le tout, comme à la montée, on est à des temps comparable au ferry hors période de crise. Je n’aime pas le train du tout, mais faut reconnaître qu’il y a de sacrées capacités pour faire face à des périodes comme on vit actuellement. A la condition de ne pas être en adr bien sûr. J’ai eu du bol cette semaine avec tout ça. Du coup je vais m’offrir une bonne douche au parking de la sortie, chez Mr Bienvenue chez les ch’tis, qui fait bien le ménage entre chaque passage, c’est sympa. Ce parking qui était entièrement disponible les semaines passées, semble coupé en 2, les ¾ restant sans doute prêt pour l’autre chaos à venir, le no deal imminent au 1er janvier.   J’embarque le hot dog toujours offert avec un café et go sur A26 pour mon client urgent chargé hier soir pour le 62 côté Lens. Et qui je vois quand je file sur cette autoroute, Mr Phil du même numéro de l’axe garé sur une aire avant Béthune. Je m‘arrête lui faire coucou, il s’est arrêté tard hier soir, vu qu’il a traversé en ferry. Il me montre tout content ces emplettes de Noël à forte thématique de sa semaine passée, des authentiques britisheries, venues de l’angleterre drôle, qu’on aime bien. Moi ça semble mal barré pour que je trouve une panettone authentique pour Noël de cette année. C’est ma chérie qui va être triste. 

     Je n’ attends pas qu’il reçoive son complément du jour, j’ai une urgence dans la semi, une bonne demi heure plus tard j’arrive chez mon client à Harnes pour vider ce lot de Worcester, après une traversée complète de ce joli bled minier typique du Nord Pas de Calais.

    Noël n’a pas trouvé grand chose pour me compléter. C’est comme je veux, soit j’attends un peu ou bien je commence à redescendre. Je choisis la seconde option, il est bientôt 14h, ça ne va plus trop tomber à cette heure là. Et surtout en partant maintenant, je peux rentrer à l’aise ce soir. C’est toujours bon à prendre de rentrer un vendredi. Aller go, A21, A1 et A26. Jusque St Quentin sud, je vais mettre un peu de gazole et je me paie le luxe de continuer par la natio 44 jusque Reims.  

    Tout roule ensuite, Reims, Chalon puis N4, avec pause goûter et 30 en route avant Gravelines. A 19h45 je suis garé chez Jacky. J’adore quand une semaine se déroule sans accroc, surtout quand elle inclut un tour uk pré brexit. 

     

  • Photos
  • bon point de vue
    Anthony
    & Anthony
    Rhône valley
    "on se décarcasse"
  • Lundi 14 Décembre 2020
  •  

    4h30, on renoue avec un horaire relativement matinal. Mais ça n’est rien faire, tellement le changement de sens est appréciable. Et en plus il fait 3 ou 4, c’est étoilé, un beau lundi se profile à l’horizon, tout comme le Mt Blanc depuis Mâcon aux aurores, c’est chouette. J’ai reçu vendredi soir un enlèvement à faire sur St Priest ce matin, je pourrais y arriver d’une traite, mais vu l’heure, il y a encore de la retenue à Rillieux la Pape, je choisis de faire une pause sieste/café/pâté en 45 minutes.  Plus loin dans la descente, un coup de flash de Fabien achève de me réveiller. Et c’est vert pour rejoindre mon client, une caisserie à St Priest. 2 caisses à prendre pour UK, ça occupe à peine 30 minutes. De là je peux revenir direct à quai Jarcieu. Je croise les 2 Anthonies qui de la maison qui en repartent. Je sors le broyeur, garde le 84 et en reprend même autant, pour le même client, impeccable. Je repars vers midi, en route pour aller vider à Carpentras. Sans passer par la case lavage, ça attendra. Je casse une graine à l’aire de Bras de Zil, je trouve le nom de cette aire rigolo.  Je rejoins mon client, le célèbre fabricant d’épices, via Orange sud et Sarrians. Les 2 lots vident bien à la même usine, ouf. Mais 2 quais différents tout de même. Et c’est assez long malgré que les caristes sont assez sympas. Il faut faire une étiquette à chaque palette. Et l’un d’entre eux râle après les anglais à chaque palette, pays de de la maison mère d’ici, c’est de bonne guerre. Je repars à 16h30 passé, je recharge demain sur le 26, assez haut, et il ne me reste à peine 1h si je veux boucler 11h ce soir. Je trouve une zi à Lapalud tout juste à l’heure qu’il faut, malgré que les restos avant ont l’air ouvert, mais je n’ai toujours pas franchement envie de m'agglutiner plus que ça. Je devrais être tranquille dans la zi, mais 30 minutes plus tard un type d’une boite en face vient me dire de m’enlever, que c’est interdit, oui j’ai bien vu, mais bon il fait nuit là non. Il me dit qu’ils doivent partir en dépannage la nuit, qu’il ne faut pas gêner pour prendre large. C’est bon j’ai compris, et je suis en tort, inutile d’insister. Je me casse de là un peu énervé, je peux rouler 15 minutes pour ne pas dépasser les 9h de volant. Toujours pas plus envie que ça d’aller au relais de Donzère qui a l’air blindé, je file me caser dans la zi des éoliennes. Il m’a gonflé l’autre tout à l’heure, c’est le comble de ne pas être en GB et de se faire jeter pour stationnement gênant.

  • Photos
  • chez le marchand de sable, mais du matin
    Grésivaudan Valley
    rehaussable, mais il faudrait aussi élargissable
    et du temps qu'on y est, extensible
  • Mardi 15 Décembre 2020
  •  

    10h de coupure au lieu de 11, c’est plus rageant que fatigant. Je mets en route à 5h, A7 à Montélimar sud et go vers Hostun, bled casé entre Romans et St Nazaire en Royan. Je mets bien 1h15, c’est du sable, ça ouvre tôt et il n’y a personne. Vite en place, un peu moins pour charger, le jeune qui s’y colle a l’air de débuter, ça prend un temps fou. Je l’aide un peu en mettant les anses des big bag sur les fourches, il est bien gentil, surtout timide,  il me remercie à chaque big bag. 1h30 plus tard, je repars enfin. Tout ceci n’est pour pas bien loin, Etoile sur Rhône, à son stade. J’y vais par Montéléger, car descendre lourd sur Valence sud c’est pas terrible aux heures de pointe. Une heure plus tard sur place, déjà un camion avec la même chose est là depuis 8h, il a chargé la veille. Ici, la personne qui doit nous vider n’est pas là, j’ai appelé tout à l’heure, ça ne répondait pas. Mais un gars en tracto pelle qui bosse sur le chantier vient finalement vider. ça va déjà plus vite qu’au chargement. Je vais ramasser ensuite 2 lots catalogne aux tanneries de Romans, ça file, puis la suite,  2 lots 66 à prendre à St Etienne de de St Geoirs aux tuyaux pvc. Il sera midi passé là bas, autant que je m'arrête au Blachère de Romans, ça ne coûtera pas plus cher. Mais la balade par St Marcellin et le col de Toutes Aures occupe bien, et la vue aussi. Je casse la croûte dans la rue devant chez les clients vu qu’il y a la queue au chargement. ça va encore assez vite, j’en repars à 15h passé. Parti pour rentrer à Jarcieu, ça change en cours de chemin avec une ramasse à faire à une pépinière à Manthes. Tiens c’est pour le 54. J’arrive à Jarcieu un peu après, et je vide à peu près tout, même ce lot de 54 mais que je reprendrai aux portes ensuite après le chargement d’un groupage Londonien, qui comprend aussi des palettes d’arbustes ramenés par Phil26. Ce même Phil26 que je risque de recroiser cette fin de semaine, et ce n’est pas pour me décourager. En temps de crise, ne reste que les vaillants. Avec l’aide de Christophe et Emeric on finit par remettre les rack pour le 54 au chausse pied, normal. Je repars à 18h30 passé, un peu lessivé malgré un passage vite fait sous la douche. ça roule sur Lyon, mais il n’y a rien de trop vu les cordes qui tombent. Je me pose à Villefranche sur un layby que je connais, et d’où je ne me suis jamais encore fait virer. Bientôt au lit. 

     

  • Photos
  • Vosgian truck
    toujours la ramasse qui paye
    Canal des Vosges à Charmes
    vergers lorrains
    ferme de lorraine
  • Mercredi 16 Décembre 2020
  •  

    La 2éme 9h est validée, c’est parfait..Je mets en route à 5h25, après un petit dej de la brioche achetée la veille et qui était déjà de la veille au Blachère, mais ma foi bien bonne. Reparti sur A6, mais tranquille à 80. Très opportunément car je suis sur la réserve depuis hier matin, pas eu le temps hier, j’aimerai arriver à Tournus. Mais le litrage théorique restant affiché à l’odb passe de 59 à 17l… Je sors à Mâcon, et vais à la Access un peu plus haut sur la N6 en roulant sur des œufs. Ouf. 15 minutes validées, je repars en imaginant bien que mon client lorrain ne passera pas dans les 4h30. Je sors à Châtenois, d’où je vois presque ma V40 garée et que j’aurais bien repris, dans quel cas bien sûr j’aurais avisé Jean No que les livraisons seraient effectuées semaine 1.. J’ai pas l’habitude de passer dans mon département en pleine semaine, c’est mortel. Une pensée à un collègue ardéchois dont c’est le quotidien. Mais je ne fais que transiter un peu par les plaine des Vosges via Mirecourt et Charmes. Je trouve d’ailleurs à garer avec 4h25 juste avant Charmes, à un endroit qui n’en manque pas, puisque doté d’une boulangerie. Comme ça je reprends des pâtés en guise de munitions, histoire de ne pas avoir fait ce crochet lorrain juste pour 2 palettes. Il faut traverser Charmes et basculer chez les 54 via des petites routes que je ne connaissais pas. J’arrive au bled, Loromontzey, une petite demi heure plus tard. Je loupe l’entrée de la ferme, demi tour plus loin, rien de grave puisque je n’aurais pas été à main pour reculer. 

    On vide par un côté les 2 racks de jeunes pommiers, à la façon que l’on a chargé, en sortant d’abord une palette du 1er client du Kent. Le cadre est sympathique, la Lorraine vallonnée et fruitière. Je valide 20 minutes et repars via Bayon puis retrouve la N57  2x2 voies. Je ne sais pas encore si je roule 10h ou pas, dans tous les cas je serai bien loin de Calais ce jour. Je sors à l’aire de Toul pour casser une graine, mais un parking est barré, le reste est blindé. Plus loin sur la N4, il n’y a rien de valable pour garer. J’avale un pâté plus une pomme et ça ira comme ça. Et du coup je ne roulerai que 9h pour quand même valider une 11h sans trop de dégât sur l’heure très matinale à prévoir à Calais demain matin, car je dois monter via ferry. Je ne suis pas en adr, mais j’ai un colis assez délicat qui ne passe qu’au ferry. Je n’aurais eu que les pâtés comme marchandises sensibles, ça passait au train, mais là non. La rocade de Calais dans le noir au petit matin, j’en piaffe d’impatience.  J’enquille l’autoroute  la Veuve car pas une minute à perdre et les 4h30 me mènent à la sortie St Quentin sud, il est 15h30. ça va, ce n’est pas trop la canicule en ce moment. 

     

  • Photos
  • corridor calaisien à 5h30
    Dover trucks flow
    Dover trucks block
    Kent Farm
    Billingshurst centre
  • Jeudi 17 Décembre 2020
  •  

    Je ne fais pas trop de bruit pour poser le câble, ni pour démarrer à 2h30, y a Yannick qui est venu roupiller à côté. On a bavardé un peu hier soir, il est dans le bon sens, mais était un peu lessivé. Je garde un œil sur map et la rocade de Calais qui curieusement est bien verte, plus que l’A16 le long du tunnel. Et l’appli du tunnel confirme, 4h pour atteindre le guichet depuis la sortie de l’A16 et 2h30 ensuite, ça fait pas envie. Tout comme la rocade qui rougit de minute en minute alors qu’il n’est pas 4h. Je ne vois pas de régule depuis le péage de St Omer mais au bénéfice du doute je sors et termine par la N43. En fait j’ai sorti pour rien car j’arrive à apercevoir l’A26 qui est roulante. Chargée même, malgré l’horaire matinal. ça se confirme par la quasi totalité de la rocade au rouge d’après map, et l’A16 qui a 2 voies remplies que je peux voir de visu en passant dessous. Aller, il est 5h, je file via Calais centre pour arriver au bout, rien à perdre. C’est pas compliqué, c’est bien fléché car ferry. Je vois peu de migrants errer, et c’est tant mieux. Au bout, j'essaie d’aller rejoindre la régule par une porte ouverte sur l’enceinte barbelée mais des cônes sont là. De loin, les types de la sécurité me font de grands signes de retourner.. Bref je ne négocie pas une excuse bidon genre j’ai mis du gazole à l’AS24 et fiche le camp. Je refile dans Calais et retrouve la rocade au milieu vers la Total. Je pense n’avoir rien perdu ni gagné. ça avance au pas finalement, et peu de migrants. Enfin si, ils rappliquent au bout, où ils n’y a plus qu’une voie avant la sortie vers la régule. Mais peu offensifs, ils matent les ensembles, regardent s’il y a des coffres où des caches dessous. C’est là qu’on voit que le câble a son utilité. C’est des gamins de 15 à peine en fait. Au bout, les policiers jouent au chat et la souris. Finalement je suis garé à la régule 1h plus tard. Toujours des migrants rôdent entre les lignes bien serrées. Mais là, c’est les types de la sécurité qui essaient de leur courir après avec leur clébards, drôle de spectacle, c’est peu joyeux d’assister à ça.  Là encore ça avance assez vite vers les scanners, presque comme un lundi lambda, 1h plus tard je suis au guichet P&O. ça va mon colis délicat ne pose pas de problème à la déclaration et surprise, je suis booké pour 8h45, incroyable. Je ne demande pas mon reste et vais à ma ligne après un passage rapide au guichet des border force qui ne se sont pas intéressé à mes cmr, ça tombe bien. Le ferry est bien à l’heure en plus, c’est impeccable. Je monte avec les adr, et dois filer la clé du camion à un gars du ferry à cause du colis. Dans les 1er à la douche, ça fera pas de mal, mais je retrouve les bouchons au self pour le breakfast, qui fera du bien aussi.  De l’autre côté, j’attends un peu ma clé mais sors avec tout le monde. Le balai de camions sous les falaises de Douvres est impressionnant. c’est même joli à regarder. Par contre la file sur le pont du A2 est assez statique. Je n'intéresse pas les contrôles, c’est toujours du temps de gagné. Je peux prévenir mon 1er client à Maidstone de ma venue dans une bonne heure. La file en face du A20 est impressionnante et semble encore pire au tunnel, bien 10 bornes de BAU. On se souviendra de cet épisode de fin 2020 qui n’en finit pas. Je sors à Maidstone, direction le sur par une natio et vais au hameau de Hunton par une route pas possible, une B mille quelque chose et puis une numéro rien du tout, bordée de haies aussi hautes que le camion avec une descente à 15%. C’est à une ferme, comme hier en Lorraine à la même heure, on est dans une région fruitière. Là j’emmène des pieds de vigne. Le type que j’ai eu au tel tout à l’heure est fort sympa, il m’aide à décâbler, ouvrir. C’est vide en 20 minutes. Je le croyais d'origine polonaise, mais il est letton, et habite ici depuis 12 ans, donc il n’a rien à craindre du brexit. Je repars pareil, sur Maidstone, je ne me risque pas à travers vers Paddock Wood pour retrouver le M20 et le sud de Londres pour la suite. ça va je serai à l’heure à un rdv de 14h, je peux faire même avant, le client du fameux colis à Crawley, sur l’aéroport de Gatwick. Je reste dans la rue et emmène le colis de 30 kilos, c’est chez un petit transitaire, 5 minutes. Il reste un peu de routes merdiques et interminables pour rejoindre Billingshurst. Je reconnais, et avais bien fait de regarder hier soir sur street view, faut traverser ce joli bled pour éviter un pont à 3m70 si on vient à la zi par le contournement, une britisherie authentique encore. Le client vide assez vite, je suis obligé de traîner un peu pour finir 30. Retour sur mes pas pour aller au 4éme et dernier client anglais de l’année et pré brexit. Le M25 passe bien, Dartford aussi, mais ça bouchonne un peu à la sortie vers l’A13 est. C’est à London Gateway, un méga port, assez neuf, sans doute construit dans le cadre du brexit, pour commercer avec les autres grands empires du monde. L’europe c’était trop ridicule. Ce méga ensemble, c’est à Stanford le Hope, chez Ziegler, où j'arrive  à 16h10 et passe à quai de suite. 3 pal et 20 minutes plus tard, je suis vide, il fait nuit. Good, plus qu’à trouver une place, que je trouve au truckstop pas loin sur le port, et il y a de la place. Parfait, comme tout ce jeudi.  

     

  • Photos
  • jour la nuit
    des roues sur roulettes
    au nord de Londres
    ça change des épaves allemandes
    ah mais ça va vite aujourd'hui
  • Vendredi 18 Décembre 2020
  •  

    Limite c’est trop éclairé ici, et malgré les rideaux fins du FH, on dort sereinement, dans un esprit de sécurité. Enfin j’étais vide. Douche ok à 6h, petit dej et démarre à 6h30. La 1ere ramasse reçue de Lucas hier soir me mène à Haverhill, vers Cambridge. 80 bornes, mais c’est bien long, d’abord de belles routes, mais entrecoupées sans arrêt de rond point, Chelmsford, Braintree, puis une route pas terrible pour finir, 1h30 quoi. Déjà fait ce client une fois, c’est des chariots avec des roues de vélos pour le 01. Très léger tout ça, mais ce n’est pas freiné et ça ne fait pas la largeur et il ne faut pas tendre les sangles trop fort. Je pose 2 grandes équerres sur les derniers avec 2 sangles ça devrait aller. En 2, retour sur Londres, St Albans, de côté nord quoi. Encore 1h30  de route pour atteindre cette banlieue, juste en bordure de M25 et A1(M). C’est en zi, petite rue, avec client au bout, sans trop pouvoir retourner, et avec camion hydrocureur juste avant, il ne manque rien. Mais à peine garé en warning, le client même  vient me trouver et me dit que je suis bien garé. Il va demander quand même à son voisin, un gge de bus,  si on ne gêne pas, car garé devant son accès.  

    Pas de souci. Oui, il valait mieux demander, car la destination d’ici sera du 69, je préfère rebouger tout de suite les chariots du 01 qui ne vide qu’à quai. Je recule tout, on verra après. Ici, y a pas grand chose, mais c’est quand même 2 véhicules, des engins bizarres genre gros quad amphibies. Des beaux jouets quand même. ça ne traine pas, je mets plus de temps à sangler tout ça, et à surtout recaser les chariots derrières en sécurisant tout ça aussi. Pendant tout ce temps là, l’hydrocureur a eu la bonne idée de repartir. Je peux repartir vers le channel avec tout ceci. Il est midi, ça va, ce n’est pas encore trop tard. Un peu de bouchons sur le M25 nord, sinon ce ne serait pas drôle, et je peux ainsi avaler mon pâté lorrain de mercredi,  etj e m’autorise quand même un arrêt au service de Thurrock pour faire un tour au M&S. C’est hélas fermé, tant pis pour les dernières victuailles anglaises qui auraient accompagné les petits dej de fin 2020 à la maison. On y reviendra bien l’an prochain, with or without hard brexit. Ici, ça sent les gros congés de fin d’année avec retour au pays en voyant des camionnettes immatriculées en Roumanie avec des paquetages partout autour. Tous les ans cette transhumance perdure partout en Europe. Je file vers le M20, assez sereinement car il est bien moins rouge qu’hier, et Phil a mis moins de 3h pour passer au train, un temps record à l’heure actuelle. Le bouchon remonte jusque l’accès du service de Hythe Folkestone,  ce qui fait peut être 3 ou 4kms à tout casser, rien à voir avec la dizaine d’hier.Les beaux break suédois ou allemands de la police du Kent vadrouille toujours, semble surveiller les petits malins qui doublent la file en les suivant. Je mets 2h30 pour rejoindre le guichet d’enregistrement, une fois là le plus dur est fait, puis ça piétine jusqu’aux lignes. J’embarque une bonne heure après l’enregistrement, ce qui fait arriver à 19h35 à Calais. 4h15 en tout, encore correct. Je ne me serais vu dire ça il y encore 2 mois, c’est dingue la capacité que l’on a à s’adapter ou s’habituer. Dans l’autre sens à Coquelles, ça monte encore et encore, toujours 4h de file d’annoncées. Bon courage les gars, ce sera sans moi pour cette fin d’année, j’ai fait ma part pour 2020! 

    Je pourrais descendre un bon bout ce soir mais il serait préférable de valider une 

    2éme 11h cette semaine, quand on peut, il faut être honnête. Bon c’est quand même un peu à cause de l’autre c.. de Lapalud lundi soir qui m’ a dégagé de son voisin de lay by. Enfin bref, je m’arrête au péage de St Omer, il est 20h15.

     

  • Photos
  • Au nord, c'était pas le Mont Blanc
    il faut qu'ils viennent jusqu' ici
    N4 liner
    des fois y a tout qui va
    Notre tuning, c'est le meilleur
  • Samedi 19 Décembre 2020
  •  

    ça ne fait pas plaisir une 11 le vendredi soir, mais je n’ai pas tout perdu, j’ai bien dormi jusqu’au bout. Ma foi c’est fait comme ça, on ne peut pas toujours faire le bandit. Je démarre à 7h15 sous un ciel étoilé. Plus loin, ce n’est pas le Mt Blanc que l’on peut distinguer, mais plutôt les terrils qui ressortent de l’aurore, c’est aussi choutte que les Alpes. Mais la station de ski à droite n’est pas illuminée. 

    ça roule, ça descend pas mal vers les vacances mine de rien, et bien sûr il y a des caisseux anglais. Je sors à Reims pour aller au gazole un peu et adblue encore, moins car le pistolet décroche tout le temps, ça m’énerve assez vite, je déborde de 5 minutes les 15 initialement prévues. N44 et N4 comme d’hab, et même là on peut encore voir des bagnoles rosbeefs. ça fauche pas mal dans le coin, ça doit leur plaire comme secteur. Je boucle la pause dans la sortie Ancerville en cassant une graine. Finalement je rentrerai à la maison avant la nuit. Finalement cette semaine ne m’a pas déplu.

    A lundi et mardi!