Carnet de bord de Aout 2021 | Partager sur Facebook |
Un beau temps de rentrée des classes ce lundi à 8h, ça remet dans le bain direct. En cette ce début de 4éme saison Duarig je retourne un peu dans le passé puisque je vais charger à la célèbre usine de Vesoul. ça n’a pas changé, il faut passer avant au bureau Gefco pour récupérer un bon de chargement. Je ne connais plus personne, et ça n’aide pas, il faut bien attendre 10 minutes avant que quelqu’un ne daigne relever la tête vers le guichet, j’adore. Je file d’abord à la partie sud de l’usine, qui je constate a changé de nom, ça s’appelle “Stellantis”. J’ai un quai assez vite, il n’y a pas foule côté quais nationaux. Mais c’est la pause. ça, ça n’a pas changé. Enfin, Vesoul, je n’y ai jamais trop chargé, c’est mon père surtout qui a fait ses dernières années ici sur le Benelux et un peu la Sarre. ça fait déjà plus de 15 ans qu’il a arrêté. J’en profite pour chercher sur le net de qui vient ce nouveau nom. En fait c’est le nouveau nom du groupe PSA depuis avril depuis que de nombreuses marques mondiales se sont regroupées. Bon peu importe, je marque encore Peugeot sur ma cmr, et puis c’est tout. A Sochaux, où le chauvinisme du lion est bien ancré, ça n’a pas dû trop leur plaire. Et pareil à Mulhouse, on dira toujours “Peugeot Mulhouse”, parceque “Stellantis Mulhouse”, c’est moins mythique. Ils vont encore devoir repeindre le château d’eau là bas. La pause finie, c’est un petit chargement tranquille de pièces en containers qui m’attend, et bonne nouvelle, je chargerai complet ici, alors que je devais passer au nord ensuite. Je m’assure auprès de Julie qui m’a donné le taf, c’est ok comme ça. A 11h30 j’ai les papiers aussitôt et peux y aller, direction le 26 demain, good. Il refait beau, alors pourquoi ne pas descendre par la route des Vosgiens, ça rappellera la route des vacances aussi. Je passe Dôle et m'arrête vers Tassenière pour casser la croûte et aussi resserrer les boulons de roues, suite à un passage aux pneus vendredi, et ça fait un peu d’exercice après un reste de tarte aux brimbelles. Je garde la natio tout le long, même après Bourg. La Dombe, ça rappelle aussi nos vacances très Rhônalpinauvergnates. Je boucle la pause aux Echets avec une micro sieste. Lyon passe assez tranquillement par le périf en cette fin d’aprem, même si ça n’est pas trop joli plus bas, c’est rouge de partout. Je sors à Chanas, et achève par full N7, ça roule bien, Valence inclus. Quelques restos sont fermés, du coup, d’autres ouverts sont pleins à craquer. Qu’importe, je garde mes habitudes et file à la zi de mon client à Châteauneuf du Rhône, juste avant l'accès Montélimar sud. Zone qui ne croule pas sous les belles places, mais je trouve mon bonheur et ça a l’air calme. Il est 20h, c’était reprise tranquille.
Pas top la 1ere nuit de reprise, un vent de fou toute la nuit. J’ai mieux dormi sous la tente les semaines passées. Je vais voir tranquillement vers 8h et quelque, ça n’attaque qu’à 8h30 d’après mon camarade du 26 qui y est allé hier. En effet, mais en plus les 2 quais sont déjà occupés. Pas grave, il y a une douche, et propre. Ce n’est pas bien vieux cette plateforme qui arbore diverses marques du groupe. Avant on livrait les concessions directement. J’ai un quai une petite heure plus tard, je m’y met en plusieurs départs arrêtés. C’est pas bien du rapide visiblement. Enfin rien ne va mal, à la mi aout, on imagine que la journée ne pas crouler sous les ramasses. ça se confirme, Julie m’envoie un complet UK à charger pas loin, au Teil. Parfait. Le déchargement traine en longueur, ça se termine au bout de 2h30 passé. Je traîne un peu et arrive à valider 3h. Comme les 11h cette semaine c’est fait. Je traverse le Rhône à Châteauneuf du même fleuve pour arriver chez les 07 de Viviers. C’est fort joli ici. Je monte un peu la 86 et impossible de louper mon client qui fait dans le béton. Et ici c’est immense et ancien à la foi, c’est un peu le Sochaux du béton. N’empêche que contrairement à une usine de bagnoles, on ne rechigne pas à me charger vite avant midi. C’était du léger annoncé, je ne comprends pas pour des palettes de sacs. En fait ce n’est pas du béton mais de la fibre, le complet fait bien 2t9, impeccable. Je repars à 12h15 avec un poil de place aux portes, je n‘ai qu’à repasser à Jarcieu. je retraverse le Rhône au Teil et garde la N7 pour aller au gazole au Leclerc de Saulce, 1,381€/L, c’est donné de nos jours.
A7 à Loriol, ma foi ça roule bien, aujourd’hui du côté de Valence, Chanas aussi. Je peux voir la Ekeri à José, 1ere fois que je vois ça de près, c’est joli comme produit. Mais très ressemblant à la Schmitz en fait pour ce qui est de l’aspect des parrois. Je prends un quai à côté duquel où ne tarde pas à arriver Phil26 avec mon complément, 2 rolls pour le 10, comme c’est gentil de me donner de son boulot. Je sens qu’il l’aurait bien garder pour un peu sortir de la Rhone Valley. Bon après il n’avait qu’à pas se moquer de mon bronzage non plus. Enfin il n’est pas avare en conseil pour l’arrimage des ses engins fleuris à roulettes, 1ere fois que je transporte ça, j’ai la pression. Et Christophe, l’autre spécialiste des fleurs de la maison s'exécute à me sécuriser au mieux la marchandise avec 1 palette et même 1 chute de chevrons pour caler aux portes. Mon camarade sois ses airs blasés, mais pas rancunier m’offre le café vu que j’ai le temps. Et oui ma 3h de ce matin détend un peu.
Je repars un peu avant 16h, ça roule encore assez bien, pas un coup de frein sur le périf de Lyon, c’est parfait. Cette fois je revois Solutré, autre souvenir de marche des vacances. ça roule tellement bien que j’arrive à l’aire de Châteauvillain en 4h20. Il est l’heure de casser la croûte pour occuper les 45 minutes. Une bonne heure plus tard de route, je suis garé sur le parking de mon client des rolls à Villechétif. Il est 22h.
Bien dormi cette fois. On dort toujours bien chez le client. Je me tiens près à 8h, mais un hollandais s'est vite mis en place devant. Je ne dis, ça a l'air d'un spécialiste en fleurs, comme tous les hollandais quoi. Le temps que je dise bonjour au réceptionnaire, le batave reprend déjà ses rolls vides. J'ouvre mon côté pour que le sympathique réceptionnaire vide les miens dans le bon sens, je ne veux pas me risquer à les tourner sur les petits 0m80 restants. Il m'en redonne 2 vident qui vont bien se promener. A 8h45 je retrouve l'A26 North, rien ne va mal, je ne monte pas bien haut, mais c'est au ferry que je dois passer. A la mi août on peut être en droit d' espérer d'être confiant quand même. Je fais la pause douche et 30 par la même occasion à l'aire de Reims Champagne, passage du câble inclus. Enfin je m'arrête à nouveau faire plus loin au Leclerc de Reims, d'après Lucas,on risque de se promener un peu pour le rechargement, il ne faut pas calculer trop juste pour le gazole. Il fait bien gris aujourd'hui et tout du long. J'arrive au port vers 14h, et surprise, c'est archi blindé dans les lignes de sécurité. J'y passe déjà 1h avant de bouger. Puis c'est au pas jusqu'au guichet de la DFDS que j'ai choisi par dépit vu que j'étais dans les files complètement opposées à celles de la p&o. Mais ça avance au compte goutte, il est affiché le prochain à 17h, c'est pas gagné. Et si, ouf, j'ai ce booking. Finalement j'ai rien perdu, chez P&o c'était 17h25. Mais ça traine encore ensuite, c'est les contrôles anglais qui freinent tout en fait. Je suis en ligne à 16h40, et embarque au dernier moment. La DFDS ça va bien quand même, ça paraît plus fluide les embarquements débarquements. Ce doit être la 1ere fois que je la prends sur le sens de la montée. Le port n'est pas blindé de camions, ou c'est peut être le trafic touristique qui allonge les files. Il est tôt, mais je casse la croûte à bord, faut que je tire un peu les heures ce soir. Bon, le débarquement est pas rapide, je suis sur la voie de gauche à presque 19h française. Pour la route à suivre, j’enquille le M20, c’est bien rouge au Dartford, on verra plus loin. Bonne nouvelle, ils ont viré le Brock du même M20. Plus loin, le méga grumeau se confirme, j’enquille le M26 et M25 sud. ça roule, d’un bout à l’autre. Et pas de regret, le M1 aussi est dans la panade. Tant pis, je voulais la jouer à la Pierre Eric en arrivant à 22h chez Stobart. Je vais jouer aussi, mais ce sera ailleurs. Le M40 est parfait pour faire une bonne moyenne. C'est quand même blindé de monde sur la route ce soir, de bagnoles surtout. A Birmingham, c’est pas joli non plus sur le vieux M6 malgré l’heure tardive. Je prends sans hésiter sa version plus récente et payante à la fois. ça tombe bien, j’avais dans le viseur son unique service. Bingo, à 22h local, je trouve une place pas trop pourrie, et il en reste des pas mauvaises côté bus. Je vais payer le parking, 30£, c’est les tarifs, avec 2 voucher de 5£ de repas et à priori, aussi un genre de voucher pour ne pas payer le péage de ce M6 toll. Good, on testera ça demain matin.
On dort bien ici, et en plus ras aux bâches. Douche correcte, juste trop tôt pour aller déguster un breakfast car les restos ne sont pas tous ouverts, j’ai dû laisser mes voucher au WHSmith contre des bricoles à grignoter. Je mets en route à 7h15, et ne tarde pas à tester le voucher du M6 toll au proche péage. Je sonne l’interphone, et je n’ai qu’à donner le n° du voucher, et c’est ouvert. Gratté les 12£ de péage, bon à retenir. Je passe Stafford, sans y sortie ça fait drôle, mais je ne vais guère plus loin, je sors à Stoke on Trent sud. Un peu de ville à travers pour rejoindre Newcastle et je suis au client 1h de route plus tard. Un truc qui fait dans le béton, et même des murs de briques en préfa. Il faut attendre un certain temps avant de tomber sur la personne à qui intéresse mes fibres, mais ça ne traîne pas ensuite pour vider, par un seul côté. J’empile un roll sur l’autre, l’attache au tablier et file vers le retour de Lucas, dans le pays de galles, avant 14h30. M6, B’ham et M5, ça roule, mais c’est très intense niveau trafic encore, des voitures, camping car etc. Je sors vers Gloucester pour filer à l’ouest vers Ross on Hye. ça circule encore et bouchonne bien plus loin, dans des travaux de mise en 2x2, vers je ne sais plus où, tellement les noms Gallois sont compliqués à prononcer ou retenir. J’arrive à 13h30 à l’usine qui se trouve dans une belle zi où il y a sans doute moyen de bien garer, mais c’est gâché par la présence de panneaux prévenant de vols récurrents de gazole dans le quartier. Peu importe, je n’aurai pas à tester ce plan, vu qu’on va bien me charger ce jour. Il y a juste un LT devant. Je casse une croûte en attendant à quai, et puis de toute façon on ne peut pas accéder à quai. Ils gèrent mon roll qui à priori ne gène pas vu que c’est du lourd réparti sur des petites palettes. Je me sauve à 15h passé, chargé pour le 38, et encore un peu de place. Cap sur Newport, il refait beau un peu beau, c’est joli dans le quartier. M’étant mis en travail stratégiquement, je dois faire 30 peu de temps après, je trouve place au service juste après Newport sur le M4.Il me reste pile 4h30 à rouler, jouable pour rejoindre Dover mais il n’y a rien de trop. Il fait une bonne rincée sur le M4 plus loin, mais ça roule. Le M25 lui n’est pas trop joli, mais c’est pas le pire côté sud. Je n’avais jamais vu recirculer comme ça en UK depuis le printemps 2020. A part un bon grumeau de 15 minutes vers Heathrow, ça roule plutôt bien pour la suite. J’arrive confiant au parking Motis à Dover, il est 20h45, et il reste large en place, tant mieux.
Je vais juste payer mon parking à 5h30 et mets en route à 5h45, go vers le Port. Je bénéficie d’une bonne zone verte dans les feux tricolores de Douvres, je suis au guichet de la P&O à 6h. D’après les horaires de l’appli, il y a un ferry à 6h50, il n’y a pas foule, malgré quelques touristes encore, je suis bien booké pour celui ci, ouf. Donc ça embarque peu de temps après, je file à la douche, et coup de bol, c’est le Spirit of Britain, il y a une vingtaine de douches, et assez spacieuses pour du ferry. Un breakfast là dessus avec sur l’écran la bonne nouvelle de ma plaque affichée en vert. A 9h20 à Calais, ça ira très bien pour choper un complément à Lucas sur Roncq avant midi. C'est au CIT, chez les verts. Une longueur, enfin radiateur de 2m80 de long pour St Vulbas, que le cariste me gerbe sans hésiter sur le chargement lourd de batteries. Résultat j’ai toujours de la place aux portes. On va attendre un peu un complément alors. Je traverse la rue et vais au CR pour mettre un peu de gazole et adblue à la Access. Puis je me gare et vais me boire un café au Mille Pattes à côté. Il est bientôt midi, mais j’ai à peine digéré mon breakfast, je ne vais pas m’envoyer un menu complet ici. Je retourne au camion attendre, ça va être mort du temps de midi. Je me mange une dernière tomate qui traine avec un vieux bout de fromage pour achever ma baguette trouvée avant hier en montant. J’entame une bonne sieste que Julie envoie une suite vers 14h. Encore une longueur pour le 07. Cette fois il faudra bouger des palettes sur un côté. C’est bon il le feront au chargement, à la maison De Backer, sur Lille. Finalement on pousse les palettes uniques du tablier sur un côté et la longueur trouve place devant. La suite, toujours chez ce même transporteur aux bons vieux Volvo aux couleurs si atypiques, mais à Sequedin, à l’ouest de Lille. Là c’est juste un colis qui accompagne la longueur de bois. Je peux rentrer comme ça, il est 15h45 quand je quitte la métropole du nord, et pour une fois ça roule plutôt bien en direction du sud. C’est sûr, là, la proximité de la Belgique, c’est pas trop la région d'où des hordes de vacanciers en reviennent. Je suis vite sur l’A26 où ça trace sous le soleil, et la 44 à Reims. Je fais 30 minutes avant la descente de Gravelines, pas de temps à perdre si je ne veux pas grignoter l’amplitude. Il refait bien beau par ici, si ça pouvait durer tout le week end. 2 petites heures plus tard, je retrouve mon parking ouest vosgien. La Volvo démarre. C’était reprise tranquille.
4h30 je suis calé dans le confortable siège de mon bon vieux camion. Je ne peux que le trouver confortable par rapport aux rustiques bancs du théâtre du peuple de bussang où j’y ai passé 3h hier aprem, alors que j’avais amené mon coussin comme le veut la tradition. A savoir qu’il vaudrait même mieux amener un coussin péteur, tellement ce genre de lieu transpire l’élitisme. Dommage pour un lieu mythique qu’est cette institution du coin. Sans parler du coup de froid qu’on peut se choper, quand la scène s’ouvre sur la forêt. Enfin bref, le théâtre et moi ça doit faire 2. Mon mode récup du week end dure donc 4h pile jusque mon 1er client à St Vulbas via l’A39, c’est dire. Il s’agit d’une plateforme de matos de plomberie. Qui dit plateforme, dit logistique, et dit quais. Mais non, ils ont une rampe d’accès extérieure et peuvent me vider le grand radiateur de Roncq par le côté. Je valide une petite pause et me paie un café au distri. J’achève ma cession de conduite vers SQF en passant à travers via Loyettes. Les 4h30 sonnent sur un parking un peu avant le Chaffard. Je fais une sieste et mange une bricole pour bien repartir. Je suis à même pas 15 minutes de mon client de batteries, juste à côté du lavage QRO à SQF. Y a longtemps que je n’avais pas fait ce client, il vide toujours aussi vite, c’est parfait. Il est 11h, de là je peux rentrer à quai direct, enfin en passant par Anjou pour ramener les 2 rolls de plantes. Du coup je fais le tour par autoroute. ça descend encore bien. 23 aout, ça ne s'arrêtera donc jamais cet été. A midi passé aux serres à Anjou, il n’y a personne, je pose la pile à quai et revient à Jarcieu via Sonnay. Au quai 4, Christophe me sort mes 2 lots ardéchois. Dommage que la palette est un peu longue, il aurait pu aller la livrer lui même avec sa camionnette perso en rentrant le soir. Davézieux Ruoms, c’est pas trop loin, et ça doit être joli en plus ! En montgolfière, ça doit être jouable aussi. En ce qui me concerne, je ne vais pas bien loin pour recharger, puisqu’un petit complet UK m'attend juste en face le quai 4. Avec l’aide de Emeric qui est en jour quai, et sans avoir à échafauder un hypothétique plancher pour un lot qu’il n’y a pas, l’affaire ne traîne pas. Juste le temps de saluer Yvan qui reprend ce jour et je repars sans traîner au café ou quoi, 1h ttc. Il faut déjà courir après l’amplitude de 13h qui n’attend pas. A la montée c’est encore plus chargé, je passe Lyon via périf limite sans trop perdre de temps. Jusque Beaune c’est tendu, ensuite, c’est le corridor batave qui est délesté du parisien, c’est déjà plus calme. Je finis les heures au mieux avec 9h57 à l’aire de Combe Suzon, juste avant Langres sud. Je pensais me cacher tranquille chez les voitures, pour avoir de la place pour resserrer les boulons, mais les klaxons s'enchaînent, Niko du 34 et Yvan s’en montent par là aussi, le 80 pour le 1er, et la GB pour le 2éme.
Réveil réglé à 3h45, mais en l'ayant éteint avec l'autre touche que sleep, y a bien failli avoir une catastrophe, mais non, je me suis récupéré par miracle à 4h15, ouf. Je dois juste faire vite pour petit déjeuner, comme ça je suis quitte de vider d'une traite le pot de bonne confiote aux groseilles des hautes alpes que m'a ramené Emeric. Mise en route à 4h45, rien n'allait mal, la journée consistant juste à traverser le Channel et valider une 2 eme 11h le plus haut possible. J'enquille alors la 67, et tranquillement. Ça se réveille un peu sur le bout de N4 mais ça roule. Je fais une pause complète à la total de St Martin sur le pré, pour caser le plein, complet en plus ( je suis optimiste), le passage du câble, la douche, et un expresso pour arroser ses 50 minutes optimisées. Ça roulotte jusque Reims ensuite, c'est pas la meilleure heure. Pendant que je suis sur A26, Jean No m'envoie la douane, et c'est le ferry que je dois prendre. Pas le plus évident pour valider une 11 au mieux, on verra. On croise un convoi de CRS qui descendent sans doute sur Marseille, car demain y a campagne électorale là bas je crois. J'arrive au port un poil avant midi, les lignes de la sécu sont vides. Ça traine ensuite comme d'hab aux scanners. C'est mort pour le 12h25 de la DFDS,je bifurque vers p&o, et là miracle, je suis bon pour le 12h35, punaise. A peine j'ai le temps de lever la semi que ça embarque, good good quand c'est comme ça. En plus à l'heure de la soupe. Il est à peine début d'aprem au débarquement et sous le soleil aussi du côté du Kent. Je décide de filer par le A2 M2 pour changer un peu. Pas la meilleure pioche, c’est blindé de voitures encore, et du coup la moyenne peine à monter avec tous les rond points. Les cuvettes avant d’arriver au M25 sauvent un peu l’honneur. Petit bout de M25 heureusement, je file au nord par le M11 et la A1. Un bail que j’avais pas pris cet axe. Là ça roule toujours en principe. Un genre de N4 à l’anglaise, mais en mieux bien sûr, y a déjà aucun radar. Y a fallu clignoter du côté droit pour arriver à mon truckstop favori anglais, à Colsterworth, je suis garé à 16h44, avec 9h51. Objectif du jour atteint.
Quand on est à un bon truckstop, autant faire une bonne coupure. Je démarre à 6h, rien ne va mal, mon retour est prévu entre 11 et 13h. Et avant tout ça, ça roule très bien, même sur Leeds. Je ne vais pas à Elland, mais presque, Brighouse, la sortie avant. Un peu avant 8h là bas, je dois un peu attendre dans la rue mon tour qui ne tarde pas trop. 1 bonne heure plus tard, les big bag de Laudun sont vidés. J’ai 55 miles pour aller au rechargement qui est du côté nord de Liverpool. ça fait passer un coup le M62 à travers Pennines, avec la météo qui va avec. On revient vite sur terre dans le gris encore plus gris de Manchester et quelques bouchons encore. 1h10 plus tard j’arrive à Skelmersdale, chez un transporteur qui stocke de l’épice. Déjà fait une fois, ça va à Carpentras, autre ville spécialiste dans le domaine. Je suis vite en place, bien avant les 11h prévues, et charge une bonne moitié de semi de sauces importées d’US. Les papiers tardent un peu, j’en repars vers midi après avoir mangé un pâté, enfin, une vulgaire déclinaison anglaise, une pasty de Cornouaille, ma foi très bon quand même. Direction le channel, on traversera qu’avec ça. Je vise Ashford avec optimisme mais audace aussi, au vu de la circulation toujours archi chargée, de voitures surtout. Le M6 vers Stoke se passe sous tension comme toujours, et j’enquille la version payante car un paquet de minutes de retard sont annoncées sur B’ham. ça freine quand même aussi à la sortie de l’autre côté sur le M42. On oublie le M1 qui est carrément marqué fermé sur un tronçon. Je prends sagement le M40 et fait la pause au service de Cherwell Valley. Il y un Mark and Spencer food, je fais le plein pour les petits déj du week end à venir. Le M25 ouest ne s’annoncent encore pas joli, tant pis, on fera avec, j’ai réservé mon parking à Ashford. ça roule en grumeau un bon moment puis les 4 voies sont carrément arrêtées au moins 5 minutes vers Cobham. A la limite on bouffe moins de temps. Puis c’est redémarrage en fanfare et sans trop d’ennuis pour la suite. Et c’est tant mieux, le très certain petit dépassement des 9h ne s’en portera que mieux. Je me pose à au truckstop à 19h, déjà il y avait le verdict du cône à l’entrée, valait donc bien mieux réserver.
Pas d’heure de réveil spéciale à mettre, Julie n’a pu obtenir la douane pour traverser, il faut attendre demain matin.
Vu la situation administrative, je n'avais pas mis le réveil. Ça valait le coup, j'ai roupillé jusque 8h, locale en plus). Limite je speede pour aller à la douche, des fois que ça se débloquerait. Un complément m'attend quand même sur Lille. Mais non, j'aurais pu traîner sous la flotte un moment encore, pas de mail ni SMS annonçant un déblocage. Petit dej tranquille alors, toujours en mode breakfast haut alpin, puisque j'ai même eu droit à du miel. Ces situations brexitiennes permettent au moins de faire de bons coups de ménage ou de classer de la photo de vacances. Bref, je m'ennuie rarement. Après 3,5 jours à Tilbury, ici à Ashford je suis quand même nettement mieux si ça devrait encore durer. Enfin y a Yvan qui assure la permanence cette semaine à Tilbury. Je casse une graine en début d'aprem avec du pain de mie local, et fait 2 3 photos sur le parking, mais peu de gros poissons vu le taux désertique de remplissage. Micro sieste mais sans plus, j'envisage presque d'aller faire un tour à pied au CC à 1 ou 2 kms de là. Mais non, des news de Julie arrivent à temps avant mon expédition, ça ne va pas tarder. Vers 15h j'ai le mail du code barre, sésame indispensable pour déjà franchir la Manche. Je pars aussitôt, mais en sachant pertinemment que ce sera mort ce jour pour le complément à Seclin. Pas foule à Eurotunnel, j'embarque vers 16h30. De l’autre côté, ça flotte, mais peu importe, je suis en vert, c’était pas gagné avec de l’alimentaire. Je n’ai plus qu’à tracer vers mon complément, via Dunkerque et A25. Lille est bien calme en cette fin de journée. Je suis vite dans la cour encore ouverte de mon client à Seclin. 145 kms pour 2h14, quelle journée.
Je n’ai pas dérangé, et inversement, hormis quelques lapins qui gambadaient par là. Mais au réveil, déjà 2 camions sont à quai. Pas grave, ce doit être des camions internes qui chargent leur tournée de banques réfrigérées. A 8h je prends place et charge 3 palettes de pub pour ces frigos. Un lot reçu hier est déjà à suivre, à Valenciennes. De là je passe au dessus de l’A1, via Pont à Marcq et Orchies puis A23. C’est chez mes anciens amis, les bleus, à l’agence près de l’usine de boîte des vitesses. Je charge à un dépôt d’emballages vides, qui gère aussi d’autres constructeurs. Je prends 4 piles d’emballages qui arrivent direct de Luton par le camion voisin polonais, spécialiste dans l’industrie automobile. Il y remonte avec un groupage de pièces. Valenciennes Luton AR, ça vend du rêve, et le tout légalement en plus. ça ne traîne pas, il me reste un poil de place. Un lot supplémentaire ne traîne pas non plus à tomber, une palette adr à prendre sur le chemin du retour dans le 08. Go via Maubeuge, N2, Avesnes sur Helpe et la 43. ça roule, c’est joli, mais il faut 2 bonnes heures, et arrive à 12h10 au site chimique de Cliron, c’est fermé jusque 13h30. Déjà 2 camions devant, je file me garer au pif au village suivant. Repas sieste finis, je reviens tranquille à 13h30, plus personne, les camions garés devant avaient fini. Je me pose devant la barrière, met de suite la combinaison et les EPI pour faire bien, et puis dans les Ardennes en cet été 2021 c’est plutôt supportable. ça n’a pas l’air bien méchant ici, ça ne traîne pas à charger 3 fûts de morpholine pour Chassieu. Cette fois c’est plein. Reste à déterminer l'itinéraire de retour jusque Châtenois. Full 2x2 via Reims Chalon, ou par bien d’autres chemins de traverse possibles. Je ne suis pas encore trop lourd, je vais prendre une route meusiennes que je prenais des fois pour revenir de Mouzon. Sedan, Stenay, puis c’est de la route de chèvres. A Charleville, il y a la fonderie autrefois Citroën qui est désormais baptisée “Stellantis”, ils ont osé. La route que j’ai prise n’est quand même pas terrible, Damvillers, jusque Etain. Une fois la direction Toul en vue, ça va mieux. C’est bête, il y a des mirabelles en vente au bord de la route, à 2€, c’est honnête mais impossible de garer. Il y en a quand même cette année. Si je n’aurais pas la flemme, il faudrait que le week end j’aille voir si il y en a ou non dans les vergers de mes grands-parents dans la plaine des Vosges. Je n’ai pas fait une moyenne du tonnerre, mais je suis garé pour 18h à Châtenois, et un vendredi en plus. ça laisse un fameux week end en vue!
3h35 sur l’A31, les matinaux lundis c’est reparti un peu comme avant, mais dans l’autre sens. Ce n’est pas pour déplaire. Avec mon poids moyennement faible, la moyenne est vite dans les 88 89, ça avance. C’est la rentrée radiophonique, ça maintient éveillé, même si globalement rien n’a guère changé et c’est très bien. ça freine à peine dans la descente de Rillieux, la rocade est est au vert, j’arrive en 4h pile dans la rue en cul de sac de mon client ADR à Chassieu. Ce n’est pas ouvert, ça laisse le temps d’une bonne sieste et du café brioche. Je vais voir à 8h30, c’est bien long pour rentrer, la palette est vidée à 9h quand même. Go à Corbas pour la suite, mais d’abord il faudrait sortir d’ici. Un espagnol Sertrans qui avait entrepris une manœuvre de demi tour sur la sortie du site s’est retrouvé en carafe pile devant la barrière. Bien 30 minutes qu’il est là. Un gars de l’usine me dit qu’il est effectivement en panne, mais ne parle pas un mot de français ni anglais, mais peut être russe. On est bien. Je vais le voir, en effet, le brave type, un vrai sosie de Poutine, mais en plus gentil on dirait. On dialogue via ggle trad, c’est la semi qui bloque d’après lui. Je regarde les fléxibles, le jaune est pincé. Il me dit que non ce n’est pas ça.. On le débranche, et ça débloque. Ouf.. Je m’empresse de sortir, et vais bien vérifier qu’il a remis le flexible en place, c’est bon, et ça roule. Il allait juste à la boîte à côté, quel cinéma. Je file à Corbas, au vert, chez le client à Fabien, loueur de frigo. Je dois vider mes palettes de Seclin et reprendre du Pontet. En fait c’est 2 des palettes que j’emmène. Parfait, le plus gros boulot est de remplir une cmr. Je me retrouve avec un beau groupage 100% F84, pas loin d’être complet. Mais je ramène tout ça à Jarcieu. Dommage, j’aurais bien continué un peu la balade dans le sud. Une fois vide, j’attends le programme qui ne tarde à tomber, et il n’y a pas de quoi être déçu puisque je dois aller charger un complet espagne à Montbrison. Il faut se retaper un peu d’A7 archi blindé, limite à l’arrêt vers Chasse. On peut espérer que c’est le dernier lundi de misère de la saison dans la vallée, enfin on a le droit de rêver. Je suis en 1h45 pile à l’usine de peinture à Montbrison, et à quai de suite. ça ne traine pas, j’ai le temps de manger une salade et de charger en 30 minutes. On te fait la cmr, parfait. Tout comme la destination, Peniscola, c’est bien au sud par rapport au 84 qui me faisait saliver ce matin. Mais avant faut bosser encore un peu et repasser à quai. Je repars d’ici à 14h45, c’est encore jouable pour valider le duo gagnant du lundi, à savoir faire 9h de route sur 13h d’amplitude Dans ce sens ça va un peu mieux. Je croise Tophe en mode rentrée sur ses terres sur l’A47. J’arrive pile poil à 16h30 à Jarcieu, ouf. Une mise à quai à la Peniscocacola, c’est à dire à la José le catalan, et ma journée fait 8h59. Il y a du monde, Phil 26 tout ça, mais on en attend encore, Philippe Cancade doit ramener de l’essence pour tout le monde. En attendant, Christophe nous réquisitionne pour poser une bâche neuve avec pub sur une Schmitz. Il a bien préparé le truc en ayant conçu un pré rail pour présenter “l’enfant à sa mère”. C’est que ça pèse son poids, et faudrait éviter de la rayer. Mes 2 lots rajoutés, j’écoute le week end passionnant qu’à passé Philippe, en attendant la semaine haletante qu’il nous mijote. Ma foi, si ça peut me permettre d’aller un peu au soleil!
Je voulais partir à 3h30, mais à la place j’ai fait partir le rouleau de lavage, y avait besoin. Puis mon tour sous la douche. Un café au distributeur de la cuisine et je mets en route pour de bon à 4h10. ça va, c’est assez tôt pour ne pas être embêté au rond-point de Chanas. Je vais quand même perdre un peu de temps, je passe au gazole et adblue à Salaise. Le quart d’heure fait 20 minutes. Descente tranquille calé à 85, pareil, à l’heure là, il y a à peu près moyen d’être tranquille encore un moment sur l’A7. J’arrive à la Palme en un peu moins de 4h30. Micro sieste et petit dej à la station. Un maxi pain au chocolat pour un maxi prix aussi, bienvenue chez Phileas. Y a fallu faire rentrer tout ça en 35 minutes. C’est tranquille dans la montée du Perthus. Je peux tracer de l’autre côté, pas de stop douane à faire à la Jonquère.
J’ai remarqué déjà la semaine dernière que mon frigo était un peu mou du genou, avait du mal à descendre en dessous 10, mais là, avec la température ambiante bien plus élevée, il est à 12 13, ça craint. Et pas de code défaut, on l'entend tourner, bizarre. Je fais un stop à l’aire del Gironès pour acheter un sac de glaçons pour être tranquille. J'appellerai Jean Marc pour voir s’ils ont l’habitude des pannes de frigos. C’est bien pratique ces sacs qu’ils vendent, mon père en achetait déjà pour mettre dans la glacière quand il faisait bien chaud.
Je sors avant le péage de la Roca pour aller à Franqueses del Vallès, chez les rouges. Je connais la procédure, ça ne traîne pas pour sortir les quelques palettes d’essence qui doivent finir sur Madrid, en plus de faire dégerber une palette. Ils sont bien gentils ici. Je remonte sur l’AP7 via le C17, c’est un peu chargé. Je file jusque la station à la sortie de Barcelone pour casser la croûte. Les aliments ne sont pas tiède du tout, mais la glace va bien conserver tout ça, c’est mieux avec des yaourts. Le 2éme et dernier du jour et au début du 43 , à Banyeres del Penedès, vers Santa Oliva. ça donne l’occasion d’emprunter un peu la N340 à partir de Villafranca en toute légalité. J’arrive un poil avant 15 à l’usine, petite file de voitures au gardien qui a un petit stand en plein sur l’entrée. Il me demande de revenir dans 15 minutes. En fait il prend la température de tout le monde qui rentre pour le changement d’équipe. Je me promène plus loin, puis double demi-tour pour revenir dans le bon sens car c’est souvent interdit de couper la route ici, histoire de bouffer 10 minutes de volant. Et je peux presque déjà rentrer ensuite, après prise de la température bien sûr aussi. Tout ça pour poser une seule palette, ça ne traîne pas tant mieux. Je regarde les heures, j’ai 8h43. Altafulla est à 26 bornes, on oublie pour sauvegarder une 10h, autant pousser à Cambrils. J’y vais tranquille par la autovia, je suis garé avec 9h37, la 11h est validée, l'honneur est sauf quand même. Au même moment, je reçois le SMS de Franck avec déjà mes retours. Parfait.