Je sens que la semaine va être bien pourrite, je n’ai plus de micro-ondes, j’ai démonté tout le câblage pour le transfo plus celui de la clim de nuit, nada, j’ai un court-circuit dans la boîte à fusibles, et vu la vitesse à laquelle ont répare chez nous, je ne suis pas sorti de l’auberge !

A 7h45, sans caféine dans le sang, je mets en route pour rejoindre les bureaux faire la paperasse, ensuite je vais me mettre en place. Le cariste n’est ni doué ni rapide et en plus il ne veut pas mettre mes bâches sur les palettes, je dois tout me farcir à l'os. Sachant qu’une bâche pèse 80kgs et moi 75kgs, que le plancher est gelé et que les palettes sont recouvertes d’un plastique, je vous laisse imaginer la galère !

Je me casse à 11h00, fin énervé mais caféiné, par la N2 et sous le soleil en direction de Laon que les autochtones prononcent lent !!! Lent, Soissons, le plessis-Belleville puis la N330 sur quelques bornes et enfin les routes des chèvres pour rejoindre la zone indus de Saint-Witz.

En voyant que le client stocke toutes les palettes à l’extérieur et que je me suis fait un sac à bâcher, j’aurais pu y mettre le feu, où j’aurais dû je ne sais pas trop !!! Bref, après 1h30 passer à vider et ranger mes affaires, je file à travers champs pour rejoindre la 104 qui devient ensuite la 184 (faut être précis dans ce métier) jusque Saint-Ouen-l’Aumône. Ensuite A15 qui devient D14 (pour les maniaques) jusque Themericourt et enfin les petites routes pour atteindre Gargenville.

Vu que plusieurs collègues sont en attendent depuis 8h00 ce matin et qu’il est quand même 18h, mon chef annulé ma commande et la reporte à demain matin 4h. Autant dire que je ne traîne pas pour aller me coucher !