FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2017 Partager sur Facebook
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  • Jeudi 30 Novembre 2017
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    Le réveil va sonner une dizaine de fois avant que je daigne ouvrir mes paupières et bouger mon corps d’athlète !!! Je vais boire un café au bureau pour connaître le programme du jour. D’abord, je vérifie mes niveaux et la pression des pneus, j’accroche ma remorque et je file à vingt bornes d’ici, à Fameck. J’ai pour programme d’y charger divers éléments métalliques, ce sont des escaliers de secours avec des garde-corps et tout le toutim. L’homme chargé de manipuler le pont à deux mains gauche avec dix pouces, ça prendra pratiquement trois heures pour charger le plateau. En plus je dois poser une dizaine de sangles afin d’arrimer correctement tout ce bordel, pour aller décharger à 15kms d’ici, y a des jours ou ont devraient rester dans son plumard ! Ici, le patron et les ouvriers ne s’embarrassent pas vraiment avec le protocole, pourvu que personnes ne se blessent, faut que ça avancent car le travail ne manque pas. Deux immenses sangles sous la marchandise et deux coups ponts seront nécessaires pour me vider, un quart d’heure et je peux repartir, diablement efficace ! Je dois rejoindre le bureau à Livange pour vider le tachygraphe et récupérer les autorisations pour les convois de deuxièmes catégories, j’en profite pour boire un café et faire ma coupure. La suite est simple, je dois aller tester mon aptitude à rester zen chez le géant de l’acier Indien à Rodange. J’y arrive à 15h00 pour charger 10 rails de quinze mètres, autrement dit, trois coups de ponts. Je patiente plus d’une heure devant l’entrée avant de pouvoir rentrer sur le site pour continuer ma sieste. La blague durera quand même 5h30 et il est déjà 20h30 quand je quitte cette boîte de fous. Je remonte sur Arlon pour rejoindre l’autoroute direction Bruxelles. J’ai eu vraiment froid et je meurs de faim, je prends vingt minutes à Habay pour me restaurer et me doucher. Je termine mes heures tranquillement un peu après Namur sur une bretelle d’autoroute ou j’ai mes habitudes. J’y suis tranquille et je dormirai au calme sans avoir à me tracasser pour mes réservoirs.