FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2018 Partager sur Facebook
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  • toupies
    ferraille
  • Mardi 2 Janvier 2018
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    Mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui démarre, j’espère que vous avez bien profitez de ces fêtes et que vos vœux se réaliseront en 2018 !

    J'ai la crève en ce jour de reprise je décolle en voiture pour rejoindre le dépôt ! La nouvelle machine a café n’a pas voulu s’allumer ce matin, je pars sans caféine dans le sang, de mauvais poil donc ! Ca ne s’arrange pas au dépôt, un sagouin a bougé mon tracteur, j’ai de la boue partout dans la cabine, je suis bon pour laver tout l’intérieur. J’accroche une remorque et je monte faire le plein à Rodange. Mission du jour : charger des longueurs de ferrailles au port de Mertert !

    Avec tout le temps perdu à laver le camion ce matin, j’arrive à 12h30 au port, le temps de faire la paperasse et de me mettre en place, l’équipe du matin s’en va. Je vais rester ici jusqu'à 15h30, sanglage compris. Je pars direction la Belgique, ça sent encore les vacances, pas un chat sur l’autoroute ! Je sors à Habay pour rejoindre Bouillon. Je coupe à Florenville pour remplir le frigo, avec les fêtes je n’ai pas eu le temps de faire les courses.

    Ensuite bouillon, Sedan, Reims, j’ai une ampoule qui claque sur le tracteur mais rien pour la remplacer, le Daf n’arrête pas de bipper c’est vraiment pénible. Après Reims, je prends la nationale jusqu'à Paris, il pleut et il fait nuit, rien de passionnant. Je bifurque sur l’A1, re coupure a la totale ou j’en profite pour souper.

    Je traverse Paris par le périphérique intérieur pour rejoindre la nationale 12, direction Dreux. Je ne freine pas une fois, faut dire qu’il déjà 22h30. Une fois passé Dreux, je continue en suivant le GPS, je suis crevé mais je termine mes heures sur le bord d’une départementale avec 14h59, il est une heure du mat, j’ai la tête qui va exploser, dodo !

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  • escalier de béton
    Roland Garros
    Paris
  • Mercredi 3 Janvier 2018
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    J’ai toujours la crève ce matin mais je n’ai plus mal au crâne, départ à 10h00, caféiné comme jamais, Nogent-le-Rotrou puis La-Ferté-Bernard où je prends l’autoroute direction Le Mans ou je bifurque vers Angers. Il y a un peu soleil, je ne suis pas obligé de mettre mes phares, je n’entendrais pas bipper ce satané camion de la journée, c’est déjà ca ! Je garde l’autoroute jusqu'aux Herbiers, ou je sors pour rejoindre mon client qui se trouve à une quinzaine de bornes. Il y a un tas de ronds-points vraiment pénibles mais je m’en sors indemne !

    Après la bascule, j’ai le droit à une contre-main plutôt sympathique sous le regard de tout le personnel qui revient de la pause midi. Certains se demandent si je vais toucher d’abord le mur ou plutôt la semi qui est déjà dans le hall, mais personne n’a la brillante idée de me guider ! Alors je rentre et je m’aligne à côté de l’autre remorque du premier coup, je n’avais pas d’autre choix, personne ne voulant m’aider ou manœuvrer à ma place. Les ouvriers me félicitent, je ne réponds pas, ca risque de partir en vrille. A 15h00 je suis sortis, je file à 15 bornes recharger des éléments en béton pour Roland Garros mais ce n’est prêt que demain.

    Je ne suis pas loin du dépôt de Chantonnay, du coup j’y vais tranquillement, ca me permettra de changer mes ampoules, d’en reprendre au cas où et de réparer une bricole sur le camion. A 17h00 je clôture ma petite journée par une douche puis l'écriture du carnet, ce soir je vais au lit tôt ! 

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  • Jeudi 4 Janvier 2018
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    Il est 7h00, je quitte le dépôt, café en main pour rejoindre le client situé à une vingtaine de minutes de la. Un collègue attend déjà devant la grille que sonne huit heures pour rentrer. La barrière s’ouvre et nous nous mettons en place sous le grand pont de chargement. Le mec est seul pour accrocher les éléments de bétons et manipuler le pont, je lui donne un coup de main pour charger le collègue pendant que celui-ci reste bien au chaud dans sa cabine, trou de balle ! Une fois le collègue chargé, c’est mon tour, je charge 5 escaliers en béton.

    A dix heures, tout est chargé et arrimé, je peux partir sur Paris. Je vais tenter de vider aujourd'hui alors je monte par l’autoroute. D’abord l’A87 pendant une centaine de kilomètres, puis l’A11 pendant plus de deux cents. Avant d’entrer dans Paris, je coupe 45’ le temps de casser une graine. Je prends l’A10 quelques kilomètres puis la N118 jusqu'à Boulogne-Billancourt.

    J’arrive à Roland-Garros sous le déluge mais le portier me fait directement mettre en place sous la grue, je ne boude pas mon plaisir et me dépêche d’ôter mes sangles. Il faudra tout de même une heure et demie pour vider. Je repars vers 17h30, il fait déjà noir, l’autoroute est à un kilomètre du stade, tranquille.

    A13 pendant 40 bornes jusqu'à Gargenville, je vais charger des ronds en ferraille de 17m, le client ferme à 22h, je peux charger à mon aise et en plus, je suis le seul camion. Le temps de faire la paperasse, déplier la remorque, charger, sangler et tout le toutim, je quitte à 19h45, je peux rouler jusque 22h00. Je reprends l’A13 dans l’autre sens pour rejoindre le périph, histoire de traverser pour me retrouver sur l’A4  direction Reims. Je termine mes heures pépères sur un parking désert. Bonne petite journée comme je n’en ai pas souvent eu jusque maintenant. 

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    chantier
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    grue mobile
  • Vendredi 5 Janvier 2018
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    6h20 j’ouvre les yeux, 6h25 un petit pissou, 6h30 je fais couler le café, 6h35 je mets en route, 6h40 c’est parti. Je garde l’autoroute jusqu’à Reims, ensuite la nationale vers Charleville et Sedan. Je rejoins la Belgique au niveau de Florenville puis les petites routes jusqu’Arlon. Je continue ma balade à travers la campagne luxembourgeoise pour rejoindre Manternach et mon client vers 10h30.

    L’essieu directionnel étant en panne sur ma remorque, il va me falloir être patient et méticuleux pour parcourir les 300m qui me séparent de la grue, pratiquement 1h30 ! Une fois en place, pendant que les ouvriers mangent, je range mes sangles et mes équestres. A leur retour, ont attaquent de suite, et une heure plus tard je suis délesté de mes 22 tonnes. Je ressors à l’aide de la pelleteuse qui soulève l’arrière de la remorque afin de ne pas perdre de temps.

    Il est 14h00, je peux recharger au port de Mertert à condition d’arriver avant 15h, avec 20 bornes à faire je ne suis pas stressé. Bascule, bureau et je me mets en place vers 15h00. Trois heures plus tard je suis chargé pour la Hollande, je n’ai plus qu'à me rentrer. Sur le retour le chef appel pour m’engueuler, je suis trop en avance sur le planning, lundi interdiction de décoller avant 13h00 de la maison et ne pas vider avant mardi matin. Je rigole en pensant à une blague, mais il est tout à fait sérieux, ont fait trop d’heures et nos salaires sont désormais plafonnés ! Vu que le mercato hivernal n’est pas terminé, je pense en profiter, j’ai tout le weekend pour y songer. Merci de m’avoir lu et à lundi. 

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  • Lundi 8 Janvier 2018
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    Il est déjà 13h00 quand je mets en route aujourd’hui. Je n’ai vraiment rien à faire d’autre que de rouler, le planning est assez cool, ça en devient même pénible. Je sors d’Arlon et prends la N4, un quart d’heure plus tard, je fais le plein à Martelange. Je poursuis ma route sur la nationale jusque Bastogne puis j’enquille l’autoroute direction Liège.

    A liège, je garde l’autoroute pour faire le tour de la ville afin de prendre la direction de Maastricht. Maastricht, Venray, Roermond puis Zwolle, le tout à la régule. Je suis quand même obligé de faire une coupure car je n’arrive pas d’un coup chez le client. Au bout de 5h de volant, j’arrive à Hardenberg, je vais me poser devant chez le client, une petite rue bien tranquille pour une méga coupure. Il est 19h00 et je décharge demain à 10h00. Vive la tablette et la 4G ! 

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  • Mardi 9 Janvier 2018
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    9h00 le réveil sonne, un petit déjeuner au camion tranquillou et à 10h00 je me mets en place sous le pont du client. Le pontier est un peu bizarre mais il est efficace, une heure plus tard je suis délesté de mes longueurs et je peux repartir.

    Retour sur l’autoroute en sens inverse, Zwolle puis Nimègue ou je bifurque vers Eindhoven. Je prends ensuite la direction de la Belgique, et plus précisément Anvers mais je m’arrête à Geel.

    Il est 15h00 et la journée est finie, je ne recharge que demain 8h00.

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  • Mercredi 10 Janvier 2018
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    7h30 le réveil sonne, un petit café et je pars à pied m’enregistrer chez le client. Je suis le premier au planning alors je ne me fais pas prier et je rentre en marche arrière dans le hall. J’embarque des taules de bardages de 16 mètres pour Brétigny-sur-Orge. A 9h00, je suis prêt à partir, je prends les petites routes jusque Louvain puis le ring de Bruxelles que je traverse sans freiner une fois.

    Après Bruxelles c’est tout droit, Mons, Valenciennes sur l’A2, puis l’A1 direction Paris, le tout sous un ciel bleu et ensoleillé. Petite coupure à Compiègne histoire de manger un bout et d’être au taquet pour traverser Paris.

    A l’entrée de Paris je prends l’A3 puis le périphérique A6b qui m’emmène sur l’A10, ça bouchonne  bien sûr, mais je ne perds qu’une dizaine de minutes, de toute façon je vide demain, y a pas le feu.

    Je rejoins l’A20 en direction de Brétigny, le chantier est là le long, je ne peux vraiment pas le rater, il y a des centaines de personnes qui travaillent ici, donc des dizaines de camions et pas mal de grues, fixes et mobiles. A 16h00, je me gare à l’entrée, le responsable toiture vient prendre mon numéro pour demain matin, histoire que je garde de l’amplitude au maximum, un mec bien quoi !  

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  • Jeudi 11 Janvier 2018
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    Je fais un effort pour me lever ce matin, je me suis couché tard, je n’étais pas spécialement fatigué. Le téléphone sonne à 8h00, je peux rentrer sur le chantier. C’est Amazon qui construit, la sécurité est maximale, impressionnant. Je roule dans dix centimètres de boue, mais le responsable me trouve un coin propre et sec pour décharger le bardage, impec. Je range mes sangles, replie la remorque et à 9h30 je reprends la N104. Je retraverse Paris pour rejoindre Gargenville. En une heure j’y suis.

    Je viens charger des longueurs de 17 mètres, destinés au ferraillage des chantiers de construction. Par contre, il y a énormément d’attente et pas trop de motivation, je vais passer 5h sur place.

    Il est 15h30, je monte sur l’A13 pour traverser Paris en direction de la N2, ça ralentis mais j’évite les embouteillages du soir de justesse, je rejoins la nationale rapidement. Il n’y a pas trop de grumeaux non plus, ça file ce soir, c’est cool. Après Soissons, je prends la direction de Reims. Je suis derrière un Roumain depuis un moment, et quand celui-ci se trompe de sortie au rond-point, je le suis comme un con, et je me retrouve en plein centre d’un village ! Je peste mais j’arrive à passer sans encombre. A la sortie y a un mcdo, je décompresse en me gavant de gras !

    Je rattrape Reims, Charleville puis Sedan. Je roule à travers la campagne ardennaise pour rejoindre la campagne Belge. Je passe à Arlon ou je monte sur l’autoroute pour Luxembourg. Le client se trouve juste à côté du terminal container de Bettembourg, vu le nombre de camion qui trainent dans le coin en attendant leurs remorques, ça va être assez folklorique de trouver une place pour se garer ce soir.

    Comme prévu, il y a des camions en vrac de partout, mais je connais assez bien le coin, je vais me planquer au calme pour dormir au calme. 

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  • Vendredi 12 Janvier 2018
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     Je décolle à 7h45 pour me mettre en place chez le client, les gars sont très sympas et plutôt rapide, en une heure je suis vide, mais je suis coincé, je n’arrive pas à tourner pour sortir tellement il y a du bazar partout. Du coup le grutier me soulève la remorque pour l’aligner afin que je puisse m’en aller. Je suis à 5 minutes du bureau, je passe déposer mes papiers et boire un café.

    Ensuite, je vais rejoindre Esch-sur-Alzette, à 15 minutes du bureau, pour charger de la ferraille chez Arcelor. J’arrive vers 10h00, il y a deux camions devant moi mais deux heures plus tard je ressors du site, avec vingt tonnes de ferrailles pour les Pays-Bas. Je viderais lundi, je n’ai plus qu’à rentrer. J’ai 30 kilomètres jusqu’à la maison, j’y suis à 13h00.  Petite semaine mais long weekend en perspective.

     

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  • Lundi 15 Janvier 2018
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    Je démarre à 2h ce matin, dans l’espoir de faire une grosse journée. Première mission, faire le plein à Martelange. Direction la N4 et un quart d’heure plus tard je suis sous les pompes de la Shell. J’aurais du rester au lit, avant 5h du matin, le gasoil se prend à coup de 50litres et notre carte bloque après 3 fois, faudra avoir le pied léger ! Je continue ma route vers Bastogne, puis l’autoroute jusqu’à Liège. A cette heure c’est désert, je coupe à travers les quais en direction de Maastricht, je gagne 20kms et autant de temps par rapport à l’autoroute !

    Je passe sous Maastricht à la régule, faut admettre que le tunnel sous la ville nous fait gagner un temps précieux. Je reste sur l’A25 jusque Maasbracht puis je file sur l’A2 direction Eindhoven que je contourne pour reprendre l’A50. J’arrive à Veghel, chez Thyssenkrups pour 6h30, parfait pour caser une coupure avant l’ouverture.

    A 7h je suis dans le hall, prêt à vider, a 8h je sors avec mes papiers et un café et à 9h30 je suis à Anvers pour recharger….A 7h je suis effectivement rentré dans le hall, à 8h rien n’a bougé, ni à 9,10 ou même 11h00. Finalement quelqu’un vient s’occuper de moi un peu avant midi, et je repars sur les coups de treize heures, heureux je suis !!!!

    Je redescends sur Eindhoven, pour reprendre l’A58 direction Breda ou il se met à tomber des cordes et du coup ca n’avance pas vraiment vite. Je passe la frontière à Meer derrière une file monstrueuse de camions qui se traînent a 70 parce que c’est interdit de doubler.

    J’arrive finalement à Anvers vers 15h00, mais la référence du container n’est pas bonne et je ne possède pas le badge d’accès au port. Du coup je suis contraint de payer dix euros mais en cash. Je file à la station Texaco dix kilomètres plus loin retirer du liquide pendant que mon chef cherche la référence. A 16h00 je me mets en coupure pour être le premier à charger demain matin, je ferais plus rien de bon aujourd'hui je suis chiffon carpette !

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  • Mardi 16 Janvier 2018
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    Réveil à 5h30 aujourd'hui, petit café en lisant la presse, mise en route à 6h00 pour parcourir les 200 mètres jusqu’au client. La jeune blonde infect d’hier à laissée sa place à un homme d’un certain âge mais qui prendra tout son temps pour m’expliquer le fonctionnement du terminal, je suis soulagé, Anvers et les dockers c’est toujours rock’n roll quand on ne connaît pas.

    Le chargement du container, qui est en fait un flat rack, c’est-à-dire un container avec deux côtés repliés sur le fond,  se passe nickel et à 6h00 je pars direction Bruxelles. Aucun ralentissement sur le ring anversois mais je perds une heure sur celui de Bruxelles. Je continue vers Namur ou je rejoins la N4 pour aller remplir mon réservoir à Martelange. Je profite pour caser 15’ sous les pompes et je repars direction Arlon.

    Je prends l’autoroute jusqu’à Luxembourg, puis la direction de Metz. A Ennery j’enquille l’A14 jusque Forbach puis la nationale jusque Sarreguemines ou je rejoins les départementales pour arriver vers quinze heures chez Alstom à Reichshoffen. Malheureusement ce ne sont pas eux qui chargent mais une société externe qui ne travaille que le matin. Le réceptionniste fort aimable me montre les sanitaires pour une petite douche et me guide ensuite jusqu’au parking de la gare pour couper au calme. 

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  • Mercredi 17 Janvier 2018
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    Il est 8 heures quand je quitte mon petit parking, il me faut deux minutes pour rejoindre l’usine. Le réceptionniste vient m’escorter, le protocole est assez sévère ici. Maintenant je dois poireauter jusqu’à ce que le chargeur arrive. A 9h le gars se pointe, charge la caisse sur le container, arrime et basta, je n’ai plus qu’à re-poireauter le temps que les papiers de douanes arrive, zennnnnn !!!

    11h, je peux commencer ma journée, je vais d’abord au dépôt d’Ennery, mettre de l’adblue et réparer l’éclairage de ma remorque. J’arrive vers 13h00 et comme je ne dois livrer que demain matin à Anvers, mon chef me demande d’aller faire vérifier mes chaînes d’arrimages. Mine de rien, je vais y passer l’après-midi et il est 18h00 quand je quitte le dépôt. Longwy, Arlon, Namur, Bruxelles puis Anvers, tout ça à la régule, sans le moindre pépin. Je me gare dans la rue de mon client, il n’y a pas un chat mais un vent à décorner les bœufs, espérons qu’il n’y en ai pas un qui me tombe dessus pendant la nuit ! 

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  • Jeudi 18 Janvier 2018
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    7h40, je parcours les 500m qui me séparent du parking d’attente de mon client. Il est rempli et ça déborde dans les rues adjacentes, ça sent vraiment pas bon. Je me rends au bureau ou j’apprends que le vent est trop fort pour décharger, rien ne se passera avant midi ! Bon bah, wait an see ! A midi, c’est reporté à 14h00 ! C’est finalement sur les coups de 16h30 que l’autorisation m’est donné d’aller me délesté de mon chargement, je ne me fais pas prier.

    La suite est on ne peut plus simple, je dois rejoindre le bureau de Livange, pour récupérer la nouvelle licence de transport.

    Anvers, Bruxelles, Namur, Arlon, Luxembourg pour une douche et enfin Livange. Passionnant, bonne nuit. 

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  • Vendredi 19 Janvier 2018
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    Le bureau n’ouvre qu’à huit heures, ça tombe bien, je ne suis pas pressé ce matin. Je récupère les docs et je file charger chez mimi à Esch-sur-Alzette. J’arrive pour charger des poutres de 18m, il y a quelques camions devant moi, mais en une heure, l’affaire est pliée. Je n’ai plus qu’à remonter tranquillement à la maison, pile poil pour le déjeuner ! Ce weekend je vais en profiter pour poser une serrure convenable sur mon coffre, histoire que mes sangles n’attrapent pas des ailes. Bon weekend à tous. 

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    voiture banalisée
  • Lundi 22 Janvier 2018
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    Départ tranquille vers 7h ce matin, le programme n’est pas surchargé. Après avoir accroché ma remorque, je prends l'autoroute vers Bruxelles, je sors à Louvain-la-Neuve pour rejoindre une nationale jusqu'à Nivelles. De la, c'est petites routes pour arriver vers 10h30 à Tubize.

    Les pontiers sont rapides et efficace mais il y a une dizaine de camions, du coup c'est trois heures de ma life que je vais paumer ! La suite est ultra simple, je prends la route en sens inverse mais je continue après Arlon jusqu'à Esch-sur-Alzette. J’y suis vers 18h pour prendre 8 dalles de béton a emmener en plein centre de Luxembourg, easy game !

    Ici aussi je vais perdre trois heures de ma petite vie, parce que priorité est donnée à ceux qui livrent l’aéroport de Bâle -Strasbourg, café,clopes,sudoku,café,clopes,fdr et à 21h15 je sors enfin. Je vais dormir à l’entrée de Luxembourg, sur un parking réservé aux bus mais complètement désert le soir. 22h extinction des feux ! 

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  • Mardi 23 Janvier 2018
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    Mon petit parking est rempli de bus ce matin, mais ils attendront que je sois caféiné pour avoir ma place. Départ à 10h00, en cinq minute je suis sur le boulevard Royal, je prends la voie des bus a contresens pour rejoindre le portail du chantier qui est ouvert immédiatement pour ne pas entraver la circulation. Les ouvriers sont en forme, en une heure je suis délesté et je peux repartir aux dalles.

    Ici aussi les gars sont en formes, puis je suis seul à charger ce matin, ça les occupent ! A une heure je repars direction Metz, petit crochet par Ennery pour prendre une douche, l’assurance de la remorque et un extincteur homologué.

    Metz, Lunéville, Saint-Dié par le col du Bonhomme où je croise quelques cervidés. Colmar, Mulhouse et enfin l’aéroport de Saint-Louis. Je me gare au plus près du chantier pour attaquer le plus tard possible en espérant ne pas être trop déranger par les avions. 

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  • Mercredi 24 Janvier 2018
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    Je suis cool ce matin, comme souvent d’ailleurs, je décolle à 8h00. Cinq minutes plus tard je m’enregistre au poste de garde. La suite est simple, traverser les pistes et se rendre sous la grue fixe en faisant attention aux divers feux de signalisation installés un peu partout. La grue a pas mal de boulot avant de pouvoir me décharger, du coup je m’en vais regarder la levée d’une charpente par les grues mobiles, je prends quelques photos même si c'est interdit et je discute convoi avec un collègue qui vient d’arriver.

    A 9h30 je quitte ces braves gens direction l'Allemagne. Je remonte d’abord vers Mulhouse par l’A35 pour ensuite prendre l’A36 direction de Freiburg pendant une heure. Je sors à Lahr pour rejoindre mon client par les petites routes. J’arrive à 11h30 mais le temps de faire la paperasse et de me mettre sous la grue, les ouvriers sont partis manger.

    Ca mange vite un allemand, à 12h30 les hostilités commencent. Une fois chargé, je passe en mode Berliner pour arrimer correctement tout mon bazar. 21 sangles plus tard, soit vers 15h30, je m’en vais vers Paris sous un soleil radieux.

    Traversée du Rhin pour rejoindre Strasbourg, direction Saint-Die-des-Vosges, Baccarat, Lunéville, gros ralentissement avant Nancy ou je perds une vingtaine de minutes. J’enchaîne avec la N4 en mode Samu. Coupure près de Pagny-sur-Meuse histoire de se restaurer puis je m’en vais terminer mes heures à l’arrache sur la bande d’arrêt d’urgence près de Roissy-en-Brie car tout les parkings étaient complètement saturés. 23h00 je tire les rideaux avec 15h05 ! 

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  • Jeudi 25 Janvier 2018
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    J’ai 20kms à faire pour rejoindre le chantier du futur métro à Champigny-sur-Marne mais à 8h00 du matin c’est saturé de partout, aussi bien sur l’A104 que sur l’A4, si bien que je vais mettre près d’une heure à rejoindre le chantier. La pluie cesse le temps d’enlever toute mes sangles et de les ranger, c’est ça de pris ! Je me sauve il est 10h00.

    Je rejoins l’A4 direction Créteil, puis l’A86 direction Maisons-Alfort, ensuite la N12, l’A12 direction Rouen et enfin l’A13 de laquelle je sors à la sortie 11 pour rejoindre Gargenville. J’aurais traversé tout Paris une première fois.

    Entrée client 11h30, sortie client 18h30, sans commentaires !

    Je ne suis pas d’humeur et j’ai plus le temps de m’amuser, donc re-traversée de Paris pour rejoindre l’autoroute A4 direction Reims. Je sors à Reims, et je poursuis via la nationale pour atterrir au bout de mes heures dans un bled près de Sedan où j'ai un bon plan parking bien pépère. 7h00 d’attente pour 5 minutes de chargement, j’ai encore les nerfs en pelote, je vais manger et lire un peu pour me détendre, demain est un autre jour ! 

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    inondations
    sympas
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  • Vendredi 26 Janvier 2018
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    Je suis de bonne humeur ce matin, même si il pleut, que je n’ai plus de café et que j’ai du taff ! Je décolle à 8h00, Sedan, Florenville, Etalle, Vance où je m’arrête pour un café et une viennoiserie, Arlon, Luxembourg et enfin Schifflange. Il est 10h30, il y a deux camions devant moi mais à 12h30 je peux me mettre en place. Je mesure 18 mètres et en manœuvrant pour accéder au pont de déchargement, j’ai plié sans rien casser le pare-chocs de la remorque. Faudra malgré tout penser à le remplacer rapidement !

     Après ma mésaventure, je fonce à Rodange, distant d’une dizaine de kilomètres, pour charger des rails de 18 mètres chez Arcelor Mittal. J'arrive à 16h, je mets directement en place, je suis chargé dans la foulée si bien qu’à 17h30 je quitte le site, record battu ! Ne me reste plus qu'à rentrer tranquillement à la maison, a 18h00 je clôture enfin ma semaine, pile poile pour l’apéro ! Bon week-end. 

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  • Lundi 29 Janvier 2018
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    Départ après un Bon café vers 7h, j’accroche la remorque que personne n’as voulu me vider pendant le weekend et je file faire le plein à Martelange. Ensuite c’est comme souvent, Bastogne, Liège, Maastricht, Eindhoven où je coupe 45’ pour grignoter. Je continue vers Utrecht et Amsterdam pour arriver chez Tata Steel à Velsen-Noord vers 14h00.

    Ici c’est une mini ville, ou les rues sont dans le gps, impossible de se tromper. Mais peut-être que j’ai vraiment l'air con car le gardien appel un ouvrier pour m’escorter ! 10 rails, 10 coups de fen et basta, plus qu'à ranger mes chaînes, replier la remorque et me sauver.

    Demi-tour direction Eindhoven par l'autoroute, puis les nationales pour rejoindre la Belgique. Ca bouchonne un peu car c’est l’heure de sortie de bureau. Je suis au bout de mes heures vers Overpelt, je me trouve un parking tranquille pour ronflir en paix !

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  • Mardi 30 Janvier 2018
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    J’ai rendez-vous à 9h00 avec la grue chez mon client situé à 20 bornes d’ici, je démarre donc après mon café, il est 8h00. J’arrive à Zolder vers 9h30, la faute à un accident du au brouillard et un rétrécissement de chaussée mal signalé, 20km-1h30 !

    Le grutier est doué, en 20 minutes je suis chargé d’une cuve de 8 tonnes, la conso sera bonne ! Je n'ai plus qu'à rouler, je descends par Liège, Spa, Saint-Vith, il fait un temps super quand je passe en Allemagne à Steinbruck. Je poursuis via Prüm, Schweich, Pirmassens ou je case 45’ sous un grand soleil qui fait plaisir.

    Dernier round via Landau in Der Plafz, Lauterbourg et enfin terminus, Beinheim. Le déchargement se fait demain avec une grue, je peux largement caser 11h et en plus, la douche est gratuite !

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  • Mercredi 31 Janvier 2018
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    Réveil à 7h30, petit dej et à 8h00 je suis devant la barrière d’entrée. Le portier appel un ouvrier pour m’escorter jusqu’à la grue, je lui installe un tapis pour pas salir le camion et vamos ! En 10 minutes c’est plié, je file sans demander mon reste.

    Je rejoins l’A35, direction Strasbourg, mais je sors Rohrwiller pour rejoindre 5kms plus loin mon client à Bischwiller. Je viens charger des prédalles en béton pour la Suisse. Le cariste est doué et comme je suis tout seul, en une heure l'affaire est dans le sac.  

    Retour sur l’A35,  Strasbourg, Colmar, Sélestat, Biltzheim ou je sors pour couper à travers jusqu'à Burnhaupt. Ensuite l’A36, Belfort, Montbeliar puis les petites routes magnifiques de moyenne montagne sous le soleil. Pont-de-Roide, Noirefontaine, Nods, Pontarlier, Jougne et enfin Vallorbe pour passer la frontière.

    Le camion n’est pas encore venu en suisse, heureusement je suis seul dans le bureau, en 20’ tout est réglé, je peux rejoindre Chavornay pour dédouaner. Malheureusement c’est déjà fermé, je me trouve un parking peinard pour roupiller !