Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juin 2009

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Lundi 1

Me voici donc en état de reprendre le travail. Tout n'est pas remis en place bien sur, mais, je suis suffisamment consolidé pour travailler. Le genou na pas retrouvé sa flexion d'origine mais, ça va revenir tout doucement et pour remuscler cette jambe, rien ne vaut le travail. En un peu plus de deux mois, je suis passé de l'état de cassé à celui de réparé en passant par la case convalescence. Il y a deux mois, je marchais avec des béquilles, maintenant je marche presque normalement, il faut dire que je fais mes 8 kms de vélo tous les jours pour accélérer le processus. Au passage, j'adresse un grand merci à tout ceux qui m'ont envoyé des mails d'encouragement, je ne pensais pas que mon Carnet de Bord puisse intéresser tant de monde, ça fait toujours plaisir surtout quand certains, que vous pensiez de bons potes, vous oublient complètement. Je ne suis resté que quelques jours à l'hosto mais, j'ai pu voir de vrais drames, des éclopés à vie, des amputés… des gens qui vont mettre des mois pour se réinsérer. Mon petit bobo n'est rien en comparaison

Vendredi, en fin d'après midi, j'ai retrouvé Jimmy. Mon remplaçant me l'a rendu tout propre, il ne manque rien de ce que j'avais laissé (caisse à outils, sangles …), il a même fait un lavage extérieur, j'ai vraiment eu de la chance de tomber sur un gars bien. Je remets mes affaires personnelles en place, mes atlas, ma bouffe…et, il n'y a plus qu'à attendre mardi.

Le décalco est déjà mis

Mardi 2

Reprenons les bonnes habitudes, je pars avant le lever du soleil (et pourtant, il se lève tôt au mois de juin). Il faut avouer que je n'ai pas réussi à perdre cette habitude, pendant mon repos forcé, j'étais le premier levé à la maison, ce qui me permettait de préparer le petit déjeuner pour le reste de la famille. Il va falloir qu'ils reprennent l'habitude de se débrouiller seuls.

Bon, la sortie de la cours se fait sans problème, je n'ai pas trop perdu la main, quelques ronds points, j'évite les trottoirs, j'enquille la voie express, les réflexes se remettent en lace et, une fois sur l'autoroute, j'ai retrouvé mes marques. Direction Sète, cet enfoiré de Phi est déjà en train de dormir à Perpignan, moi qui comptais sur lui pour m'aider, on ne peut plus se fier à personne. Le lever du jour m'accompagne le temps de Lyon à Valence, une petite coupure vers Nîmes et, j'arrive pas loin de la mer pour vider. Le genou tient le coup mais, en descendant du camion, j'ai du mal à déplier la jambe, elle est un peu ankylosée par ces heures à rester assis. Ne paniquons pas, ça disparaitra avec le temps. Un débâchage pour me remettre en forme, là aussi les automatismes reviennent vite, j'ai quand même mis la genouillère. Je fais une coupure sur place et, direction Nîmes pour recharger, je retrouve deux collègues sur place, vu le monde qu'il y a, c'est un peu long, ça nous donne le temps de discuter. Nous parvenons quand même à sortir dans l'après midi, il me reste un peu moins de 4 h à rouler, ça ne me permet pas d'aller jusqu'à Nice. Comble de bonheur, c'est férié en Italie, inutile de préciser que les parkings sont vite saturés. J'arrive à trouver une place à peu près potable du côté de Fréjus, je vais quand même dormir assez loin de la route, ceux qui vont arriver après moi vont avoir le droit de dormir sur la bande d'arrêt d'urgence. Chez ESCOTA, filiale d'ASF, la sécurité, on y pense, mais après les profits.

Le port de plaisance de Sète

Mercredi 3

Ce qui est bien, c'est que je me lève à la même heure qu'hier, j'ai donc le droit de rouler de nuit. L'avantage, c'est que je traverse Nice sans problème et que, en comptant la coupure, je traverse Milan après le grand rush. Arrivée dans la montagne aux environs de Bergamo sur le coup de midi. Le temps de manger un morceau sur le parking et, je rentre pour vider. Le collègue, que j'ai retrouvé, recharge sur place, a va lui éviter de chercher son adresse moi, je vais recharger du côté de Come. Là aussi ; il y a un monde fou et je poireaute un bon moment avant de charger mais, ça se passe à l'italienne et tout le monde se retrouve à discuter autour du café (et à l'ombre). IL ne me reste pas grand-chose à rouler et je me demande bien où je vais dormir. Les italiens m'indique un resto avec parking goudronné et douche du côté de Lecco, ça ne me fait pas un gros détour et je vais dormir tout propre et au calme. Je suis encore parti pour me lever tôt, inutile de préciser que je n'ai pas eu de mal à m'endormir.

Dans les montagnes au nord de Bergamo

Jeudi 4

Donc, la routine s'installe, le réveil sonne à trois heures et, en ouvrant les rideaux, j'ai la vision de charmantes demoiselles très courtement vêtues qui semblent attendre l'autobus pour aller à l'université. En attendant, elles discutent les tarifs avec des automobilistes de passage. Moi, je décolle pour essayer d'aller à Saint Rémi d'une seule traite. Inutile de préciser qu'à cette heure là, Milan se traverse sans problème, Turin aussi, bien sur et, je me retrouve au tunnel sans souci. Je suis en train de me rendre compte que, la dernière fois que je suis passé par ici, il y avait encore de la neige, trois mois d'arrêt, ont permis au printemps de bien s'installer. Je fais la coupure à Saint Rémi comme prévu et, je poursuis pour me retrouver à Valence avant midi. Cette fois, je vide à quai. Vais arriver à me poser sans trop ramer ? Le suspense est insoutenable mais, il ne dure pas trop longtemps, vu que j'arrive à me poser en une seule fois, là non plus, je n'ai pas perdu la main. Direction Saint Etienne, en mangeant un morceau de cuisine maison à base de boite de conserve ouverte avec amour et, une fois chargé, il ne me reste plus beaucoup de temps, pas de quoi rentre à la maison mais, de quoi aller faire un tour au bureau qui est à côté. J'en profite pour faire la connaissance de l'exploitation stéphanoise de Jacquemmoz. Ca tombe bien, c'est avec eux que je travaille à présent. Les présentations se sont bien passées, ils ne m'ont pas jeté de pierres, c'est déjà un bon début. Je prends la douche sur place et je file au resto à côté. Demain, grasse matinée.

Il est pas beau mon Jimmy ?

Vendredi 5

Je me suis réveillé tout seul comme un grand précédant le réveil de quelques minutes, deux heures de sommeil en rab, c'est toujours bien. N'est ce pas ? Dons, je file au nord de Lyon en passant avant le grand rush ce qui me fait arriver en avance devant le client. Pas de problème, il y a un resto pas loin, je massacre sans vergogne un pauvre croissant qui ne m'avait rien fait. Ils sont sympas, je vide au quai le plus difficile, entre deux bâtiments et le long d'un mur, ce qui ne me donne pas beaucoup de marge pour redresser la remorque. J'arrive quand même à m'en sortir sans trop de bobo, je deviens un bon manœuvrier. Par contre, ils me font bosser, je dois coller les étiquettes sur les palettes au fur et à mesure que le gars les sort. Faire travailler un handicapé comme moi alors que je boite…. Sans compter la fatigue musculaire de mes pauvres petits bras. Tout ça pour dire que j'ai été mieux accueilli que, si dans certaines boites, on vous file le transpalette sans vous dire un mot, ici, on est bien accueilli. Direction le dépôt, je dois passer la visite médicale. Eh oui, après un arrêt de travail prolongé, la médecine du travail doit vérifier qu'on est bien apte à travailler. Je vais donc voir le docteur qui me félicite pour mon arrêt du tabac et qui confirme ce que m'avait dit le docteur « Tapdur » la semaine dernière, je peux travailler. Retour au dépôt, petit miam miam et, je file à Saint Etienne pour charger. Il y a un peu d'attente pour charger, ho pas grand-chose, juste de quoi démonter les côtes tout prêt. Pour se faire pardonner sans doute, les ils se mettent à deux pour me charger, avec de chariots double fourches, je n'arrive pas à suivre ? Doucement les gars, laissez moi souffler un peu, kof kof. Bon, je n'ai plus qu'à prendre mon temps pour tout refermer et, retour à la maison sous un ciel qui se couvre de lus en plus, j'ai même quelques gouttes de plie en route. Cette reprise c'est bien passée, je n'ai bossé que 4 jours mais, j'ai quand même fiat les 2000 kms, j'ai vite retrouvé le rythme et je n'ai pas eu de problème avec mon genou, je mets juste un peu plus de temps pour les opérations de manutention, rien de bien méchant.

J'aperçois le but de mon voyage

Samedi 6
Dimanche 7

Lundi 8

Aujourd'hui, je pars encore plus tôt que la semaine dernière, il est 2 h 30 quand Jimmy sort de la cour suivi de Tarja. Moi qui comptais sur Phil pour me tenir compagnie, ce lâcheur fait la grasse matinée pour aller dans le nord et me laisse tout seul sur l'autoroute du sud. A parti de 5 h 00, j'ai droit aux commentaires sur les élections, les spécialistes se lamentent du taux record des abstentionnistes, cherchent des explications alambiquées a cette désaffection des électeurs. Pourtant, quand ces abrutis de politiques comprendrons qu'on en a marre de leur donner des sièges pour qu'ils se pavanent dans des voitures de fonction en se fichant de nos vrais problèmes….. Un grand pas sera fait dans la démocratie. Pour l'instant, ces braves gens n'ont toujours pas compris qu'on en a marre de favoriser leurs plans de carrière.
Arrivée dans la matinée au sud de Perpignan, je suis même en avance sur mon planning, j'aurais pu dormir une heure de plus, je le saurai pour la prochaine fois. Je remonte à Sète pour recharger, ça me laisse le temps de manger et de faire une petite sieste pour me présenter en début d'après midi. Une fois chargé, il me reste un peu moins de 2 h, ça va m'emmener pas loin de Millau. Le ciel est gris, le vent souffle, on se croirait au mois de Mars, au moins, je vais dormir au frais cette nuit. Un orage violent est venu nous faire un petit coucou au moment où je vais me glisser sous les draps.

C'est pas large

Mardi 9

Je gagne un petit peu par rapport à hier, je ne pars qu'à 4 h 00 ; le ciel s'est dégagé et la lune éclaire la couche de nuage qui noie la vallée du Tarn lorsque je passe le Viaduc. Je vais profiter du spectacle de l'aube naissante qui éclaire les vallées noyées sous la brume, un spectacle de magie qu'offre dame nature aux lèves tôt. Il ne fait pas très chaud pour une matinée de juin mais, il ne pleut pas, c'est déjà ça. Une fois passé Clermont Ferrand, la magie du Massif Central laisse place à un paysage moins poétique et je continue mon périple jusqu'à Orléans où je m'offre une pause déjeuner pour me présenter à Longjumeau en début d'après midi. C'est pratique, je vide et recharge sur place et je ne reste pas longtemps. Comble de chance, au moment où je sors de l'usine, la pluie se met de la partie ; Elle va m'accompagner jusqu'à l'échangeur de Dourdan sur l'A 10. Je calcule que je vais pouvoir aller jusqu'au centre routier d'Orléans dans la limite de mes 9 h et de l'amplitude de 13 h. Je m'offre un douche et un joli orage a la bonne idée de nous arroser, il a quand même attendu que je sois retourné dans mon camion. Un qui n'a pas attendu, c'est ce cher Omar Bongo, le vieux « démocrate » président à vie du Gabon. Je me marre en entendant la classe politique unanime à saluer ce grand ami de la France, C'est vrai qu'il a plus donné d'argent pour les carrières de nos élites politiques que pour son peuple, ça vaut quand même quelques retournements de veste.

Bancs de nuages sur le Gévaudan

Mercredi 10

J'ai bien calculé, 11h de coupure, ça fait un départ à 3 h 15, encore de la route de nuit. Il fait un peu frisquet, comme hier, mais le temps est plus clément et j'ai droit à un lever de soleil printanier. Je suis obligé de faire 45 mn de coupure en route, ce qui me fait arriver à Saint Etienne en milieu de matinée dans une usine où j'ai souvent livré en citerne. J'y retrouve d'ailleurs Jean Claude de chez Goubet, nous discutons un moment avant d'aller vers nos points de déchargement respectifs. La différence, c'est que je n'ai pas d'analyse à faire et que je suis sorti une heure plus tard. Je rebâche pour faire les quelques kilomètres qui me séparent du rechargement, au moins, je vais pouvoir tout boucler ce matin. Je m'autorise un peu de récréation donc, direction le restaurant, c'est rare que j'y mange le midi mais, je prends mon temps. Je file au dépôt faire le plein et, je fini mes heures en me dirigeant vers Bordeaux. Le ciel qui s'est remis au gris m'accorde de la pluie après Clermont Ferrand ; les quelques moustiques glanés ce matin ne sont pas restés longtemps collés sur le pare brise. J'ai de quoi aller jusqu'à la station de Tulle, en clair, je vais encore me lever de bonne heure demain.

Lever de soleil sur l'Allier

Jeudi 11

La météo l'a prédit, l'amélioration doit arriver par l'ouest. Je pars donc à 3 h sous la pluie. Restons positifs, ça va s'améliorer, c'est sur. Arrivée à Bordeaux à l'heure du rendez vous et avant les bouchons matinaux, j'ai fais d'une pierre deux coups. Le cariste est un rapide et, je suis obligé d'attendre sur place que l'exploitation me trouve un chargement, cette attente est la bienvenue, ça laisse le temps à la rocade de se dégager. Je vais de l'autre côté de la ville pour recharger, je trouve sans problème mais, je me demande bien où on va trouver la place de rentrer le camion tellement la cours est petite. La solution, pourtant évidente, ne m'est pas apparue tout de suite, on charge le long de la route, il suffit d'avancer le camion au fur et à mesure du chargement. Ce sera un des chargements les plus Rock'n roll de ma vie mais, les gars sont sympa, ça compense. Il me reste de quoi aller jusqu'à Clermont, je refais donc le chemin en sens inverse sous un ciel qui semble avoir entendu les prédications de la météo, il ne pleut plus et, au fur et à mesure de l'après midi, les éclaircies gagent du terrain. Petit arrêt au péage de Brive, je suis en train de boire mon café assis tranquillement sur le siège passager quand, une escouade de gendarme envahi le parking, tout ce monde se met en place pour un contrôle de tout ce qui bouge, disques, cartes, alcootest, la panoplie complète est de sortie. Je salue gentiment, fini mon café peinard et je men vais doucement…. J'aurai été le seul à ne pas être contrôlé. Je sors donc à Rochefort comme au bon vieux temps et je me pose au dernier resto ouvert entre Clermont et Ussel.

Je vois trouble ce matin

Vendredi 12

En route pour la dernière journée, avec une grasse matinée en prime, je ne pars qu'à 4 h 00. Direction Chanas, il me faut à peine 4 h de route plus le temps du bouchon de Chasse sur Rhône. J'ai bien calculé, je suis passé juste au début des hostilités et je n'ai pas perdu trop de temps, je suis même an avance pour vider. Pas de problème, on me prend tout de suit et, petit cadeau ; je vide à l'ombre du bâtiment. C'est pas pour dire mais, la journée va être chaude et, j'économise de la transpiration. Direction Saint Etienne, je passe dire un petit bonjour au bureau, je file un coup de main a un collègue qui vide sur place et nous allons manger à côté. Je prends mon temps, la journée est presque finie et je recharge à côté. J'aime bien ces vendredis où on a du temps pour traîner. Pas trop non plus, il faut charger avant la fermeture quand même Chargement pas loin donc et, retour à la maison en posant Jimmy et Tarja au dépôt. IL fait chaud, ça tombe bien, ce soir il y a le premier feu d'artifice de l'été et c'est à Corbas.

Encore un lever de soleil

Samedi 13
Dimanche 14

Lundi 15

En route pour une nouvelle semaine d'aventures routières et matinales. Un peu moins matinales cette semaine, je ne pars que sur le coup des 5 h 00, avec un seul impératif, vider à Bézier avant midi. Des orages d'hier soir, il reste des averses qui vont laisser la place à un temps lourd mais, ce n'est pas encore la canicule et je vais débâcher relativement au frais. Une fois de plus, le cavalier Lagaffe s'est acquitté de sa mission avec le brio qu'on lui connaît et, il file vers Aigues Mortes à la recherche de son client. Là, je vais un eu galérer dans la mesure où personne ne connaît ce gazier. Chouchen tente bien de m'aider avec son GPS mais, la rue est inconnue. Finalement, c'est du patron d'un resto que va venir mon salut, il connaît le gars et, comble de chance, il a son téléphone (je vous jure que c'est vrai) donc, le gars habite bien dans ce pays mais, je dois aller charger au bout d'un champ aux Saintes Maries de la Mer. Je trouve donc le champ en question et, on charge des pallox de légumes pour Feillens. Je me demande furieusement si ce genre de boulot n'était pas la spécialité d'un « Frigo del Sul » dit le «  Chevelu ». Au moins, je ne perds pas trop de temps pour charger, le gars connaît son boulot. Retour dans la vallée du Rhône, je dois pouvoir aller jusqu'à Montélimar nord, ça va être impeccables pour la coupure. Je roule donc sereinement quand un grand boum et la vision d'un envol de morceaux de pneus dans mon rétro me font comprendre que le timing ne va pas être respecté. J'arrive à me caser sur un refuge pour constater les dégâts, les deux pneus avant sont en lambeaux et je n'ai qu'une roue de secours. Appel à la borne et je n'ai plus qu'à attendre le mécano qui met pas loin d'une heure à arriver. Il me remet deux pneus et, comme je trouve qu'un des pneus arrière est bien plat, on vérifie ça et, on en trouve un de crevé, il a du ramasser un morceau des deux autres, c'est mon jour de chance aujourd'hui. Plus qu'à mettre la roue de secours à la place et à me rendre à la station la plus proche en explosant l'amplitude. Je vais imprimer un ticket de la journée et l'agrafer à la facture de dépannage, ça me fera un mot d'excuse. Je suis telle ment crevé que je me fais chauffe une soupe et que je me couche après un rapide débarbouillage au bidon, je m'endors sans demander mon reste.

En pleine Camargue

C'est tout cassé

Mardi 16

Inutile de préciser que je suis réveillé bien avant le réveil, ça me donne le temps de prendre une bonne douche à la station. Avant, il y avait un resto mais il ouvrait tard et fermait tôt alors, à force d'ignorer les désirs d'une clientèle de routier, il a fini par perdre tellement d'argent qu'on l'a fermé, il est en court de destruction. Bientôt, il n'y aura plus rien pour nous sur des autoroutes pensée uniquement pour pigeonner les touristes à coup de café Sélecta hors de prix. Bon, je pars avec les deux heures de retard prises hier et j'arrive à Feillens en milieu de matinée. Heureusement, il n'y avait pas d'urgence, et ça n'a pas porté à conséquence. Retour à Corbas pour faire voir les dégâts, on me remet les pneus en ordre (il y a des limite d'usure entre les côté droit et gauche à respecter) et je file à Saint Etienne pour recharger. Je doit vider demain à Colmar et, si je veut y être le matin, je dois rouler le plus loin possible pour avoir moins de 4h à rouler demain. Finalement, je vais me poser après le «  Poulet de Bresse ».

Coupure bucolique

Mercredi 17

Mise en route à la fraiche mais, c'est ma semaine « Grasses Mat » je me lève à des heures plus raisonnables. Arrivée à Colmar en fin de matinée à un horaire conforme aux calculs établis. Je recharge dans le coin, c'es bien, je ne vais pas perdre de temps. Coup de chance, je les collectionne cette semaine, il ya une réunion et les chargements sont interrompus de 12h 30 à 15 h 00. Et voila ma belle avance foutue en l'air. Du coup, j'ai le temps de me faire chauffer un repas de communion et de faire une bonne sieste. Finalement, je suis resté 3 h sur place, ça va me faire la coupure fractionnée. Je charge des bobines de métal, c'est lourd ces trucs là, il faut équilibrer le chargement mais, le cariste est un vrai pro et il me fait ça aux petits oignons. IL faut sangler tout ça, ça me prend plus de temps que le chargement proprement dit mais, je sais bien que ça ne doit pas mais, je préfère savoir tout ça attaché. Retour sur la région lyonnaise mais, j'ai un peu de marge alors, je m'autorise la nationale entre Besançon et Bourg en Bresse. J'aime bien cet axe, je le faisais souvent quand j'étais chez Begey à Belfort. Je n'ai pas assez de temps pour aller à Villemotier alors, je m'arrête à Mouchard, je me lèverai plus tôt demain. L'avantage de dormir dans ce coin, c'est qu'il fait moins chaud qu'en plaine.

Pressons mesdames

Jeudi 18

Donc, départ au lever du jour, pour arriver sur Lyon vers 8 h 00 en pleine merde matinale mais, je bifurque un peu avant pour vider 2 bobines à la Verpillière. Il faut rentrer en marche arrière dans une petite porte mais, je m'en sors avec maestria tel un vieux pro du camion remorque (il y a des jours où ça veut bien le faire lol) le temps de vider, ça c'est calmé sur la rocade et je m'en vais à Saint Chamond vider le reste. Je tombe sur une équipe sympa et, je vide en 5 coups de « Fenvite », c'est l'avantage du bâché on trouve souvent des clients comme ça, ça change de la citerne. Il n'y a plus qu'à enrouler toutes les sangles pour les ranger et, retour à Corbas pour prendre un lot à quai. J'arrive juste à midi, je file manger à côté avec un collègue et je me mets en place en attendant le retour du cariste. Chargement sous u soleil brûlant, la poussière me colle bien à la peau grâce à la sueur. J'ai encore du temps à perdre alors, je m'autorise un lavage de la cabine y compris les intérieurs de porte et les marchepieds. Tout ceci me donne le droit à la douche, je décrasse la bête, un petit coup de rasoir pour faire joli et, je descends vers le sud pour m'arrêter un peu au sud de Montélimar. J'aurai pu aller plus loin mais, il y a plus d'un an que je ne me suis pas arrêté ici.  Nostalgie.

Embouteillage

Vendredi 19

Même pas une heure de route pour arriver à Sorgues, il y a déjà pas mal de camions mais, tout le monde ne vide pas au même endroit et, je suis ressorti une heure plus tard. Heureusement, parce qu'il commence à faire bien chaud, je sens qu'on va bien transpirer aujourd'hui. On' m'envoi faire des ramasses, la première à Marcoule, une petit boutique bien sympa même si je passe un temps fou parce que ce n'est pas prêt, j'arrive quand même à sortir à midi. Direction la maison en passant par la RN7, histoire de manger à Donzère ; le ciel est bien couvert par endroit et il fait de plus en plus lourd ; on est bien enfermé dans la cabine avec la clim. La deuxième ramasse, c'est au sud de Valence, chez…. Mercedes ; le grand dépôt de pièce détachée, c'est un enlèvement client, ce qui explique que j'y sois avec mon VOLVO, j'aurai bien voulu faire une photo de mon camion sous l'étoile, pour une fois qu'il y a un VRAI camion chez Mercedes ; mais je n'ai pas pu, dommage. Retour à Corbas, l'orage m'accueille à l'arrivée sur Vienne, moi qui avais tout bien nettoyé ma cabine, GRRRR. Je me pose à quai au dépôt, on vide tout ça et on recharge tout prêt pour partir lundi matin. Il pleut, ça va arroser mon jardin.

Orage

Samedi 20
Dimanche 21

Lundi 22

C'est une des nuits la plus courte de l'année, mais, je pars de nuit pour changer. Il est 3 h 00 quand Jimmy sort de la cours suivi par la fidèle Tarja, tout ce petit monde s'en va vers le Sud Est pour changer un peu. Descente de la vallée du Rhône en se régalent de l'aurore, petit coupure siestive vers Aix et, arrivée à Grasse en début de matinée. Soyons franc, je n'aime pas vraiment ce coin, c'est plein d'interdictions aux PL, c'est très mal indiqué et on a l'impression que les Amédée du coin s'amusent à faire tourner les camions en rond. Malgré toutes ces embuches, j'arrive à trouver mon client, il n'y a personne et je vais pour me mettre en place quand la patronne arrive en courant pour me dire que je me suis trompé d'usine. Je pense avoir bien suivi les leçons de lecture de l'école, l'adresse des papiers correspond bien à celle où je suis, sauf que, c'est chez l'expéditeur que ça a merdé et que c'est moi qui paye. On me donne donc la bonne adresse, c'est de l'autre côté de Grasse, pas très loin donc mais, il faut redescende sur l'autoroute, payer le péage et se cogner plus d'une heure de route. Je maudis le nom de la responsable qui n'a pas été foutue d'écrire une adresse convenablement, cette bévue va me couter une heure et ça va bien me manquer ce soir. Il faut donc sortir de ce pays de merde où les itinéraires Pl vous emmènent dans des interdictions 3t5, les ordures des services municipaux ont trouvé un bon moyen de racketter les camions en les envoyant dans des rues interdites mais impossibles à éviter, si un incendie vient ravager ce pays d'En….s, je suis prêt à cotiser pour les survivants disons 20 l d'essence. Bien entendu, il y a déjà un camion quand j'arrive et je vois fondre toute l'avance que j'avais prise cette nuit. Le cariste n'est pas avare de ses heures tant mieux pour moi, je fini largement après midi et je file vers le centre de Nice, le palais des congrès « Acropolis ». C'est bien ces grands machins mais, personne ne semble au courant de ma venue. Coups de fil à droite à gauche, finalement, ce n'est pas ici que je charge mais au palais des expositions, c'est pas très loin mais, j'ai encore perdu une heure. L'abruti qui nous a vendu le voyage doit être aussi analphabète que la grognasse qui m'a fait le bon de livraison de ce matin. C'est ma journée galère aujourd'hui. Je fini par arriver, les gars m'attendent, il s'agit de ramener les tribunes du matche de Volley «  France Argentine » c'est vite chargé mais, je ne suis pas sur de sortir de Nice dans la limite de mes heures. Je vais échapper de peu aux embouteillages du soir et je vais finir au péage de Fréjus dans la limite. Moi qui me voyais manger peinard au Cadet Rousset, raté de bout en bout.

Caroto ne vas pas apprécier mais, je hais le sud est.

Sur les hauteurs de Grasse

Mardi 23

Réveil à 4 h OO, et montée sur Lyon pour vider tout ça, je vais être obligé de faire une coupure de 45 mn en route, contrecoup du temps perdu hier, un café vers Aix en Provence et une demi heure vers Valence. Sur le long de l'A7, il y a un garage VOLVO et un webmaster qui dort devant. Coup de fil, je vais pouvoir lui payer le café le temps de la coupure mais, ce lève tard ronfle comme un sonneur. Tant pi, je bois mon café tout seul sur l'aire de Saint Rambert. Arrivée à Lyon en milieu de matinée, je vide donc ces sièges qui, ironie du sort, vont repartir à Rome. Il me semble qu'il aurait été plus logique de faire Nice Rome direct mais, Fred à qui je raconte mes malheurs, m'a dit : «  si on devait être logique tout le temps, il n'y aurait plus beaucoup de camions sur les routes ». La matinée n'est pas finie, je fonce à Andrézieux dire bonjour à mon exploitation et, accessoirement, manger et prendre une douche. Je charge à côté, je prends mon temps, c'est toujours long dans cette usine. Je sors quand même en milieu d'après midi, juste à temps pour éviter les bouchons stéphanois et givoriens. Je descends au maximum de mes heures pour me poser à La Palud, il y a un vent qui soulève la poussière du parking, il y a intérêt à laisser les fenêtres fermées si on ne veut pas retrouver le tableau de bord recouvert d'une couche grisâtre.

Pour la prochaine réunion FDR, je connais un loueur de chaises

Mercredi 24

Ce matin, grasse matinée jusqu'à 5 h 00, je ne suis pas habitué à me lever si tard. Je vais tranquillement à Bézier, c'est calme ce matin, je suis tout seul pour vider. Il faut dire que, ça ouvre à 6 h 00, je suis donc après les lèves tôt (plus que moi en tout cas) et avant ceux qui ont des horaires normaux. Ca vide tellement vite que je suis obligé d'attendre qu'un voyage tombe sur mon Transic, ils ne s'attendaient pas à me voir arriver aussi tôt au bureau. On me trouve donc un voyage, je vais charger à Nîmes, j'y suis pour la fin de matinée mais, il y a pas mal de monde et on ne me charge qu'après manger, ça me laisse le temps de faire chauffer ma gamelle et même de faire une petite sieste. Il fait lourd et je chope une bonne transpiration en débâchant, l'été est là, il va falloir s'habituer. Direction l'Italie mais, je n'y serai pas ce soir. Le temps qu'il me reste me permet d'aller un peu plus loin que Nice mais, il n'y a pas grand-chose pour dormir sur cette autoroute de merde et les Quelques parkings sont plein dès 5 h Le soir. Je sors à Carros, on m'a indiqué un resto le long de la nationale, je vais essayer ça. Là aussi, les places sont rares mais, il en reste encore un peu pour moi. Il faut manœuvrer pour se garer en épi mais, je suis mieux ici que sur l'autoroute. Il y a trois mois, je rentrais à l'hosto pour me faire poser un genou tout neuf et, accessoirement, je fumais ma dernière cigarette ;

L'arrière pays niçois au crépuscule

Jeudi 25

L'avantage de partir tôt, c'est que je passe Nice bien avant le bordel matinal, je suis parti tellement tôt que j'évite même celui de Gêne. Je m'autorise le capuccino en haut du Turchino et une petite sieste un peu avant Milan, ça me permet d'arriver sur la tangenziale à la fin du rush matinal. Je tiens quand même à signaler qu'un tel calcul prévisionnel est digne d'éloges. Je m'auto congratule donc dans le dedans de moi-même parce que, si j'attends vos éloges, je ne suis pas arrivé. Cette autosatisfaction mise part, je me retrouve sur l'autoroute de Venise en peu de temps et à Bergamo un peu plus tard. Une petite demi-heure de routes de montagne plus tard, je suis à pied d'œuvre pour vider. Je retrouve tous ceux qui étaient devant moi hier au chargement (ceux qui ont suivi auront remarqué d'eux même) donc, il va encore y avoir de l'attente. Pas de problème, nous nous retrouvons à la cantine de l'usine, c'est l'avantage de l'Italie, les cantines sont pratiquement toujours accessibles aux chauffeurs ce qui n'est pas forcément le cas en Fiance (essayez de manger dans une cantine d'une usine TOTAL pour voir) On a même droit à la boisson locale à volonté (la région est réputée pour son eau minérale). Je suis quand même vide en début d'après midi et, je roule ce qui me reste d'heures en direction de Bologna pour charger demain. Il y a une chaleur lourde, en petit garçon prévoyant, j'ai rempli le réservoir de Bicool, je sens que ça va bien me servir cette nuit. Je réussis à tirer jusqu'à Mantova, il reste de la place sur le parking, une bonne douche pour décoller la crasse, une assiette de nouilles et au dodo.

Rizières vers Milan

Vendredi 26

Finalement, il n'a pas fait trop chaud cette nuit, les orages ont rafraichit l'atmosphère. Je décolle sous la pluie résiduelle pour aller charger à Bologna les radios annoncent la mort de Michael Jackson, ce n'est pas que j'étais un grand fan mais, il faut avouer que sa période avec Quincy Jones a révolutionné la dance musique. Je suis à l'ouverture pour charger, un groupeur où les caristes ont l'air de bien connaître leur métier. Je sui chargé en peu de temps et, c'est bien équilibré et, je sors à peine une heure plus tard. Les nuages ont fait place au soleil et on apprécie bien la clim. Traversée de l'Italie avec juste ce qu'il faut de coupure, on m'attend à Montmélian pour poser une partie du chargement et je ne veux pas les faire attendre. Je trouve la pluie en montant le Fréjus mais, côté français, il fait encore soleil. J'arrive en fin d'après midi, mise à quai un peu scabreuse mais, je suis en limite d'heure et je fait au plus vite, tant pi pour le style. Maintenant, je ne suis plus pressé, il ne me reste pas assez de temps pour rentrer ce soir. Je discute un peu avec les collègues et, je vais chercher mes affaires pour prendre la douche. Au moment où je sors du camion, un orage éclate, je me fait rincer à l'eau froide en traversant la cours avant de me jeter sous l'eau chaude. Il me reste 20 mn de conduite, ça m'emmène à Coise, j'aime bien y aller, on mange bien et c'est calme. J'arrive sur place avec 4 mn de battement et je me fait jeter comme une merde, ce brave restaurateur ne veut plus s'emmerder à faire à manger le vendredi soir, le reste de la semaine suffit largement pour éponger le client. Plus un poil d'amplitude, je suis coincé comme un con. Dans la soirée, 2 italiens puis 3 français vont se faire jeter pareillement avec la différence qu'ils leur reste un peu de temps pour aller tenter leur chance ailleurs. Au comptoir du bar (qui est resté ouvert très tard) le patron et les clients ont l'air de bien s'amuser à regarder ce « connard » de routier manger ce qu'il lui reste de boite de conserve tout seul comme un con dans son camion..

Cette photo est tellement bien cadrée qu'on ne voit pas que la remorque est de travers

Samedi 27

Au moins, j'ai dormi au calme, je n'ai pas été ennuyé par le trafic du parking. Je me fais chauffer le café tranquillement en regardant la pluie fine qui a succédé aux orages de la nuit. J'ai jeté mes ordures (plus quelques unes glanées sur le parking) sur les plates bandes du resto. Ma vengeance et d'une petitesse mesquine mais, savoir que cette ordure va être obligé de nettoyer au lieu de dessouler tranquillement me rempli d'une joie malsaine. Bon, oublions cet épisode honteux, je roule ce qu'il me reste, je décroche la remorque tout prêt pour lundi et, je passe par la boulangerie avant de rentrer chez moi. Il y aura du pain frais au petit déjeuner.

Arrivée à Lyon

Dimanche 28

Lundi 29

Tarja est jalouse

Ce matin, il est arrivé comme d'habitude. Enfin presque, la première chose qu'il a faite, c'est de me décrocher et de partir seul avec Jimmy. Soit disant que, là où ils vont, c'est pas très large et qu'il vaut mieux que je reste ici à attendre sagement ; Non mais, ils n'ont qu'à dire que je suis grosse tant qu'on y est. Comme si je ne les connaissais pas ces deux là, je suis sure qu'ils vont mater les autres remorques, j'entends déjà leurs commentaires : «  tu a vu cette citerne ? Elle est pas sexy avec ses gros pneus ? » Ou bien : « Regardes la surbaissée avec ses petites roues et son gros c.. » Parce qu'en plus, ils ont graveleux ces deux là quand on les laisse seuls. Et moi, je reste seule à me faire du souci pour eux, à imaginer les pires choses, ils sont capables de toutes les bêtises si je ne suis pas là pour les surveiller. Ils sont quand même revenus vers les 10 h 00 en m'expliquant que le client était dans une tout petite cours et qu'il n'y avait vraiment pas la place pour nous deux. Je veux bien les croire mais, je suis sur que, il a pas intérêt à en regarder une autre en ma présence le Jimmy, il t a bien assez que le chauffeur qui regarde les filles en mini jupe dans les voitures. Histoire de se faire pardonner, Pascal nous emmène tout les deux sur la fosse pour l'entretient, on me répare un feu et mon aile qui a été détruite quand mes pneus ont explosés sur l'autoroute il ya deux semaines. Après manger, j'ai relevé mon essieu pour être encore plus fine et nous sommes partis à Saint Etienne comme des fous en doublant tout le monde dans la côte de Saint Chamond. Nous avons rechargé un complet, 14 palettes pour lui et 16 pour moi parce que, il fait le fier comme ça Jimmy mais, c'est toujours moi qui en porte le plus mais, bon, il est tellement fort qu'il emmène tout le monde comme si de rien n'était, il s'est même autorisé de doubler un SCANIA dans les côtes avant Thiers. Ce qu'il dit moins, c'est qu'il n'y a que 20 tonnes, c'est plus facile. Nous filons quand même un bon train pour finir à la station juste après Brive. Il fait une chaleur d'enfer, le patron dort comme un bébé, on va pouvoir discuter un peu Jimmy et moi.

Les Puys

Mardi 30

J'ai réussi à récupérer l'ordinateur, c'est donc moi qui reprends le récit. Donc, départ à 5 h 00 pour arriver à Bordeaux sur le coup des 8 h 00, c'est-à-dire, en plein bordel sauf que, les vacances commencent et, ça passe relativement bien. Je suis vide en début de matinée et, je me trouve un endroit à l'ombre le temps de boire un café, il commence ç faire chaud, je sens que cette journée va être encore plus pénible que celle d'hier. Le boulot s'organise au bureau et, on m'envoi du côté de Langon. J'arrive juste avant midi mais j'ai le temps de m'inscrire avant la fermeture. Je m'enferme dans la cabine et met le Bycool à fond mais, il a bien du mal à lutter avec le soleil qui tape sur la tôle, ça me permet quand même de faire une sieste. Je ne démonte qu'un côté pour charger, ça me suffit largement pour perdre l'équivalent d'une citerne de sueur, c‘est un vrai bonheur de reprendre le volant avec la clim. Je remonte vers Paris en allant au bout de mes 9 h 00. Je calcule que ça va me poser un peu après Angoulême, mais, mon pessimisme était réglé un peu fort, j'ai fini à Poitiers. La douche de ce soir aura été un vrai bonheur.

Sur le pont de l'Aquitaine

 

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