Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!
Juillet 2010
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Jeudi 1
Réveil à la fraîche, ça tombe bien, le Bycool m’a lâché dans la nuit, il souffle toujours de l’air mais, il n’y a plus d’alimentation, ma fois, je n’ai que de la route à faire aujourd’hui, je vais pouvoir passer au garage. Passage par Senlis et Meaux, ça me permet d’éviter Paris et, vu que j’ai le temps, RN6 je roule tout la matinée pour m’arrêter manger à Chalon et reprendre l’autoroute pour aller voir SEB le gentil mécano qui me répare le moteur du Bycool, un simple problème électrique résolu en un rien de temps. Une bonne douche plus tard, je suis reparti vers le sud pour finir ma journée. Un gros embouteillage me fait perdre une demi- heure à Loriol et, moi qui pensais descendre à Donzère, je suis obligé de couper à Montélimar Nord, je n’ai pas perdu au change, on mange très bien à Ma Campagne. Il fait encore plus chaud qu’hier, la journée la plus chaude de la semaine d’après la météo, merci Seb d’avoir réparé le Bycool
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A la recherche de l’ombre perdue |
Vendredi 2
La routine de cette semaine, réveil au lever du jour pour arriver à Avignon un peu avant huit heure. Il y a déjà un camion en attente sur le parking alors, j’essaye de me garer comme il faut parce que, faut pas déconner avec ça surtout qu’ils viennent de faire un parking tout neuf avec des jolies bandes blanches. J’aime bien venir ici, les filles de l’accueil sont sympa et le cariste est un vrai pro, en 40 mn, il a quand même vidé nos deux camions et rechargé un autre. Remontée à Valence mais, moi qui croyait commencer à voir le flot des départs vers le sud, c’est de mon côté que c’est bien chargé. Péli, qui en est à sa deuxième semaine de semi, arrive à Mornas en même temps que moi, on va immortaliser cette croisure, il est tout content de son boulot et de son camion, ça prouve qu’il y a des jeunes qui en veulent et, tant pi pour les vieux grincheux. J’arrive devant le client un peu avant midi mais, il y a déjà du monde, ça me laisse le temps de manger tranquillement et même de faire un sieston. Entre temps, il est arrivé pas mal de camions, j’ai bien fait d’arriver de bonne heure moi. Sortie en début d’après midi et, bien sur, retour au bercail. Cette fois, c’est bien parti pour les vacances, c’est bien chargé en direction du sud et, ça commence à bouchonner entre Feyzin et le péage. Vu qu’il n’est pas tard, je m’autorise un lavage de cabine au jet, il doit bien y avoir une tonne de moustique collée sur la calandre et puis, faire joujou avec le jet d’eau, de ce temps, c’est un vrai bonheur.
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Arrivée de Pélli
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Samedi 3 |
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Dimanche 4 |
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Lundi 5
Par rapport à la semaine dernière, j’ai gagné trois heure de sommeil, c’est toujours ça de pris même si je n’ai pas la forme des grands jours, ça va le faire ne serait ce que parce qu’il ne fait pas trop chaud à 4 h 00. Direction Brive c’es à dire que je vais passer par Clermont et le Massif Central sur cette autoroute qui est en altitude, encore un gage de fraicheur et, de fait, à l’heure ou j’arrive, il ne fait pas plus de 16° un vrai bonheur. J’arrive en milieu de matinée, accueil bien sympa sans attente et, on peut dire qu’ils ont du mérite car, pendant qu’on me vide (tout en vrac) ans les bureaux, on est en train de réparer les dégâts des orages du week end qui ont été particulièrement violents et ont fait quelques trous dans le toit. Rechargement sur place et, retour à la case départ, enfin, presque, puisque je n’ai pas de quoi rentrer à Lyon. Un après midi de route avec, bien sur, les grosses chaleurs de cet été qui s’annonce caniculaire. Fin de la route à Saint Etienne comme prévus. Le camion est au dépôt, j’attends que la chaleur baisse un peu pour aller à la douche et, en fin de journée, Alexis arrive me prendre au passage pour aller vider à côté, je vais faire l’accompagnateur et, une fois vide, nous allons manger à côté. Je ne me suis pas trop attardé quand même, ce départ matinal m’a crevé et je me suis couché à l’heure des poules.
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Le plateau des Millevaches sans les vaches
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Mardi 6
Départ au lever du jour et, surtout après une nuit fraiche et reposante en attendant a fournaise annoncée. J’arrive un peu en avance pour vider à Valence et, ça tombe bien parce qu’ils sont ouverts avant huit heure . Combe de chance, Cyril est de passage dans le coin, on va pouvoir boire le café et aussi, je vais enfin pouvoir lui remettre le nouveau décalco FDR que j’ai acheté à prix d’or) madame Bibi en personne. Cet intermède terminé, je file à la Verpilièree pour charger, J’arrive avant midi avec la satisfaction de ne pas perdre de temps mais, l’équipe de l’après midi n’est pas encore là et celle du matin est déjà partie, moi qui pensait que c’était non stop, je me suis gouré et ça me donne largement le temps de manger. Donc chargement à deux quais différents histoire de rester un peu plus et, je vais à Saint Etienne pour vider dans la foulée. Là, pas de problème, on m’attend avec une certaine impatience pour ne pas dire une impatience certaine du coup, j’ai deux quais pour moi tout seul et, pendant que je m’acharne sur les palettes du camion, le cariste vide la remorque. Je raccroche pour décrocher un petit kilomètre plus loin et, vu les retards accumulés, pas de perte de temps non plus et, le même cinéma s’installe, le cariste dans la remorque et moi dans le camion. Pour les papiers, par contre, c’est une autre pare de manche, il y a un bug et je vais poireauter plus d’une demi- heure et voir s’envoler tout ce temps rattrapé sur le retard. Finalement ; moi qui me voyais manger dans la Maurienne ce soir, je vais arriver à Chambéry à une minute du dépassement d’horaire.
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Chargement bien arrimé, chargement bien arrivé
Il est poli ce brave Cyril, il me dit bonjour depuis son camion
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Mercredi 7
Comme hier, je vois le jour se lever avec un peu de fraicheur et, jusqu’au Fréjus, il fait encore frais. Côté italien, le soleil commence à cogner dur et, une fois dans la vallée, c’est la fournaise. Premier client à Novara, c’est vide avant midi et, deuxième de l’autre côté de Milan et, j’y arrive pour midi, pas d’attente, je rentre directement me mettre à quai et, je n’ai plus qu’à attendre qu’un cariste arrive, car c’est chacun son tour normal. Avec ma chance de cette semaine, c’est au moment du changement d’équipe qu’arrive mon tour. Bon, je suis quand même vide et je retourne à Magenta (comme le boulevard) sauf que la Tangenziale est bouchée et que je perds encore un peu de temps. Comme hier, on m’attend de pied ferme vu mon retard et, comme hier, on ne perd pas de temps à me charger. Par contre, on m’amène les palettes au cul du camion et je dois les pousser moi-même au fond du camion et à la force de mes petits poignets ; Elles ne sont pas bien lourdes mais, avec cette chaleur, je perds biens quelques hectolitres de sueur. Comme hier, ça traine aux papiers et, comme hier, j’arrive au resto en limite du débordement à Bussolene. Une fois restauré, je me coule sous la douche, elle n’est pas terrible mais, avec toute la poussière qui me colle à la sueur, je ne suis pas trop regardant.
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Grand bleu en Italie
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Jeudi 8
Il a fait chaud cette nuit, chaud et lourd et, ce matin, il fait encore bien chaud, plus de 20° à 5 h 00 et ça ne fait que commencer. Le Rhône est en alerte canicule, c’est dire que, même les préfets sont au courant qu’il fait chaud. Je vide pas loin de Chambéry, deux clients ou, plutôt, un client mais, deux usines distinctes. La première est en pleine cambrousse et j’y vais par des chemins champêtres. L’accueil est sympa et, si ce n’st qu’il faut amener les palettes au cul de la remorque (par cette chaleur, un vrai scandale ma bonne dame), tout se passe merveilleusement. Pour la deuxième usine, c’est à quai et au « fen-vite ». C’est fini avant midi et, je vais vider le reste à Saint Etienne en début d’après midi et, en vitesse s’il vous plait parce qu’il fait chaud sous la bâche. Une ramasse de l’autre côté de Saint Etienne, 4 petits colis de 50 cm sur 4 m, des gros cylindres d’aciers à 2 tonnes le bébé. On me pose ça sur des traverses en bois, on met des cales sur les côtés et, je passe des sangles à tout hasard, 2 pour tenir le bazar et une de plus parce que je suis du genre ceinture et bretelles. Deuxième ramasse à Roanne et dans la remorque, j’en profite pour jeter un œil dans le camion et, malgré mon sanglage, les ronds ont un peu bougé et un des coins a sauté. Finalement, c’est le cariste qui va me donner une technique que j’avais complètement oublié, je sangle les ronds entre eux, ça ne fait plus qu’un seul paquet qui ne va plus bouger. Je resserre un coup les sangles quand même.
Fin de journée à Digoin, il fait une chaleur d’enfer, c’est la journée la pire de la semaine mais, ce soir, je me suis endormi comme une masse.
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Hummmmmmm L’odeur du foin fraichement coupé
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Vendredi 9
Moi qui croyais que. Et bien non, la journée la plus chaude de la semaine, c’est aujourd’hui qu’ils disent dans le poste. Première livraison à Montchanin, j’apprends que les morceaux de ferraille sont des axes d’alternateur, à 2 tonnes l’axe, ça doit peser son poids quand c’est terminé. Quand je pense à la dynamo de mon vélo, je me dis que tut est relatif, une chose est sure, quand ce truc tourne à plein régime, il n’y a pas intérêt à mettre les doigts dans la prise. Deuxième livraison à Autun, la remorque est laborieusement à quai mais, le camion est tout de travers, j’aurai du prendre une photo comme exemple de manœuvre ratée. Rechargement à Chalon en coupant par le pays de Petit Pomme et, moi qui croyait que ça irait vite, le parking est bondé quand j’arrive ? Je sais bien qu’on est vendredi mais, normalement, les gars arrivent l’après midi, pour une fois que je suis en avance, ils ont tous eu la même idée Finalement, je suis chargé en début d’après midi avec un débâchage au plus fort de la chaleur mais, je n’ai plus qu’à rentrer à Lyon avec la chance de passer avant le gros des départs en vacances. Sur la rocade, je croise une remorque DELTA tirée par un camion qui n’est pas de la boite. Ils prennent des tractionnaires maintenant ? Eh non, c’est Petite Pomme qui est au volant du remplaçant de Dédé qui a des ennuis de santé. Au dépôt, il y a Vanvan qui fait le plein avant de rentrer chez lui, il me file des accessoires pour une photo à l’humour relatif et, nous filons vite vers nos foyers respectifs avant de fondre complètement.
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La porte romaine d’Autun Selon les historiens, un certain Lagaffem des transports JAcquemmus aurait livré les pierres avec son 2 bœufs en colère
Il fait tellement chaud que ce pauvre chauffeur a complètement fondu
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Samedi 10 |
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Dimanche 11 |
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Lundi 12
Je n'ai pas regardé le match mais, le bruit des klaxons d'hier soir me fais penser que ce n'est pas les hollandais qui ont gagné vu le peu d'immigration batave dans mon bled. Il fait chaud pour changer et, bien qu'à 4 h 00, la température est censée baisser, il fait encore plus de 25° et, j'ai tellement transpiré cette nuit que je me demande si la douche d'hier soir n'était pas un rêve. Les orages, qui doivent rafraichir l'atmosphère ne sont pas prévus dans la vallée du Rhône, ni sur la côte méditerranéenne et moi, je vais à Béziers. Vers Nîmes, j'ai droit au brouillard qui ne rafraichit rien du tout et, aussi, aux départs vers le Sud, il faut croire que tout le monde n'est pas parti ce week end. C'est bien de ne pas arriver à l'ouverture, il n'y a pas la queue mais, le cariste est un débutant alors, il préfère aller un peu moins vite et ne rien casser, ça me laisse le temps de remonter la cabane sans trop courir, avec la chaleur, c'est un peu de sueur de gagnée. Rechargement à Montpelier, je vais donc arriver pour midi en clair, je vais pouvoir manger tranquillement en attendant l'ouverture. Mauvaise estimation, ils ne ferment pas et je suis chargé aussitôt arrivé. Si l'on ajoute que je n'ouvre qu'un côté, c'est ma journée chance. Il ne me reste donc plus qu'à finir les heures en coupant par la nationale parce que j'ai quand même pas mal de marge. Fin de la journée à Montélimar Nord, le vent rend la chaleur supportable et, je peux voir les orages sur les monts d'Ardèche. Viendront-ils nous rendre visite ?
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Les Lyonnais connaissent l'Ile aux Castors
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Mardi 13
Les orages ne sont pas venus mais, l'atmosphère est quand même plus fraiche qu'hier et je roule sans la clim du moins, pour le moment. Début de matinée à Givors, eu passage, merci Sumo pour m'avoir guidé directement chez un client qu'il fait régulièrement, je suis sur place à l'ouverture et il ne fait pas encore chaud. Pour combler mon bonheur, je ne débâche qu'un côté, c'est toujours un peu d'énergie d'économisée. Vite sorti, je ne suis vraiment pas en retard et je vais charger à Lagnieu. Personne dans la cours, je suis reparti une heure plus tard, j'ai encore évité le débâchage au plus chaud. Petite pause mangeaille en route et, je sui à Corbas en début d'après midi, un vrai travail de fonctionnaire. Bon, il y a Olivier qui est occuper à charger son camion, je lui file un coup de main, puis, arrivée de Néné, un collègue de la Maurienne, nos chargeons son camion à trois, ça lui fait gagner du temps pour rentrer plus tôt chez lui, j'aime bien rendre service, ça fait du bien à mon auréole et ça ne me coute pas grand-chose. En milieu d'après midi, je suis chez moi, petite journée somme toute assez calme.
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Départ de nuit
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Mercredi 14
Les seuls camions que j'ai vus de la journée, ce sont ceux du défilé.
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Jeudi 15
Départ à 3 h 00, ça devient une habitude mais, je profite de la fraicheur de la nuit. La fraicheur devient encore plus fraiche après Clermont Ferrand quand je commence un peu à grimper, même si ce ne sont pas les sommets des Andes, il fait quand même plus frais en altitude, 18° au compteur un peu avant le lever du soleil. J'ai réussi à aller jusqu'à l'aire de Corrèze sans dormir mais, je me rattrape une bonne demi heure puis je m'offre royalement un café. Fin du parcours pour aller à Bordeaux, je suis dans les temps, je serai vide avant midi, ça me fait même un peu de marge. J'ai le temps de manger en attendant la suite des évènements. Suite qui va se manifester sur le transic pour m'envoyer charger à Cognac Pas grand monde non plus pour charger, les vacances ont commencé, ça allège les files d'attente et ça me fait gagner du temps. Au niveau gain de temps, j'ai un peu perdu, il y a trois points de chargement pour deux clients ; je vais visiter toute l'usine en me promenant d'un point à un autre mais, j'arrive quand même à sortir en fin d'après midi et, il me reste un peu de temps pour aller au resto à l'entrée du pays (ou à la sortie suivant le sens qu'on arrive) ; Il ne fait pas trop chaud, nous sommes loin de la fournaise de la vallée du Rhône, on devrait bien dormir cette nuit.
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Saint Emilion
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Vendredi 16
Planning prévisionnel de la journée, rentrer à la maison et puis, c'est tout. Je vais prendre un maximum de nationale parce que j'ai le temps et puis, aussi, parce que Bison Futé à prévu une journée orange donc, autan éviter les grands axes. A Montluçon, il y a un nouveau tronçon de 4 voies qui permet de ne plus traverser Quinçaine, les habitants vont certainement apprécier et, on gagne pas mal de temps. Obligé de prendre l'autoroute pour contourner Montluçon, je rejoins le flot des départs et, c'est déjà bien chargé alors que nous ne sommes qu'en matinée. Coupure miamesque et siestive du côté de Moulin et, en restant sur la RN7 c'est-à-dire, par le Pin Bouchain, j'arrive Lyon par Charbonnière et je prends l'ancienne déviation MD pour arriver à Pierre Bénite où c'est complètement bouché. J'ai bien fait de ne pas passer par le tunnel ni par la rocade, Je m'extrais de là pour filer au dépôt mais, vu que le bouchon de Ternay remonte jusqu'à Feyzin, il va y avoir pas mal d'attente dans les voitures au soleil. Je vais offrir une petite toilette à Jimmy avec le balai et le jet d'eau, ça enlève les moustiques écrasés sur la calandre. Finalement, la semaine a été bien calme, un avant goût de vacances.
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La crise et les pertes d'emploi, c'est pas encore fini
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Samedi 17 |
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Dimanche 18 |
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Lundi 19
C'est calme ce matin, je ne pars qu'au petit jour. Il fait encore frais en ce début de journée, profitons en vite. Je vide du côté de Belleville, en plein Beaujolais. Comme je ne connais pas ce client et qu'il n'y a pas grand chose pour lui, j'ai pris la précaution de le mettre dans le porteur, ça me permet de décrocher sur le parking du resto de Belleville, en demandant la permission au tenancier bien sur. J'ai vraiment eu le nez creux de prévoir un accès laborieux, j'arrive dans une cours immense avec une dizaine de quais et une place phénoménale derrière pour vider par côté au moins, je n'ai pas eu de mal à manœuvrer. Une fois Tarja récupérée, je vais vider le reste à Chalon sur Saône et, comme je recharge sur place, je sens que ça va être vite envoyé surtout que j'arrive de bonne heure. Ca devient une habitude, ils ont tous eu la même idée et la cours est pleine, il y a même l'ami Vanvan en attente. Nous buvons le café en attendant et, une fois qu'il est parti chargé, je me prépare à attendre mon tour. Une sieste et un casse croute plus tard, le cariste viens s'occuper de moi, il faut dire que j'ai eu un changement d'équipe entre deux, et que nous somme ne début d'après midi ; Bien sur, je dois changer de place pour recharger, et, même deux fois, il y a deux références à charger mais, je suis parti en début d'après midi et, comme je ne vais pas trop loin, j'ai un peu de rab de temps devant moi. Un passage à Corbas prendre une douche et, je descends jusqu'à Mornas rencontrer un copain qui va dans l'autre sens, pour une fois que nos horaires correspondent, nous allons en profiter pour tchatcher à table.
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Le Beaujolais
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Mardi 20
Je me lève encore plus tard qu'hier, c'est dire si je suis pressé mais, une chose est sure, j'ai vraiment bien dormi. Orange à l'ouverture, le cariste est un fan de Led Zeppelin et de rock, au moins, nous avons un sujet de discussion, ce qui ne l'empêche pas de me vider en vitesse. Rechargement à Aix en Provence, je retrouve Vanvan qui est en attente de chargement. Nous nous entraidons pour le sanglage des palettes et, nous allons faire un bout de route ensemble, au moins jusqu'à Nice, car il lui reste plus de temps à rouler que moi. Je fini ma route tout seul en contemplant la Côte italienne avec sa mer d'un bleu profond. Dans la plaine du Pô, la fournaise italienne vaut bien la fournaise française, vive la clim mais quand on descend du camion, on prend un de ces coups de chaud… Fin de la route un peu avant Milan sur l'autoroute, je suis arrêté pas trop tard, il reste encore un peu de place. La région de Pavia est réputée pour ses moustiques, la réputation n'est pas surfaite, le temps d'aller faire un tour à l'Autogrill, je suis littéralement bouffé par ces sales bêtes
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Tellement c'est bleu qu'on se croirait dans une pub pour un produit WC
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Mercredi 21
Je suis bien placé pour traverser Milan avant le bordel et, je traverse tout ça comme une fleur et j'ai le bonheur malsain de voir l'autoroute complètement 20 kms avant le péage de Milan. Un peu avant d'arriver à Bergamo, je croise Vanvan qui est déjà vide, il a donc pu dormir devant le client et vider à l'ouverture. Quand j'arrive, il y a déjà quelques camions mais, je suis quand même dans la cours dans la matinée et, j'ai le temps de profiter de la cantine avant d'aller recharger à une vingtaine de kilomètres de là. J'ai largement le temps, le rendez vous est en fin d'après midi mais, si ça veut bien le faire, je vais peut être pouvoir charger en avance, ça va dépendre du monde qu'il y a. Ce doit être mon jour de chance, le parking n'est pas plein malgré l'heure, c'est déjà bon signe. Je commence à faire mes conjectures, si je peux passer Milan voire même aller jusqu'à Carisio, ça fera toujours ça de pris. Finalement, je suis pris tellement en avance que je vais pouvoir aller jusqu'à Aoste, il y fera un peu moins chaud que dans cette fournaise. Chemin faisant, je révise mes calculs, je vais certainement pouvoir passer le tunnel ce soir. Un orage me rafraichit l'atmosphère dans la vallée, le rafraichissement ne dure que le temps de la pluie mais, avec l'altitude, je retrouve une fraicheur relative. Un peu de queue au Tunnel du Mont Blanc J'en profite pour faire une photo du glacier et, c'est au moment ou je vais ranger l'appareil que je vois arriver Fly 57 dans l'autre sens. Je n'ai pas eu le temps de rallumer le truc mais, je crois qu'il a eu le temps de prendre la photo. Je fini côté français au Chatelard, la douche va me permettre de décrasser de tout ce que la sueur à collé sur ma petite peau fragile.
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Naissance d'une rivière
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Jeudi 22
Journée de farniente, je ne vais faire que rouler donc, les coupures vont être bonnes, j'ai de la marge. A partir de Nantua, il pleut, il va d'ailleurs pleuvoir toute la matinée, une journée sans canicule, c'est une petite pause pour mes glandes sudoripares. Maximum de nationale, petite coupure dans le Morvan et, reprise de l'autoroute à Avallon avec, en prime, la fin de la pluie. Fin de journée au sud de Paris à deux pas du client, il fait frais, une bonne nuit en perspective.
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Les braves bêtes se font une escapade
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Vendredi 23
Il a fait frais cette nuit et, avec le petit vent, il fait frisquet ce matin. Du parking au client, 5 mn de route, un débâchage plus tard, je n'ai plus qu'à attendre mon tour. Il est 8 h 00 quand je sors de là et, comme nous sommes en juillet, je tente la Francilienne qui doit être fluide normalement. Ca bouche quand même mais, pas trop de bobo et je suis à Malesherbes en milieu de matinée. Je n'ai pas trop envie de me jeter dans le flot de l'A6 alors, je vais rejoindre la bonne vieille nationale 7, ça me permet de faire le plein à Puiseaux et de dire bonjour à mon ancien chef, même si nous n'avons travaillé qu'un mois ensemble à cause d'un genou récalcitrant. Il me reste l'après midi pour rentrer à la maison un arrêt gastro, une petite coupure café et, tout en prenant mon temps, j'évite les embouteillages et j‘arrive à Lyon en début de soirée. Comme la semaine dernière, j'ai pris l'option « ancienne route des matières dangereuses » et je n'ai fait qu'un petit kilomètre sur l'A7. Alors que ce vendredi est classé orange, je n'ai pas eu trop de circulation, la route buissonnière, c'est quand même chouette
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Orage
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Samedi 24 |
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Dimanche 25 |
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Lundi 26
5 h 00 ce matin, la routine des lundis, dans la cours, quelques collègues qui se sont donné rendez vous pour aller à l'école, ils vont avoir droit à une semaine de leçons de RSE et autre amabilités du même genre. Moi, je vais vider à côté d'Avignon sur les bords du Rhône, j'y suis à l'ouverture et, je suis même le premier à quai. Le premier mais, pas les premier parti, c'est l'avantage du camion remorque, deux mises à quai avec décrochage, un bon moyen pour ramener de la souplesse à mon genou. On voit bien que les vacances sont là, le boulot n'est pas folichon et je remonte directement charger à Saint Etienne, j'aurai préféré recharger ne serai que pour moins me balancer parce que, le Mistral secoue tout le monde dans la vallée. Le soleil de la vallée du Rhône me quitte pour un temps nuageux qui s'est posé sur la région lyonnaise, ça fait toujours un peu de fraicheur pour débâcher. En parlant de débâchage, je l'ai fait au pas de course, ça va toujours vite chez ce client, passage au bureau pour le plein et, direction le sud avec une averse au passage mais, le soleil revient en route. Je vais essayer d'aller le plus loin possible, c'est-à-dire, du côté de Montélimar, c'est dans ce coin que sont les restaurants. Fin des hostilités à Donzère avec non pas 9 h 59 ni 10 h 01 mais 10 h 00 tout rond.
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Le Rhône tout bleu
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Mardi 27
Un peu plus tôt ce matin mais, j'ai rendez vous à Perpignan avant 8 h 00 alors, je vais rouler un peu de nuit et voir le soleil se lever sur un grand ciel bleu. L'accès à cette boutique n'est déjà pas facile mais, il y a des travaux et on doit passer par le centre ville dans les roues piétonnes, un vrai bonheur. J'arrive dans les temps et j'ai la joie de voir un camion déjà en place, il y a des gens vachement bien organisés quand même, j'aurai pu dormir une heure de plus. Je repars en milieu de matinée et, je vais reprendre cette route touristique que j'ai prise en début d'année. Les traversées de villages sont périlleuse mais, tout se passe bien les touristes du coin sont conciliant et nettement mois hargneux que les touristes d'autoroute. Je travers donc le pays Cathare pour arriver à Pamiers sur le coup de midi, ça me laisse le temps de manger en attendant l'ouverture. Chargement express (ça me change de ce matin et, retour à Lyon. Bon, je ne vais pas tout faire cet après midi mais, je vais quand même aller me poser à Sète, le nord de la France est sous le mauvais temps mais, ici, il fait toujours chaud, vite, à la douche le crado.
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Ca passe

Le col du Portel en pays Cathare
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Mercredi 28
Encore plus tôt, 4 h 00 pour être au sud de Lyon à l'ouverture, ce n'est pas que c'est urgent mais, c'est le rechargement dans la matinée que je dois assurer. L'avantage de cette période de vacances, c'est que les bouchons se déplacent en clair, les voitures qui s'entassent sur les routes du sud me laissent la route du boulot à peu près calme, ça me fait gagner une bonne demi-heure. Une fois vide, je m'autorise une coupure petit déjà parce que, se lever tôt, on a un creux le matin. Rechargement à saint Etienne avec passage par le dépôt, ça c'est vraiment bien passé ce matin et, je suis parti avant midi, même dans mes rêves les plus fous, je n'avais pas osé penser que ça irait si bien du coup, je descends tout ce que je peux et, vu la tournure des évènements, je vais même pouvoir faire une grande coupure à Rousset, je suis à une heure du client, je vais encore me lever tôt demain.
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Fin de la nuit
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Jeudi 29
Cette fois, c'est à 3 h 00 que je mets la machine en route, je vais finir par ne plus me coucher si ça continue. En tout cas, je suis à l'heure pour vider dans une centrale à Brignoles, à 4 h 00 je suis inscrit, un quart d'heure plus tard, je suis à quai et, un peu plus d'une heure plus tard, on s'aperçoit qu'on m'a oublié et on me vide enfin mes 15 palettes, j'ai perdu une heure enfin, pas vraiment, j'était reparti faire une sieste et, il me reste assez de temps pour aller recharge à Bormes les Mimosas, un peu de tourisme sur la Côte d'Azur, il n'y a pas de raison. C'est sympa d'ailleurs mais, je rame pour trouver ce client qui est un peu à l'écart dans la forêt et pas évident à trouver vu que, dans le coin, on est plus enclin à mettre des panneaux pour indiquer la plage que pour signaler les zones d'activité. Merci aux gars de la station service, sinon, je crois que je serai encore en train de tourner en rond. Je suis donc le premier sur la bascule, le premier à charger et, le premier à repartir en milieu de matinée. Il faut avouer que je suis aussi le seul à charger ce matin, c'est plus facile. Plus qu'à remonter à Saint Vallier pour vider dans la foulée en prenant quand même le temps de manger un bout, mais pas plus. La circulation est déjà bien chargée, en prévision du week end noir annoncé, ils sont pas mal à être parti en avance et ce, dans les deux sens, ceux qui vont rouler demain vont avoir du souci à se faire. Je vide en milieu d'après midi, ils sont sympa dans cette usine, il y a même des balais à disposition des chauffeurs mais, comme ils disparaissaient un peu vite, ils les sabotent (un coup de scie de chaque côté) pour qu'ils soient moins tentants, on vit une drôle d'époque quand même. J'ai reposé le balais à sa place, je ne vais pas devenir voleur pour si peu. Il fait chaud, la douche de l'usine est d'un confort restreint mais, c'est propre et ça fait un bien immense. Il ne me reste plus grand-chose à rouler, même pas de quoi rentrer à Lyon, depuis ce matin, je suis crevé et, je file au premier resto. Ce soir, je suis certainement un des premiers endormis du parking.
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La plage n'est pas loin
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Vendredi 30
En toute logique, je devrai me lever à 2 h 00 mais, la vie n'est pas logique et c'est tant mieux, je me suis fait une nuit de sommeil digne d'une mouche tse tse, il fait déjà jour quand j'ouvre l'œil, je suis en pleine forme après cette récupération et, une fois débarbouillé, je vais au dépôt histoire de voir ce qu'on va faire de moi. Une fois le café avalé, j'ai le programme. Tout d'abord, charger un lot à quai, ça sera à livrer lundi. Ceci fait, je récupère un camion tout droit sorti de l'atelier, je l'attèle à une remorque petite sœur de Tarja,( les immatriculations se suivent de près) et, je vais çà Lagnieu ; La rocade est déjà bien chargée et, c'est déjà bouché au pied du viaduc de Rilleux car, ils y a des travaux qui commencent juste au moment des retours, Amédée c'est encore surpassé dans son planning, je sens que ça va être un beau merdier ce soir. Je m'inscris pour l'après midi et, je vais manger juste à côté. Au retour du repas, je me mets en place pour sortir vite fait. Retour à Lyon et, bien sur, la rocade est chargée mais, pas encore bouchée quoique, ça commence à devenir épineux à Saint Priest. J'arrive dans la cours un peu après Vanvan qui lave son attelage avant de partir en vacances. Je lui donne un coup de main une fois que j'ai posé le camion de Jeannot et, je vais laver mon camion aussi. Une fois tout le monde garé, on tape la discussion devant la machine à café. La semaine prochaine, on va être beaucoup moins à rouler
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Qui reconnaît l'ancien siège social de Dentressangle ?
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Samedi 31 |
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