Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Aout 2010

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Dimanche 1

 

Lundi 2

Les orages de la nuit n'ont pas fini leur travail, il pleuvote encore quand je pars de la cours, ces pluies vont peut être reverdir mon gazon. Beaucoup de camions restent dans le dépôt, le mois d'aout va enlever beaucoup de camion des routes, ils seront avantageusement remplacés par les voitures. Pour l'instant, la rocade est calme, j'en ai d'ailleurs profité pour partir plus tard que d'habitude pour livrer au nord de Lyon. Pour la livraison, je suis bien à l'heure pour livrer la centrale d'achat mais, ça traine pas mal pour arriver à quai, j'apprendrai un peu plus tard qu'avec les vacances, il y a moins de monde pour ranger les palettes dans les box alors, évidement, c'est plus long. Je ressors de la juste avant un orage, j'ai eu la chance de raccrocher la remorque avant de e faire tremper. Rechargement à Lagnieu, j'y suis quand même en milieu de matinée et, toujours le fait d'y avoir moins de monde, ressorti bien avant midi, je ne suis même pas resté une heure en tout. Un joli orage vient laver mes vitres le temps que je fais ma coupure mangeaille, ça tombe bien fort et je regarde la pluie tomber en mangeant. Retour sur la rocade pour aller vers le sud mais, le flot des aoutiens est arrivé et ça bloque un peu. Bouchon avant Vienne, re bouchon au péage, visiblement, tout le monde n'est pas encore parti en vacances, ou alors, il y a des retardataires. Un bel orage ralenti la circulation ans la montée du Grand Bœuf, en fait, on est presque arrêtés, encore un orage avec les même effets à valence Sud, j'espère que notre chef de Chantier de Saint Péray a fini son béton sinon, ça va avoir du mal à sécher. Et, je poursuis ma route vers le sud avec quelques ralentissements par ci par là, dont un au péage de Salon. J'arrive quand même jusqu'au Luc en Provence avec une température un peu plus estivale mais, le ciel reste couvert. Initialement, j'avais prévus d'aller jusqu'à Carros, un rendez vous virtuel était même pris avec Caroto mais, il a du faire un tour supplémentaire et, je n'aurai pas eu l'amplitude. Les éléments étaient contre nos et je noie mon chagrin dans une escalope cordon bleu.

C'est fort

Mardi 3

J'ai bien dormi et, c'est en pleine forme que je me mets en route pour aller vider. Comme hier, je profite du calme aoutien pour arriver à Nice vers 7 h 30 et, ça passe comme une fleur alors qu'en temps normal, c'est complètement bouché. Ma belle avance ne va pas me servir à grand-chose, il ya déjà un camion en train de vider. Normalement, ça ne pose pas de problème, mais, entre nous deux, le cariste disparaît pendant une bonne demi heure et je poireaute comme un con en attendant son retour. Heureusement, il ne traine pas pour me vider (il ne traine que pour arriver en fait) et je repars en direction de l'Italie en milieu de matinée mais, ce temps perdu va me faire manger au lance pierre. IL ne fait pas trop chaud sur la Riviera et, les sommets sont perdu dans la brume, la vague orageuse a du toucher l'Italie aussi et, je profite de cette fraicheur relative. Arrivée à Lucca vers 16 h 00, je suis dans les temps mais tout juste. J'aime bien venir ici, ils sont sympas comme tout et, en fin d'après midi, je suis parti du quai. Je refais donc le trajet en sens inverse jusqu'à Gènes en me disant qu'il va bien falloir que j'arrive à compter les tunnels, j'ai bien essayé une fois mais, j'ai callé au cinquantième. Pas loin du Turchino, il a un parking en altitude, je vais me poser là, loin des moustiques de la plaine et un peu au frais.

La plaine toscane

Mercredi 4

Départ dans la fraicheur du petit matin, une traversée de la plaine du Pô avant la reprise du boulot, ça roule bien et, je suis dans la montée du Fréjus un peu avant huit heures ? Au passage, j'ai croisé l'ami Miko 57 sans le voir, je ne l'ai appris que par un texto, heureusement qu'il a une meilleure vue que moi. Un café avant le tunnel, et, le temps du reste de la coupure, je prends une douche à Saint Rémy. Jimmy et Tarja ne sont pas oubliés, ils ont droit à un coup de rouleau et, c'est une équipe toute propre qui fini la trajectoire jusqu'à Lyon. Pile poil à midi chez le client, je me mets à quai et mange un morceau en attendant la reprise. Ils s'occupent de mon cas aussitôt arrivés et, je peux aller recharger à Lagnieu dans la foulée, puisque j'ai repéré le parcours ce matin, je peux retourner en Italie. Personne au chargement, je repars en moins d'une heure et je peu rouler jusqu'au bout de mes heures. Passage à Saint Rémy pour faire le plein et dodo à La Chambre.

Le Rhône et le Bugey

Jeudi 5

Il pleut ce matin, ça m'a même réveillé cette nuit quand l'orage est arrivé mais, je me suis rendormi aussitôt. J'ai calculé pour être au tunnel après 6 h OO, avec les travaux de nuit, l'alternat ce termine à cette heure là et, en arrivant un peu plus tard, on évite l'attente. Enfin, quand les travaux se terminent à l'heure parce que, ce matin, ils y a pas mal de retard et j'ai perdu pas loin d'une demi-heure en étant dans le début de la file. De l'autre côté, la queue est impressionnante et, avec les interdictions de rouler du samedi, je sens que ça va être tendu pour certains. Pas de pluie côté italien mais, un gros nuage plane au dessus de Turin avec un air de dire « ramènes toi il faut qu'on cause » mais, rien de cela et j'enquille la petite route d'Alba au sec. Le gentil « gros norage » m'avait laissé espérer mais, il s'est abattu sur moi ( et pas que sur moi » dans le petit col. En quelques instants, la route se transforme en piscine et les champs en marécages. J'arrive sous la pluie mais, ici, on débâche à l'abri sous un auvent, comme ça, mon petit corps est à l'abri de l'humidité. Retour à Turin avec un petit arrêt avant d'attaquer la Tangenziale et, direction le rechargement dans la montagne une heure au nord. Dans le pays, je me plante comme il faut mais, je suis remis sur la bonne route grâce à la gentillesse des italiens qui sont décidemment beaucoup plus tolérants que les français. C'est tout prêt quand j'arrive et, il ne faut pas longtemps pour que le cariste comprenne comment je veux répartir le chargement, une heure plus tard, je suis reparti chargé au taquet, 10 kgs de plus et je suis en surcharge, je sais, j'ai vu sur la bascule mais, il en faut plus pour inquiéter Jimmy et, je rentre en France. C'est mon deuxième tour d'Italie de la semaine mais, je ne suis même pas resté une journée, je suis même revenu à mon point de départ ce soir.

Quand les travaux du Fréjus prennent du retard…

Ca donne ça

Vendredi 6

Direction Saint Etienne, ce qui veut dire que je me lève de bonne heure mais, au vu des places vides sur le parking, il y en qui sont partis bien avant moi. Le jour se lève sur un ciel bleu, la météo annonce du mieux pour ce week end, tant mieux pour mon jardin qui a été bien arrosé cette semaine. Donc, je ais essayer de tout raconter dans l'ordre, ne me troublez pas, sinon, je vais perdre le fil. Donc, je vais vider tout ça à Andrézieux, pas loin du dépôt, ça me vaut un débâchage mais, d'un seul côté. Direction le dépôt, au moins 3kms, là, je charge un lot de stockage qu'on déstocke pour les vider pas loin mais un peu moins loin de là où je viens de vider. Comme l'accès au quai est assez laborieux, on ne prend que le porteur ce qui nous fait faire deux tours. Le deuxième tour est vidé juste avant midi, je récupère Tarja pour aller vider pas trop loin mais, un peu plus loin que le deuxième client tout en étant un peu moins loin que le premier (vous suivez ?). Je charge pendant midi et, je retourne au dépôt sans trop chercher ma route (j'ai eu le temps de repérer le trajet depuis ce matin). Je me sustente e dedans de mon estomac en attendant la réouverture du bureau parce que, avec un tel programme, il a intérêt à payer le café mon chef. On discute un peu, avec l'accalmie estivale, l'ambiance est plus cool, et je rentre tranquillement à Lyon. A Corbas, on peut voir le chef d'agence en train d'organiser le parcage des semis sur le parc, on sent les vacances, on ne va pas être beaucoup sur la route la semaine prochaine. Je fais réparer des bricoles sur les poteaux et je me gare aussi tout prêt pour repartir dimanche.

Samedi 7
Dimanche 8
Lundi 9
Mardi 10
Mercredi 11
Jeudi 12
Vendredi 13
Samedi 14
Dimanche 15
Lundi 16
Mardi 17
Mercredi 18
Jeudi 19
Vendredi 20
Samedi 21
Dimanche 22
Lundi 23
Mardi 24
Mercredi 25
Jeudi 26
Vendredi 27
Samedi 28
Dimanche 29

Lundi 30

Trois semaines de vacances, il faut bien reprendre la route même si je m'étais bien habitué à ne rien faire. Rien faire, on a quand même un peu bossé dans la maison mais, pas de grands travaux style four à Pizza, je vais continuer à faire mes lasagnes au four traditionnel, point de luxe à l'ardéchoise chez moi. Je retrouve donc Jimmy et Tarja, ils n'ont pas bougé des vacances, seulement le porteur pour un voyage du parking à l'atelier et retour. Petit tour de vérification, rien ne manque et, le temps que la machine chauffe, je range les affaires. Je ne suis pas le seul à reprendre ce matin, un petit bonjour et, une fois fini de remplir les réservoirs, je m'en vais charger à Lagnieu. La rocade est encore calme, la rentrée des classes, c'est pour dans pas trop longtemps, ça nous fait un peu de sursit. Comme je suis de bonne heure au chargement, il n'y a pas encore beaucoup de monde et je suis ressorti aussi sec. Direction Nice en passant par Corbas parce que, j'ai fait mon Régis en oubliant tout simplement la serviette de toilette, c'est pas bien malin mais, ma fille, prévenue au téléphone, m'attend au bout de la rue avec le précieux bout de tissus, j'ai bien de la chance d'habiter à côté du dépôt. Le reste de la journée va se passer sur la route en direction du Sud et en croisant les derniers retours et les quelques ralentissements qui s'ensuivent. La fin de journée à l'arrivée de Nice c'est le sempiternel embouteillage de Villeneuve Loubet mais, j'ai de la marge et ça ne va pas avoir de conséquence. Pour moi, la journée va se finir tranquillement à Nice pas bien loin du client dans un resto que Caroto m'avait indiqué. Au passage, merci pour le guidage monsieur Caroto.

Mardi 31

Je suis à côté du client, donc, je peux être sur place à l'ouverture avec un bon espoir de vider assez tôt. Dommage pour moi, un espagnol a passé la nuit devant le portail et, je me prépare psychologiquement à poireauter quand le cariste vient me chercher pour me faire passer en priorité. Je vais apprendre que, l'espagnol a passé le week end devant la porte pour vider le lundi et qu'il doit recharger dans la journée, c'est joyeux comme programme de glander trois jours tout seul comme un con devant une usine. Une fois vide, je file en direction de l'Italie, faut pas que je perde l'habitude et, vu que ça a bien gazé ce matin, je sors de Nice et je suis en Italie avant huit heures. Petit passage à Vintimille, il faut que je refasse le plein de sauces italiennes et autoroute Savonne et passage à travers la montagne pour rejoindre Asti. En faisant une coupure gastronomique, je suis au chargement à l'ouverture. On m'amène les palettes à l'arrière et, je n'ai qu'à ranger tout ça bien comme il faut dans le camion mais, ce n'est pas bien lourd et je n'ai pas trop transpiré. En milieu d'après midi, je repars en direction de la France pour arriver à Saint Rémy en fin de journée. Lavage du camion, il n'a peut être pas roulé mais il est poussiéreux, ravitaillement en gazoline et, décrassage du chauffeur avant de rouler encore un peu jusqu'à Aiton pour essayer ce resto que je vois de l'autoroute depuis pas mal de temps.

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