Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!
Mai 2011
Retour menu
|
Dimanche 1
|
|
Lundi 2
C'est calme ce matin, tellement calme que je ne fiche rien de la matinée. Enfin, je devrai mais, je suis tellement content de retrouver ma Tarja à moi que j'offre un lavage à ce fabuleux attelage. Il faut dire que j'ai pas mal de marge, je dois vider à Asti enfin, à côté, même pas 6 h de route, je vais me jouer le début de la semaine sur le mode « pas trop vite ». En milieu de matinée, je suis en route avec une bonne marge qui va me permettre de manger tranquillement pour vider en fin d'après midi chez un transporteur. Une boite bien organisée avec des quais et, surtout, une cours toute bétonnée avec beaucoup de place pour manœuvrer. L'après midi touche à sa fin, il ne me reste plus qu'à aller charger à côté d'Alba, j'arrive un peu avant la fermeture, ça me permet de m'inscrire ce soir, c'est toujours ça de gagné, surtout qu'il y a déjà trois camions devant moi. Sur le parking, il y a un collègue et deux Norbert, ils sont déjà chargés mais, ils font la coupure sur place, nous allons manger en ville.
|

Décapage de la crasse
|
Mardi 3
J'ai bien fait de m'inscrire hier, ça se bouscule ce matin. Moi, je n'ai qu'à attendre qu'on vienne me chercher sur le parking, ça ne prend que 2 h, une paille, un vrai bonheur d'attendre. 10 h 00, je me mets à quai mais, dans cette usine de rapides, je ne suis pas au bout de mes peines, plus d'une heure pour charger le porteur, à peine plus pour la remorque et, Une bonne demi-heure à attendre la dernière palette qui, semble-t-il, devait être bien cachée. Pour les papiers, ça a été un peu plus vite, 45 mn. Total des scores de la matinée, 6 h 45 pour charger 3 tonnes, il parait que le record est de 9 h, je dois avouer que je ne suis pas pressé de le battre. Moi qui me voyais rentrer pépère cet après midi à la maison et bien, c'est raté mais, ne noircissons pas trop le tableau, je vais quand même passer la nuit chez moi puisque je vide demain juste à côté. Suivant ma routine, je fais la coupure à Saint Rémy en profitant de la douche, je sentirai meilleurs en rentrant ce soir. En deux jours, je n'ai pas fait 100 kms, quand on vous parle des cadences infernales…
|

Fait pas beau là haut
|
Mercredi 4
Une nuit à la maison, un peu de bonheur volé à ce métier, j'ai même le temps de lancer une vaisselle avant de partir travailler. J'ai appuyé sur le bouton de mise en marche du lave vaisselle car, je participe aux taches ménagères moi. Pas de précipitation ce matin, c'est ma troisième journée de presque vacances, quelque chose me dit que ça ne va pas durer mais, en attendant, j'en profite. Pour vider, à côté de chez moi, il faut compter un bon quart d'heure de route mais, au contraire d'hier, je suis vide en une heure et, je vais à Saint Etienne pour recharger. Ce chargement risque fort de siffler la fin de la récréation, je dois vider à Brignoles cette nuit donc, je ne perds pas trop de temps pour descendre à Brignoles parce que, si je veux avoir la coupure cette nuit, j'ai intérêt à me coucher de bonne heure. Descente dans le sud sous le soleil et, arrivée au péage en même temps qu'in certain Chouchen la cacahouète man du site, croisure express avec le roi de la course du même métal et je vais me poser pas loin du client. Il y a un resto dans la zone industrielle de Brignoles, je vais dormir tout près du point de livraison, un peu plus de dodo cette nuit.
|

3 ans de camion remorque et, toujours pas fichu de se mettre à quai correctement
|
Jeudi 5
Dur dur le réveil avant les aurores pour être à 4 h 00 au rendez vous, c'est pas humain d'obliger un brave routier à livrer si tôt, un « frigo del sul » à la rigueur mais, pas un pauvre chauffeur comme moi c'est plus de mon âge. En pleine nuit, c'est toujours sympas de se mettre à quai mais, comme par hasard, la rangée de quai où je dois me poser n'est pas éclairée. N'y voyons pas de malveillance de la part du directeur de la plate forme, mais, il y a une panne juste là où je dois me poser, vilain destin. Un peu plus d'une heure plus tard, je suis reparti en n'oubliant pas de faire une petite pause café croissant au resto de la zone qui a ouvert entre temps. Sous le soleil levant, je vais charger à Borme les Mimosas, une petite promenade touristique qui devient vite un cauchemar au moment des vacances. Il n'y a pas encore la grande foule alors, ça passe bien surtout à cette heure matinale. Chargement dans la poussière et, retours vers la vallée du Rhône pour vider dans la foulée à Saint Vallier, rendez vous à 15 h 00, ce qui me laisse un peu de temps pour manger en route. Il y a du monde à l'usine, on fait la queue pour peser, on refait de même pour vider, on transpire un bon coup et, on refait la queue pour peser à la sortie, un vrai bonheur mais, ça va assez vite en fait. Je dois recharger à Saint Etienne enfin, dans la pampa sur les hauteurs, je sens que ça va être chaud mais, on y va quand même. Inutile de préciser que je suis un peu en retard sur l'horaire annoncé mais, le cariste est encore là et il me prend tout de suite mise à quai express, un qua pour le camion et un pur la remorque je re transpire un coup pour ranger les palettes qu'il m'a mène au cul du camion et, une fois tout fini, il me reste tout juste un petit quart d'heure d'amplitude. Le pauvre petit Lagaffe se retrouve tout seul au fin fond de la cambrousse planté devant l'usine avec sa solitude et sa crasse pour compagnes. Je noirci peut être un peu le tableau parce que, l'usine tourne toute la nuit et le cariste me propose de faire ma coupure à quai. Il m'emmène aux toilettes, il y a des douches toutes propre et, il m'offre même le café à la machine et, c'est tout rasé tout propre que je reviens au camion pour faire chauffer ma gamelle en faisant le carnet de bord. Avec une telle journée, inutile de préciser que je n'ai pas eu de mal à m'endormir.
|

On dirai le Sud
|
Vendredi 6
Même heure qu'hier pour le réveil mais, j'ai un peu plus l'habitude et puis, j'ai vraiment bien dormi, ça aide quand même un peu pour rouler. Je suis à Nîmes un peu après 8 h 00 c'est tôt, tellement tôt que le client ne m'attendais que plus tard et, je suis comme un con a attendre pour vider à l'heure qu'il avait prévu pour moi à savoir, 9 h 00. Si j'avais appris à compter, j'aurai pu dormir un peu plus ce matin moi. Bon, il n'y a pas péril non plus, je dois aller charger à La Ciotat, j'opte pour l'option « j'y vais le plus vite possible, je mangerai sur place en faisant la queue » et, j'arrive juste pour me poser sur le parking d'attente et manger en attendant mon tour. Un seul côté à débâcher, c'est toujours ça de moins à transpirer et, en milieu d'près midi, je repars en direction de la maison avec ce petit détail qui fait toute la différence, il me manque plus de deux heures pour rentrer chez moi ce soir. Je n'ai aucune raison de courir donc, je vais jusqu'à Donzère, on y mange bien.
|

Juste derrière la montagne, il y a ma maison. Enfin juste un peu plus loin
|
Samedi 7
L'habitude aidant, je me suis réveillé à 3 h 30 ce matin, un petit coup d'œil à la pendule m'a persuadé de me rendormir et, j'ai ronflé jusqu'à 5 h30, j'avais perdu l'habitude. Un peu plus de deux heures de route plus tard, je suis à Corbas, je vais changer un cabochon de feu de position, un peu de discute avec les habitués des samedis matins et, direction la maison.
|
|
Dimanche 8 |
|
Lundi 9
La routine s'installe, les lundis sont calmes depuis quelques temps et, je fais des grasses matinées jusqu'à 6 h 00. Rendez vous en milieu de matinée dans la cambrousse pas loin de Roanne. Je me paye le luxe d'arriver un peu en avance, juste au moment où le Camion d'avant s'en va fermer ses portes. C'est-y pas de la synchronisation ça ? Vite à quai, vite vidé, vite reparti pour aller recharger à Saint Etienne, je sens que cette journée va bien se passer, mon feeling me l'assure. C'est génial, ce matin ils inaugurent le nouveau programme informatique, un vrai bonheur, nous sommes un petit tas de chauffeurs à poireauter devant l'interphone vu que ça rame et qu'il faut un temps fou pour enregistrer un camion. Moi qui me voyais partir de bonne heure, je ne rentre qu'à midi et, une fois débâché tout prêt, j'ai le temps de manger parce que, il y a du retard dans les chargements bien sur. Même mastic pour la sortie et, j'ai relativement de la chance, ils commencent un peu à maitriser le bazar si bien que j'ai mes papiers en un temps record enfin, une demi-heure quand même. Bon, je fini quand même par ressortir de la dedans et, je file en direction de la région parisienne par la RN7. Ce soir, si mes calculs concordent et, je vais pouvoir essayer un nouveau resto juste à la sortie de l'A19. Calculs parfaits, j'arrive juste à l'heure de l'apéro devant un resto « Les Routiers » qui trouve normal de fermer le soir. Je sais bien que notre disparition est programmé et qu'on va tous finir en régional mais, certains restos anticipent un peu je crois. Il me reste un peu de marge et, je finis au dépôt de Puiseaux au moins, je vais manger au calme.
|

Un lever de soleil
|
Mardi 10
J'ai dormi au calme, j'ai au moins gagné ça et, les petites routes de campagne sont encore calmes à cette heure et, jusqu'à Etampes, je roule peinard, Deux palettes à poser aux Ulis, j'aurai bien fait cette livraison en deuxième mais, il parait que c'est urgent vu que ça file à l'export. En une demi-heure, la livraison est faite et, je vais à la porte de Bercy vider le reste. Normalement, les embouteillages devraient commencer à se résorber et je devrai arriver vers 10 h 00 mais, ce matin, ils n'ont pas l'air décidés et je roulotte en voyant la pendule avancer plus vite que le camion. Les voitures de flics se faufilent avec le gyrophare et le pin pon mais, c'est fini pour moi il y a un bail que je ne crois plus à leurs urgences bidons, je ne me pousse même plus d'un centimètre, ils arriveront plus tard à l'apéro. Deux heure et demie pour faire 25 kms, un vrai record et, c'est à 11 h 00 que j'arrive à la porte de Bercy. On livre dans la cours de la gare pour une boutique juste en face. J'ai droit à une faveur spéciale, au lieu de vider par le côté, j'ai droit à une la mise à quai en traversant une petite rue heureusement peu passante. Vu l'heure, je ne pense pas être vide avant midi mais, ils sont trois avec les transpalettes à se jeter sur le chargement si bien que je ne reste pas une demi-heure décrochage et raccrochage compris. Je n'ai plus qu'à retourner dans la cours de la gare faire une pause et, je vais recharger juste à côté de ma livraison de ce matin, c'est un peu rageant quand même. Petite consolation, le trajet inverse ne me prend qu'une demi-heure et, je ne débâche qu'un côté. Retour pas le chemin inverse d'hier avec un bel orage entre Pithiviers et Montargis. Avec ce manque de pluie des derniers temps, les routes ressuent l'huile et le Lagaffe se la joue prudent en levant le pied pour ne pas aller tutoyer le bas côté. Le Lagaffe est resté sur la route et, c'est la magie des orages, un quart d'heure plus tard, la clim est en route et, je continue vers Saint Etienne. L'avantage de la RN7, c'est qu'il y a des restos un peu partout c'est plus facile pour gérer la coupure. Ce soir, je mange à Périgny.
|

Profitons de cet instant bucolique avant d'attaquer la « grande Poubelle »
|
Mercredi 11
La dernière fois que j'ai livré dans cette boutique, il y avait 4 camions devant moi alors, j'arrive un peu avant l'ouverture en partant de bonne heure et, ben sur, je suis le premier, je serai même le seul de la journée, j'aurai pu prendre mon temps ce matin. Bon, je suis vide de bonne heure, c'est déjà ça et, je passe au dépôt chercher un lot à quai mais, avant, je me fais offrir le café par mon exploitation parce que je le vaux bien. Le lot chargé, je vais le vider dans la campagne roannaise (pour la livraison, faites un copier coller de lundi, je ne vais pas tout répéter deux fois). Rechargement pas loin de Thiers donc, je coupe par Saint Just en Chevalet et ses petites routes sinueuses. C'est joli par là surtout quand il n'y a pas de neige mais, les saints de glace sont passé donc, je ne risque rien. Un peu d'attente avant de charger mais, pas de problème, une sieste me permet de ne pas voir le temps passer. Une fois chargé, je m'aperçois que j'ai fait la sieste en position travail, je n'ai plus qu'à refaire une demi-heure de coupure avant de partir. Heureusement qu'il n'y a pas d'urgence pour demain. J'avais prévu d'aller jusqu'à Montceau les Mines ce soir pour essayer un resto mais, je vais finir à Digoin. Décidément, je n'ai pas de chance avec les restos cette semaine.
|

Sauvage la nature
|
Jeudi 12
Ca va être calme aujourd'hui mais, je ne me plains pas bien au contraire et, j'organise mon planning en conséquence donc ,je me lève un peu plus tard que d'habitude pour aller vider à Langres avant midi. J'ai du temps, je bulle en prenant la nationale entre Dijon et Langres et, je fini quand même par arriver avant midi dans une grosses plate forme de stockage. Il y a un monde fou au bureau d'entré mais, que pour des chargements et, la majorité des chauffeurs est en avance sur les rendez vous. Moi, je fais partie d'un des trois camions qui viennent pour vider alors, ça va plus vite surtout qu'on n'a pas de rendez vous. C'est peut être un peu con mais, c'est comme ça et ça m'arrange. Je vais à Vittel pour arriver à midi, là, j'ai un rendez vous et, on ne peut pas dire que je suis en retard, j'ai même plus d'une heure d'avance mais, ce n'est pas grave au pire des cas, j'aurai le temps de digérer la plâtrée de nouilles que je me prépare en écoutant les infos du journal de la radio du poste. Je suis appelé 5 mn avant l'heure et, quand j'explique à la cariste (charmante au demeurant) comment je veux mes palettes, elle me dit que je suis « casses c……. » les hostilités commencent et, les propos blagueurs fusent car, elle a du répondant la petite et hormis le fait qu'elle connaisse bien son boulot, son humour rends le chargement sympathique. Direction Lyon mais, je ne sais pas pourquoi mais, je sens comme un air de farniente dans mon planning et, en prenant mon temps, je fini à Belleville.
|

Coucou
|
Vendredi 13
Chek list des ustensiles indispensables pour passer cette journée. Des gousses d'ail, un crucifix, une médaille miraculeuse bénie par un évêque de passage, une chaine en argent (pour les loups garous) et, un trèfle à quatre feuilles, je suis armée pour passer ce vendredi 13 avec une légère chance de survie. Première tâche, vider à la Verpillière à 7 h 00, une formalité pour un lève tôt comme moi et, une mise à quai plus tard, je vide le camion avant d'aller charger à Lagnieu. Personne quand j'arrive mais, le temps que je charge il arrive deux camions, coup de chance pour moi. La semaine est presque finie, je n'ai plus qu'à abandonner mon Jimmy qui va s'en aller à Rouen lundi mais, sans moi. Eh oui, j'attends le remplaçant qui va charger à la même usine ; il arrive en fin de matinée, je lui donne un coup de main pour charger et, nous allons manger à côté avant de transférer nos affaires. J'abandonne donc Tarja et Jimmy à mon collègue, je reprends le camion qu'il a eu cette semaine pour le ramener à Corbas. La semaine se fini de bonne heure et moi, je suis en vacances pour la semaine prochaine.
|

On fait le pont
|
Samedi 14 |
|
Dimanche 15 |
|
Lundi 16
|
|
Mardi 17
|
|
Mercredi 18
|
|
Jeudi 19
|
|
Vendredi 20
|
|
Samedi 21
|
|
Dimanche 22 |
|
Lundi 23
Une semaine de vacances plus tard, le Lagaffe se pointe au boulot par un petit matin de printemps. Je suis venu un peu en avance parce qu'il faut bien ranger toutes les affaires. Mon remplaçant m'a laissé la cabine propre et, de ce que j'ai laissé (atlas et quelques CD) il ne manque rien. Bon, il m'avait prévenu mais, ça fait toujours un petit quelque chose, le pare choc a mal apprécié une rencontre avec un bloc de pierre sur un parking. Retour au réel même si je n'ai pas complètement déconnecté de la réalité, puisque les frasques de DSK m'ont bien monopolisé les ondes histoire de faire passer les nouveaux rackets routiers qu'on nous prépare. Je pensais naïvement que ça se calmerai un peu mais, non, c'est reparti ce matin alors, je fais la grève des infos en écoutant de la musique. Logiquement, Rolland Garros va éclipser le zizi de DSK, on va pouvoir respirer un peu en attendant le prochain scandale. Direction la région parisienne, en fin, le Sud Est aux Ulis et, comme c'est à vider en début d'après midi, je vais éviter les bouchons du lundi matin. Lever de soleil sur la rocade et, assez vite, la chaleur nous tombe dessus vu qu'on a un temps de juillet un peu avant l'heure. Une pause déjeuner un peu avant Paris et, je suis dans les clous pour vider. Un timing d'enfer m'attend, je dois recharger dans la même usine mais pas à la même place, faut pas rêver, je dois traverser la cours. Bilan des courses, je suis reparti moins de deux heures plus tard en direction du Mans. On ne peut pas dire que cette journée ara été éreintante mais, mine de rien, j'ai fait mes neuf heures et je me pose à la Ferté Bernard.
|

Je croix que j'ai prix la bonne bretelle
|
Mardi 24
Ce matin, le ciel est nuageux et, bien sur, la température a bien baissé, on va peut être avoir une journée fraiche. A 6 h00, le camion est en route pour le nord de Tours ou, le sud du Mans enfin, quelque part entre les deux. Est par sécurité ou parce que je suis un anxieux de nature, toujours est il que j'ai calculé un peu large et que je suis un poil en avance. Ca tombe bien, ils commencent bien avant huit heure donc, je n'attends pas et, comble de chance, quand je ressors, il y a 4 camions en attente ? Ce temps de gagné v a me permettre d'aller recharger au sud d'Angers un peu plus tôt que prévu, c'est toujours bon à prendre. Même mastic au chargement, je suis pratiquement out seul et, le temps qu'on me charge, il en arrive tout plein mais, moi, je m'en fiche, je suis arrivé avant et, bien avant midi, je repars en direction de Lyon. Pour éviter la RCEA et ses cohortes de camons, je passe par Châtellerault, Châteauroux, Saint Amond et je reprends la RN7 à Saint Pierre, c'est d'un calme surprenant. Les nuages n'ont pas encore recouvert toute la France et, je retrouve aussi la chaleur. A Moulin, il y a une queue terrible, la RCEA est en travaux et tout le monde se retrouve sur le sud de la rocade. J'arrive quand même à me poser sur une des dernières places du centre routier.
|

Douceur angevine
|
Mercredi 25
Démarrage à 5 h 00, le parking commence à se vider mais, la zone et les abords de la nationale sont monopolisés par des camions, vu le peu de place de parking qu'offre la RCEA, on dort comme on peu au mépris de la sécurité. Sur que la pose des radars discriminants va empêcher les mecs de s'endormir au volant. Tant que les pouvoirs publics refuseront d'investir dans la sécurité, on n'a pas fini de voir des cadavres le long de cette route. Premier rendez vous à huit heure, je suis dans les temps mais, avec son quai tout petit, c'est un peu rock n'roll pour poser tout, une charmante dame évacue au fur et à mesure avec le gerbeur mais, il faut attendre un peu entre les voyages. Je suis donc un peu en retard pour la deuxième livraison deux rues plus loin mais, ils me prennent tout de suite, il faut dire qu'il ne me reste que deux palettes. Retour à Corbas, je dois livrer le camion d'un collègue qui a du s'absenter inopinément pour la journée. Je jette mes papiers et quelques affaires dans son camion et, passage à la cabane à frite du coin de la rue histoire de ne pas partir le ventre vide. Ce n'est jamais évident de changer de camion, on a tellement d'habitudes dans le siens et, même su j'ai du plaisir à conduire le DAF, je rame un bon moment avant de prendre le pli. Première livraison à Pontcharra chez un marchand de matériaux, un vrai bonheur de débâcher dans la fournaise avec la poussière soulevée par les pelleteuses. Le deuxième client est plus soft avec pas mal de place pour tourner, c'est vite enlevé et, une fois bu le café offert, je vais de l'autre côté de Grenoble vider le dernier. J'ai de la chance, l'autoroute est bouchée suite à un accident, heureusement que je sors juste avant. Une jolie manœuvre pour me mettre en place et, on me laisse faire la coupure sur place, ça me permet d'attendre tranquillement que ça se décoince et puis, je rentre à Corbas. Un joli carton se passe presque sous mes yeux à la sortie de Lyon, un beau bouchon est en train de se former. Déjà que l'A7 a été bouchée une bonne partie de la journée et, on signale encore des accidents sur le périph, journée de galère pour les lyonnais. 2videmment, ça se répercute sur la rocade et, je tombe en plein dedans mais, au moment où ça s'éclairci, j'ai donc la chance de ne pas perdre trop de temps. Je retrouve Tarja et Jimmy avec bonheur et, je vais essayer d'arriver à Andrézieux dans la limite du temps qui me reste. En temps normal, j'ai largement de quoi mais, aujourd'hui où tout est bouché, j'ai comme un doute. Je passe par l'A7 mais, au lieu du bouchon habituel, c'est tout fluide. Forcément, tout le monde a été dévié par la rocade et, je suis dans les chanceux qui sont arrivé juste après la réouverture de l'autoroute. Finalement, j'arrive au dépôt avec une bonne marge et, à part le croisement d'un PKW en cacahouète, rien à signaler. Je me pose à quai, je charge en vitesse et, je fais la coupure sur place. Avec la poussière accumulée dans la journée, je crois que j'ai gagné le droit au décrassage et, une fois propre, je vais manger à côté.
|

PKW pris de justesse
|
Jeudi 26
5h 30 ce matin, un peu de rab de sommeil donc et, direction le sud et sa douceur annoncée. En fait de douceur, le monsieur de la météo l'a annoncé, pluie et fraicheur sur le pays sauf sur le Sud Est où ça va rester chaud et, c'est précisément là où je vais. Rendez vous à 10 h 00 à Nîmes et, je suis à 10 h 00 à Nîmes. C'est-y pas beau une telle précision ? Mise à quai, c'est la quatrième en deux jour, je trouve que je deviens assez bon, je suis presque droit dans la petite cours enfin, la remorque parce qu'il n'y a pas la place pour tout mettre en ligne. Un peu avant midi, je suis parti et, au vu du reste du programme, je décide que je peux prendre mon temps donc, je me mets en chasse d'un ombre pour mettre ma cabine dessous. Chargement un peu après Ales, c'est joli comme coin mais, en pleine charge ça doit être sympa pour la consommation. M'en fiche, je vais redescendre an charge peut être mais, redescendre quand même. Je ou, plutôt, on charge dans un dépôt parce qu'il y a pas mal de camions mais, ça va vite, et je suis reparti une heure pus tard. Je remonte à Lyon sous la chaleur de plus en plus lourde, 33° à Valence avec un ciel bien noir au nord. Je fini mes heures à Tain l'Ermitage, et, l'orage tant attendu arrive enfin sur nous en faisant bien baisser la température ; Ce soir, le resto a eu la bonne idée d'installer un Karaoké, Gilbert Montagné en version originale, c'est déjà pénible mais, massacré par un routier qui a forcé sur l'apéro, c'est pas humain. Je n'ai pas trainé au resto ce soir
|

Elle est belle mon ombre
|
Vendredi 27
Pas de panique ce matin, le rendez vous est à 10 h 00 à Givors et, bien sur, avec ma routine de lève tôt, je suis réveillé bien avant le réveil qui se met bravement au travail à 7 h 00. Plus d'une heure d'avance pour vider mais, le planning est calme et, je vide en avance, ça arrange tout le monde y compris, et surtout, moi. Je vais charger à Thiers et, je m'offre un passage par le dépôt vu que je ne serai pas à temps pour m'inscrire ce matin. Ambiance assez joyeuse au bureau, je vais quand même me mettre en route et, je me présente à l'ouverture à l'usine ; D'habitude, il y a du monde mais, aujourd'hui, ça bloque pas mal à l'interphone et, je poireaute pas loin de 2 h avant de rentrer. J'apprends qu'il y a une grève et qu'il n'y que deux caristes pour toutes les expéditions. Les camions ne vont pas tous charger aujourd'hui, je suis un petit chanceux en fait, je vais rentrer plus tard que prévu mais, je vais rentrer ce soir quand même. Trois clients et quatre références plus tard, je parcours le chemin qui me sépare de la maison, je vais rentrer dans les temps pour la fête des voisins, il y a un apéro offert par la mairie.
|
|
Samedi 28
En écrivant le carnet de bord, je m'aperçois que j'ai laissé l'appareil photo dans le camion, il n'y a donc pas de photo de vendredi
|
|
Dimanche 29 |
|
Lundi 30
Trois clients à vider dans la région de Nîmes ce matin, j'ai intérêt à partir de bonne heure si je veux tout faire dans les temps. A 5 h 00 tout le monde s'en va en ordre c'est-à-dire, le camion en premier suivi de Tarja et, bien sur, moi dedans (pour conduire c'est plus prudent). Premier client pas loin d'Aramon, c'est une cave vinicole et, il y a de la place pour manœuvrer, tout va bien. U ne demi heure plus tard, la remorque est presque vide et je vais vider ma deuxième cave à côté de l'aéroport mais, là, c'est plus ardu, heureusement que je me suis fait expliquer la route à la première cave parce que, c'est au bout d'un tas de petites routes où on n'est pas très chaud pour s'engager. Pas très grande la cours, je suis obligé de faire trois manœuvre pour tourner, j'aurai du prendre une photo de l'attelage tout plié mais, je n'y pense jamais. Milieu de matinée, j'ai fait le deuxième et, je garde un bon espoir de vider le troisième avant midi. C'est à Sainte Hyppolite du Fort, dans la garigue au dessus de Nîmes, un peu moins d'une heure pour y aller et, c'est au bord de la route, tout va bien. Enfin, presque parce que, la porte d'entrée est en renfoncement et, surtout, le camion est plus long que la cours. On vide tout ce qui reste et, après un coup offert par le client, (c'est rare mais, ça arrive) les gars se mettent en travers de la route pour arrêter la circulation et, le Lagaffe s'attelle à la marche arrière qui va lui permettre de sortir. Un coup à contre main et, un coup à l'endroit, le zig zag est négocié de main de maitre et, je vais faire demi tour un peu plus loin pour retourner à Nîmes. Le rendez vous était prévu à 13 h 00 mais, je crois que mon exploitation a été un peu optimiste, j'y suis avec à peine une heure de retard mais, retard quand même. J'évite la volée de coup de fouet à l'inscription (il parait qu'à partir de 3 h de retard, c'est carrément la crucifixion). Finalement, je n'ai pas trop perdu de temps et 5 coups de gros FEN plus tard, je suis ressorti à 16 h et des brouette juste à temps pour voir un Olybrius me sauter dessus pardon, un collègue de forum vient courtoisement me souhaiter le bonjour, un certain Larage. Quelques photos plus tard, je roule pour finir à Bollène, j'ai mon plein d'heures et, je m'auto félicite pour cette journée rondement menée
|

Assez accessible

Ici, un peu moins large
|
Mardi 31
La pluie est enfin arrivée, amenant la fraicheur, on va peut être passer une journée sans transpirer. Niveau programme, copié collé de la matinée de vendredi dernier, rendez vous à 10 h 00 mais, aujourd'hui, je ne passe pas en avance, ça ne peut pas marcher tous les jours. Pour vider, un gros FEN qui prend 4 palettes d'un coup, ça va vite et, on ne débâche qu'un côté, sous la pluie, c'est toujours agréable. Retour à Andrézieux, un accident provoque un beau bouchon en sens inverse mais, bien sur, les badauds s'arrêtent pour voir s'il n'y a pas de sang à photographier. Dommage, il n'y a pas de blessé mais, je perds du tems quand même. Midi au dépôt, je fais le plein et vais dire un petit bonjour. Je devais charger pour Cognac mais, avec le jeudi férié, je ne pourrai pas rentrer donc, je vais sortir le lot pour le poser à quai et, retourner charger pour Beaucaire, Le lot sera pris par un collègue qui habite dans l'ouest, je vais faire un coup double puisque nous seront chez nous pour l'Ascension. En attendant, je vais prendre une double douche parce qu'il n'arrête pas de pleuvoir. Cette aventure va me prendre un certain temps mais, j'ai encore de la marge pour aller du côté d'Avignon pour ce soir. La pluie me lâche du côté de Montélimar pour être remplacée par un vent typique de la vallée du Rhône.
|

Accident d'un côté, bouchon de l'autre
|