Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Février 2012

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Mercredi 1

Rendez vous à Lyon en milieu de matinée, je m'arrange pour arriver un peu plus tôt, on va bien voir. On a bien vu, surtout moi, je suis vide à 10 h 00 alors que je suis censé arriver à cette heure. Direction Corbas pour prendre un lot qui va à la Verpillière, ça va m'occuper un petit moment mais, vu le peu de boulot, on ne va pas rechigner. Je vide donc en début d'après midi pour filer à Saint Etienne recharger deux lots. Premier point en fin d'après midi, il n'y a personne et, 20 mn plus tard je suis au deuxième point. La aussi, c'est le calme plat et, moi qui me voyait à Lyon ce soir, je vais pouvoir aller plus loin que prévu. Il me faut quand même une coupure parce que, ça a été tellement vite que je n'ai pas eu le temps d'y penser. Je me pose donc à Corbas, une douche et une boite réchauffée et, je continue jusqu'après Chambéry. Je sais que ça ne va peut pas me servir à grand-chose mais, je vais essayer de vider demain après midi au lieu de vendredi, un peu d'avance pour recharger, c'est toujours bon à prendre.

Ca doit être un des derniers NH en circulation

Jeudi 2

Aujourd'hui, je vais essayer de me lever un peu plus tôt, ce n'est pas que je sois bien pressé mais, si je peux vider cet après midi, ça fera toujours ça d'avance sur la journée de vendredi. Mise en route un peu avant 7 h 00, ça me permet de voir le jour se lever sur la Maurienne toute blanche, les jours ont un peu rallongés en un mois. Côté italien, je suis accueilli par le froid, ça frise les -10° et, une fois en bas, la neige vient me tenir compagnie. La matinée se passe entre les averses de neige et les accalmies mais, ça roule sans problème, tout est dégagé, les italiens sont forts à ce jeu, il faut dire qu'ils sont un peu mieux organisée que nous. J'ai donc réussi à passer Turin sans peine et, après un arrêt miam, je traverse Milan à la même vitesse pour finir en direction de Vérone. En cours de route, je reçois un SMS d'un certain Titou 64 qui vient de réussir son permis PL, son premier pas dans la profession est franchi, félicitations. A partir de Brescia, il n'y a plus de neige, le contraste est assez saisissant mais, je suis assez soulagé de ne pas avoir à chercher ce client sous la neige parce que, j'ai encore droit à une adresse en plein cambrousse. D'après Gertrude Péhesse, c'est facile mais, je demande quand même mon chemin à une station parce que, j'ai une confiance limitée dans ce truc calibré pour les voitures. Je crois que j'ai bien fait parce que, d'après les gens du coin, il y a un petit pont un peu plus petit que mon camion. Je me tape donc un détour qui me permet de visiter la région de Vérone mais, je tombe sur le client sans passer sur le petit pont. La route est étroite mais, la cours est immense, j'arrive accueilli par une nuée de chiens qui n'ont pas l'air bien méchant et, le client me vide sans poser de question. Je débâche donc accompagné par la bise et, surveillé par les chiens qui pensent plus à faire la sieste qu'à me bouffer tout cru. Cette avance va me permettre d'avancer un peu et, comme je dois recharger au sud de Parme, je vais aller manger à côté de Casalmaggiore au bord du Pô, j'ai repéré ce resto il y a quelques temps et, si ça n'a pas changé, je suis sur de bien manger. Le parking est tout petit mais, le patron gare tout le monde avec efficacité. D'après la radio et, si je comprends bien l'Italien, c'est bouché du côté de Bologne. Visiblement, il n'y a pas que chez nous que ça coince.

Le panneau qu'on rêve de voir en France

Ici aussi ça coince

Vendredi 3

Pas de chute de neige ce matin, il n'y a plus de nuage mais, en contrepartie de ce ciel étoilé, c'est le grand froid, - 15°, je comprends mieux pourquoi le chauffage ne s'est pratiquement pas arrêté de la nuit. Je me mets en route tranquillement, je dois être à une heure de route du client, aucune raison de courir, je serai à l'ouverture sans forcer. Au sud de Parme, la couche de neige est vraiment épaisse et, même si c'est dégagé, ils ont du bien galérer dans le coin hier. Facile à trouver ce client, il est sur le bord de la route principale. Sur place, je retrouve Mathieu qui devait charger hier mais, il n'arrive que ce matin. Le bureau ouvre à 8 h 00, les caristes arrivent à 8 h30 mais, le temps que tout se mette en place, Mathieu ne commence à charger qu'à 10 h 00, on se croirait dans une administration française. De mon côté, j'apprends, avec une joie ineffable, que je ne vais charger que cet après midi parce que, les palettes ne sont pas prêtes, ils sont en train de remplir les sacs de croquettes. C'est toujours sympa d'apprendre qu'on s'est levé pour rien et, surtout, qu'on bouffe de l'amplitude pour ne pas pouvoir rentrer ce soir comme prévu. Je me calfeutre dans la cabine avec le chauffage à fond pour noyer mon chagrin dans le café. Finalement, je charge en début d'après midi mais, même pas complet, 20 palettes sur les 33 de prévues mais, j''apprends que, s'il y a tant de retard, c'est tout simplement parce que les approvisionnements n'on pas pu se faire à cause des camions plantés dans la neige sur les autoroutes françaises et italiennes. Au moins, il y a du soleil même s'il n'arrive pas à remonter la température au dessus du 0°. Du coup, moi qui pensais rentrer ce soir, je vais simplement essayer de passer la frontière, ce sera déjà ça. En guise de consolation, j'ai droit au coucher de soleil sur la neige avant Turin. Une coupure plus tard, je suis en train de monter la rampe du Fréjus, à cette heure, il n'y a pas grand monde, ils sont au resto. En parlant de resto, j'arrive à me poser à La Chambre un peu après 21 h 00.

BRRRR

C'est beau la neige

Samedi 4

Encore une nuit froide et, bien sur, un réveil du même métal. Petit cadeau, le vent est arrivé et, rien que de sortir du camion pour le pipi matinal, mes oreilles sont devenues deux jolis glaçons. Sur la route, je croise la première vague de skieurs qui descendent tout schuss. Arrivée à Corbas tout est fini ou presque, je dois quand même vider tout ça à quai avant de vider la cabine. Le vent a l'air décidé à nous geler davantage ce week end vite à la maison devant la cheminée.

Tout blanc de sel

Dimanche 5

Lundi 6

Monsieur l'administrateur

Veuillez excuser moi-même de ne pas avoir fourni de carnet de bord pour cette journée mais, moi-même avait une journée de vacance pour des raisons strictement confidentielles, personnelles et même privées et ne regardant que moi

Veuillez agréer etc. etc.

Signé

ILLISIBLE

Mardi 7

j'ai tout mis dans le coffre de la Lagmobile, tout mon couchage parce que, j'ai profité de cette journée de vacance pour faire la grande lessive. Je m'enfonce dans la nuit noire et glacée pour aller au dépôt, il y a un vent d'enfer, un truc à faire grelotter n'importe quel bucheron vosgien – 10° au compteur mais, avec le vent la température ressentie frise le – 75° et je suis généreux. Au téléphone, PKW me confirme que, dans le Doubs, le ressenti est à – 130°. Pour ma part, je n'ose même pas éternuer, de peur que mes oreilles gelées ne tombent. Il faut quand se mettre en route, un vrai bonheur de tourner le bouton du chauffage, la cabine est enfin chaude quand j'arrive à La Verpillière, je goûte au bonheur du décrochage avec le vent, bien sur, il faut raccrocher dans le vent et les claquements de dent. Bien sur, il va falloir vider tout ça, à Bourg en Bresse pour être précis, et, il faut encore décrocher dans le vent. Par contre, c'est vite expédié, ils sont deux caristes, une demi-heure plus tard, je suis en route pour un classique, Lagnieu. Arrivé sur place, j'ai la surprise de ne voir personne sur place. Je me pose dans une case et, le temps de manger tranquille, il arrive trois camions. Quand le cariste revient de la pause, la file s'est pas mal allongée, j'ai eu de la chance sur ce coup, presque pas d'attente un jour d'affluence. Je file donc à Rouen mais, ça m'étonnerai que j'y arrive ce soir. J'ai calculé dans tous les sens, je ne serai pas de l'autre côté de Paris ce soir, il y a un parking juste avant le péage sur l'A6, il reste quelques places, il y en a une pour moi.

La Bresse toute blanche

Mercredi 8

Pic de consommation électrique hier soir qu'ils ont dit dans le poste, il faut croire que je ne suis pas le seul à avoir, tout le monde semble tirer sur les batteries à Dédé Effe, ça doit chauffer dur dans les générateurs, bizarrement, plus personne ne parle d'arrêter les centrales à comiques. Ma centrale à moi, elle a encore assez de jus pour faire démarrer les nombreux cylindre que Mr Volvo à mis un peu partout sous le capot. Il y a une petite couche de neige, mais, c'est dégagé et je m'attaque à la dure tâche de passer Paris et sa banlieue. Ca ne c'est pas trop mal passé, à 6 h 00 je suis de l'autre côté et, je peux voir le flot des arrivants qui commencent d'ailleurs à gouter aux bouchons du jour. En allant vers Rouen, la couche de neige s'épaissi mais, depuis la semaine dernière, ils ont eu le temps de dégager, pas les bandes d'arrêt d'urgence quand même faut pas trop en demander à SAPN, ils sont encore plus inefficaces qu'ASF. Dans la cours du client, le parking n'est qu'une couche de neige bien tassée, je décroche la remorque pour vider le camion en premier. Erreur de débutant me direz vous, le camion va patiner quand il faudra reprendre la remorque mais, le Lagaffe a tout prévu, j'ai jeté des pelletés de sable sous le passage des roues avant de raccrocher. Comme dirait PKW, c'est mon côté normand qui ressort je ne peux pas voir un tas de sable sans jouer avec. Rechargement à Beauvais, il y a bien quelques congères sur les petites routes mais, ça passe. Comme hier, je suis le premier pendant la pause de midi et, comme hier, je charge le premier mais, pas comme hier, je ne sors pas tout de suite, il manque une palette, le temps de la finir, il n'est pas loin 15 h 00. Ca va me faire passer Paris un peu trop tard mais, avec ce froid, il y a moins de monde sur les routes. J'ai quand même perdu un peu de temps mais, pas trop non plus. Fin des hostilités un peu après Fontainebleau, il y a des tripes au Calvados au menu. Miam miam miam.

La Picardie toute blanche

Jeudi 9

Toujours le même froid, mais, pas un poil de vent, c'est déjà. Je roule un peu histoire de voir le thermomètre flirter avec les – 13°. A la sortie de Sens, il y a une station service, je fais le complément de carburant, la pompe est vraiment poussive, 300 l en un quart d'heure, par ce temps on apprécie. Pour me réchauffer, je m'autorise un café, 1 € 40 l'expresso, le café devient une denrée de luxe. De nouveau dans la cabine avec le chauffage, je fini pour aller vider à Beaune en arrivant en début de matinée. Dans la cours, il y a déjà deux camions d'une boite du 02, les chauffeurs ne sont pas vraiment souriants, à la fin du mois, leur boite va cesser d'exister, j'ai bien peur qu'il n'y aie encore beaucoup de transporteurs dans ce cas avant la fin de l'année. Chargement à Chalon sur Saône, il n'y a presque personne dans la cours, je remarque que, ça fait deux fois de suite que je n'attends pas une heure dans la rue, on se demande si une telle chance va durer. Je suis quand même ressorti avant midi, je profite de cette avance inespérée pour prendre le temps de me faire chauffer une boite de raviolis et, surtout, de la savourer en admirant le paysage d'hiver. J'ai fait des calculs savants, je dois pouvoir passer Paris ce soir. Bien sur, au fur et à mesure de mon avancée, j'affine le calcul tel un astronaute programmant sa rentrée dans l'atmosphère. A l'entrée de Paris, mon optimisme grandi quand je m'aperçois que je vais pouvoir aller plus loin que prévu. J'ai tellement affiné le calcul que, je vais finir par me poser bien après Evreux, je suis vraiment très fort en prévisionnisme.

Un soleil bien froid fait son apparition.

Vendredi 10

Avec toute l‘avance d'hier et, en me levant à mon heure habituelle, je me paye le luxe d'arriver en avance à Bayeux. Le temps que ça ouvre, je me fais un petit café et, à l'aube, je me retrouve dans la cours de l'usine, juste en face de la gare. En attendant leur train, les jeunes et charmantes étudiantes sont figées d'admiration devant le spectacle du Lagaffe en plein labeur alors que, les jeunes (et charmants) étudiants se contentent d'être figés par le froid. Direction Le Havre pour charger, comme promis par la météo, le redoux arrive sur l'ouest, il ne fait plus que – 1°. J'arrive dans une usine pratiquement vide de camion si bien que je suis vite reparti pour aller faire les papiers au dépôt d'à côté. Je discute un peu avec la charmante jeune fille qui me fait les papiers et, je file à la vitesse de l'éclair et la limite de mon appétit pour aller casser une graine avant d'aller vider à Beauvais. J'ai bien fait de prendre le temps de manger parce que, il y a pas mal de monde et, ils ont pris pas mal de retard. Tout ça ne m'arrange pas, je vois mon amplitude se réduire comme une peau de chagrin. Je finis par voir arriver un cariste mais, à la sortie, il ne me reste plus grand-chose à rouler, pas de quoi passer Paris en tout cas. Vu que je ne vais pas rentrer ce soir, je prends déjà une bonne douche avant de rouler un peu. La région parisienne a cet avantage, c'est qu'il n'y a pas grand-chose pour les routiers, pas de restos (surtout un vendredi soir) et, les quelques parkings comme Survilliers, sont déjà blindés. Je finis par trouver une place dans la zone de Mitry. Je ne suis pas le seul d'ailleurs mais, c'est quand même dingue de ne pas pouvoir trouver de place de parking dans une ville qui dépends du transport routiers pour 90 % de ses approvisionnements.

La Picardie encore blanche

Samedi 11

Le froid a décidé de travailler ce week end, il a même commencé tôt dans la nuit, il n'a d'ailleurs pas fait de coupure depuis hier soir. Donc, suivant la routine de ces derniers jours, je me les gèle en allant faire le pipi du matin mais, comme je ne fais pas dans la bouteille, je suis bien obligé de sortir. La route est calme ce matin, malgré les départs au ski, il n'y a pas encre de vrai rush, ce sera pour a semaine prochaine quand les parisiens seront de la partie. Rien de bien particulier à signaler si ce n'est que la RN6 est vraiment calme et le Morvan magnifique avec ces rivières gelées. Retour sur l'autoroute et la circulation qui s'est bien intensifiée mais, je laisse tout ce joli monde pour rentrer au dépôt. Je vais arriver trop tard pour l'apéro, j'espère qu'il reste du dessert

Le camion tout gris

Dimanche 12

Lundi 13

Elle a eu du mal à démarrer ce matin la Lagmobile, elle n'a pas l'air d'aimer le froid. Justement, le froid ne nous lâche toujours pas mais, vaille que vaille et, affrontant les éléments adverses, je suis au dépôt à 5 h 00. Je fais chauffer le camion le temps de mettre mes affaires dedans et, je suis en route. En partant, je croise Jordan, le jeune chauffeur qui avait passé son premier jour férie à Suse avec nous. Il est toujours chez nous et, son plaisir de faire ce travail semble aussi intense. Pan dans les dents de ceux qui disent que les jeunes ne veulent plus travailler, la passion de certains et la meilleure preuve du contraire. Le vent m'accompagne tout le long de la descente et, une fois à Avignon, c'est carrément la tempête. Personne dans la cours quand j'arrive mais, il y a déjà deux camions en place un peu plus loin, je suis donc le troisième si je compte bien. Pour débâcher, c'est facile, on enlève les sangles et le vent se charger de pousser la bâche. Pour rebâcher, c'est un autre problème bien sur mais, avec ma légèreté proche du quintal, j'arrive à ne pas m'envoler en m'accrochant à la bâche. Retour à Andrézieux, il faut croire que le boulot est toujours aussi violent, mais, il y a un peu de trafic là haut alors, je monte à vide. Le temps de manger, j'arrive en même temps que le cariste et, on enfourne tout sans perdre trop de temps parce que, ça va faire plus de deux semaine qu'on se les gèle dans ce beau royaume de France. Petit passage au dépôt pas loin d'à côté et, je vais à Montmélian. En ne forçant pas trop, je suis arrivé en milieu d'près midi. Je vide à quai, ça m'occupe un petit moment et, je n'ai plus qu'à ne rien faire vu que demain, je vais squatter l'atelier. Il y a un resto pas loin, Tarja va passer la nuit dans la cours mais, elle ne sera pas seule, quelque semi remorques vont lui tenir compagnie.

La chasse au pognon est ouverte

Mardi 14

Chauffage à fond, réveil aussi, je m'extirpe de mon dodo pour retourner au garage. Le programme de ce matin est simple du moins, pour moi, je ne fais rien. Pur Jimmy, c'est une autre histoire, les mécanos vont lui démonter les pattes de devant pour changer les freins, disques et garnitures 500 000 bornes, ça use quand même un peu. Je bulle donc en attendant que ça se passe. ON parle de neige à Lyon et dans l'est de la France mais, ici, rien de tout cela, c'est toujours le froid avec un grand ciel bleu. Un peu avant midi, c'est fini et, je peux aller au contrôle technique avec la certitude que le freinage sera OK. Retours en début d'après midi, on vide le lest, je retrouve Tarja et, je vais charger à Lagnieu pour… Devinez ? Pour changer ce sera Rouen. Il est assez tard quand je pars de là mais, il me reste de quoi rouler un peu. En cours de route, j'ai droit au redoux tant annoncé mais, pas aux chutes de neiges, elles sont arrivées ce matin mais, j'ai un peu de pluie histoire de dessaler Tarja et Jimmy. Il y a encore des camions et, moi qui pensais être le dernier de la journée, c'est raté, il y en a encore deux qui ne vont pas tarder à arriver. Fin des course dans le Morvan chez Ursula, il n'y a plus d'eau chaude pour la douche mais, on m'a refilé la clef de l'hôtel, je vais quand même dormir propre. Ce matin, -10°, ce soir, + 3, je crois bien que le redoux est là pour de bon

On me bichonne des freins tout neufs

Mercredi 15

Il n'a pas gelé cette nuit mais, il y a une petite couche de neige qui arrive à tenir sur le sol gelé. La route est noire, c'est salé et ça roule sans trop de problème mais, on a droit au brouillard, même s'il n'est pas trop épais, c'est toujours gênant. Une fois sur l'autoroute, plus de neige ni de brouillard, quelques averse rince la couche de sel que j'entretiens depuis plus de deux semaines. J'ai programmé mon trajet pour arriver à Paris après 9 h 00, même s'il reste encore des reliquats d'embouteillages, ça ne passe pas trop mal. Petit repas après Mantes la Jolie et, en début d'après midi, je suis à quai à Rouen. Pour une fois, je ne vide à à l'usine mais, à un dépôt pas loin de Duclair, c'est plus calme et aussi, plus grand, la manœuvre est facilitée. Une heure plus tard, je suis en direction du Havre en passant pas la vallée de la Seine, une route que je prenais souvent en citerne, et c'est reparti pour une séquence souvenir. Il y a un peu de monde pour charger mais, pas trop non plus, la moyenne quoi. Une partie du chargement au dépôt et, le reste à l'usine, qui est distante d'au moins 500 m et un feu rouge. Pour les papiers, un seul bureau parce qu'on a pitié de mes petites jambes. Je vais vider à Saumur, mais, ce soir, je me fais la grande coupure mais, sur un parking de l'autoroute parce que, je n'ai pas vraiment envie de voir du monde.

Pour traverser on peut programmer une croisière

Ou faire le pont

Jeudi 16

Réveil aux aurores voire, même largement plus tôt parce que, les aurores en hiver, c'est un peu plus que « pas tard » Tout ça pour dire qu'il fait encore nuit quand je suis en route. Traversée du Mans, et, je serre les fesses en espérant que mon client ne se trouve pas sur une petite route parce que, les pancartes « Barrière de Dégel » fleurissent comme les jonquilles en avril. Il faut quand même noter que nous sommes le seul pays au monde à avoir des routes qui fondent au printemps, encore une invention d'Amédée. A la radio, j'écoute les dernières novelles de nos comiques, Le président des riches se représente, c'est un scoop, personne ne s'y attendait en échange, Hervé Morin et Christine Boutin renoncent à leurs candidatures, deux comiques se retrouvent donc au chômage, dommage, pour une fois qu'on pouvait rire un peu. En début de matinée, je suis au sud de Saumur en passant devant les bâtiments du Cadre Noir. Je vide tout ça et, je vais au nord d'Anger recharger mais, en prenant mon temps parce que, ça ne sera certainement pas prêt de bonne heure. Je suis quand même sur place à l'ouverture un peu après 13 h 00 et, visiblement, j'ai bien fait de venir tôt, c'est déjà prêt. Bon, il y a des camions devant, je ne vais charger qu'en fin d'après midi quand même. En attendant, entre deux discutions et deux cafés, je m'attèle au nettoyage de la cabine, autant en profiter, pour une fois qu'il ne fait pas trop froid. Finalement, on me lâche en fin d'après midi et, je peux quand même rouler jusqu'à la Ferté Bernard.

Gaffe au garde barrière

Vendredi 17

C'est un peu plus calme ce matin mais, je pars quand même assez tôt pour passer Chartres avant 7h 00 et puis, avec les barrières de dégel une petite avance va peut être me laisser le temps de faire un détour. Ca ne rate pas, la route de Nogent le Roi est en limitation à « 12 T demi charge autorisée » en clair, si je fais plus de 12 T mais, si je suis à moitié chargé, je peux passer même si ça fait plus de 12 T. Quelques Aspros plus loin, je suis dans la petite usine juste à côté d'un transporteur qui doit bien se prendre la tête pour faire rouler ses camions. En allant vers Rouen, une fille me klaxonne furieusement en me doublant avec son conteneur, c'est Betty 761, la normande de la boite en fer. SE faire klaxonner et faire offrir le café par une fille, ne rêvez pas, ça ne peux arriver qu'à un personnage comme moi. Nous faisons un petit bout de route ensembles puis, je vais quand même charger. Rendez vous, à 12 h 15, présentation à 11 h 30, je trouve que l'affaire se présente bien. La présentation était peut être bonne mais, l'intérieur du fruit l'est beaucoup mois, je me mets à quai avec plus d'une heure de retard pour partir à 15 h 30 et encore, je m'en sors relativement bien, le camions de 9 h 15 est parti une demi heure avant moi. Devant la machine à café, ça s'accumule bien sur et, un gars qui a eu le malheur de se présenter avec une demi-heure de retard va passer après tout le monde. Il y a des choses avec lesquelles on ne transige pas. Bon je vais quand même rouler un peu mais, depuis le début de la semaine, je n'ai pas réussi à rouler toutes les heures permises et, ce n'est pas aujourd'hui que je vais y parvenir. Je me pose sur un petit parking un peu avant Briare, il n'y a pas de resto sur cette portion de route, je n'ai pas eu la difficulté de choisir.

Miss Betty prêt à bouffer du bitume

Samedi 18

Week end noir en Rhône Alpes qu'ils ont dit dans le poste et, grâce à Autoroute Info, je sais qu'il y a déjà des bouchons en Bourgogne. De mon côté, c'est le calme plat, j'enquille l'A 77 qui ne va pas vers le pistes de ski et qui est donc déserte. Je retrouve un peu de monde à partir de Moulins mais, je quitte tout ça parce que, fidèle à mon habitude de fuir les grands rushes, je passe par la RN 7 et le Pin Bouchain. Cette fois, je rentre un peu avant midi

Dimanche 19

Lundi 20

Ca commence bien ce matin, panne de réveil ou plutôt, d'oreiller parce que, le réveil, il a fait son boulot lui. Moi, je me suis rendormi tout bêtement. Inutile de préciser que le départ fut un peu précipité ce matin, j'ai jeté les fringues dans la Gafmobile puis dans le camion précipitamment et, direction Loriol en espérant arriver pas trop tard mais, trop tard pour le rendez vous de toute façon. Sur place, je n'ai plus qu'à attendre un trou dans le planning, trou qui ne vas pas se présenter avant 10 h 00, j'aurai du prendre mon temps ce matin parce que, en rangeant mes affaires qui sont en vrac dans la cabine, je m'aperçois que j'ai oublié certaines choses. Je suis quand même vide avant midi, je n'ai pas tout perdu, seulement une bonne partie de la matinée. Entre temps, le vent s'est levé et, malgré le soleil, la belle journée annoncée se transforme en jour de froid pour nous changer un peu. En prenant juste le temps d'un sandwich, je file à Andrézieux pour recharger, j'y arrive juste après la coupure de midi, heureusement, il n'y pas de rendez vous ici parce que, j'en aurai foiré un deuxième. Bien sur, comme la journée à mal débuté, il n'y a pas de raison pour que ça ne continue pas, je vais donc perdre une bonne demi-heure à cause d'un accident. Tout ne peux pas mal aller, je vais en direction de l'Italie, ça tombe bien, je vais passer par Lyon, et pouvoir ramasser ce que j'ai oublié ce matin. Ma chère et tendre viens me ramener tout ça, ça nous permet de boire un café ensemble le temps d'une coupure et, je continue, il reste pas mal de Neige dans la Maurienne, les skieurs doivent être heureux, il n'y en n'a pas sur la route, les routiers sont heureux. Je fini quand même à Suse, finalement, j'ai réussi à rattraper le retard de ce matin, je m'en sors assez bien sur ce coup. Ce soir, il n'y a pas grand monde au resto, je retrouve trois collègues, nous mangeons tranquillement sans dire trop de bêtises et, je file vite au dodo.

Juste un peu de tôle froissée mais une bonne perte de temps

Mardi 21

Ce matin, j'ai bien entendu le réveil, il vaut parce que, si je n'ai pas de rendez vous, je dois traverser Milan pour vider à l'Est pas loin de Linate j'ai donc intérêt à arriver avant 8 h 00 si je veux éviter les embouteillages. Mis à part un peu de retenu sur la Tangenziale est, je m'en suis bien sorti et, à 8 h 00 pétantes, je suis en train de m'inscrire au guichet. C'est toujours un peu long ici mais, on ne touche à rien, c'est déjà ça. 2 heures plus tard, je m'en vais charger à Brescia, si tout va bien je pourrai m'inscrire avant midi et charger tantôt. On peu dire que ça va bien, moi qui pensais manger en attendant l'ouverture, c'est non stop pour charger et, comme je suis tout seul, c'est vite enquillé, il faut dire qu'il y en a trois tonnes en tout, je n'ai pas eu de mal à pousser les palettes. Pour couronner le tout, le soleil nous gratifie d'une douceur qu'on avait oubliée ces derniers jours, le thermomètre flirte aves les 11°, un vrais bonheur. Je n'ai plus qu'à rouler jusqu'à la frontière, une petite pause repas et, une autre pour la sieste et, je fini à Suse en ayant réussi à traverser Turin juste avant le merde. . Finalement, je n'ai pas bougé beaucoup de puis ce matin, je suis revenu à mon point de départ. J'aurai du rester sur place, personne n'aurait rien vu. A part les clients bien sur.

Il reste une place pour moi ?

Mercredi 22

5 h 00, je suis en route, la montée du Fréjus se fait dans le calme, quelques camions vite doublés, avec le peu de poids, il ne peine pas trop Jimmy. Toujours pas de neige sur la route, le temps sec s'est installé avec, bien sur, les gelées matinales mais, pas au point de la semaine dernière, Passage à Saint Rémy, j'au bien passé un coup de rouleau sur Tarja et Jimmy mais, c'est hors gel, tant pi, ça va rester sale. En début de matinée, j'arrive à côté de Lyon dans une petite boutique des plus accueillantes, on commence par me proposer un café avant de vider. Même pas une heure plus tard (café compris) je suis reparti. Il faut dire que les palettes ne sont pas plus lourdes qu'hier, je n'ai pas eu plus de mal à les amener aux portes. Rechargement à Saint Etienne ou plutôt, dans la campagne avoisinante, dans cette petite usine bien sympa où les caristes sont braves comme tout. Cerise sur le gâteau, ils n'arrêtent pas pendant midi, ça me permet de charger tout de suite et de repartir pour aller manger au dépôt à Andrézieux. Je profite des toilettes, je pose mes rapports mais, je n'attends pas mes chefs, je file tout de suite pour profiter de l'après midi. Toujours ce soleil qui pourrait faire croire que le printemps est arrivé mais, dans les champs, il reste un peu de neige et, surtout, pas mal de glace, le temps que ça fonde complètement, la semaine sera finie. Moulins, Sancoins mais, je n'ai pas de quoi aller très loin et, de Sancoins à Châteauroux, il n'y a pas grand-chose comme restaurant, je vais m'arrêter au premier parking que je trouve pas loin de Linières en pleine forêt, je me la joue champêtre ce soir

Si les loups ou autre bêtes sauvages ne se repaissent pas de mon petit corps, je serai en pleine forme demain.

En piste

Jeudi 23

Aucun bruit cette nuit, ce petit parking retiré est vraiment calme. Ce matin, Au loin, un hibou fait « hou hou », je pense que c'est un hibou parce que, si ça avait fait « coucou » ça aurait été un coucou mais, c'est pas la saison du coucou et puis, ça a bien fait « hou hou ». Les phares de Jimmy trouent la nuit, enfin, quand on connait l'efficacité de l'éclairage VOLVO, ça ne troue pas beaucoup mais, j'arrive quand même à voir un peu la route et, surtout, j'ai vraiment l'impression d'être seul au monde parce que, de Châteauroux à Châtellerault, c'est vraiment le calme plat. Début de journée à Montreuil Bellay, ça commence vraiment bien, il n'y a pas grand monde mais, il faut un rendez vous pour vider. Première nouvelle, personne ne semblait au courant, surtout pas l'expéditeur. Finalement, je suis pris une demi-heure plus tard sans vraiment comprendre, il parait que je suis hors rendez vous, j'ai paniqué pour rien et, je suis reparti avant 11 h 00, largement de quoi aller peinard faire ma première ramasse du côté d'Ancenis. Chemin faisant, je croise l'ami Dedieu qui doit être plus réveillé que moi parce que, je ne l'ai pas reconnu, une petite discute et , nos chemins divergent. J'arrive juste avant midi, le temps de m'inscrire et, j'ai le temps de gameller en attendant l'ouverture. Vite envoyé, je vais faire ma deuxième ramasse à Ancenis, pas trop loin donc et, moi qui me voyais repartir avec la même célérité, je déchante vite. Il faut dire que c'est un boulot un peu spécial, il faut trier des vieux machin qui partent en régénération mais, on ne doit pas prendre n'importe quoi, régénération, ça ne veut pas dire que je dois faire la voiture poubelle. Le problème, c'est que tout est entassé en vrac et, on va mettre plus d'une heure à tout trier les pieds dans la poussière détrempée par les dernières pluies, un vrai bonheur. Les meilleures choses ont une fin, je fini par ressortir, je suis crevé et crade, j'enfile l'autoroute et la nationale après Le Mans pour aller le plus loin possible mais, pas trop parce que j'ai encore une ramasse à Chartres mais, demain seulement ; Aidé par Dedieu et Nico 72, je fin dans un petit resto sur un parking bien calme. Je file tout de suite sous la douche et, enfin, je m'attable avec deux chaudronniers en déplacement, on n'a pas parlé de camion ce soir.

Une vue fugitive des usines SCANNIA d'Angers (spécialement pour Tonin)

Vendredi 24

Bien reposé et, remis de mes émotions, je vais tranquillement à Chartres, j'arrive un peu en avance mais, il y a de la place pour les camions devant le portail, je me fais un petit café en attendant l'ouverture. Je sui s le premier mais, je ne suis pas annoncé, il faut attendre, je sens que je vais vivre un grand moment de solitude en voyant les autres camion passer devant moi mais, non, ils se sont décarcassés pour sortir la marchandise le plus vite possible et, je suis vite chargé pour aller vider tout ça à Longjumeau. Le rendez vous est à midi et, je dois recharger sur place mais, je suis rentré bien avant et ressorti à peu près à l'heure où j'étais censé rentrer. Quand on vous dit que ça ne peut pas toujours aller mal… La fin de semaine est proche d'environ 450 kms, je vais m'employer à réduire ce kilométrage avant ce soir. Ca commence quand même bien, les bouchons ne sont pas encore pour tout de suite même si on nous en annonce pour ce soir. Le kilométrage se réduit petit à petit au fur et à mesure que le trafic augmente, c'est la loi des vases communicants. Je quitte tout ça à Avallon, le vieil amoureux des nationales que je suis passe le plus souvent possible par là surtout quand tout les vacanciers reste sur le grand ruban. Reprise des hostilités à Chalon mais, ça semble se calmer un peu et, la rocade est bien plus fluide que prévu. Mine de rien, je suis rentré ce soir avec 10 mn de battement sur l'amplitude, bonne journée finalement.

Courage, encore 300 kms de rush vacancier

Samedi 25
Dimanche 26

Lundi 27

J'ai bien entendu le réveil et, je n'ai pas refermé mes petits yeux, ma volonté est plus forte que tout et, la mission ne souffrira pas de retard ce matin. Grattage du givre sur le pare bride de la Lagmobile et, en route pour Pierrelatte. Route calme, petit lever de soleil le long de la descente et, arrivée à Pierrelatte pas loin de la ferme des crocodiles. A côté j'ai dit parce que, ça a un sale caractère ces bêtes là, un peu comme ma belle mère mais, avec beaucoup plus de dents. Ici, c'est moins méchant, on commence par m'offrir le café avant de vider parce que, une journée qui débute sans café rend le cariste de mauvaise humeur. Le Mistral est venu se mettre de la partie, la journée ensoleillée va devenir frigorifiante. Retour à Saint Etienne pour charger, avec cette baisse de boulot, il n'y a pas grand-chose à charger dans le sud et, on bouffe des remontées à vide comme tous nos confrères. J'arrive juste après la pause de midi en m'auto congratulant pour cette précision dans le timing et, comme un bonheur n'arrive jamais seul, il n'y a pas grand monde. Peut être que les collègues n'ont pas un timing aussi précis que le mien. Qui peut savoir ? Bon, ça a un peu trainé pour charger parce que, il y a une partie de la commande dans un dépôt pas trop loin de l'usine mais, je suis reparti en début d'après midi. Petite journée donc mais je roule quand même jusqu'à Pierrelatte, un peu plus loin que le client de ce matin. Surprise, au moment où ‘écris ces lignes, l'ami Miko 57 arrive sur le parking, c'est rare quand on le voit dans le coin habitué de l'Italie qu'il est. Un reps FDR pour ce soir.

Pour mieux écrire, je dois chausser mes bésicles

Mardi 28

Quand je mets en route, tout est encore fermé et, l'ami Miko semble dormir comme un bébé, le reste du parking aussi d'ailleurs. Je vais à Béziers, un peu moins de trois heures à rouler et la perspective d'arriver juste pour 8 h 00, ils ouvrent plus tôt mais, ça devrait suffire pour mon planning. C'est un grand dépôt, ça va bien, on vide par côté, ça ne traîne pas en général. Ce matin, nous ne sommes que deux, les autres sont déjà repartis, il n'y a qu'un cariste mais, je suis quand même reparti à 9 h 00, d'où l'intérêt de ne pas arriver trop tôt. Je recharge à Ales, , ça va me faire arriver pour midi, je vais pouvoir manger sur place en attendant la reprise mais, le cariste à fait du rab pour ne pas me faire attendre, tant pi, je mange après être chargé et, j'attaque le difficile retours vers la maison. Pas si difficile que ça en fait parce que, je n'en suis pas si loin que ça de ma maison. Je fini donc en début de soirée dans le dépôt, je range bien Tarja et Jimmy et, je file à la maison. On dira ce qu'on voudra, la douche à la maison, c'est mieux que sur la route.

Photos pour Jeanbraille

Mercredi 29

Ce matin, on ne fait rien, Jimmy va se faire étalonner le tachygraphe, ça prend pas loin de deux heures mais, il faut y aller à vide. Je vide donc le camion à quai mais, je suis un garçon malin, je ne vide pas la remorque quand même. Rendez vous à 10 h 00 et, pas le droit d'assister à l'opération, on est quitte pour attendre dans une salle avec deux ou trois magasine de bagnoles. Heureusement, ma chère et tendre viens me récupérer, vu que j'habite à côté, je retourne à la maison. Un peu avant midi, je récupère Jimmy, retourne charger au dépôt et, je vais manger avec trois collègues avant de partir pour le sur de la région parisienne. J'ai l'après midi pour aller au plus près de Paris, j'en fais une partie sur la RN6, un peu sur l'autoroute aussi et, vu que le parking de Villabé est toujours blindé et, bruyant, je vise le petit parking avant le péage de Fleury, il reste souvent de la place et c'est assez calme là bas. Bingo, il reste encore de la place quand j'arrive, une bonne soupe mitonnée avec amour et, en ouvrant le sachet.

Et en plus, on a du soleil

 

Jeudi 1

Livraison à Brétigny sur Orge, j'évite donc la région parisienne sauf le sud de la Francilienne mais, à l'heure où j'arrive, il n'y a pas encore beaucoup de monde. Rendez vous à 7 h 00 mais, j'y suis un peu plus tôt et, tout le monde y est un peu plus tôt ; En fait, tout le monde vide entre 7 et 8 donc, tout le monde est là en même temps mais, ça ne va pas trop mal, on ne démonte qu'un côté et, un gros FEN prends les palettes par paquets de 4, ça ne traîne pas. Il n'est pas 9 h 00 quand je suis parti, c'est bien parce que, je recharge à Malesherbes et, je peux croiser toutes les voitures qui vont s'engouffrer dans les embouteillages parisiens. Le matin de bonne heure, c'est quand même avantageux j'arrive au chargement à l'heure où la majorité des camions sont en train de vider donc, pas de monde, un seul camion qui est presque fini de charger. Il n'est pas midi, je suis chargé pour aller à Macon, inutile de préciser que je ne suis pas surbooké, je peux prendre mon temps. Le temps, c'est déjà un passage à Puiseaux, je n'y passe pas souvent, je vais donc dire un petit bonjour et prendre la douche. E reste de l'après midi, c'est comme hier, je prends le temps, je bulle, je me fais des pauses café et, j'arrive le soir à Macon.

J'aime pô ces trucs là

Vendredi 2

Je vide à 5 kms du resto, et, c'est le long de la RN6, si je n'arrive pas à l'heure, c'est que je ne suis pas doué mais, il faut croire que je suis doué, je suis même là avant le cariste qui semble avoir eu une panne d'oreiller ce matin. Oh, pas grand-chose, juste un petit quart d'heure, ça m'a permis de prendre le café avec les gars de la boutique. Entre temps, le brouillard est tombé, sympa de m'avoir attendu et, je file au jugé pour aller charger à Chalon sur Saône, la boutique aux attentes incroyables. Ce matin, j'ai bon espoir que ça aille vite, j'arrive avant 9 h 00 et, le parking n'est même pas à moitié plein. C'était sans compter sur les navettes prioritaires et les passes droit des transporteurs du coin, je ne repars qu'un peu avant midi. Entre temps le parking s'est rempli et, la queue commence à envahir la rue. Je file poser tout ça au dépôt et, je file à Saint Etienne charger pour l'Italie. Cette fois, ça se passe beaucoup mieux, moi qui me voyais rentrer en fin d'après midi, je ne reste as une heure sur place et, je suis reparti en milieu d'après midi, je sens que mon vendredi va être cool. En cours de route, le compresseur commence à donner des signes de fatigue et, je me retrouve sur la BAU à la limite de la rupture. Ca condescend à regonfler mais, je ne suis pas vraiment rassuré, j'aimerai bien que ça tienne le coup jusqu'à Corbas. Je rentre avec un œil angoissé sur la jauge de pression d'air mais, ça veut bien tenir le coup malgré quelques alertes. J'arrive quand même au dépôt, Jeof à commandé la pièce, on va me réparer ça demain, je m'en sors bien sur ce coup finalement.

Brouillard

Samedi 3

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