Départ de bonne heure pour charger à 7h à Roussillon. Je sors à 9h et, direction le Nord. Le soir je mange à la BP de Roye. Certainement une des dernières fois, la qualité à vraiment baissé.

Départ 5h30 pour être à Gravelines à 8h. Bon calcul le ça ouvre à 8h30. Chez ce client on ne badine pas avec la sécurité, on fait en 2h le boulot d'une mais on fait beaucoup de papiers. Ca ne fait pas progresser le schmilblick mais ça fait sérieux. Je lave à Dunkerque et je monte sur Anvers. Vers Gand, Jack Sélère me donne rendez vous et nous faisons connaissance le temps du repas. Je suis au chargement à 16h, j'ai rendez vous demain à 8h mais je charge quand même mes 25t d'huile. Je m'arrête après Bruxelles.

Je vide à Chasse sur Rhône, je sors à 10h30, c'est le mois d'août et le personnel n'est pas des plus énervés. Pas de panique, j'ai rendez vous à 15h à Pierre Bénite. J'en profite pour manger avec un collègue que je vois trop rarement. En direction de Marseille, je sors à Valence pour ravitailler Philou en drogue légale mais fortement taxée (eh oui je suis passé au Luxembourg). Le soir je mange au relais 9 à Sorgues.

Je pars tranquillement à 6h30, en chemin je vois la forêt qui brûle au nord de Salon, à quand la peine de mort avec torture pour les salopards pyromanes. Je vide dans la station de traitement des eaux de Martigues, je lave à Martigues et je charge à Martigues, kilomètres à vide : 16. Je passe au dépôt de Velaux, je perds une bonne heure à discuter et j'affronte les premiers retours de vacance ; Ca se passe plutôt bien, je suis chez moi à 19h

Livraison chez Rhodia Pont de Claix. Je rentre à 8h, je sors à 11h. Service rapide comme d'habitude. Je retourne au dépôt pour prendre une citerne revêtue (il y a un revêtement intérieur pour les produits qui attaquent l'inox). Je charge 25 T d'eau de javel à Jarrie (avec ça les microbes n'ont qu'à bien se tenir). Direction Mansle au nord d'Angoulême. Vers Macon, le niveau de liquide se met à clignoter, Je remets 10l d'eau et, 20Kms plus tard, ça recommence. Si je me fais dépanner sur la route, bonjour la facture et, à cette heure ci, les garages sont fermés. Je continue donc en surveillant la température. Je rejoins un collègue en chemin et le soir nous dormons à la Souterraine.

La suite se fera au pluriel car mon collègue et moi allons avoir le même programme toute la semaine, à deux on se sent moins seul. Nous partons à 6h pour arriver chez le client à 8h15. Bon calcul, il nous prend à 9h30. Déchargement au compresseur, 35Mn par camion. Complément d'eau et nous repartons à vide pour refaire le même voyage. Les citernes dédiées, c'est bien, surtout pour les retours. En s'arrêtant toutes les deux heures pour faire le niveau d'eau, nous sommes le soir à Lyon et nous dormons dans les bras de nos épouses respectives.

À 8h je suis au dépôt de Grenoble. Passage l'atelier, on me change la durite de refroidissement du ralentisseur, coût, 65 euros, j'ai bien fait de ne pas me faire dépanner en route. Même programme que lundi et redodo à la Souterraine.

Cette fois nous arrivons chez le client à 9h30. Mais avec ma poisse habituelle, un joint foire sur la citerne et la fuite me fait perdre une heure au déchargement. Le chef nous appelle en route, il a besoin de nous demain à 8h. En explosant légèrement l'amplitude, nous dormons au dépôt.

Il faut vider un bac dans une usine, une erreur de manipulation a daubé le produit. Nous allons à Rives avec le chef de parc et une pompe. Trois citernes qui vont remonter à Lièges et redescendre avec le bon produit, bonne affaire pour la boutique. L'opération va nous prendre la matinée. Avec une pompe de marque Monika Lewinski (dont Bill Clinton dit que c'est celle qui aspire le mieux) on aurait été encore plus vite. Je laisse mon attelage à Grenoble, je vide mes affaires et je rentre avec le collègue à Lyon. Une semaine sans se quitter, un vrai couple. Se soir nous sommes en VACANCE Et nous nous quittons pour nos familles respectives.

Samedi 13 aout

au

Mercredi 31 aout